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De nouveaux mécanismes pour l’intégration économique entre la Tunisie et l’Algérie

La prochaine étape des relations bilatérales tuniso-algérienne devrait être axée sur la mise en place de nouveaux mécanismes visant à consacrer  et à atteindre l’intégration économique entre les deux pays, dans l’intérêt des deux peuples, c’est ce que ressort de la réunion, tenue samedi, entre les ministres tunisien et algérien du Commerce, respectivement Samir Abid et Tayeb Zitouni.

Tenue dans le cadre de la visite qu’effectue Abid en Algérie pour participer aux manifestations de la Foire commerciale intra-africaine (IATF2025) du 4 au 10 septembre 2025, la réunion a porté sur les moyens de renforcer et de développer le commerce entre les deux pays, et de surmonter tous les obstacles à la circulation des marchandises dans les deux sens, a indiqué le département du Commerce dans un communiqué.

Il s’agit, également, d’augmenter le volume des échanges commerciaux, conformément aux orientations des dirigeants des deux pays, compte tenu des relations solides et historiques entre la Tunisie et l’Algérie.

Il est aussi important d’intensifier les rencontres bilatérales dans l’objectif de surmonter les obstacles qui entravent l’évolution des échanges commerciaux bilatéraux, ainsi que d’échanger les expertises, et de s’orienter conjointement  vers les marchés africains, afin de permettre aux exportateurs des deux pays d’accéder aux marchés cibles.

Avec TAP

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Hichem Elloumi à l’IATF : « La Tunisie est catalyseur des échanges africains »

Lors de la quatrième édition de l’IATF qui se tient du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, la présence tunisienne est particulièrement marquée. Quelles sont les attentes du secteur privé ? Quels défis doivent être relevés ? Et que peut-on espérer du marché africain ?

Hichem Elloumi, vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), déclare à leconomistemaghrebin.com : « Cet événement est d’une importance capitale, axé sur les échanges commerciaux et les investissements interafricains. Le potentiel est considérable, et la présence tunisienne y est très importante ».

Il rappelle la participation de plusieurs entreprises secteurs et tunisiens, soulignant une orientation nette de la Tunisie vers l’Afrique, avec des performances en progression constante.

Par ailleurs, les investissements tunisiens se développent aussi bien en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne, affirme le vice-président de la centrale patronale.

La Tunisie est donc pleinement opérationnelle et active tant dans les échanges commerciaux que dans les investissements. D’ailleurs, l’internationalisation, particulièrement vers le continent africain, est une priorité clairement identifiée et bien mise en œuvre par les acteurs tunisiens.

Concernant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dont le marché représente 44 milliards de dollars, Hichem Elloumi explique que la Tunisie y joue déjà un rôle actif. « Nous faisons partie des pays les plus avancés dans la mise en œuvre des accords liés à la ZLECAf. Plusieurs listes ont été établies, incluant des priorités et des objectifs différents de démantèlement tarifaire. La ZLECAf offre une opportunité exceptionnelle pour dynamiser les échanges intra-africains », souligne Hichem Elloumi.

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Le TABC à l’IATF : un tremplin stratégique pour renforcer la coopération Sud-Sud et dynamiser le commerce tuniso-africain

La Tunisie marque une présence forte à la 4e édition de l’IATF qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre reflétant sa volonté stratégique de diversifier ses partenariats économiques et renforcer les investissements étrangers, avec un intérêt particulier pour les opportunités offertes par le continent africain.

Présent au pavillon Tunisie, Anis Jaziri, président du Tunisia-Africa Business Council (TABC), souligne dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com l’importance de la participation du TABC à cette 4e édition du Salon IATF, l’un des plus grands événements d’échanges commerciaux en Afrique.

Il rappelle que le TABC a participé aux trois premières éditions et que cette année, le stand tunisien, organisé par le CEPEX, bénéficie d’un emplacement privilégié au cœur dudit Salon, ce qui témoigne de l’intérêt des entreprises tunisiennes pour le marché africain.

