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Le Tunindex clôture mercredi en hausse de 0,77%

Le marché boursier a terminé la séance de mercredi 3 septembre sur une note positive, avec une progression du Tunindex de 0,77 % pour s’établir à 11 963,07 points, pour un volume d’échanges modeste de 4,8 millions de dinars (MDT), selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Les valeurs en progression :

  • Le titre OTH a enregistré la plus forte performance de la séance. L’action de la holding technologique a pris 4,6 % pour clôturer à 9,100 dinars, dans un flux de 248 mille dinars.

  • Le titre BH LEASING a également figuré parmi les plus fortes hausses. L’action du loueur a gagné 4,5 % à 4,180 dinars, et ce malgré un volume d’échanges quasi nul.

Les valeurs en recul :

  • Le titre AeTECH a terminé en lanterne rouge du Tunindex. L’action a cédé 3,5 % à 0,280 dinar, notant un flux d’échanges dérisoire sur la séance.

  • Le titre SOTETEL a également été mal orienté. L’action de la société a reculé de 3,4 % à 5,900 dinars, pour un flux de 65 mille dinars.

Valeur la plus active :

  • UIB a été la valeur la plus dynamique de la séance. Bien que son action ait baissé de 3 % à 21,100 dinars, elle a alimenté le marché à hauteur de 950 mille dinars, représentant ainsi 20 % du volume total échangé durant la séance.

    Avec TAP

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Tunisie : UR-Power va s’implanter dans le recyclage des eaux usées

L’entreprise française « UR-Power » a exprimé sa volonté d’investir en Tunisie pour la création d’un projet pilote dans le domaine du traitement et du recyclage des eaux usées.

Cette intention a été annoncée par son dirigeant, Libero Mazzone, au cours d’une réunion, mercredi 3 septembre à Tunis, avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Spécialisée dans la valorisation des eaux usées pour la production d’énergie alternative et d’eau pure de haute qualité (notamment à usage agricole), l’entreprise souhaite donc s’implanter en Tunisie.

Le ministre de l’Economie a salué cet intérêt pour l’investissement dans le pays et réaffirmé la détermination de son département et de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA-Tunisia) à accompagner et encadrer le projet, ainsi qu’à coordonner avec toutes les structures concernées pour en assurer la réussite.

Lors de cette rencontre, à laquelle assistait du reste le directeur général de la FIPA, Jalel Tebib, un exposé a été présenté sur les spécificités techniques et écologiques des procédés de l’entreprise, ainsi que sur les avantages quantitatifs et qualitatifs de sa production.

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Kaïs Saïed à Alger pour le Salon du commerce intra-africain

Le président de la République, Kaïs Saïed, effectue une visite officielle en Algérie les 3 et 4 septembre 2025, sur invitation de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Le Salon africain du commerce intra-africain est un événement économique majeur dont la quatrième édition se déroule dans la capitale algérienne, Alger, du 4 au 10 septembre.

Comme son nom l’indique, le Salon a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux entre les nations du continent et de promouvoir l’intégration économique africaine.

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La STB Bank réalise un bénéfice net de 22 MDT

Au premier semestre 2025, la STB Bank a enregistré un bénéfice net de 22,3 MD, contre 14,4 MDT un an plus tôt, représentant une progression de 54,5%.

Son produit net bancaire s’est établi à 350,4 MDT, affichant une hausse de 10,9% par rapport à juin 2024. Les produits d’exploitation bancaires ont progressé de 4,7% pour atteindre 727,7 MDT, une performance principalement portée par la croissance de 58,6% des revenus du portefeuille d’investissement, lesquels ont dépassé 170 MDT.

La banque a maintenu ses charges d’exploitation bancaires au niveau du premier semestre 2024, à 377,3 MDT. Cependant, le résultat d’exploitation a reculé de 20,5% pour s’établir à 21,6 MDT, impacté par une hausse de 35,6% du coût du risque, qui a atteint 155,3 MDT. Enfin, la STB a comptabilisé 11,5 MDT de gains provenant d’autres éléments ordinaires, majoritairement générés par la récupération de produits sur des créances antérieurement radiées.

