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Décès d’un ressortissant tunisien à Marseille : le chargé d’affaires français convoqué au ministère des Affaires étrangères

À la suite du décès tragique du citoyen tunisien, Abdelkader Dhibi, survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille dans des circonstances impliquant les forces de l’ordre françaises, les autorités tunisiennes ont exprimé leur profonde indignation.

Sur instruction du président de la République, Kaïs Saïed, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a convoqué, dans l’après-midi du mercredi 3 septembre, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis, en l’absence de l’ambassadrice actuellement en déplacement.

Au cours de cet entretien, une protestation officielle lui a été transmise, dénonçant ce que la Tunisie considère comme un « recours injustifié à la force létale ».

Dans un communiqué publié à l’issue de cette rencontre, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné l’incident, qualifié de « gravement préoccupant », et a appelé les autorités françaises à l’ouverture immédiate d’une enquête indépendante, approfondie et transparente, en vue d’établir les faits et de déterminer les responsabilités.

Le ministère a également souligné l’importance d’une action judiciaire équitable et rapide, tout en affirmant que la Tunisie suivra de près le déroulement de cette affaire. Il a réitéré sa volonté de veiller à ce que les droits de la victime et de sa famille soient pleinement respectés, et à ce que justice leur soit rendue.

Par ailleurs, sur instruction du chef de l’État, l’ambassadeur de Tunisie à Paris a été chargé de transmettre la position officielle des autorités tunisiennes à ses interlocuteurs français et de coordonner, en lien avec le consulat général à Marseille, les démarches relatives au rapatriement de la dépouille.

Le ministère a également pris contact avec la famille du défunt pour lui présenter ses condoléances et l’informer des actions entreprises par l’État tunisien.

La Tunisie réaffirme à cette occasion son attachement indéfectible à la protection de ses ressortissants à l’étranger et à la défense de leurs droits, dans le respect des conventions internationales et des principes de justice.

Affaire à suivre.

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Affaire de Marseille : Tunis hausse le ton diplomatique face à Paris

Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué, mercredi 3 septembre 2025, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis afin de lui exprimer une vive protestation à la suite de la mort du citoyen tunisien Abdelkader Dhibi, abattu la veille à Marseille.

Dans un communiqué, le ministère précise que, sur instructions du président de la République, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères a reçu le diplomate français en l’absence de l’ambassadrice actuellement hors du pays. Il lui a signifié la ferme réprobation de Tunis face à ce décès survenu « aux mains de la police française ».

La partie tunisienne considère cet acte comme un « homicide injustifié » et exige des autorités françaises toute la diligence et la rigueur nécessaires pour mener l’enquête, établir les responsabilités et rendre justice. Tunis a également affirmé son intention de prendre toutes les mesures utiles pour garantir les droits de la victime et de sa famille.

Le communiqué ajoute que le président Kaïs Saïed a instruit l’ambassadeur de Tunisie à Paris de transmettre la même position aux autorités françaises et de coordonner avec le consulat général à Marseille pour accélérer le rapatriement de la dépouille.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a pris attache avec la famille du défunt pour présenter ses condoléances et l’informer des démarches entreprises afin de défendre ses droits.

L’agression au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

Lire aussi : Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

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Marseille | Deux points de vue sur l’affaire Abdelkader Dhibi

Le 2 septembre 2025 à Marseille, en France, un Tunisien en situation régulière, Abdelkader Dhibi (dit Hassen par sa famille), originaire de Kasserine, a été abattu par la police après qu’il ait blessé au couteau 5 personnes suite à une dispute. La polémique se poursuit sur les réseaux sociaux sur les circonstances de ce que certains présentent déjà comme un meurtre à relent raciste. Nous présentons ci-dessous deux points de vue, socio-politique et juridique, sur cette affaire. Vidéo.

Mohamed Sadok Lejri :

Mon mépris pour les Tunisiens qui créent des problèmes en France et en Europe est sans commune mesure, mais la couverture médiatique et la récupération politique auxquelles nous assistons depuis la mort d’Abdelkader [abattu le 2 septembre à Marseille par des policiers venus le raisonner suite à un e dispute] sont tout bonnement scandaleuses, pour ne pas dire nauséabondes.