Cette manifestation, organisée tous les deux ans par Afreximbank, vise à renforcer le commerce intra-africain. La forte présence tunisienne, incluant la délégation officielle avec le président de la République et plusieurs ministres, illustre l’engagement de la Tunisie en faveur de la coopération Sud-Sud, et plus particulièrement avec l’Afrique subsaharienne, un axe stratégique pour le TABC depuis dix ans.

Il estime que l’événement constitue une véritable plateforme pour créer des synergies et partenariats entre opérateurs tunisiens et africains, favorisant le développement des exportations tunisiennes de biens et services ainsi que l’implantation d’entreprises tunisiennes en Afrique.

Anis Jaziri insiste sur la demande importante des pays subsahariens en expertise, transfert de savoir-faire, domaines où la Tunisie peut apporter son soutien pour favoriser la transformation locale, la création d’emplois et de richesse, ce qui est à profiter aussi à la Tunisie en retour par un effet gagnant-gagnant.

Il met également en avant le rôle croissant de la diaspora tunisienne en Afrique subsaharienne dans divers secteurs professionnels, qui contribue à renforcer les liens économiques et sociaux.

Enfin, il estime que ce salon doit être une occasion pour tous les opérateurs tunisiens de trouver des partenaires, des marchés et de lancer des investissements…

 

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Sécurité alimentaire : vers une foire commune tuniso-libyo-algéro-mauritanienne

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, qui participe à la foire du commerce inter-africain (IATF2025), qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre, propose la création d’une foire régionale dédiée aux produits tunisiens, algériens, mauritaniens et libyens, en vue de renforcer la sécurité alimentaire et d’approfondir l’intégration économique dans la région.

Cette initiative a été annoncée lors d’une rencontre tripartite avec ses homologues algérien, Kamel Rezig, et mauritanienne du Commerce, Zeineb Ahmednah, mais aussi celui de la Libye, en marge de la 4e édition de l’IATF2025. Il est nécessaire de développer des projets communs et d’exploiter les complémentarités économiques entre les quatre pays pour élaborer une vision stratégique concertée.

Par ailleurs, le ministre a inauguré vendredi matin le pavillon tunisien à l’IATF2025, qui s’étend sur 304 m² et rassemble 24 entreprises exportatrices, dont 12 PME, 8 artisans et 4 start-ups. Ces entreprises sont actives dans des secteurs diversifiés tels que le textile, le cuir, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’automobile et les énergies renouvelables.

Un espace dédié aux institutions nationales a également été aménagé, comprenant le Comité national ZLECAf, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI), le Centre de promotion des exportations (CEPEX), l’Agence tunisienne de promotion des investissements extérieurs (FIPA), l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) et l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT).

Au cours de sa visite, le ministre s’est entretenu avec les exposants sur les défis de l’exportation et les opportunités de marché. Il a tenu à saluer leurs efforts pour promouvoir les produits tunisiens à l’international, réaffirmant le soutien total de l’État pour encourager l’investissement et l’exportation.

Samir Abid a également pris part, aux côtés de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, à la cérémonie d’ouverture du Salon africain de l’automobile, présidée par le ministre algérien du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig.

À rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, s’était rendu mercredi en Algérie à l’invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour participer aux travaux de cette foire.

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350 opérations commerciales tunisiennes certifiées sous la ZLECAf

La Tunisie a réalisé 350 opérations commerciales certifiées dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). C’est ce qu’a annoncé, vendredi 5 septembre, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, réaffirmant l’engagement stratégique du pays envers l’intégration économique continentale.

S’exprimant lors de l’ouverture de l’atelier tunisien en marge de la 4e Foire du commerce inter-africain (IATF2025) à Alger, Samir Abid a détaillé les réformes majeures lancées par la Tunisie pour renforcer sa croissance économique et son intégration africaine. Ces initiatives comprennent la zone franche d’activités logistiques et commerciales à Ben Guerdane, la plateforme des marchés de production du Centre à Sidi Bouzid, ainsi que d’importants projets dans les énergies renouvelables.

