À Kasserine, une foule nombreuse a accompagné, ce samedi 6 septembre 2025, le défunt Abdelkader Dhibi à sa dernière demeure. Parti de son domicile à Echchra, le cortège funèbre a traversé la ville pour rejoindre le cimetière d’Ouled Boualleg, dans la délégation d’Ezzouhour. Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, son frère, Abdelwahed Dhibi, a […]
Plusieurs centaines d’habitants de Kasserine ont accompagné l’enfant de la ville Abdelkader Dhibi, à sa dernière demeure, ce samedi 6 septembre 2025, au cimetière Ouled Bouallègue.
Le défunt avait été tué par balles par des policiers français, le 2 septembre, dans le quartier de Belsunce, à Marseille. Il détenait une carte de séjour et vivait, sans problème jusque-là, avec son épouse française.
Le jour du drame, il s’était disputé avec son employeur et hébergeur qui ne l’avait pas payé depuis quelque temps et avait jeté ses affaires dans la rue.
La dispute dégénéra et il se saisit de deux couteaux chez un charcutier du coin et en blessa 5 personnes. Dans la cohue de la chasse à l’homme qui s’ensuivit, des policiers appelés à la rescousse lui tirèrent dessus et l’abattirent de plusieurs balles, alors qu’ils auraient pu l’immobiliser en lui tirant sur les jambes, d’autant qu’il ne portait pas d’arme à feu.
Les habitants du quartier Ezzouhour où habitent les membres de la famille du défunt exigent de connaître la vérité sur les circonstances exactes de ce qu’ils considèrent comme un meurtre et de sanctionner les éventuels auteurs, rapporte Diwan FM.
La Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) exprime, dans le communiqué ci-dessous, sa profonde indignation après la mort d’Abdelkader Dhibi, tué par la police à Marseille, au sud de la France, le 2 septembre 2025.
Les images largement diffusées montrent un homme encerclé, tenant des couteaux, certes, mais ne présentant pas de danger immédiat qui justifiait l’usage de tirs mortels. Le recours à la légitime défense avancée par les autorités ne convainc pas. D’autres moyens existaient pour neutraliser et interpeller Abdelkader. Tirer pour tuer ne peut constituer la réponse proportionnée d’une force publique censée protéger toutes les vies.
En tant qu’association de l’immigration tunisienne, la FTCR annonce son intention de se constituer partie civile afin que la lumière soit faite sur cette affaire.
Nous demandons au ministère de l’Intérieur de rendre des explications claires et transparentes sur le déroulement des faits et les raisons qui ont conduit à une telle issue tragique.
Nous ne nions pas que l’homme aurait blessé plusieurs personnes et qu’il détenait des armes blanches et de ce fait devait être maitrisé. Mais rien, absolument rien, ne justifie qu’un citoyen, déjà encerclé et isolé, soit abattu par sept balles. En démocratie, la justice doit passer par la loi et les tribunaux, pas par des exécutions sommaires.
Ce drame s’inscrit dans un climat inquiétant où la vie des migrants et des étrangers semble compter moins que celle des autres.
Trop souvent, ces affaires se soldent par une justification précipitée des violences policières et par la stigmatisation de communautés entières.
La FTCR appelle à la mobilisation de toutes les organisations démocratiques, associatives et syndicales, pour exiger vérité, justice et égalité de traitement.
La mémoire d’Abdelkader Dhibi nous oblige à refuser que des vies soient effacées dans l’indifférence ou sous couvert de sécurité.
Le droit à la vie est universel. Nous n’accepterons pas qu’il soit hiérarchisé selon l’origine, le statut social ou le passeport.
L’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat) a mandaté deux avocats basés en France pour suivre le dossier du Tunisien Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille, lors d’une intervention, après qu’il ait agressé 5 personnes au couteau.
C’est ce qu’a fait savoir le bâtonnier Hatem Mziou dans une déclaration à Diwan FM, ce vendredi 5 septembre 2025, en précisant que la famille d’Abdelkader Dhibi a été contactée afin de donner son accord pour être légalement représentée par ces avocats.
Les deux avocats désignés vont suivre les procédures de l’enquête ouverte dans cette affaire et qu’ils vont soumettre leurs requêtes pour défendre les droits du défunt et pour que justice soit faite.