Politicards et journaleux à la solde du pouvoir essayent de faire passer le Tunisien qui vient d’être abattu à Marseille par les forces de l’ordre pour un islamo-terroriste antisémite. Abdelkader n’était certainement pas un ange – d’ailleurs, le témoignage de son ex-épouse est accablant –, il n’en reste pas moins que, quelques heures après sa mort, tout un mythe s’est construit autour de sa personne.

La version que vient de nous livrer son frère me semble être la plus plausible. Selon lui, tout a commencé par une altercation entre Abdelkader et son patron, un artisan boucher qui l’hébergeait dans l’hôtel qui lui appartient; un désaccord lié à l’argent avait fait leur bisbille.

L’histoire a pris une tournure tragique lorsque le Tunisien s’est retrouvé dehors et sans ressources. L’artisan boucher et patron de l’hôtel [dont la fille est mariée à un Algérien du quartier, Ndlr] avait décidé de le virer de sa chambre sans ménagement et de le remplacer par un autre. C’est seulement à ce moment-là qu’Abdelkader s’est enflammé de courroux pour se retrouver, dans la foulée, confronté aux Algériens du quartier qui, vu leur écrasante majorité, était leur chasse gardée.

Pour schématiser un peu, tous les Algériens se sont ligués contre le Tunisien et une chasse à l’homme s’est engagée contre lui [comme le montrent plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, Ndlr].

A mon humble avis, Abdelkader est juste un paumé qui a fini par péter un câble. Il a choisi un modus operandi qui ne passe pas en France. En effet, les Tunisiens ont la fâcheuse manie de se servir de tout ce qui leur passe par la main lors des bagarres (bâton, ceinture, bouteille en verre, chaîne à maillons, cric pneumatique, arme blanche quand les choses s’enveniment…).

En Tunisie, dans la quasi-totalité des cas, l’histoire s’achève par une bonne raclée et un petit séjour à [à la prison de] Mornaguia. En France, le recours à la violence dans un espace public peut s’avérer fatal pour l’agresseur, a fortiori quand l’agresseur en question a une tête de jihadiste de Daech [il a une barbe assez touffue, Ndlr].

En résumé, le Tunisien qui vient de tomber sous les balles de la police française n’a manifestement rien à voir avec le terrorisme islamique et l’antisémitisme. Il s’agirait d’un fait divers sans plus. Les politiciens et journalistes qui, depuis hier, invoquent l’islamisme et l’antisémitisme sont de cyniques manipulateurs et nourrissent de noirs desseins.

Les Maghrébins de France gagneraient à se tenir à carreau pour ne plus prêter le flanc à ces immondes créatures qui forgent l’opinion publique dans l’Hexagone.

Abdelkader après avoir été par des balles policières.

Me Nafaâ Laribi :

Le terme «bavure policière» est souvent utilisé en contexte journalistique ou politique! Ce terme n’a pas de place dans le code pénal. Les faits du 2 septembre à Marseille aboutiront inéluctablement aux articles 221-1 et s. CP (homicide), aggravés par la qualité de dépositaire de l’autorité publique (art. 222-13 CP).

Dans la décadence civilisationnelle qui a atteint les plus grandes démocraties, les juges chargés de cette sordide affaire chercheront deux éléments essentiels de jurisprudence constante : la nécessité et la proportionnalité.  

1. Principe de nécessité : la force ne peut être employée que lorsqu’aucun autre moyen n’est disponible pour atteindre l’objectif légitime (maintien de l’ordre, protection des personnes).

2. Principe de proportionnalité : l’intensité de la force utilisée doit rester strictement proportionnée à la gravité de la menace et aux circonstances.

Pour conclure, je dirais que dans cette affaire, nous n’avons pas seulement à juger des hommes qui ont tiré. Nous avons à juger un acte de l’État. Car lorsqu’un policier, dépositaire de l’autorité publique, utilise son arme, ce n’est pas seulement son doigt sur la gâchette qui agit, c’est toute la République qui tremble si cet usage n’est pas conforme à la loi.

Au-delà de ce débat passionné et de cette polémique en France, il échet de rappeler que même l’État n’a pas le droit de tuer en dehors de la loi.

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Affaire Abdelkader Dhibi | La Tunisie dénonce et exige une enquête

Le ministère tunisien des Affaires étrangères de la Migration et des Tunisiens à l’étranger s’est exprimé sur l’affaire du Tunisien de 35 ans Abdelkader Dhibi, tué par la police de Marseille après avoir agressé au couteau 5 personnes.

