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Au sein de Microsoft, il n’est pas bon de protester contre Israël

Microsoft a licencié quatre de ses employés à la suite de manifestations internes dénonçant les liens de l’entreprise avec Israël. Alors que l’offensive militaire se poursuit dans la bande de Gaza.

Parmi les personnes renvoyées figurent Anna Hattle et Riki Fameli, qui avaient organisé cette semaine un sit-in dans les bureaux de Brad Smith, président de Microsoft. Elles ont été informées de leur licenciement par message vocal, selon le collectif “No Azure for Apartheid“, à l’origine de plusieurs actions de protestation, rapporte L’Orient Le Jour.

Le collectif a dernièrement annoncé que deux autres salariés, en l’occurrence Nisreen Jaradat et Julius Shan, ayant participé à l’installation de campements au siège de l’entreprise, avaient eux aussi été congédiés.

Dans un communiqué, Microsoft a justifié ces licenciements par « des violations graves de ses politiques internes ». Tout en précisant que les récentes manifestations sur ses sites avaient « soulevé d’importantes préoccupations en matière de sécurité ».

Un mouvement interne de contestation

Le groupe No Azure for Apartheid, dont le nom fait référence à la plateforme cloud de Microsoft, exige la fin de toute collaboration avec Israël ainsi que des réparations envers les Palestiniens.

« Nous sommes ici parce que Microsoft continue de fournir à Israël les outils nécessaires pour commettre un génocide tout en trompant et en égarant ses propres employés sur cette réalité ». C’est ce qu’a déclaré Anna Hattle dans un communiqué.

Hattle et Fameli faisaient partie des sept manifestants arrêtés mardi, après avoir occupé le bureau du président de l’entreprise. Les cinq autres interpellés sont des anciens employés ou des personnes extérieures à la société.

Interrogé sur les événements, Brad Smith a déclaré que Microsoft respectait « la liberté d’expression qui prévaut dans ce pays, dès lors qu’elle s’exerce dans le respect de la loi ».

Un partenariat technologique controversé

La polémique s’inscrit dans un contexte tendu autour des relations entre Microsoft et Israël. Une enquête journalistique conjointe, publiée ce mois-ci par The Guardian, +972 Magazine et Local Call, a révélé que l’armée israélienne utilisait le cloud Azure de Microsoft pour stocker des millions de conversations téléphoniques de Palestiniens, en Cisjordanie et à Gaza.

En réaction, Microsoft a annoncé qu’il confierait un audit indépendant à la firme d’avocats Covington & Burling LLP, afin d’évaluer l’usage de ses technologies dans ce cadre.

Une vague plus large de protestations dans les entreprises

Microsoft n’est pas la seule entreprise confrontée à des manifestations internes autour de la guerre à Gaza. En avril dernier, lors de la célébration des 50 ans du groupe, un employé pro-palestinien avait interrompu un discours du patron de l’IA de Microsoft, Mustafa Suleyman, pour protester contre les liens de l’entreprise avec Israël. Lui et un autre manifestant avaient également été licenciés.

Les mobilisations pro-palestiniennes se multiplient dans les entreprises technologiques et les universités; alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave. Les images de civils palestiniens affamés, notamment d’enfants, ont provoqué une indignation mondiale.

Il faut rappeler que le dernier cycle de violences israélo-palestinien a débuté en octobre 2023, après une attaque du Hamas ayant causé la mort de 1 200 personnes et la prise d’environ 250 otages, selon les autorités israéliennes.

En réponse, l’armée israélienne a lancé une vaste offensive contre Gaza, faisant des dizaines de milliers de morts palestiniens, entraînant des accusations de génocide et de crimes de guerre devant des juridictions internationales — des allégations qu’Israël rejette catégoriquement.