Le drame survenu le 2 septembre 2025 à Belsunce, célèbre quartier de Marseille, où un forcené tunisien, Abdelkader Dhibi, armé d’un couteau a été abattu par balle par la police locale, au terme d’une véritable chasse à l’homme, n’est pas un accident ni un fait divers banal. Il est le produit d’un abandon. Celui des plus fragiles, des isolés, des invisibles.Quelle que soient leurs race, religion ou nationalité.
Djamal Guettala
Quand une société ferme les yeux sur la détresse psychique et sociale, elle ne se contente pas de laisser souffrir : elle prépare des tragédies. Cet homme criblé de balles policières à Belsunce n’est pas seulement une victime de la violence immédiate; il est aussi le symbole d’une société qui a failli à ses responsabilités.
Réduire la vie de la victime (car c’en est une) à sa nationalité, comme si cela suffisait à justifier l’irréparable, est un affront à l’humanité. La communauté tunisienne, déjà fragilisée dans sa visibilité sociale à Marseille, ressent aujourd’hui une douleur doublée d’un sentiment d’injustice. Beaucoup se demandent : pourquoi certaines vies semblent-elles compter moins que d’autres ? Pourquoi ce qui devrait être un droit universel – la protection, le respect, la dignité – devient-il un privilège réservé à quelques-uns ?
Force létale contre personne en détresse
La violence employée interroge et choque. Pourquoi la désescalade n’a-t-elle pas été envisagée ? Pourquoi n’a-t-on pas tenté de comprendre, d’apaiser, de protéger ? Le recours à la force létale face à une personne en détresse manifeste est tragique et inacceptable. L’inaction, la défaillance, la brutalité : ce cocktail tue, blesse et humilie la société dans son ensemble.
Et comme si cela ne suffisait pas, certains cherchent à exploiter la douleur à des fins politiques. La récupération est honteuse et odieuse. Au lieu de calmer, de prévenir et de protéger, certains transforment un drame humain en opportunité pour servir leurs intérêts partisans. La souffrance n’est pas un outil de campagne, et l’indignation ne doit pas être instrumentalisée.
Marseille, pourtant, n’est pas cette violence ni cette indifférence. Marseille, c’est une ville de diversité, de fraternité et de communautés qui vivent ensemble malgré les difficultés. Mais cette ville exige vigilance et responsabilité. Elle ne peut tolérer l’abandon des plus faibles ni banaliser la violence. La tragédie de Belsunce est un avertissement sévère : ignorer la souffrance des isolés, c’est cultiver le terrain des drames futurs.
Pour comprendre les dynamiques qui rendent possibles de tels événements, il est éclairant de se plonger dans la trilogie de Philippe Pujol, journaliste et écrivain : ‘‘La Fabrique du Monstre’’, ‘‘La Chute du Monstre’’ et ‘‘Cramés, les enfants du Monstre’’. Ces ouvrages documentent avec rigueur comment l’abandon des quartiers populaires, la marginalisation et la négligence sociale peuvent produire des situations explosives.
Un continuum de fractures sociales
Belsunce ne peut être considéré comme un incident isolé : il s’inscrit dans un continuum de fractures sociales que chacun doit reconnaître et affronter.
Au-delà de la colère et du choc, cette tragédie impose une exigence claire : protéger les plus vulnérables, prévenir les drames et reconnaître la valeur de chaque vie humaine. La dignité ne se négocie pas. Elle ne se mesure pas à la nationalité, à l’origine ou à la couleur de peau. Chaque vie compte. Et celle de cet homme, fauchée trop tôt, devait compter autant que celle de n’importe qui d’autre.
Il ne suffit pas de pleurer ou de s’indigner. Il faut tirer des leçons, interroger les responsabilités et mettre en place des moyens concrets pour éviter que l’isolement, la détresse et l’abandon ne continuent de produire des drames humains. Marseille mérite mieux que l’abandon et la banalisation de la violence. Elle mérite l’attention, la fraternité et la justice.
À Marseille, la mort du Tunisien Abdelkader Dhibi, originaire de Gabès et âgé de 35 ans, a conduit le parquet à ouvrir deux enquêtes distinctes afin d’éclaircir les circonstances de l’intervention policière. Selon les premiers éléments rapportés par la presse française, l’homme aurait attaqué plusieurs passants à l’arme blanche et à la matraque, blessant cinq […]
La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a exprimé sa profonde colère et indignation après la mort d’Abdelkader Dhibi, le Tunisien tué par des policiers à Marseille.