D’ailleurs, la Tunisie accueille plusieurs institutions africaines stratégiques : le siège du Centre d’excellence africain pour les marchés inclusifs (AIMEC), celui de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), le Centre africain du commerce numérique, et le Bureau régional Nord-Afrique de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

En outre, depuis février 2024, la Tunisie participe au Système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS), mécanisme destiné à faciliter les transactions commerciales continentales et à réduire les coûts financiers.

Abid a également présenté le corridor commercial continental « Porte de l’Afrique », projet ambitieux visant à positionner la Tunisie comme trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie. Ce corridor reliera la Tunisie aux pays africains subsahariens enclavés (Tchad, Niger, Mali, Burkina Faso, République centrafricaine) via la Libye.

Le ministre a mis l’accent sur la coopération tuniso-algérienne, particulièrement dans la fabrication de composants automobiles, secteur susceptible de créer un écosystème régional intégré basé sur la complémentarité des expertises. L’atelier, organisé dans le cadre de l’IATF2025 qui se déroule du 4 au 10 septembre à Alger, a également présenté les opportunités d’investissement en Tunisie et les perspectives de développement du secteur automobile national.

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Jean-Bertrand Azapmou à l’IATF: La Commission de l’UA, partenaire clé de la Tunisie

Lors de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) tenue à Alger, un panel dédié à la Tunisie a mis en lumière les opportunités d’investissement liées à la participation active du pays dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Ce séminaire a notamment été l’occasion d’échanger sur la stratégie tunisienne en vue de renforcer son intégration économique sur le continent, avec un accent particulier sur l’industrie automobile.

Dans ce cadre, Jean-Bertrand Azapmou, conseiller principal au département développement économique, commerce, tourisme, industrie et minerais à la Commission de l’Union africaine, a exprimé son admiration pour cette quatrième édition de la foire. Il a rappelé dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que la Commission est co-organisatrice de cet événement depuis 2018, soulignant l’importance du séminaire tunisien qui met en avant les opportunités d’investissement dans le cadre de la ZLECAf.

Selon lui, la Tunisie figure parmi les pays africains qui ont rapidement cru en la ZLECAf, en adoptant très tôt une stratégie claire et ambitieuse. Il a insisté sur la nécessité de multiplier les sessions de partage d’expériences entre pays pour renforcer cette dynamique d’intégration.

Jean-Bertrand Azapmou a souligné, s’appuyant sur le rapport 2024 de la Banque africaine d’import-export, que la Tunisie affiche une très bonne performance dans le commerce intra-africain au cours des trois dernières années, en lien étroit avec la mise en place de la ZLECAf.
Il a mis en avant la capacité du pays à tirer pleinement profit de la foire intra-africaine, une plateforme essentielle réunissant acheteurs et producteurs pour intensifier la participation tunisienne dans le commerce continental.

Le message clé qu’il adresse à la Tunisie et à ses acteurs économiques est clair : « Vous êtes sur le bon chemin » et il est primordial de poursuivre cet effort, la Tunisie constituant un exemple inspirant que nombre d’autres pays africains souhaiteraient émuler.

Enfin, il a assuré que la Commission de l’Union africaine restera un partenaire engagé auprès de la Tunisie, en particulier alors que le pays développe son secteur automobile en intégrant progressivement des chaînes de valeur sur le continent. Ce modèle, a-t-il conclu, est à encourager, car c’est toute l’Afrique qui en sort gagnante.

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Fatma Thabet Chiboub: Trouver les leviers d’un partenariat gagnant-gagnant en Afrique

Le coup d’envoi de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) a été donné le jeudi 4 septembre 2025 à Alger. L’événement se tient jusqu’au 10 courant.