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Importations alimentaires : le top 5 des pays africains les plus dépendants 

Depuis 1964, la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), basée à Genève en Suisse, s’engage pour un commerce mondial plus équitable et un développement économique inclusif. Théoriquement du moins. A travers ses analyses, rapports stratégiques et actions de terrain, elle soutient les pays en développement dans leur intégration à l’économie globale. Son dernier rapport, « The State of Commodity Dependence 2025 », publié en juillet, dresse toutefois un état des lieux préoccupant. A savoir la dépendance croissante de certains pays africains aux importations alimentaires.

Entre 2021 et 2023, les importations alimentaires de l’Afrique ont atteint 97 milliards de dollars, soit en hausse de 19 % par rapport à la période 2012-2014. Une augmentation qui souligne la vulnérabilité du continent face aux chocs extérieurs — flambée des prix, crises sanitaires ou perturbations logistiques.

Une facture alimentaire qui explose

Voici les pays africains les plus dépendants des importations :

  1. Égypte – 16,43 milliards $

  2. Algérie – 9,99 milliards $

  3. Maroc – 8,71 milliards $

  4. Afrique du Sud – 6,07 milliards $

  5. Nigeria – 5,59 milliards $.

A noter que l’Algérie et le Maroc figurent parmi les plus dépendants en ce qui concerne les céréales, les produits laitiers, les huiles, le sucre et la viande.

Vers une souveraineté alimentaire ?

Face à ce constat, la CNUCED appelle à une transformation structurelle. Il est urgent, selon l’organisme onusien, d’investir massivement dans l’agriculture locale, de renforcer les filières agroalimentaires nationales et de diversifier les économies.

L’objectif est d’atteindre une autonomie alimentaire durable, de réduire la vulnérabilité face aux marchés internationaux et de garantir la sécurité alimentaire des populations. Car en cas de crise — pénurie, pandémie, conflit —, ce sont des millions de personnes qui pourraient se retrouver en situation critique.

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La Tunisie dans le top 6 africain des importateurs du solaire chinois

Longtemps considérée comme un pays pionnier en matière d’énergie solaire – et même exportatrice de panneaux solaires dans les années 2000 – la Tunisie figure aujourd’hui parmi les plus gros importateurs africains de modules photovoltaïques en provenance de Chine.

Ainsi, entre juillet 2024 et juin 2025, le pays a importé des panneaux solaires d’une capacité totale de 655 mégawatts (MW). Il se place ainsi au 6ᵉ rang parmi les 25 pays africains recensés dans un rapport publié récemment par le groupe de réflexion “Ember”, spécialisé dans les questions d’énergie et de climat.

Selon ce rapport intitulé « Les premiers signes d’un essor de l’énergie solaire en Afrique », la demande en panneaux solaires sur le continent est en plein boom. Et ce, avec une hausse de 60 % des importations depuis la Chine par rapport à la même période en 2024. La capacité totale importée par les 25 pays étudiés s’élève à 15 032 MW, contre 9 379 MW un an plus tôt.

Les cinq premiers importateurs

En tête du classement africain, l’Afrique du Sud reste le principal acheteur de panneaux solaires chinois avec 3 784 MW; malgré un ralentissement de la demande lié à la stabilisation de son approvisionnement électrique. Suivent le Nigeria (1 700 MW) et l’Algérie (1 199 MW). Le Maroc, quatrième, a importé 915 MW, juste devant l’Égypte (854 MW).

Le rapport souligne également une forte croissance des importations dans plusieurs pays : les achats de l’Algérie ont été multipliés par 33, ceux de la Zambie par 8, du Botswana par 7 et du Soudan par 6. D’autres pays comme le Liberia, la RDC, le Bénin, l’Angola ou encore l’Éthiopie ont vu leurs importations tripler.

Contraste

Cependant, ces volumes records ne reflètent pas nécessairement la réalité du déploiement sur le terrain. En effet, le rapport précise qu’aucune donnée fiable ne permet de déterminer combien de panneaux solaires importés ont réellement été installés. Certains modules peuvent être stockés, réexportés vers des pays voisins, ou même expédiés en dehors du continent pour contourner les droits de douane ou les taxes locales.