Dans un communiqué publié ce jeudi 4 septembre 2025, la LTDDH estime que l’intervention de la police française s’est déroulée « dans un mépris flagrant de la loi et des principes fondamentaux des droits humains… représentant ainsi une violation grave des engagements internationaux de la France en matière de droit international humanitaire et de droit international des droits de l’Homme ».
Totalement solidaire avec la famille d’Abdelkader Dhibi ainsi qu’avec l’ensemble de la communauté tunisienne en France, la Ligue des droits de l’Homme a rappelé que « le droit à la vie, la dignité humaine et la sécurité des personnes sont des principes inaliénables et imprescriptibles que tous les États doivent respecter sans discrimination ni sélectivité ».
La même source a également appelé les autorités françaises à ouvrir une enquête sérieuse, indépendante et transparente, dont les résultats devront être publics, estimant que les policiers impliqués dans cette affaire doivent être poursuivis et tenus responsables de leurs actes.
« Laisser passer de tels actes ne ferait que renforcer la culture de l’impunité et constituerait une menace directe pour les communautés tunisienne, arabe et musulmane vivant en France », lit-on encore dans le communiqué de la LTDG, qui rappelle que le respect du droit international, la lutte contre la violence, la discrimination et le racisme sont une responsabilité collective.
Rappelons que la Tunisie a exprimé une protestation officielle et ferme et a demandé aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités dans cette affaire, tout en affirmant qu’elle va prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice.
À la suite du décès tragique du citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille dans des circonstances impliquant les forces de l’ordre françaises, les autorités tunisiennes ont exprimé leur profonde indignation.
Sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, dans l’après-midi du mercredi 3 septembre, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice actuellement en déplacement.
Au cours de cet entretien, une protestation officielle lui a été transmise, dénonçant ce que la Tunisie considère comme un « recours injustifié à la force létale ».
Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné l’incident, qualifié de « gravement préoccupant », et a appelé les autorités françaises à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, approfondie et transparente, en vue d’établir les faits et de déterminer les responsabilités.
Le ministère a également souligné l’importance d’une action judiciaire équitable et rapide, tout en affirmant que la Tunisie suivra de près le déroulement de cette affaire. Il a réitéré sa volonté de veiller à ce que les droits de la victime et de sa famille soient pleinement respectés, et à ce que justice leur soit rendue.
Par ailleurs, sur instruction du chef de l’État, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a été chargé de transmettre la position officielle des autorités tunisiennes à ses interlocuteurs français et de coordonner, en lien avec le consulat général à Marseille, les démarches relatives au rapatriement de la dépouille.
Le ministère a également pris contact avec la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances et l’informer des actions entreprises par l’État tunisien.
La Tunisie réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à la protection de ses ressortissants à l’étranger et à la défense de leurs droits, dans le respect des conventions internationales et des principes de justice.
Le 2 septembre 2025 à Marseille, en France, un Tunisien en situation régulière, Abdelkader Dhibi (dit Hassen par sa famille), originaire de Kasserine, a été abattu par la police après qu’il ait blessé au couteau 5 personnes suite à une dispute. La polémique se poursuit sur les réseaux sociaux sur les circonstances de ce que certains présentent déjà comme un meurtre à relent raciste. Nous présentons ci-dessous deux points de vue, socio-politique et juridique, sur cette affaire.Vidéo.
Mon mépris pour les Tunisiens qui créent des problèmes en France et en Europe est sans commune mesure, mais la couverture médiatique et la récupération politique auxquelles nous assistons depuis la mort d’Abdelkader [abattu le 2 septembre à Marseille par des policiers venus le raisonner suite à un e dispute] sont tout bonnement scandaleuses, pour ne pas dire nauséabondes.
Politicards et journaleux à la solde du pouvoir essayent de faire passer le Tunisien qui vient d’être abattu à Marseille par les forces de l’ordre pour un islamo-terroriste antisémite. Abdelkader n’était certainement pas un ange – d’ailleurs, le témoignage de son ex-épouse est accablant –, il n’en reste pas moins que, quelques heures après sa mort, tout un mythe s’est construit autour de sa personne.
La version que vient de nous livrer son frère me semble être la plus plausible. Selon lui, tout a commencé par une altercation entre Abdelkader et son patron, un artisan boucher qui l’hébergeait dans l’hôtel qui lui appartient; un désaccord lié à l’argent avait fait leur bisbille.