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Tunisie : objectif 4 000 millions de dinars d’IDE par an dès 2026

 Les investissements directs étrangers (IDE) en Tunisie ont atteint 1 650,3 millions de dinars (MD) au cours du premier semestre 2025, enregistrant une hausse significative de 20,8% par rapport à la même période de 2024, où ils s’étaient établis à 1 366 MD. Cette annonce a été faite par Hatem Soussi, directeur général de l’Agence de promotion des investissements étrangers (FIPA), lors de son intervention sur les ondes d’Express FM. Il a également indiqué que ces investissements, hors secteur énergétique, ont déjà généré la création de 4 677 nouveaux emplois sur ces six mois.

 Le secteur industriel, et plus particulièrement les industries manufacturières, se distingue comme le principal moteur de cette croissance. Il a capté à lui seul 1 031,3 MD d’IDE à fin juin 2025, contre 838,9 MD un an plus tôt, ce qui représente une progression remarquable de 22,9%. Cette performance reflète la compétitivité continue de l’économie tunisienne pour attirer les capitaux étrangers. Par ailleurs, le secteur de l’énergie a enregistré une augmentation de 60%, bien que partant d’une base faible avec un montant ne dépassant pas 1 million de dinars.

Soussi a précisé que la grande majorité des projets d’expansion, représentant 92% du total des investissements, sont mis en œuvre progressivement sur un cycle de trois ans. Il est courant que ces opérations, utilisant des équipements de pointe, nécessitent des engagements financiers substantiels, allant de 1 à 300 millions de dinars, avec une moyenne souvent comprise entre 60 et 120 millions de dinars. Il a aussi tenu à nuancer les chiffres annoncés, rappelant que la valeur réelle des IDE inclut également l’acquisition de terrains et de machines d’occasion, dépassant ainsi les montants communiqués.

Objectif 4 000 millions de dinars annuels à partir de 2026

Les perspectives pour l’année en cours sont optimistes, avec des projections tablant sur un total de 3 400 MD d’ici la fin 2025. La Tunisie nourrit l’ambition d’attirer durablement 4 000 millions de dinars d’investissements étrangers par an à compter de 2026. Pour retrouver l’équivalent du niveau d’investissement de 2010, en tenant compte de l’évolution du taux de change du dinar, il faudrait atteindre au moins 4 300 MD.

La stratégie de la FIPA se concentre sur six secteurs cibles : les composants automobiles, les composants aéronautiques, les technologies de l’information et de la communication, la pharmacie, le textile et l’industrie agroalimentaire. M. Soussi a noté que de nombreuses entreprises, notamment dans l’aéronautique et l’automobile, hébergent déjà des départements de recherche et développement en Tunisie. Le secteur agricole, en revanche, ne capte qu’une part marginale de 1,2% des IDE, freiné par la problématique de la pénurie d’eau.

Le  directeur général a insisté sur l’impérative nécessité d’accélérer le plan de réformes et de stimuler conjointement l’investissement public dans les infrastructures et l’investissement privé. Un saut qualitatif de l’investissement local est essentiel, car des entreprises tunisiennes robustes constituent un atout pour les partenaires étrangers et facilitent l’accès à de nouveaux marchés. L’internationalisation des entreprises tunisiennes est également présentée comme une priorité pour consolider la dynamique économique.

 

 

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La Sotetel enregistre une baisse de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre

Le chiffre d’affaires de la filiale de Tunisie Telecom  Sotetel a accusé une contraction significative, s’établissant à 30,9 millions de dinars, ce qui représente un recul de 12,6%.

La direction de la Sotetel justifie cette contre-performance par un fléchissement des commandes et des reports dans le calendrier de plusieurs projets majeurs. Elle souligne également qu’une comparaison défavorable avec un deuxième trimestre 2024 exceptionnellement dynamique a amplifié ce déclin, caractéristique d’un secteur dont l’activité reste soumise à une forte cyclicité.