Les auteurs d’Ember estiment néanmoins que cette vague d’importations pourrait, à terme, contribuer de manière significative à réduire la dépendance aux énergies fossiles. Dans certains pays comme le Nigéria, les économies générées par la réduction de la consommation de diesel permettent d’amortir le coût d’un panneau solaire en seulement six mois, voire moins ailleurs. Le rapport rappelle qu’au sein des dix principaux pays importateurs, la valeur des importations de pétrole raffiné dépasse celle des panneaux solaires d’un facteur allant de 30 à 107.

Enfin, il convient de souligner que, malgré une croissance notable, l’Afrique reste encore marginale dans le paysage mondial des énergies renouvelables. Selon les dernières données de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les capacités installées sur le continent sont passées de 32,54 GW en 2014 à 62,10 GW en 2023, soit une hausse de 91 % en dix ans. Toutefois, cela ne représente encore que 1,6 % des capacités renouvelables mondiales.

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Changement de cap à la BAD : Sidi Ould Tah succède à Adesina pour redessiner le futur de l’Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) tourne une page ce 1er septembre à Abidjan. Et ce, avec l’investiture de son nouveau président, le Mauritanien Sidi Ould Tah, en remplacement du Nigérian Akinwumi Adesina.

Âgé de 60 ans, l’ancien ministre mauritanien de l’Économie prend les rênes de l’institution pour un mandat de cinq ans. Il a l’ambition de booster l’impact financier de la BAD et de transformer le paysage économique africain, comme le rapportent nos confrères de RFI. Fort de son succès à la tête de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), où il a multiplié par huit les décaissements, M. Ould Tah arrive avec un programme ambitieux.

Ainsi, il entend :

  • accroître massivement les engagements financiers de la BAD;
  • positionner l’institution comme leader des investissements en Afrique;
  • soutenir l’emploi des jeunes via les PME;
  • accélérer les chantiers d’infrastructures (transport, énergie, connectivité).

Déjà un objectif prioritaire : sauver et reconstituer d’ici décembre prochain le Fonds africain de développement. Il s’agit d’un guichet essentiel pour les pays les plus vulnérables du continent.

Les 100 premiers jours du mandat de Sidi Ould Tah seront placés sous le signe de la concertation, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’institution. Mais le cap est clair : redonner à la BAD un rôle moteur dans le financement de l’avenir africain.

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La Russie a-t-elle brouillé le GPS de l’avion de Von der Leyen ?

Le GPS de l’avion transportant Ursula von der Leyen vers la Bulgarie, dimanche 31 août 2025, aurait été brouillé. Une information confirmée lundi 1er septembre par un porte-parole de la Commission européenne, reprenant une information du Financial Times, laquelle a été reprise à son tour par plusieurs plusieurs médias.

Malgré l’incident, l’appareil a pu atterrir sans encombre à Plovdiv, précise-t-on. Selon les autorités bulgares, il pourrait s’agir d’une interférence d’origine russe. Le brouillage aurait également affecté les systèmes de navigation de l’aéroport. Ce qui aurait obligé l’équipage à recourir à des cartes papier pour l’atterrissage.

Trois sources proches du dossier, citées par le FT, évoquent un brouillage intentionnel en provenance de la Russie. Et ce, dans un contexte de tensions croissantes entre Moscou et l’Union européenne.

Affaire à suivre.

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Rumeur : « Trump est mort ? » – Une déclaration ambiguë et un agenda vide affolent les réseaux

La presse occidentale en général, et américaine en particulier, a été servie ces derniers jours par une info des plus affolantes : la mort de Donald Trump.

Voici les trois points essentiels à retenir sur la supposée mort de Donald Trump, d’après nos confrères de 20Minutes.

