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La Turquie investit massivement dans l’industrie de la défense

À l’heure où les relations turco-israéliennes ne sont pas au beau fixe, et où les foyers de tension autour de la Turquie se multiplient, la défense joue un rôle prépondérant contre tout ennemi actuel et futur. C’est dans ce cadre que les investissements turcs augmentent de manière spectaculaire…

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a inauguré, jeudi 28 août, 14 installations industrielles d’une valeur de 240 millions de dollars et un investissement de 1,5 milliard de dollars, où l’entreprise publique Aselsan créera une nouvelle base technologique unifiée dans des installations de la taille de 900 terrains de football.

Il s’agit du plus important investissement jamais réalisé dans l’industrie de la défense turque et de la plus grande installation intégrée de défense aérienne en Europe, a déclaré Erdogan.

Dénommé « SteelDome », qui a débuté en 2024 et s’achèvera en 2026, le projet marque un tournant et une étape importante qui contribuera à l’indépendance de la nation, estime le président turc. Il comprend des systèmes d’armes, de radars, de produits électro-optiques, d’unités de communication et de stations de commandement de fabrication nationale.

« L’embargo est une leçon »

Le système vise à « créer la confiance chez les amis et la peur chez les ennemis », a déclaré le président turc, pour qui l’embargo imposé à la Turquie après l’invasion de Chypre a été une « grande leçon » pour le pays, l’incitant à investir dans la production nationale, sans dépendance extérieure. C’est à cette époque, en 1975 précisément, que l’entreprise publique Aselsan a été fondée pour la recherche, le développement et la fabrication de produits militaires de pointe.

« Aucun pays incapable de développer ses propres systèmes de radar et de défense aérienne ne peut envisager son avenir avec confiance », a affirmé Erdogan. « La frontière entre être à la table des négociations et figurer au menu est mince, à savoir les systèmes de défense aérienne et d’attaque », avec une révulsion qui fait la une de la presse turque.

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Que sait-on du système de défense aérienne tunisien ?

Alors que la situation géopolitique internationale reste instable, la question des capacités militaires tunisiennes, notamment dans le domaine de la défense aérienne, revient régulièrement dans le débat public. Si la Tunisie ne communique que très peu sur ses équipements militaires pour des raisons évidentes de sécurité nationale, plusieurs éléments permettent de dresser un état des lieux partiel de ses moyens actuels.

En effet, alors que plusieurs pays européens comme la Belgique ou le Royaume-Uni accélèrent leurs investissements dans des systèmes de défense anti-missile face à la montée des tensions internationales, une course aux armements s’intensifie également au Maghreb. Le Maroc, en particulier, multiplie les acquisitions de batteries de défense aérienne de moyenne et longue portée auprès de puissances comme Israël, la Chine et les États-Unis. Dans ce contexte régional de réarmement stratégique, la question se pose : que sait-on réellement des capacités tunisiennes en matière de défense antiaérienne ? Si, effectivement, peu de données sur ces capacités sont officiellement dévoilées, quelques éléments disponibles peuvent nous donner une idée sur ces systèmes.

La défense aérienne tunisienne repose essentiellement sur un dispositif de courte portée, visant à couvrir des secteurs sensibles ou stratégiques. Depuis les années 1980, la Tunisie s’est dotée d’équipements comme le système MIM-72 Chaparral, un missile sol-air à guidage infrarouge de fabrication américaine. Plusieurs dizaines de ces lanceurs ont été livrés dans le cadre de la coopération militaire tuniso-américaine. S’ajoutent à cela des missiles portatifs de défense aérienne dits « MANPADS », notamment de conception chinoise (QW-18), ainsi que le système suédois RBS-70, récemment modernisé dans sa version NG. Ce dernier est utilisé par des unités spécialisées de l’armée de terre.

Côté surveillance de l’espace aérien, un projet de modernisation a été amorcé ces dernières années, avec des discussions autour de l’acquisition de radars tactiques et de systèmes de commande et de contrôle. Des négociations ont été engagées notamment avec des industriels turcs, à l’instar de la société Aselsan, pour équiper la Tunisie de radars mobiles de moyenne portée.

Les autorités tunisiennes misent également sur les exercices militaires conjoints pour maintenir un niveau de compétence opérationnelle. Lors des manœuvres African Lion, organisées chaque année en partenariat avec les États-Unis, les forces tunisiennes ont eu l’occasion de s’entraîner avec des systèmes de défense aérienne avancés comme l’Avenger, tout en renforçant leur interopérabilité avec les partenaires occidentaux.

Dans le classement mondial établi en 2025 par le site spécialisé Global Firepower, la Tunisie se positionne au 73e rang sur près de 145 pays évalués. Ce classement prend en compte divers critères comme la taille des forces armées, les équipements, le budget militaire, la logistique et la capacité à projeter la puissance. À l’échelle africaine, la Tunisie se situe dans le groupe intermédiaire, loin derrière les puissances régionales telles que l’Égypte, l’Algérie ou le Maroc. Toutefois, elle bénéficie d’un capital humain professionnel et d’une coopération régulière avec des armées partenaires, en particulier les États-Unis, ce qui lui permet de compenser partiellement certaines lacunes matérielles.

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