Dans un communiqué publié dans la soirée de ce mercredi 3 septembre 2025 , le MAE affirme que la Tunisie exprime une protestation officielle et ferme auprès de Paris et demande aux autorités françaises de mener une enquête rapide et rigoureuse pour établir les responsabilités.

« Suite aux instructions du président de la République, le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis a été convoqué par le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères. En l’absence de l’ambassadrice, il s’est vu remettre une note de protestation décrivant le meurtre comme non justifié », lit-on encore dans le communiqué.

La Tunisie entend également prendre toutes les mesures nécessaires afin de préserver les droits du défunt et de sa famille et de leur rendre justice, indique encore le département des Affaires étrangères, en ajoutant que le président de la République a également donné pour instruction à l’ambassadeur de Tunisie à Paris de faire valoir cette position auprès des autorités françaises et de coordonner avec le consulat général de Marseille pour accélérer le rapatriement du corps.

Par ailleurs, le ministère a également contacté la famille d’Abdelkader Dhibi pour lui présenter ses condoléances et l’informer des démarches en cours.

« La Tunisie réaffirme enfin son engagement total et sa volonté ferme de protéger les intérêts de tous les Tunisiens et de les défendre partout où ils se trouvent à l’étranger », lit-on encore dans le communiqué.

Y. N.

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Marseille | De nouveaux détails sur le Tunisien tué par la police

De nouveaux détails ont été révélés sur le Tunisien Abdelkader D. (dit Hassen par sa famille). abattu par la police à Marseille après qu’il ait blessé au couteau 5 personnes.

Le procureur de la République Nicolas Bessonne a affirmé que le concerné était connu des services de police et de justice pour d’autres affaires, notamment des propos antisémites et des violences sur un membre de sa famille : « Sur le plan d’une éventuelle radicalisation, il a fait l’objet d’un criblage dont il ressortait que l’individu n’apparaissait pas radicalisé, mais souffrant de troubles psychiatriques », a-t-il affirmé.

Il devait par ailleurs être jugé en octobre au tribunal judiciaire de Montpellier pour provocation à la haine en raison de l’origine ou de la religion, indique encore le procureur de la République Bessonne, en précisant que le Tunisien avait pris la parole à la mosquée de Sète « en sous entendant que le pays était gouverné par des juifs et des sionistes»

Les policiers auteurs des tirs des cinq balles qui ont mortellement touché Abdelaker D. ont quant a eux été entendus en audition libre et des images ont également été saisies. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a pour le moment évoqué que la légitime défense est très très très fortement envisagée.

On notera par ailleurs que des proches d’Abdelkader D, ont pour leur part affirmé qu’il a été pris à partie par un groupe de jeunes qui habitaient le même hôtel dont le propriétaire a jeté ses affaires pour des impayés. Une vidéo montre par ailleurs un groupe armé de bâtons courser le concerné dans la rue…

Ses proches, dont son frère, ont appelé à l’ouverture d’une enquête sérieuse estimant que les policiers ont eu la gâchette facile et qu’ils auraient pu le neutraliser autrement…

Y. N.

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Marseille : un Tunisien tué par la police, la Tunisie convoque le chargé d’affaires français

Marseille : un Tunisien tué par la police, la Tunisie convoque le chargé d’affaires français

La Tunisie a exprimé son profond mécontentement après le meurtre du citoyen tunisien Abdelkader Dhiebi survenu le mardi 2 septembre 2025 à Marseille. À cet effet, le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger a convoqué le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de France à Tunis afin de lui […]

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Un Tunisien abattu à Marseille : Une autre version surgit

L’attaque au couteau survenue mardi 2 septembre 2025 à Marseille, dans le quartier de Belsunce, continue de susciter des interrogations et de nourrir des récits divergents.

Les autorités françaises maintiennent qu’un homme tunisien de 35 ans a blessé cinq personnes à l’arme blanche avant d’être abattu par la police, mais une autre version commence à émerger dans certains médias tunisiens, portée par des membres de sa famille.

Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’enquête n’a pas encore permis d’établir clairement le mobile de l’agresseur. L’homme, qui vivait dans un hôtel du centre-ville, venait d’être expulsé pour loyers impayés. Armé de deux couteaux, il s’en est pris d’abord à une personne dans son ancien logement, puis au gérant de l’hôtel, à son fils, à des clients d’un snack-bar et enfin à des passants.