– Primo, Donald Trump aurait presque un pied dans la tombe, selon des internautes. La santé du président relèverait d’un « secret d’Etat » et le bulletin médical publié « écrit par un scénariste de Hollywood ». Façon de dire qu’il ne serait que mensonger.

– Secundo, en réalité l’infection veineuse chronique dont souffre le président américain a bien été annoncée par la Maison Blanche. Et pour les ecchymoses sur sa main, l’institution a avancé des poignées de mains fréquentes et une prise d’aspirine.
– Tertio, selon le médecin généraliste, Dr Richard, rien d’anormal ni au niveau du bilan de santé, ni au niveau des déclarations de la Maison-Blanche. Et « rien ne laisse penser qu’il est à l’article de la mort », poursuit-il. Mais les rumeurs sur la santé des présidents ont la peau dure aux Etats-Unis.

Tout est partie donc d’une simple phrase du vice-président américain, JD Vance, lors d’une interview mercredi 27 août 2025, dans laquelle il évoque “une terrible tragédie“ faisant allusion au président américain. Cela a suffi à déclencher une rumeur virale sur les réseaux sociaux, à savoir que “Donald Trump serait mort“.

Et pour alimenter les spéculations, on a épluché l’agenda vide du président, mais aussi des signes de santé considérés par certains de préoccupants (ecchymoses masquées, chevilles gonflées).

Du coup, le hashtag #TrumpIsDead a explosé, avec plus de 87 000 publications en quelques jours. Ce silence officiel, pour certains, serait une tentative de dissimulation de la vérité sur la mort du locataire de la Maison Blanche.

Malheureusement pour ceux qui ont pris cela comme de l’argent content, la réalité serait que Trump — âgé de 79 ans et récemment diagnostiqué d’une insuffisance veineuse — a simplement pris un week-end pour jouer au golf en Virginie avec sa famille. C’est en tout cas ce que témoigne une photo publiée par l’AFP.

Mais cette rumeur, bien que sans fondement, illustre une fois de plus la vitesse à laquelle les théories conspirationnistes se propagent en ligne.

Ceci dit, il faudra patienter pour connaître la vérité sur cette souffrance rénale du président américain qui a poussé son vice-président JD Vance à faire ces déclarations ambiguës.

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Observez la Lune de sang avec l’INM lors d’une nuit d’exception

L’Institut national de la météorologie (INM) organise, le dimanche 7 septembre 2025, une soirée d’astronomie ouverte au public intitulée « L’astronomie pour tous ». Un événement exceptionnel qui coïncide avec une éclipse totale de Lune, parfaitement visible depuis la Tunisie.

Ce soir-là, les curieux pourront assister à l’un des phénomènes astronomiques les plus impressionnants : une éclipse lunaire totale, visible depuis une large partie du globe, dont l’Afrique du Nord. En Tunisie, les conditions seront idéales : la Lune se lèvera déjà en pleine phase de totalité — un spectacle rare — avec l’apparition d’un disque rougeâtre, souvent surnommé « Lune de sang ». À Tunis, le lever de la Lune est prévu à 18h35.

Autre phénomène notable : Saturne sera visible à proximité de la Lune pendant la totalité, ajoutant à la beauté de la scène céleste.

Un programme d’observation pour tous

Lors de cette soirée spéciale, les experts de l’INM proposeront :

  • Une présentation pédagogique sur les mécanismes des éclipses lunaires,

  • L’observation de la Lune en phase de totalité,

  • Le suivi de Saturne, visible à l’œil nu ou au télescope,

  • Et l’exploration de deux galaxies emblématiques : la galaxie d’Andromède (M31) et celle du Triangle (M33), visibles dans le ciel de septembre.

