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L’IA rend-elle les salariés plus précieux ? Les chiffres 2025 qui bousculent les idées reçues

Intelligence Artificielle - IALe baromètre mondial 2025 de PwC, fondé sur un important volume d’offres d’emploi et de rapports financiers, conclut que l’IA accroît la valeur créée par les salariés plutôt que de la détruire. Les secteurs les plus “exposés” à l’IA — c’est-à-dire ceux où elle peut être largement utilisée — affichent une croissance du revenu par employé trois fois plus élevée que les secteurs les moins exposés. Depuis 2022, date du basculement de l’adoption grand public, leur productivité s’est envolée, quand elle a stagné ailleurs.

Des salaires qui montent, y compris dans les métiers “automatisables”

L’étude observe une hausse des salaires deux fois plus rapide dans les secteurs très exposés à l’IA. Les professionnels qui maîtrisent des compétences IA (ex. prompt engineering) bénéficient d’une prime salariale moyenne de 56 %. Fait contre-intuitif : même les métiers les plus automatisables (relation client, codage…) voient leurs rémunérations progresser et leurs contenus évoluer vers des tâches plus complexes, de résolution de problèmes et d’empathie client.

Un séisme des compétences, plus rapide qu’en 2024

La demande de compétences se transforme 66 % plus vite dans les métiers exposés à l’IA que dans les autres (contre 25 % un an plus tôt). Parallèlement, l’exigence de diplômes formels recule plus fortement dans ces métiers, signe d’un glissement vers l’évaluation “par les compétences” (tech fluency, pensée critique, collaboration) et vers des formats d’apprentissage continus et modulaires.

L’adoption s’universalise… et s’intensifie

Des industries accroissent leur usage de l’IA, y compris celles que l’on dit “peu évidentes” (construction, mines). Les offres d’emploi exigeant des compétences IA progressent malgré un marché global en repli : +7,5 % pour les “IA jobs” en 2024, alors que l’ensemble des annonces recule de 11,3 %. Les secteurs pionniers (information-communication, services pro, finance) “remettent au pot”, ce qui atteste de retours perçus comme tangibles.

Femmes, emplois et démographie : opportunités et vigilance

Dans tous les pays étudiés, davantage de femmes que d’hommes occupent des emplois exposés à l’IA : c’est une source d’opportunités, mais aussi de risque si le rattrapage de compétences tarde. Enfin, dans les économies vieillissantes, une croissance de l’emploi “ni trop forte ni trop faible” dans les métiers IA-exposés pourrait contribuer à l’équilibre macro-social.

Message aux dirigeants

Les gains majeurs viennent d’une transformation à l’échelle (pas d’usages isolés), d’une vision croissance et nouveaux revenus (pas seulement d’efficacité), de l’agentic AI (équipes d’agents numériques au service des collaborateurs), d’un investissement massif dans les compétences et d’une gouvernance de confiance. C’est la condition d’un futur “sans crainte”, où l’IA élève la productivité et la prospérité partagée.

EN BREF

  • L’IA accroît la productivité : revenu par employé ×3 dans les secteurs les plus exposés.
  • Les salaires progressent plus vite, y compris dans les métiers “automatisables”.
  • Les talents avec compétences IA gagnent en moyenne +56 %.
  • La métamorphose des compétences s’accélère (+66 % vs métiers moins exposés).
  • Toutes les industries intensifient l’usage de l’IA ; les offres d’emplois IA augmentent malgré un marché global en baisse.
  • La clé : transformation à l’échelle, agents IA, upskilling et gouvernance de confiance.

(Source : The Fearless Future: 2025 Global AI Jobs Barometer de PWC)

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Gaza, entre génocidaires sanguinaires et promoteurs immobiliers avides

Commençons par le commencement. Lors de sa campagne électorale de 2024, Trump a déclaré qu’il mettrait rapidement fin à la guerre de Gaza, s’il était élu. Non seulement il n’a pas levé le petit doigt pour arrêter cette guerre, devenue génocidaire bien avant son arrivée à la Maison Blanche, mais il a tout fait pour aider Netanyahu à la poursuivre malgré son caractère horrible et sans précédent dans l’histoire moderne.