Cette dégradation se reflète dans le résultat opérationnel, qui s’est effondré à 364 000 dinars contre 2,3 millions un an plus tôt.

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La Tunisie classée derrière les leaders africains en nombre de datacenters

Selon le rapport « Africa digital leap : cloud, connectivity and IA in the next decade » publié par Heirs Technologies, la Tunisie compte quatre datacenters opérationnels, se classant ainsi derrière la majorité des pays africains en la matière. Le continent africain totalise 211 datacenters, une capacité représentant moins de 1% des infrastructures mondiales et seulement 0,5% du marché global du cloud computing.

L’Afrique du Sud domine largement le paysage avec 49 datacenters, soit près du quart du total continental. Elle est suivie du Kenya (18), du Nigeria (16) et de l’Égypte (14), ces quatre pays concentrant à eux seuls près de 46% des installations. Viennent ensuite l’Angola et le Maroc avec huit datacenters chacun, le Ghana et le Sénégal avec sept chacun, puis l’Éthiopie, l’Algérie et la Côte d’Ivoire avec cinq datacenters chacun.

Le développement de ces infrastructures reste très inégal selon les régions. L’Afrique australe, portée par l’Afrique du Sud, constitue le marché le plus mature et le plus attractif, accueillant des opérateurs internationaux tels qu’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Equinix. En Afrique du Nord, l’Égypte et le Maroc se distinguent grâce au soutien d’opérateurs télécoms et d’intégrateurs cloud régionaux. Le Nigeria domine en Afrique de l’Ouest, avec des infrastructures principalement situées à Lagos et Abuja, tandis que le Kenya s’impose en Afrique de l’Est, avec des datacenters concentrés à Nairobi et Mombasa.

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La BT réalise un bénéfice net semestriel de 85 MDT

La Banque de Tunisie (BT) a publié ses résultats financiers pour le premier semestre 2025, clos le 30 juin. Le résultat net s’élève à 85 MDT, en augmentation de 4,7 % par rapport au premier semestre 2024 (81,2 MDT). Cette hausse intervient malgré une baisse du résultat d’exploitation, qui s’élève à 134,9 MDT contre 141 MDT un an plus tôt. L’impôt sur les bénéfices a été de 44,9 MDT.

Les produits d’exploitation de la banque ont progressé de 4 %, passant de 439,5 MDT à 457,3 MDT. Le Produit Net Bancaire (PNB) affiche une légère hausse, à 261,1 MDT contre 259 MDT.

Parallèlement, les charges d’exploitation sont en augmentation à 196,1 MDT, contre 180,5 MDT.

Quant aux dotations aux provisions, elles s’élèvent à 37,6 MDT.

L’établissement enregistre une croissance significative des dépôts clients, qui atteignent 6,79 milliards de dinars, soit une progression de 11,2 % sur un an.

Les capitaux propres s’établissent à 1,4 milliard de dinars, contre 1,3 milliard à la même période en 2024.

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Le journaliste Marouan Hedouaji retrouvé sans vie

Le corps de Marouan Hedouaji, journaliste et père de deux enfants, a été découvert mardi 2 septembre 2025 à l’intérieur de son véhicule. La voiture avait basculé dans le canal Medjerda et était en cours de récupération au moment de la découverte.

D’après les informations communiquées par son entourage, sa dernière présence attestée remontait au soir du dimanche du 31 août. Il avait alors raccompagné sa sœur à son domicile situé à Fouchana, avant de reprendre la route en direction du quartier d’El Zahrouni où il résidait.

Son absence prolongée avait conduit sa famille à signaler sa disparition.

A rappeler que Marouan Hedouaji a exercé sa profession au sein de la chaîne Al Janoubia ainsi que dans plusieurs autres médias. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a évoqué son parcours professionnel et ses qualités relationnelles, saluant un collègue reconnu pour son comportement respectueux et sa bienveillance envers ses pairs.