Voici les horaires clés de l’éclipse (heure locale – INM)

  • Début de la pénombre : 16h28 (invisible car Lune encore sous l’horizon)

  • Début de la phase partielle : 17h27

  • Début de la totalité : 18h30

  • Lever de la Lune à Tunis : 18h35 (en pleine totalité)

  • Maximum de l’éclipse : 19h11

  • Fin de la totalité : 19h52

  • Fin de la phase partielle : 20h56

  • Fin de l’éclipse : 21h55

Lever de Lune dans quelques villes tunisiennes :

  • Tunis : 18h35

  • Sfax : 18h34

  • Gabès : 18h34

  • Sousse : 18h33

  • Le Kef : 18h41

  • Tozeur : 18h42

  • Tataouine : 18h32
    (et d’autres localités listées sur le site de l’INM)

Une invitation à lever les yeux vers le ciel

L’INM invite tous les passionnés, curieux, familles et amateurs d’astronomie à se joindre à cette soirée unique pour découvrir les merveilles du ciel à travers des instruments adaptés et l’accompagnement de spécialistes.

L’événement est gratuit et s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès à l’astronomie et de sensibiliser le grand public aux sciences de l’espace.

Avec TAP

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Afrique : le Qatar en pointe dans la nouvelle bataille géopolitique pour les ressources

La tournée africaine de Cheikh Mansour bin Jabor Jassim Al Thani, membre de la famille royale qatarie et patron d’Al Mansour Holding, dépasse largement la simple dimension économique. En annonçant plus de 100 milliards de dollars de promesses d’investissements dans six pays d’Afrique centrale et australe, Doha s’impose comme un acteur clé de la recomposition géopolitique du continent.

 

Face au recul de l’aide américaine et à l’essoufflement des investissements européens, les puissances du Golfe, Qatar en tête, intensifient leur ancrage en Afrique. Ce n’est plus seulement une course à l’influence: c’est une bataille pour le contrôle des ressources stratégiques – cobalt, lithium, manganèse, gaz, pétrole – devenues vitales pour la transition énergétique mondiale. C’est ce que rapportent plusieurs médias africains dont Le360afrique.

Le Qatar avance vite, fort de sa capacité financière et de son appareil diplomatique agile. Ainsi en République démocratique du Congo (RDC), au Zimbabwe, au Mozambique, ou encore en Zambie, les investissements annoncés touchent les secteurs névralgiques , telles que les mines, les hydrocarbures, l’énergie, les infrastructures, ou encore les télécommunications. Ces engagements renforcent l’interdépendance entre l’Afrique et le Moyen-Orient, dans une logique de partenariats à long terme.

Le Qatar tire parti de son soft power

Au-delà des milliards, Doha joue une carte d’influence régionale. En facilitant les pourparlers entre la RDC, le Rwanda et les groupes rebelles de l’Est (entre autres le M23), le Qatar s’impose comme un médiateur crédible. Ce rôle de stabilisateur lui sert bien évidemment ses intérêts économiques : car, investir dans des zones conflictuelles suppose d’abord d’y construire la paix.

Cette diplomatie du chéquier s’accompagne d’un agenda géopolitique assumé : se positionner comme une alternative aux puissances occidentales déclinantes et aux initiatives chinoises plus agressives.

Mais Doha n’est pas seul sur ce terrain. Trois autres monarchies, à savoir les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et le Koweït, multiplient elles aussi les accords bilatéraux sur le continent. C’est ainsi qu’à peine quelques jours après une escale du Cheikh Mansour, l’émir d’Abu Dhabi signait en Angola 44 accords totalisant 6,5 milliards de dollars. Ce qui fait dire à un site web que « la guerre douce entre pétromonarchies pour le leadership africain est bien engagée ».

Alors, l’Afrique, nouveau centre de gravité géostratégique ?

En tout cas, on est bien obligé d’admettre que cette course aux ressources s’inscrit dans une nouvelle ère multipolaire, où les puissances du Golfe ne veulent plus être de simples bailleurs, mais également des « faiseurs d’alliances et des bâtisseurs d’influence ».

