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Étudier à l’étranger : combien peut-on transférer depuis la Tunisie en 2025 ?

Transferts à l'étrangerLa Banque Centrale de Tunisie (BCT) a publié la circulaire n°2025-10 fixant les conditions et modalités des transferts de devises destinés à financer les frais d’études et de stages académiques à l’étranger. Ce texte remplace la circulaire de 1993 et clarifie les plafonds, procédures et obligations de contrôle applicables aux intermédiaires agréés.

Définitions et bénéficiaires

Le texte distingue les dépenses d’inscription et d’études (frais universitaires), les dépenses d’installation (logement, charges initiales) et celles de séjour (vie courante). Les bénéficiaires éligibles incluent :

  • les titulaires de baccalauréat ou de diplômes équivalents,
  • les étudiants universitaires,
  • les élèves non-bacheliers,
  • les personnes handicapées inscrites dans des institutions spécialisées.

Pour les stages académiques, l’accès est ouvert aux étudiants en Tunisie et aux personnes handicapées inscrites localement.

Plafonds autorisés

Études à l’étranger :

  • Frais d’inscription selon facture officielle.
  • Allocation d’installation : 6.000 dinars par an.
  • Allocation de séjour : 4.000 dinars par mois.

Les boursiers ne peuvent prétendre qu’au complément par rapport à leur bourse.

Stages académiques :

  • Allocation d’installation : 6.000 dinars par stage de plus d’un mois (prorata si inférieur).
  • Allocation de séjour : 4.000 dinars par mois, également ajustée en cas de période plus courte.

Des dispositions particulières existent pour les cursus de langue préalables et pour les transferts anticipés exigés par certaines universités ou autorités consulaires.

Procédures de domiciliation

Chaque année universitaire ou période de stage doit faire l’objet d’un dossier domicilié auprès d’un seul intermédiaire agréé, comprenant pièces d’identité, certificat d’inscription (ou documents équivalents), attestations de bourse et engagement de rapatriement des fonds. En cas de transfert anticipé, un compte bloqué à l’étranger peut être exigé.

Modalités de transfert

Les transferts peuvent être réalisés par virement, chèque, carte de paiement internationale ou via des systèmes cash-to-cash autorisés. Des cartes nominatives spécifiques peuvent être délivrées, exclusivement réservées aux allocations d’études et de stages.

Les paiements relatifs aux frais de scolarité doivent être effectués directement au profit de l’université ou de l’organisme habilité, sans possibilité de les inclure dans les allocations de séjour.

Obligations et contrôle

Les intermédiaires agréés doivent :

  • vérifier l’authenticité apparente des documents,
  • respecter strictement les plafonds,
  • conserver et déclarer mensuellement les transferts à la BCT via le SED,
  • signaler toute anomalie ou dépassement nécessitant une autorisation préalable.

En cas de refus de visa ou d’abandon d’études, les fonds transférés doivent être récupérés sous 15 jours et rapatriés en dinars dans un délai de 60 jours.

Entrée en vigueur

La circulaire, signée par le gouverneur Fethi Zouhaier Nouri, abroge la circulaire de 1993 et entre en vigueur dès sa publication. Elle constitue désormais la référence unique pour encadrer les transferts liés aux études et stages académiques à l’étranger.

EN BREF

  • La BCT encadre les transferts liés aux études et stages académiques à l’étranger.
  • Plafonds fixés : 6.000 DT/an pour l’installation, 4.000 DT/mois pour le séjour.
  • Les frais d’inscription doivent être réglés directement à l’université étrangère.
  • Les intermédiaires agréés doivent contrôler, domicilier et déclarer chaque transfert.
  • Les étudiants doivent rapatrier les fonds en cas de refus de visa ou abandon.
  • La circulaire 2025-10 remplace celle de 1993 et entre en vigueur dès sa publication.

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Tourisme et transferts des expatriés : un pactole de 11 milliards de dinars

Les revenus cumulés des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont enregistré une progression de 8,28% à 5,79 milliards de dinars (Mrds) au 31 août 2025 contre 5,34 milliards de dinars à la même date en 2024. C’est ce qui ressort des indicateurs monétaires et financiers publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Pour leur part, les recettes touristiques ont augmenté de 8,60% pour atteindre 5,44 milliards de dinars contre 5,01 milliards de dinars une année auparavant.

Au total, les transferts et les recettes du tourisme cumulés se sont élevés à plus de 11 milliards de dinars au 31 août 2025, contre 10,36 milliards à la même date en 2024.