Cinq blessés ont été recensés, dont un grièvement touché. L’assaillant, décrit comme instable psychologiquement et connu pour des propos antisémites, a été neutralisé par la police après avoir refusé de déposer ses armes. Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi du dossier, c’est, en tout cas, la version largement relayée par les médias français. écartant pour l’instant la thèse d’un attentat.

Le récit de la famille : « une exécution volontaire »

Dans plusieurs médias tunisiens, la famille du défunt présente une lecture bien différente. Ses proches affirment qu’il n’avait aucun lien avec le terrorisme et n’était pas radicalisé. Selon eux, il se serait retrouvé au cœur d’un conflit local avec un « clan algérien » après son expulsion d’un logement. L’homme, insistent-ils, aurait tenté de se défendre avant que la situation ne dégénère.

Ses proches accusent les forces de l’ordre françaises de l’avoir « abattu volontairement », estimant que la police aurait pu le maîtriser autrement. Cette version, relayée en Tunisie, remet en cause le récit dominant en France et risque d’alimenter la polémique.

Pour l’heure, l’écart est net entre la lecture officielle française et la perception de la famille tunisienne. D’un côté, les autorités parlent d’un individu instable, violent et dangereux, sans lien avec le terrorisme mais ayant multiplié les attaques. De l’autre, les proches du défunt dénoncent une bavure policière sur fond de tensions communautaires.

Le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau est attendu à Marseille pour suivre l’avancée de l’enquête. Les résultats des investigations — notamment sur le profil psychologique du suspect et les circonstances précises de l’intervention policière — devraient éclairer les zones d’ombre.

Lire aussi : Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

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Kasserine : la famille de Hassan Dhibi proteste après sa mort par balles à Marseille

Kasserine : la famille de Hassan Dhibi proteste après sa mort par balles à Marseille

La famille du jeune Hassan Dhibi, originaire du quartier Ez-Zohour à Kasserine, a organisé ce lundi une manifestation de protestation suite à sa mort par balles aux mains de la police française à Marseille. Entourés des habitants du quartier et des amis du défunt, ses proches ont exprimé leur profonde indignation et ont appelé les […]

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Un forcené tunisien abattu à Marseille

Mardi 2 septembre 2025, le centre-ville de Marseille a été le théâtre d’une violente attaque au couteau faisant cinq victimes, dont certaines dans un état critique. L’assaillant, un ressortissant tunisien né en 1990 et résidant légalement en France, a été abattu par les forces de l’ordre après avoir semé la panique dans plusieurs lieux publics.

Selon le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, l’homme avait été expulsé d’un hôtel du quartier Belsunce pour défaut de paiement de loyer. Il s’est rendu dans la chambre qu’il occupait précédemment et a poignardé le nouveau locataire dans la région du flanc, causant une blessure grave nécessitant une hospitalisation immédiate. Il a ensuite attaqué le directeur de l’hôtel puis le fils de ce dernier, qui ont également été transportés à l’hôpital avec des blessures moins graves.

Après ces premiers faits, l’assaillant s’est dirigé vers un restaurant de restauration rapide à proximité. Là, il a tenté d’agresser le gérant avec son couteau, mais des clients ont réussi à s’interposer. Deux personnes ont été blessées au visage par des coups de matraque portés par l’assaillant, qui continuait ses agressions de manière aléatoire dans la rue, provoquant la panique parmi les passants et les commerçants.

Une patrouille de police est rapidement intervenue et a demandé à l’agresseur de déposer ses armes. Face à son refus, les forces de l’ordre ont ouvert le feu, le neutralisant à l’endroit même. Des vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs tirs dirigés contre l’homme. L’enquête a été confiée à la police judiciaire pour tentative d’homicide volontaire, y compris sur fonctionnaires de police, et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie pour examiner l’usage de l’arme à feu.

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, devait se rendre sur place pour suivre l’évolution de la situation et rencontrer les forces de sécurité mobilisées. Selon les autorités, l’assaillant était connu des services de renseignement locaux pour des propos antisémites tenus par le passé, et avait été identifié comme présentant un profil à risque de violences.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté locale et relance le débat sur la sécurité dans le centre-ville. Il rappelle également l’importance d’une vigilance accrue face aux comportements violents et de l’intervention rapide des forces de l’ordre pour limiter le nombre de victimes. Les autorités locales ont renforcé leur présence dans le quartier afin d’assurer la sécurité des habitants et des visiteurs.