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La BTE réduit sa perte semestrielle de moitié, à 5,4 millions de dinars

5,4 millions de dinars. Tel est le montant de la perte nette enregistrée par La BTE au titre du premier semestre 2025. Ce résultat, bien que toujours négatif, représente une amélioration significative de 51,3 % par rapport à la perte de 11,3 millions de dinars subie à la même période en 2024. Cette performance s’inscrit dans un contexte de croissance du produit net bancaire et des dépôts clients.

Le produit net bancaire de la BTE a atteint 34,8 millions de dinars au premier semestre 2025. Tout en affichant une hausse de 8,6 %, en comparaison avec les 32,1 millions de dinars de l’année précédente. Cette progression est principalement attribuable à une augmentation de 9,6 % des revenus d’intérêts, renforcée par une contribution de 2,9 millions de dinars générée par le portefeuille commercial.

Une expansion notable des dépôts clients

Parallèlement, le volume d’affaires de la BTE a connu une forte hausse. Les dépôts clients se sont établis à 1 198 millions de dinars, en croissance de 15,7 % par rapport à l’encours de 1 035 millions de dinars enregistré à fin juin 2024. Cette expansion a été portée par les dépôts à vue, qui s’élèvent à 738,9 millions de dinars, et les dépôts à terme, qui atteignent 459 millions de dinars.

La réduction de la perte semestrielle s’explique en grande partie par une baisse des dotations nettes aux provisions, passées à 6,4 millions de dinars contre 10,7 millions de dinars un an plus tôt.

En revanche, les charges de personnel, qui s’élèvent à 21,5 millions de dinars, et les frais généraux, de 9,1 millions de dinars, continuent de peser sur la structure de coûts de l’établissement.

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Le chiffre d’affaires d’OTH atteint 544,6 millions de dinars malgré un contexte tendu

Le chiffre d’affaires consolidé de One Tech Holding (OTH) s’est élevé à 544,6 millions de dinars (MDT) au premier semestre 2025. Il enregistre une légère progression de 0,7 % par rapport aux 540,6 millions de dinars réalisés à la même période en 2024.

Cette performance d’OTH est principalement portée par les ventes à l’exportation, qui ont atteint 453,4 millions de dinars contre 440,6 millions de dinars un an plus tôt. Tandis que les ventes locales ont reculé à 70 millions de dinars après 77,9 millions en 2024.

Les achats de matières et approvisionnements ont augmenté de 1,6 % pour s’établir à 403,3 millions de dinars. Et les charges de personnel se sont élevées à 60,3 millions contre 59,9 millions l’année précédente. Les dotations aux amortissements et provisions ont quant à elles reculé à 17,1 millions de dinars, après 19,1 millions en 2024. Retour sur les chiffres de OTH.

Malgré une hausse de certains coûts, le résultat d’exploitation s’est établi à 36,6 millions de dinars, en léger repli par rapport aux 38,3 millions de dinars du premier semestre 2024. Le résultat net consolidé affiche une progression de 3 %, passant de 25,1 à 25,9 millions de dinars. Après déduction de la quote-part des minoritaires de 1,2 million de dinars, le résultat net part du groupe atteint 24,7 millions de dinars. Soit une hausse de 3,1 % comparé aux 23,9 millions enregistrés un an auparavant.

Cette amélioration de la rentabilité nette s’explique notamment par une baisse des charges financières nettes, réduites à 5,2 millions de dinars contre 7,7 millions en 2024; ainsi que par des gains non récurrents et des produits financiers venant compenser partiellement l’augmentation des coûts d’exploitation.

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La BNA affiche un PNB en hausse de 7,7 % à 537 MDT

55 millions de dinars (MDT) de bénéfice net ont été dégagés par BNA Bank au premier semestre 2025, en progression de 16,8 %.

Le PNB s’élève à 537 MDT, en hausse de 7,7 %.

Les créances sur la clientèle atteignent 13,85 milliards de dinars enregistrant une hausse de 1,9 %. Tandis que les dépôts clients s’établissent à 12,96 milliards de dinars enregistrant une hausse de 2,2 % ; avec une forte croissance des dépôts à vue de 19,8 %.