 

À cette occasion, une importante délégation tunisienne est présente. En marge de l’événement, lors de sa visite au pavillon tunisien, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a déclaré, en exclusivité à leconomistemaghrebin.com, que la Tunisie se positionne sur le marché africain non seulement à travers ses exportations, mais également par des investissements dans certaines régions du continent. Ces investissements restent limités par rapport au potentiel considérable. Il s’agit de trouver les bonnes formules de partenariat et d’investissement pour renforcer notre présence en Afrique.

Et d’ajouter que la Tunisie est très active dans le domaine des composants automobiles, bien que cette réalité reste encore méconnue. « C’est une occasion de le faire connaître. Plus de 300 entreprises tunisiennes opèrent dans ce secteur, qui emploie plus de 120 000 personnes et génère une forte valeur ajoutée. La Tunisie est aujourd’hui le deuxième exportateur africain dans ce domaine. Le savoir-faire tunisien, notamment dans la création, l’informatique, le design, la mécanique, la technologie, la production industrielle, ainsi que dans les secteurs électronique, mécanique et du génie industriel, constitue un véritable atout ».

La ministre de l’Industrie a rappelé que la Tunisie est présente dans ce secteur depuis les années 1980 et qu’elle s’impose désormais comme un leader sur le marché européen.

En revanche, le marché africain a été quelque peu négligé, regrette-t-elle. Or, avec la dynamique actuelle, notamment grâce à des accords tels que la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), la Tunisie dispose d’avantages comparatifs par rapport à ses concurrents nationaux, africains et internationaux. « Nous voulons le faire savoir »,  a-t-elle conclu.

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Harare accueillera la nouvelle entité permanente de l’IATF

Benedict Oramah, président du conseil d’administration de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a annoncé, lors de la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) à Alger, que le conseil consultatif de la Foire a approuvé la création d’une entité indépendante. Celle-ci sera basée à Harare, au Zimbabwe, et dotée d’un capital initial de 28 millions de dollars. Elle deviendra une institution permanente, autonome, chargée de soutenir l’intégration économique du continent africain. Les fondateurs sont satisfaits de la plateforme construite, jugée capable de durer des décennies.

Cette annonce revêt une portée stratégique majeure, la foire étant devenue depuis 2018 une véritable plateforme d’émancipation économique pour l’Afrique. Elle incarne la transition du continent d’une logique de dépendance à des partenariats fondés sur la confiance, l’équilibre et le respect mutuel. 

Le défi est de taille. Le continent mène aujourd’hui une bataille pour sa souveraineté économique, comparable à la lutte pour l’indépendance politique dans les années 1960, selon les dirigeants qui ont participé à l’événement. Les résultats économiques récents confirment d’ailleurs cette dynamique. Le commerce intra-africain a connu une reprise significative en 2024, atteignant plus de 220 milliards de dollars, soit une hausse de 12,5% par rapport à 2023. Cette reprise s’est également accompagnée d’un changement progressif dans la composition du commerce africain, avec une augmentation notable des exportations de produits manufacturés tels que les voitures, les produits alimentaires transformés, les produits chimiques et les équipements électroniques. Cette transformation reflète la transition du continent africain d’une économie basée sur l’exportation de matières premières à une économie plus industrialisée.

 

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Kaïs Saïed rentre en Tunisie après avoir défendu un nouvel ordre économique pour l’Afrique

Le président de la République, Kaïs Saïed, a quitté, Alger mardi soir, à destination de la Tunisie, après avoir participé à la cérémonie d’ouverture de la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025), où il a défendu un “nouvel ordre mondial” qui protège la souveraineté des États africains.

Le chef de l’État s’est rendu en Algérie sur invitation de son homologue Abdelmadjid Tebboune pour participer à cette foire qui se déroule du 4 au 10 septembre.

Durant une session de discussion organisée juste après l’inauguration, le chef de l’État a plaidé pour un « nouvel ordre mondial fondé sur des valeurs nouvelles, qui protège la souveraineté des États et mette fin à l’emprise sur les richesses naturelles de l’Afrique ». Il a affirmé que « le continent doit tirer les leçons du passé et adopter une nouvelle approche pour bâtir un avenir prospère ».