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Business du foot : quand Ayari, Mouecha et Arous s’exportent en Europe et en Méditerranée

Foot Transferts
Visuel d’illustration

Dans Zone Mixte, l’émission d’Express FM, un même fil rouge : l’avenir des jeunes footballeurs tunisiens. L’antenne s’est ouverte cette semaine sur un sujet qui fait vibrer les supporters et inquiète les clubs : le départ précoce de nos talents vers l’étranger.

Trois noms ont cristallisé le débat. Mouecha, qui quitte Tunis pour l’Égypte et enfile le maillot d’Al-Masry. Khélil Ayari, l’enfant du Stade Tunisien, qui pose ses valises à Paris, prêté au PSG avec une option d’achat. Et Adam Arous, solide défenseur central, qui prend le cap d’Istanbul pour rejoindre Kasımpaşa, club habitué aux joueurs venus de Tunis.

Derrière ces annonces, il y a plus que des chiffres ou des contrats. Pour Ayari, 19 ans à peine, c’est le rêve parisien qui commence. Un prêt gratuit, mais une opportunité immense : progresser dans un club où l’exigence est permanente, tout en offrant au Stade Tunisien une possible manne financière si l’option d’achat est activée.

Pour Arous, le choix de la Turquie sonne comme une étape stratégique. Sous contrat jusqu’en 2029, il sait que ce championnat est une rampe de lancement vers des horizons plus vastes, dans une ligue qui connaît et valorise déjà le profil tunisien.

Mais au-delà des destins individuels, une réflexion s’impose : la Tunisie forme-t-elle assez tôt, et intègre-t-elle assez vite ses jeunes talents ? L’émission l’a rappelé : le Maroc et l’Égypte ont pris de l’avance, en osant lancer très jeunes leurs pépites. La réussite d’Ayari pourrait bien devenir le signal d’alarme – ou l’exemple à suivre – pour toute une génération.

Le Stade Tunisien, lui, avance sur une ligne de crête : vendre pour respirer financièrement, mais préparer l’avenir avec des jeunes déjà prêts à entrer en jeu. Un pari assumé, qui mêle survie économique et vision à long terme. Car dans le football moderne, la passion ne se sépare plus du business du foot.

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Tunisie : Désormais, les transferts des TRE dépassent durablement les revenus du tourisme

Les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) continuent de dépasser les revenus du tourisme, s’imposant comme la première source de devises pour la Tunisie, selon les dernières données de la Banque Centrale et les déclarations officielles.

En 2024, ces transferts ont atteint un record de 8 506 millions de dinars, contre 7 050 millions de dinars pour les recettes touristiques. La tendance se poursuit en 2025, confirmant le rôle stratégique de la diaspora dans l’économie nationale.

Lors d’une rencontre régionale organisée sous le thème « Moderniser les visions pour un avenir prometteur », le chargé de la gestion du Bureau des Tunisiens à l’étranger, Helmi Tlili, a souligné que les transferts des TRE ont désormais dépassé durablement les revenus du tourisme, devenant la première source de financement extérieur pour la Tunisie. « Nous attendons encore que ces fonds soient orientés davantage vers l’investissement productif », a-t-il précisé.

Des flux importants mais sous-exploités

Jusqu’au 10 juillet 2025, les transferts cumulés des TRE se sont élevés à 4 353,2 MD, en hausse de 8,5 % par rapport à l’année précédente à la même date, selon les chiffres de la BCT. À la même échéance, les recettes touristiques étaient de 3 604,4 MD. Ensemble, ces deux ressources ont permis de couvrir près de 95 % du service de la dette extérieure, estimé à 8 375 MD.

Cependant, comme l’a rappelé Helmi Tlili, la majorité des transferts reste orientée vers les dépenses familiales et courantes, avec une faible proportion dirigée vers l’investissement direct, notamment dans des secteurs productifs.

Quelles régions reçoivent le plus de transferts ?

D’après les données partagées lors de la rencontre régionale, la gouvernorat de Tunis arrive en tête en matière de volume de transferts reçus, suivi de Ben Arous, puis Ariana et Manouba. Cette concentration reflète à la fois la répartition démographique des familles bénéficiaires et les réseaux familiaux à l’étranger.

Les investissements réalisés par les Tunisiens de l’étranger demeurent limités, mais lorsqu’ils existent, ils se concentrent principalement dans le secteur des services, suivi par l’agriculture puis l’industrie, selon Helmi Tlili.

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