Les revenus du portefeuille d’investissement de BNA BANK ont bondi de 44,7 % pour atteindre 348,3 millions de dinars. Les charges d’exploitation ont augmenté de 6,6 % à 682,2 millions de dinars, portées par les frais de personnel (+6,9 %) et les charges générales d’exploitation (+11,7 %).

Après ajustement comptable, le résultat net est de 137,3 millions de dinars, en hausse de 49,6 %. La banque affiche une solvabilité robuste avec un ratio de 21,83 %, un ratio Tier One de 19,17 % et un ratio de liquidité de 206,97 %, tous supérieurs aux exigences réglementaires.

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Médias israéliens : des soldats en costume-cravate qui mènent la guerre de la désinformation

Le journal britannique The Guardian a abordé l’ignorance et le parti pris continus de la presse israélienne face aux catastrophes humanitaires qui se déroulent dans la bande de Gaza. Le quotidien attribue cette situation au fait que les journalistes israéliens se considèrent comme une autre brigade sur la ligne de front aux côtés de l’armée israélienne. Et que les médias israéliens sont soumis à une censure et à des menaces persistantes de la part du gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Des responsables politiques et militaires israéliens ont longtemps prétendu, sans fournir aucune preuve, que les journalistes palestiniens de la bande de Gaza travaillaient au profit du mouvement Hamas et renforçaient son narratif. Cette accusation sert de prétexte pour les prendre pour cible et les tuer, portant ainsi le nombre de journalistes martyrs à 246.

L’auteur israélien Roy Schwartz, qui écrit dans The Guardian, a déclaré qu’il n’était pas surprenant que très peu de médias israéliens soient disposés à présenter des faits qui ne sont pas seulement insatisfaisants pour le gouvernement Netanyahu, mais aussi pour la société israélienne. M. Schwartz a cité un sondage publié en juin dernier montrant que 64 % des Israéliens estiment que la couverture médiatique israélienne de Gaza était équilibrée. Il a noté que parmi les participants ayant voté pour les partis extrémistes de la coalition gouvernementale de droite, 89 % soutenaient cet avis.

Comment les médias israéliens ont-ils traité l’annonce de la famine à Gaza ?

Roy Schwartz, qui est également rédacteur en chef adjoint et éditorialiste au journal Haaretz, a illustré comment le journal télévisé de la soirée de la Chaîne 13 israélienne avait ignoré, vendredi dernier, la nouvelle de la déclaration officielle de famine dans la bande de Gaza par les Nations Unies. D’autres programmes d’information ont abordé l’annonce avec une extrême prudence, le ton général étant l’incrédulité, teintée d’une certaine dose de sarcasme.

Lorsqu’il a été fait référence aux résultats du Classement Intégré de la Sécurité Alimentaire (IPC), le présentateur du journal de la soirée sur Canal 12 a décrit ces résultats comme « controversés ». Et ce, bien que l’IPC soit une organisation reconnue mondialement qui œuvre depuis deux décennies à classifier le niveau de sévérité de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition.

De son côté, la chaîne publique  israélienne Kan a affirmé que le rapport sur la famine s’était basé sur des informations provenant de sources liées au Hamas, sans prendre en compte les « chiffres réels » fournis par l’armée israélienne. Kan est allée encore plus loin en prétendant que « les Nations Unies préfèrent répéter la campagne mensongère sur la faim lancée par le Hamas et ignorer ceux qui souffrent réellement de la faim : les otages israéliens à Gaza ».

L’auteur note que le comportement des journalistes et des présentateurs israéliens durant cette guerre a été remarquablement homogène et aligné sur celui de l’armée israélienne. Ce phénomène s’explique en partie par le fait que de nombreux journalistes ont effectué leur service militaire obligatoire dans l’armée d’occupation.

Un formatage éditorial prononcé

Par conséquent, M. Schwartz souligne que les journaux télévisés du soir conservent une influence majeure sur la société israélienne. Chaque chaîne s’appuie sur un panel d’intervenants pour ses débats, comprenant généralement un général à la retraite ainsi que des commentateurs et analystes en début de carrière, qui discutent d’un grand nombre de sujets, à l’exception notable d’un seul : les civils de Gaza.