À l’aéroport international d’Alger Houari-Boumediene, le président de la République a été accompagné lors de son départ par le président du Conseil de la Nation algérien, Azouz Nasri.

La Tunisie participe à cette foire avec un pavillon national de 304 m² regroupant plus de 24 entreprises exportatrices, dont 12 PME, 8 artisans et 4 start-ups, représentant des secteurs diversifiés tels que le textile, le cuir, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’industrie automobile et les énergies renouvelables. Un espace dédié aux institutions nationales est également aménagé.

Un atelier consacré à la Tunisie est prévu vendredi pour promouvoir l’industrie automobile nationale et la stratégie du Comité national ZLECAf.

Le ministre du Commerce et du Développement des exportations participe aux activités de la Foire, tandis que la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines prend part au Salon africain de l’automobile organisé en marge de la Foire le 5 septembre 2025.

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À Alger, Kaïs Saïed plaide pour une Afrique unie et maîtresse de ses ressources naturelles

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, jeudi, lors d’une séance de débat organisée dans le cadre de la 4ᵉ édition de la Foire du commerce intra-africain à Alger, que l’humanité a besoin d’un nouvel ordre fondé sur des valeurs et des conceptions renouvelées, de nature à protéger la souveraineté des États et à mettre fin aux guerres et aux divisions, ainsi qu’à la convoitise de nombreux pays pour les ressources naturelles de l’Afrique.

Selon le chef de l’État, l’Afrique, riche de toutes les ressources, doit tirer les leçons du passé et adopter une nouvelle approche pour construire l’avenir auquel aspirent ses peuples. « Le cadre n’est pas à l’exposé d’indicateurs techniques, de chiffres ou de pourcentages qui sont du ressort des spécialistes, mais bien à une lecture rapide de ce qui peut être esquissé en projection d’un futur meilleur ».

La création de l’Organisation de l’unité africaine au début des années soixante fut, à l’époque, le rêve de nombreux dirigeants africains, mais, paradoxalement, au lendemain de l’indépendance, les pays africains se sont retrouvés face à une réalité tout autre marquée par les divisions, les conflits ainsi que le pillage l’exploitation des ressources du continent, a-t-il regretté.

Le président de la République a affirmé la fierté de la Tunisie de son ancrage africain, se disant confiant de la possibilité de bâtir une union africaine forte, en dépit des nombreux défis auxquels le continent fait face.

Au-delà du commerce intra-africain au sens conventionnel, le président a mis en garde contre une autre forme “effrayante” d’échanges, hors de tout cadre officiel, qui affecte nombre de pays africains et engendre des situations inhumaines liées aux conflits, au pillage, à la famine et aux déplacements forcés.

Il s’est interrogé, dans ce sens sur les choix intra africains en pareilles circonstances et leurs capacités à satisfaire les aspirations des peuples du continent qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et l’établissement d’états indépendants et souverains sur leurs richesses naturelles.

Malgré les ressources que recèle le continent, de nombreuses personnes souffrent de pauvreté et de famine, lorsque plusieurs autres trouvent refuge auprès des groupes fondamentalistes violents.

Le redressement de l’Afrique exige de tirer les leçons du passé douloureux et de ses souffrances en vue d’édifier l’avenir qui sied aux peuples du continent, a-t-il préconisé regrettant la persistance de certaines forces nostalgiques au passé sombre, et qui tentent, par tous les moyens, d’entraver les efforts d’édification d’un continent qui réunit tous les attributs d’une vie digne.

Aujourd’hui, le plus grand défi pour les populations africaines ne concerne pas le commerce intra africain ni l’infrastructure ou encore l’agriculture, les nouvelles technologies et les services mais plutôt l’avenir de tout le continent et son sort civilisationnel, a-t-il soutenu.

Et d’expliquer que le défi est lié à l’idée d’un projet global basé sur de nouvelles notions et une nouvelle vision adaptées à l’Afrique et ses populations dépossédées depuis de longues décennies de leurs richesses.