D. G.

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Attaque au couteau | Qui est Abdelkader, l’assaillant de Marseille ?

Le Tunisien abattu par la police, ce mardi 2 septembre 2025, après avoir blessé cinq personnes au couteau à Marseille répond au nom d’Abdelkader D.

Âgé de 35 ans et en situation régulière en France, il avait une carte de séjour valable jusqu’en 2032, annonce le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau lors d’un point de presse organisé ce soir, ajoutant, selon les médias locaux qu’Abdelkader « n’était pas fiché S, mais était connu pour être instable».

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que l’assaillant aurait été à l’origine d’une rixe dans une chambre d’hôtel pour défaut de paiement. Il a d’abord poignardé son colocataire, le gérant de l’hôtel puis un client avant de poursuivre ses menaces dans la rue, blessant au passage deux autres personnes.

Il a été tué de plusieurs balles par des policiers : «Des mots ont été formulés en arabe… Il a proféré des paroles, mais ce n’est pas à moi de le dire » a encore commenté Bruno Retailleau mardi soir, sachant que le motif de radicalisation islamiste est pour l’heure écarté et que le Parquet national antiterroriste n’est pas saisi.

Selon Le Figaro, Abdelkader D.était connu des services de police et avait été convoqué dans une affaire de « provocation à la haine» pour des propos jugés antisémites qu’il avait tenus devant la mosquée de Sète, près de Montpellier. Il avait été évalué par le renseignement territorial comme non radicalisé mais nécessitant un suivi psychiatrique. « L’homme n’était pas fiché S mais connu pour être instable», affirme la même source.

Y. N.

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Marseille : qui est le Tunisien de 35 ans derrière l’attaque au couteau ?

Marseille : qui est le Tunisien de 35 ans derrière l’attaque au couteau ?

Une violente attaque au couteau a semé la panique ce mardi 2 septembre 2025 en plein cœur de Marseille, faisant cinq blessés dont un dans un état critique. Selon le procureur de la République, Nicolas Bessone, l’agresseur, un ressortissant tunisien en situation régulière, avait d’abord pris pour cible le gérant d’un hôtel qui venait de […]

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Attaque au couteau à Marseille | L’assaillant Tunisien abattu par la police

L’individu qui a blessé cinq personnes au couteau, ce mardi 2 septembre 2025 au cœur de Marseille en France, a été abattu par les forces de l’ordre.

La police a pu intervenir rapidement, dans le 1er arrondissement de Marseille, après une agression au couteau qui a commencé dans un hôtel qu’occupait l’assaillant, un Tunisien en situation régulière, indiquent les médias locaux.

Ce dernier s’était fait expulsé de la chambre d’hôtel pour défaut de paiement et a poignardé le nouvel occupant de ladite chambre, puis le gérant de l’hôtel et son fils. Dans la rue, il a menacé les passants blessant deux d’entre eux au visage.

Les policiers de la BAC, sont arrivés rapidement sur place et lui ont demandé de jeter ses armes, mais il n’obtempère pas et les menace directement… Les agents ont donc fait usage de leurs armes.

François-Noël Buffet, ministre auprès de Bruno Retailleau, n’a pas souhaité s’avancer sur la thèse de l’attaque terroriste, ajoute la même source. Et de son côté, le parquet national anti-terroriste (PNAT) est actuellement en observation de la procédure suivie par le parquet de Marseille.

Y. N.

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Attaque à l’arme blanche à Marseille : Un Tunisien abattu après avoir blessé cinq personnes

Mardi 2 septembre en plein centre-ville de Marseille, un homme armé de couteaux et d’une matraque a blessé au moins cinq personnes, dont une grièvement, avant d’être abattu par la police. Le suspect, un ressortissant tunisien, venait d’être expulsé de son hôtel.

Expulsé de son hôtel rue des Petites-Maries, l’homme est revenu peu après armé de deux couteaux et d’une matraque. Il a d’abord poignardé un colocataire au flanc – cette victime est la plus gravement touchée et a été hospitalisée en urgence absolue.

Il s’en est ensuite pris au gérant de l’hôtel, puis au fils de ce dernier qu’il a atteint dans le dos. Tous deux sont en urgence relative, leurs jours ne seraient pas en danger.