Juste deux jours après son investiture, Gaza s’imposa comme une priorité à Trump. Non pas à l’homme politique élu à la tête de la plus grande puissance du monde, mais au promoteur immobilier à la recherche d’opportunités de nature à accroître sa fortune.

« Gaza, un immense chantier de démolition »

Voici ce qu’il a dit le 22 janvier 2025, deux jours après son entrée à la Maison Blanche : « J’ai regardé une photo de Gaza, on dirait un immense chantier de démolition. Il faut la reconstruire autrement. Gaza est un endroit exceptionnel au bord de la mer, avec un climat idéal. Tout y est parfait. On peut y faire de belles choses ».

En ce même mois de janvier, quelques jours avant de céder le pouvoir, l’administration Biden, qui a soutenu à bout de bras la guerre génocidaire de Netanyahu, présenta son propre plan sur Gaza. Le secrétaire d’État de l’époque, Antony Blinken, a présenté son plan d’après-guerre. Il prévoyait « la mise en place d’une administration intérimaire pour Gaza, supervisée par les Nations unies et assurée par des Palestiniens sélectionnés et des pays partenaires qui cèderaient à terme le pouvoir à une Autorité palestinienne réformée ».

Bien qu’il n’y ait aucune différence entre Trump et Biden en termes de soutien aveugle à Israël, il y a tout de même une immense différence entre le premier qui ne sait pas grand-chose en dehors des transactions immobilières, et le second qui a fait une très longue carrière politique.

Trump, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza

Durant les sept mois qu’il a déjà passés à la Maison Blanche, l’obsession des opportunités immobilières de Gaza ne semble pas avoir quitté le président américain. La preuve est fournie par cette réunion du 23 août à la Maison Blanche à laquelle Trump a convié le secrétaire d’État Marco Rubio, Steve Witkoff (un promoteur immobilier milliardaire, promu diplomate), l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair (un criminel de guerre co-responsable avec George W. Bush de la mort d’un million d’Irakiens et de la tragédie de l’Irak), ainsi que le gendre de Trump, Jared Kushner (détenteur d’importants intérêts privés dans le Grand Moyen-Orient).

La réunion a eu pour thème les voies et moyens permettant de faire de Gaza la « Riviera du Moyen-Orient ». Rien de mystérieux dans tout cela, sauf l’invitation à cette réunion du criminel de guerre Tony Blair pour donner son « expertise ». Il va sans dire que l’unique « expertise » que le monde lui reconnaît fut largement démontrée en 2002-2003 par son rôle diabolique dans la destruction de l’Irak et le massacre d’un million de ses habitants…

Vu son rôle dévastateur en Irak, l’unique explication de sa présence dans cette réunion à la Maison Blanche serait de contribuer par son « expertise » à l’accélération tant désirée par Trump et Netanyahu à la dévastation et l’évacuation totales de l’enclave palestinienne.

Dans son édition du 31 août, le Washington Post a fait état d’un « prospectus de 38 pages » qui envisage « une relocalisation de l’ensemble des habitants de Gaza, soit par des départs volontaires vers un autre pays, soit dans des zones restreintes et sécurisées à l’intérieur de l’enclave pendant la reconstruction ».

Toujours selon ce prospectus, « chaque Palestinien choisissant de partir recevrait une indemnité de 5 000 dollars en espèces et des subventions pour couvrir quatre années de loyer ailleurs, ainsi qu’une année de nourriture ».

Points communs entre GHF et Great

Baptisée Great (Gaza Reconstitution, Economic Acceleration and Transformation), cette proposition semble être la suite logique de la « Gaza Humanitarian Fondation » (GHF) que les États-Unis et Israël ont mis en place pour « distribuer la nourriture » aux affamés. Mais en réalité, comme le monde entier le constate quotidiennement, il s’agit d’un piège pour attirer les Palestiniens à portée de tir de la soldatesque israélienne. Plus de Palestiniens tués que d’affamés nourris par cette Fondation-piège.

En attendant une improbable réaction d’un monde inhibé et paralysé face à cette catastrophe, Gaza continue de résister seule face à la démence des génocidaires sanguinaires et des promoteurs immobiliers avides.

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