Nous avons besoin d’une Afrique appartenant véritablement aux Africains, d’une coopération avec l’extérieur basée sur le respect mutuel et la préservation de nos intérêts, a-t-il dit.

Et de conclure « Il est temps que les peuples recouvrent leurs droits confisqués, a martelé le président de la République, exprimant, dans la foulée, le vœu voir les Palestiniens réacquérir tous ses droits sur l’ensemble du territoire palestinien ».

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IATF 2025 : Kaïs Saïed accueilli par Abdelmadjid Tebboune à Alger

Le Président de la République Kaïs Saïed a entamé, ce mercredi soir, une visite à Alger en République algérienne démocratique et populaire, pour prendre part à la cérémonie d’ouverture des travaux de la 4e édition de la Foire du commerce intra-africain (IATF 2025).

À son arrivée à l’aéroport international d’Alger Houari Boumédiène, le Chef de l’État a été accueilli par son homologue le Président Abdelmadjid Tebboune. Les deux présidents ont salué les couleurs nationales aux sons des hymnes des deux pays.

La Foire du commerce intra-africain (IATF 2025) se tient du 4 au 10 septembre courant à l’invitation du Président algérien Abdelmadjid Tebboune.

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Kaïs Saïed à Alger : « L’humanité a besoin d’un nouvel ordre mondial fondé sur des valeurs qui garantissent la souveraineté des États »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné, lors d’une séance de débat organisée dans le cadre de la 4ᵉ édition de la Foire du commerce intra-africain à Alger (IATF), jeudi 4 septembre 2025, que l’humanité a besoin d’un nouvel ordre fondé sur des valeurs et des conceptions renouvelées, de nature à protéger la souveraineté des États et à mettre fin aux guerres et aux divisions, ainsi qu’à la convoitise de nombreux pays pour les ressources naturelles de l’Afrique.

Le chef de l’État estime du reste que l’Afrique, riche de toutes les ressources, doit tirer les leçons du passé et adopter une nouvelle approche pour construire l’avenir auquel aspirent ses peuples. « Le cadre n’est pas à l’exposé d’indicateurs techniques, de chiffres ou de pourcentages qui sont du ressort des spécialistes, mais bien à une lecture rapide de ce qui peut être esquissé en projection d’un futur meilleur ».

La création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) au début des années soixante (plus exactement le 25 mai 1963) fut, à l’époque, le rêve de nombreux dirigeants africains. Mais, paradoxalement, au lendemain de l’indépendance, les pays africains se sont retrouvés face à une réalité tout autre marquée par les divisions, les conflits ainsi que le pillage et l’exploitation des ressources du continent, a-t-il regretté.

La mise en garde de Saïed

Kaïs Saïed a affirmé la fierté de la Tunisie de son ancrage africain. Tout  en se disant confiant dans la possibilité de bâtir une union africaine forte, en dépit des nombreux défis auxquels le continent fait face.

Au-delà du commerce intra-africain au sens conventionnel, le président de la République a mis en garde contre une autre forme “effrayante” d’échanges, hors de tout cadre officiel, qui affecte nombre de pays africains et engendre des situations inhumaines liées aux conflits, au pillage, à la famine et aux déplacements forcés.

Il s’est interrogé, dans ce sens, sur les choix intra-africains en pareilles circonstances et leurs capacités à satisfaire les aspirations des peuples du continent qui se sont sacrifiés pour l’indépendance et l’établissement d’états indépendants et souverains sur leurs richesses naturelles.

Malgré les ressources que recèle le continent, de nombreuses personnes souffrent de pauvreté et de famine, lorsque plusieurs autres trouvent refuge auprès des groupes fondamentalistes violents.

Tirer les leçons du passé douloureux

Le redressement de l’Afrique exige de tirer les leçons du passé douloureux et de ses souffrances en vue d’édifier l’avenir qui sied aux peuples du continent, a-t-il préconisé. De ce fait, il regrette la persistance de certaines forces nostalgiques au passé sombre. Lesquelles tentent, par tous les moyens, d’entraver les efforts d’édification d’un continent qui réunit tous les attributs d’une vie digne.