Le mois dernier seulement, poursuit l’auteur, une conversation au sein d’un groupe WhatsApp réservé à la rédaction de Canal 12 a fuité. Elle révélait que certains journalistes critiquaient l’absence de couverture de la catastrophe humanitaire. Le PDG de la société d’information aurait rejeté leurs critiques et leur aurait suggéré de se contenter de regarder les informations plutôt que de proposer des sujets à traiter.

Il y a quelques jours, Netanyahu, lui-même sous le coup d’un mandat de la Cour Pénale Internationale, a nié l’existence de la famine à Gaza. Tout en affirmant que la politique d’Israël était justement d’éviter cette famine. Il avait alors déclaré : « Les seuls affamés là-bas sont les captifs israéliens ».

Lors d’un entretien avec Haaretz en décembre dernier, un journaliste de la chaîne Kan a confié : « Ils font très attention aux infos à ne pas aborder les sujets sensibles. Et s’ils le font, c’est d’une manière obséquieuse et craintive ». Et d’ajouter : « Cela me fait mal de voir comment l’endroit où je travaille s’efforce d’aller dans une direction de droite; alors que le gouvernement l’accuse d’être de gauche ».

Pressions et sanctions

L’auteur israélien estime que les journalistes font face à d’autres pressions, la première étant la peur. Ils redoutent d’exprimer une « opinion erronée » ou de paraître controversés, au point de se faire licencier. Il rappelle plusieurs cas où des journalistes ont dû s’expliquer ou s’excuser pour avoir exprimé leurs opinions. Comme ce rédacteur en chef des informations internationales de Channel 13 qui avait appelé à mettre fin aux combats à Gaza au centième jour de la guerre. Selon M. Schwartz, après sa déclaration, cet homme n’a plus été invité à présenter le journal pendant une année entière.

Lors d’une émission en soirée sur la Canal 12 le mois dernier, une invitée, la journaliste Emmanuelle Elbaz-Philips, a tenté d’attirer l’attention sur la situation à Gaza. Le présenteur l’a rapidement interrompue et lui a demandé de ne pas aborder le sujet. L’auteur conclut que rien ne justifie le fait que le journalisme israélien, à travers sa couverture, ait contribué à ignorer délibérément la catastrophe à Gaza et les vérités dérangeantes qui remettent en cause le récit israélien.

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Damas mise sur une agence dédiée pour redynamiser son tissu entrepreneurial

Le ministre de l’Économie et de l’Industrie de la Syrie, Mohamed Nidhal Shâar, a annoncé que son département s’apprête à créer une nouvelle agence dédiée aux petites et moyennes entreprises (PME). Cet organisme aura pour objectif de fournir le financement nécessaire à cette catégorie d’activités économiques, en plus de former des cadres en adéquation avec les besoins du marché.

S’exprimant lors d’un séminaire en marge de la 62ème édition de la Foire internationale de Damas, le ministre a déclaré que cette mesure s’inscrivait dans les efforts du gouvernement pour élargir la base de la croissance économique et relever les défis du chômage en Syrie. Ceci passera par le soutien aux investissements ciblés et la création de nouveaux emplois, comme rapporté par Syrian Arab News Agency (SANA).

M. Shâar a précisé que tous les secteurs économiques en Syrie avaient besoin d’un soutien financier et technique pour contribuer à impulser le développement. Il a indiqué que le ministère considérait le secteur des petites et moyennes entreprises comme un levier essentiel pour la croissance et le développement. Contribuant ainsi à stimuler l’activité productive et à réduire la dépendance aux secteurs traditionnels.

Il a ajouté que la foire constituait une plateforme importante pour communiquer avec des investisseurs locaux et internationaux. De même qu’elle visait à encourager le retour des investissements sur le marché syrien dans divers domaines. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à fournir les facilitations nécessaires pour créer un environnement des affaires attractif.