L’assaillant a poursuivi sa course dans un snack voisin, où il a tenté de s’en prendre au gérant et à des clients. Mis en fuite, il a poursuivi sa course, frappant des passants à la matraque. La police est intervenue rapidement et, face à son refus de se rendre, a ouvert le feu. L’assaillant est décédé malgré les tentatives de réanimation.

Enquête en cours

Le procureur de la République, Nicolas Bessone, a indiqué que le suspect avait « proféré un certain nombre de paroles », en cours de vérification. La police judiciaire de Marseille est saisie pour tentative d’homicide volontaire et homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité.

Le préfet de région, le maire de Marseille, la maire de secteur et l’adjoint à la sécurité se sont rendus sur place. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, est attendu dans la soirée.

Selon une source proche du dossier, le Parquet national antiterroriste (PNAT) observe la procédure mais ne s’est pas encore saisi de l’affaire. L’hypothèse terroriste reste « à l’étude ».

Un témoin présent au moment des faits a raconté que la police était intervenue « très vite » et avait tenté d’arrêter l’homme devant un fast-food avant qu’il ne tente d’attaquer un policier au couteau.

Profil de l’assaillant

Selon Le Figaro, l’homme se prénommait Abdelkader D., âgé de 35 ans. Il devait comparaître prochainement devant la justice pour provocation à la haine.

Bien que non fiché S, il était connu pour son instabilité psychologique : il avait été expulsé d’une mosquée pour des « propos agressifs » et faisait l’objet d’un suivi psychiatrique recommandé par le renseignement territorial.

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‘‘Les larmes de Jimmy’’ | Regard d’un Français sur une Algérie intime  

Marcus Hönig part de Marseille sans savoir ce qu’il va trouver. Et ce qu’il découvre en Algérie dépasse toutes ses attentes : des visages, des voix, des gestes et des paysages qui bouleversent son regard sur le pays, et sur lui-même. ‘‘Les larmes de Jimmy’’ n’est pas seulement un carnet de voyage, c’est une immersion dans l’âme d’une nation, vue par un Français prêt à se laisser traverser.

«Traverser l’Algérie ? C’est l’Algérie qui va te traverser.» Sarah, rencontrée sur le pont du navire Méditerranée, formule cette phrase comme une prophétie. À 50 ans, Marcus Hönig n’a jamais imaginé qu’un voyage puisse l’emporter autant, à la fois physiquement et intérieurement. Son récit, publié le 1er mai 2025 chez Books On Demand, commence dans la surprise et l’étonnement : à Briançon, un jeune bénévole évoque des réfugiés venus d’Algérie. Comment un Algérien pourrait-il quitter son pays ? Hönig réalise alors qu’il ne sait presque rien de l’Algérie contemporaine, et décide d’y aller pour apprendre.

Le bateau devient un monde en miniature. Il y découvre des familles qui dorment à même le sol, des prières qui s’élèvent dans la nuit, des rires et des échanges improvisés. Mohamed, rencontré sur le navire, lui confie : «Si quelque part au monde tu ne trouves pas quelque chose, cette chose se trouve en Algérie.» Chaque rencontre est une petite révélation, chaque geste, chaque parole, une pièce du puzzle algérien.

À Alger, Béjaïa et Tigzirt, Hönig se laisse traverser. Il apprend quelques mots d’arabe, observe, écoute, note. Les paysages, la chaleur, la lumière, la vie quotidienne se mêlent à ses impressions personnelles, à ses doutes et à sa curiosité. Il ne juge pas ; il restitue, avec une humilité rare, les voix et les histoires que la société algérienne n’a parfois personne pour raconter.

Le récit est sensoriel et intime. Le lecteur sent le vent sur le bateau, la vibration du moteur, la chaleur écrasante du désert, les parfums, les voix, les éclats de rire. Hönig ne cherche pas à imposer son regard, il se fait récepteur, témoin et passeur de ces instants précieux.

‘‘Les larmes de Jimmy’’ est donc bien plus qu’un carnet de voyage. C’est un geste de partage et d’écoute, une tentative de tendre une main entre les deux rives de la Méditerranée. C’est aussi une leçon d’humilité : parfois, traverser un pays, ce n’est pas seulement marcher sur ses terres, c’est se laisser traverser par ses habitants, sa lumière, ses ombres et sa vérité.

Djamal Guettala 

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