Aujourd’hui, le plus grand défi pour les populations africaines ne concerne pas le commerce intra africain ni l’infrastructure ou encore l’agriculture, les nouvelles technologies et les services mais plutôt l’avenir de tout le continent et son sort civilisationnel, a-t-il soutenu.

Plaidoyer pour un projet global de nouvelles notions

Et le président tunisien d’expliquer que le défi est lié à l’idée d’un projet global basé sur de nouvelles notions et une nouvelle vision adaptées à l’Afrique et ses populations dépossédées depuis de longues décennies de leurs richesses.

Nous avons besoin d’une Afrique appartenant véritablement aux Africains, d’une coopération avec l’extérieur basée sur le respect mutuel et la préservation de nos intérêts, a-t-il dit.

« Il est temps que les peuples recouvrent leurs droits confisqués », a martelé le président de la République. Exprimant, dans la foulée, « le vœu de voir les Palestiniens réacquérir tous ses droits sur l’ensemble du territoire palestinien ».

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Abdelmajid Tebboune: « L’éducation et la jeunesse, clés de l’avenir de l’Afrique »

Le coup d’envoi de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) a été donné ce jeudi 4 septembre 2025 à Alger, pour une durée jusqu’au 10 septembre 2025.

À cette occasion, le président algérien Abdelmajid Tebboune at souligné que l’avenir de l’Afrique dépend de la capacité collective de ses nations à bâtir une infrastructure intégrée et à faire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) un moteur de développement durable.

Il a exhorté l’Afrique à produire sa propre nourriture, à investir localement ses richesses et à s’affirmer dans l’économie mondiale. Enfin, il a dénoncé la faible influence économique et financière de l’Afrique sur la scène internationale, freinant sa croissance et les opportunités d’emploi pour les jeunes, soulignant ainsi l’impérieuse nécessité d’intensifier la coopération pour promouvoir un développement durable et offrir un avenir prometteur à la jeunesse africaine.

En outre, il a dénoncé  fermement le génocide en cours à Gaza. Il a réaffirmé que la seule issue au conflit palestino-israélien repose sur la création d’un État palestinien dans les frontières de 1967, rejetant toute autre alternative. Par ailleurs, il a appelé à mettre un terme aux injustices subies par l’Afrique, condamnant l’utilisation du continent comme terrain d’expérimentation d’armements étrangers, tout en insistant sur l’importance de soutenir le développement africain pour freiner la migration clandestine.

Sur le plan économique, Abdelmajid Tebboune  a mis en lumière la faible part de l’Afrique dans le commerce mondial, seulement 3%, malgré une population de 1,5 milliard d’habitants et des richesses considérables. Il a plaidé pour un renforcement de l’intégration économique continentale et une souveraineté accrue, soutenant des projets majeurs d’infrastructures visant à connecter les pays africains. Il a mis en avant l’éducation et la jeunesse comme des leviers essentiels pour l’avenir du continent.

En somme,  la solidarité africaine, la souveraineté économique,  la défense de la cause palestinienne, et de la promotion d’un développement intégré et durable du continent, ce sont autant les mots d’ordre de son allocution.

 

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Kaïs Saïed et Abdelmajid Tebboune s’engagent à renforcer la coopération tuniso-algérienne

Le président de la République, Kaïs Saïed, est arrivé dans la soirée du mercredi 3 septembre à Alger pour participer aux travaux de la quatrième édition du Salon Africain du Commerce Intra-africain, qui se tiendra en Algérie du 4 au 10 septembre 2025.

À son arrivée à l’aéroport international Houari Boumédiène, il a été accueilli par le président algérien Abdelmadjid Tebboune. Les deux chefs d’État ont honoré les drapeaux nationaux au son des hymnes officiels des deux pays, puis ont passé en revue un détachement militaire leur rendant les honneurs.