A cet égard, notons que la Syrie s’efforce ces dernières années de reconstruire son économie après des années de récession. Les données officielles indiquent que le pays a signé plusieurs accords de coopération avec divers États dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. L’annonce de la création de cette nouvelle agence pour les PME s’inscrit dans le cadre de ces efforts visant à relancer l’activité économique et à diversifier les sources de revenus. La Foire internationale de Damas, qui voit la participation d’entreprises et d’institutions locales et internationales, doit se poursuivre jusqu’au 5 septembre.

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Séisme en Afghanistan : plus de 620 morts dans la province de Kounar

Un  séisme de magnitude 6 sur l’échelle de Richter a frappé l’est de l’Afghanistan dans la nuit de dimanche. Il a fait au moins 622 morts et plus de 1 500 blessés. C’est ce qu’il ressort d’un bilan communiqué par le ministère afghan de l’Intérieur et rapporté par l’Agence France-Presse (AFP).

Le porte-parole du ministère afghan a précisé : « 610 personnes ont été tuées et 1 300 autres ont été blessées dans la province de Kounar où de nombreuses maisons ont été détruites ». Il a indiqué que douze personnes avaient également perdu la vie dans la province de Nangarhar en Afghanistan.

Dimanche soir, des responsables locaux et l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS) avaient rapporté que l’épicentre du séisme, qui s’est produit à une profondeur relativement faible de huit kilomètres, était situé à 27 kilomètres à l’est de la ville de Jalalabad, dans la province de Nangarhar.

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Le Festival de Carthage accueillera le concert participatif de Boudchart

Le concert de Boudchart est programmé aujourd’hui 28 août 2025 à l’amphithéâtre de Carthage. L’événement propose une performance interactive au cours de laquelle le public est invité à participer au chant. Le concept, dirigé par le chef d’orchestre et compositeur Boudchart, inclut également des interprétations de ses compositions mêlant répertoire traditionnel et influences contemporaines.
Lors de ses précédentes représentations, notamment au festival Mawazine à Rabat et au Stade Mohamed V à Casablanca, le rassemblement avait réuni un large public. Une vidéo de la performance de « Gana El Hawa » à Casablanca avait notamment connu une diffusion internationale. Boudchart associe régulièrement des artistes émergents ou reconnus à ses concerts. Pour cette date, la participation du violoniste tunisien Outail Maaoui est annoncée. Ce concert s’inscrit dans la programmation du Festival International de Carthage, où Boudchart s’était déjà produit lors de l’édition 2024.
La billetterie est disponible en ligne sur le site Teskerti.tn, ainsi qu’aux guichets du Théâtre antique de Carthage, de la Cité de la Culture et du
Théâtre municipal de Tunis.
Une tournée internationale est prévue par la suite, avec des dates programmées en septembre 2025 à Amsterdam, Madrid, Paris, Bruxelles et
Montréal.

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La BVMT accélère sa transformation ESG aux côtés des sociétés cotées

 La Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) connaît une progression significative dans la publication des rapports Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) pour l’exercice 2024. Treize sociétés cotées ont déjà publié leurs documents, contre huit l’année précédente pour l’exercice 2023.

Les entreprises publiant leur rapport ESG 2024 sont : Assurances Maghrebia, BH Bank, Ennakl Automobiles, Délice Holding, OTH, PGH, SFBT, STAR, Tunisie Leasing et Factoring, Tunis Ré, Telnet Holding et UBCI. La BVMT précise que cette liste est dynamique et sera actualisée à chaque nouvelle publication.

Cette forte hausse s’inscrit dans le cadre des engagements renforcés de la Bourse de Tunis, qui a elle-même produit son premier rapport ESG pour 2024. Elle poursuit son programme d’accompagnement des sociétés cotées en collaboration avec l’IFC. L’objectif est de standardiser et de généraliser les politiques de suivi et de divulgation des performances durables. Selon la BVMT, cette accélération est principalement motivée par la maturité croissante des sociétés et leur conviction renforcée de l’intérêt stratégique du reporting ESG.

 

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