L’histoire a pris une tournure tragique lorsque le Tunisien s’est retrouvé dehors et sans ressources. L’artisan boucher et patron de l’hôtel [dont la fille est mariée à un Algérien du quartier, Ndlr] avait décidé de le virer de sa chambre sans ménagement et de le remplacer par un autre. C’est seulement à ce moment-là qu’Abdelkader s’est enflammé de courroux pour se retrouver, dans la foulée, confronté aux Algériens du quartier qui, vu leur écrasante majorité, était leur chasse gardée.
Pour schématiser un peu, tous les Algériens se sont ligués contre le Tunisien et une chasse à l’homme s’est engagée contre lui [comme le montrent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, Ndlr].
A mon humble avis, Abdelkader est juste un paumé qui a fini par péter un câble. Il a choisi un modus operandi qui ne passe pas en France. En effet, les Tunisiens ont la fâcheuse manie de se servir de tout ce qui leur passe par la main lors des bagarres (bâton, ceinture, bouteille en verre, chaîne à maillons, cric pneumatique, arme blanche quand les choses s’enveniment…).
En Tunisie, dans la quasi-totalité des cas, l’histoire s’achève par une bonne raclée et un petit séjour à [à la prison de] Mornaguia. En France, le recours à la violence dans un espace public peut s’avérer fatal pour l’agresseur, a fortiori quand l’agresseur en question a une tête de jihadiste de Daech [il a une barbe assez touffue, Ndlr].
En résumé, le Tunisien qui vient de tomber sous les balles de la police française n’a manifestement rien à voir avec le terrorisme islamique et l’antisémitisme. Il s’agirait d’un fait divers sans plus. Les politiciens et journalistes qui, depuis hier, invoquent l’islamisme et l’antisémitisme sont de cyniques manipulateurs et nourrissent de noirs desseins.
Les Maghrébins de France gagneraient à se tenir à carreau pour ne plus prêter le flanc à ces immondes créatures qui forgent l’opinion publique dans l’Hexagone.
Abdelkader après avoir été par des balles policières.
Le terme «bavure policière» est souvent utilisé en contexte journalistique ou politique! Ce terme n’a pas de place dans le code pénal. Les faits du 2 septembre à Marseille aboutiront inéluctablement aux articles 221-1 et s. CP (homicide), aggravés par la qualité de dépositaire de l’autorité publique (art. 222-13 CP).
Dans la décadence civilisationnelle qui a atteint les plus grandes démocraties, les juges chargés de cette sordide affaire chercheront deux éléments essentiels de jurisprudence constante : la nécessité et la proportionnalité.
1. Principe de nécessité : la force ne peut être employée que lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible pour atteindre l’objectif légitime (maintien de l’ordre, protection des personnes).
2. Principe de proportionnalité : l’intensité de la force utilisée doit rester strictement proportionnée à la gravité de la menace et aux circonstances.
Pour conclure, je dirais que dans cette affaire, nous n’avons pas seulement à juger des hommes qui ont tiré. Nous avons à juger un acte de l’État. Car lorsqu’un policier, dépositaire de l’autorité publique, utilise son arme, ce n’est pas seulement son doigt sur la gâchette qui agit, c’est toute la République qui tremble si cet usage n’est pas conforme à la loi.
Au-delà de ce débat passionné et de cette polémique en France, il échet de rappeler que même l’État n’a pas le droit de tuer en dehors de la loi.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger s’est exprimé sur l’affaire du Tunisien de 35 ans Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille après avoir agressé au couteau 5 personnes.
Dans un communiqué publié dans la soirée de ce mercredi 3 septembre 2025 , le MAE affirme que la Tunisie exprime une protestation officielle et ferme auprès de Paris et demande aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.
« Suite aux instructions du président de la République, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis a été convoqué par le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères. En l’absence de l’ambassadrice, il s’est vu remettre une note de protestation décrivant le meurtre comme non justifié », lit-on encore dans le communiqué.
La Tunisie entend également prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice, indique encore le département des Affaires étrangères, en ajoutant que le président de la République a également donné pour instruction à l’ambassadeur de Tunisie à Paris de faire valoir cette position auprès des autorités françaises et de coordonner avec le consulat général de Marseille pour accélérer le rapatriement du corps.
Par ailleurs, le ministère a également contacté la famille d’Abdelkader Dhibi pour lui présenter ses condoléances et l’informer des démarches en cours.
« La Tunisie réaffirme enfin son engagement total et sa volonté ferme de protéger les intérêts de tous les Tunisiens et de les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.