Lire aussi: IATF 2025 à Alger : Booster le commerce et l’innovation au cœur de l’Afrique

Ensuite, ils ont tenu une longue séance de travail au cours de laquelle ils ont particulièrement mis en avant les relations bilatérales excellentes entre l’Algérie et la Tunisie ainsi que les liens fraternels unissant leurs peuples. Ils ont également abordé plusieurs questions régionales et internationales d’importance commune.

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Intra-African Trade Fair (IATF) | Entre ambitions et déceptions

Alors que les dirigeants africains et les délégations économiques se réunissent une nouvelle fois pour célébrer les ambitions du commerce intra-africain lors de l’Intra-African Trade Fair (IATF), du 4 au 10 septembre 2025, à Alger, un silence assourdissant plane sur l’écart abyssal entre les discours enthousiastes et la réalité amère vécue par les entrepreneurs sur le terrain.

Leith Lakhoua *

L’IATF est présenté comme le fer de lance de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), un cadre destiné à dynamiser les échanges et à unir le continent. Pourtant, sur le terrain, les obstacles protectionnistes, le manque de coordination et l’absence de volonté politique effective réduisent souvent ces belles intentions à de simples coquilles vides.

Le récit officiel est séduisant : un marché uni de 1,3 milliard de personnes, une croissance économique boostée par la libre circulation des marchandises. Mais pour de nombreuses entreprises, la réalité est tout autre.

Des barrières qui persistent

Prenez l’exemple récent et emblématique d’une société tunisienne spécialisée dans le montage d’usines clés en main. Après avoir remporté un marché, elle s’est retrouvée paralysée par le blocage arbitraire de ses machines et équipements aux frontières algériennes. Ce cas n’est pas isolé ; il est symptomatique d’un malaise profond.

Comment peut-on parler d’intégration économique lorsque des produits africains se voient refuser l’entrée sur le territoire d’un pays voisin, sous des prétextes administratifs opaques ou pour des raisons protectionnistes déguisées ? Cette situation révèle un manque criant de coordination entre les administrations douanières et une absence de volonté politique pour appliquer les principes pourtant largement affichés.

Des fissures structurelles

L’IATF brille par ses annonces de milliards de dollars de deals et ses promesses de collaboration. Mais une fois les lumières éteintes et les stands démontés, que reste-t-il ? Trop souvent, les mêmes vieux démons ressurgissent : la bureaucratie kafkaïenne, les réglementations contradictoires d’un pays à l’autre et une méfiance tenace qui étouffe l’initiative privée.

La question se pose : ces grands événements ne servent-ils qu’à offrir une vitrine politiquement correcte, une poudre aux yeux pour masquer l’incapacité des États membres à harmoniser leurs politiques et à véritablement coopérer ?

Cette absence de coordination a un prix. Elle freine la croissance économique en empêchant les entreprises de saisir des opportunités transfrontalières, décourage les investisseurs qui voient dans ces blocages un risque politique et administratif rédhibitoire, et, last but not least, maintient le continent dans une dépendance aux marchés extérieurs, alors même que l’objectif affiché est l’autosuffisance et le commerce entre pairs.

Passer des paroles aux actes

L’idée de l’IATF et de la Zlecaf est puissante et nécessaire. Mais il est urgent que les États membres dépassent les beaux discours et s’attaquent enfin aux véritables barrières.

Cela nécessite une volonté politique ferme de simplifier et d’harmoniser les procédures douanières, la création de mécanismes de règlement des différends efficaces et rapides pour les entreprises confrontées à des blocages arbitraires, et une véritable transparence dans les règles et réglementations commerciales.

Le potentiel de l’Afrique est certes immense. Mais il ne se réalisera pas grâce à des foires commerciales si celles-ci ne sont pas suivies d’actions concrètes et coordonnées. Il est temps de combler le fossé entre les ambitions affichées et la coopération effective. Le temps des excuses est révolu ; celui de l’action est indispensable.

* Consultant en logistique et organisation industrielle.

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