Reste une inconnue : la capacité des États africains à transformer ces promesses en investissements réels, dans un environnement encore instable. Car entre annonces spectaculaires et projets concrets, le chemin reste semé d’embûches.

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« Nous ne paierons pas ! » : à Accra, les Panafricains unis contre la dette

À Accra, vendredi 29 août, des centaines de manifestants venus de plusieurs pays africains se sont réunis sur la Place de l’Indépendance pour crier leur colère et exiger l’annulation de la dette extérieure des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération syndicale internationale, le rassemblement a pris des airs de mobilisation panafricaine contre ce que les manifestants dénoncent comme “un système inégal et oppressif“, rapporte RFI.

Brandissant pancartes et slogans dénonçant le FMI, la Banque mondiale et les créanciers du Nord, les participants ont fustigé une dette jugée illégitime et destructrice pour les économies africaines. « Quand on regarde les accords qui ont conduit à cette dette, c’est comme si un éléphant affrontait un petit animal dans un ring de boxe. Ce n’est pas un combat équitable. Le système doit changer », a déclaré Andrews Adoquaye Tagoe, syndicaliste ghanéen et organisateur de l’événement, cité par la radio française.

La Confédération syndicale appelle à une annulation totale et inconditionnelle des dettes dites “non viables“, dénonçant une perte de souveraineté économique orchestrée par des créanciers sans scrupules. « Nous ne paierons pas ! », a scandé la foule, dénonçant l’asphyxie budgétaire que représente le service de la dette pour de nombreux États africains.

Présent lors du rassemblement, le ministre ghanéen des Finances, Cassiel Ato Baah Forson, a toutefois nuancé le message : « La manière dont nous utilisons nos dettes compte aussi. Si nous les gérons correctement, nous devrions pouvoir les rembourser. On ne peut pas systématiquement demander des annulations tout en les mal utilisant ».

À l’issue du rassemblement, une pétition a été remise au ministre, à destination du président du Ghana. Objectif : faire remonter les revendications auprès de l’ensemble des créanciers internationaux.

Rappelons que ce n’est pas la première fois qu’une manifestation, soit en Afrique, soit ailleurs dans le monde, réclame l’annulation des dettes contractées envers les institutions de Bretton Woods ou autres.

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Quand Pékin rassemble les alliés de Moscou face à l’Otan

Alors que Donald Trump se pose en artisan de paix pour l’Ukraine, Pékin accueille ce dimanche un sommet stratégique de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), vu comme un contrepoids à l’Otan. La Chine y réunit une vingtaine de dirigeants eurasiatiques, dont Vladimir Poutine, Recep Tayyip Erdogan, Massoud Pezeshkian, Narendra Modi, et le Nord-Coréen Kim Jong-un.

Certains analystes considèrent qu’il s’agit d’un pied de nez aux Européens. Diplomatiquement, la Russie pourrait le grand gagnant de ce sommet pour montrer qu’elle n’est pas aussi isolée que ça, mais militairement et technologiquement, c’est la Chine. D’ailleurs, le président russe le sait pertinemment, c’est pour cette qu’il est arrivé à Tianjin accompagné une imposante délégation, dans l’objectif de «… renforcer un axe politique face à l’Occident ».

Justement, présidé par le président chinois, Xi Jinping, « le sommet ambitionne de promouvoir un modèle alternatif de gouvernance mondiale », comme le souligne 20Minutes. La Chine, qui se dit neutre dans le conflit ukrainien, est pourtant soupçonnée de soutenir Moscou en coulisses.

De son côté, Kim Jong-un est venu marquer, une fois de plus, son soutien à Poutine, lui dont le pays a envoyé des soldats en Ukraine aux côtés des Russes.

« En marge du sommet, des entretiens sont prévus lundi et mardi : la guerre en Ukraine avec Erdogan, le nucléaire avec l’Iran, et une réunion avec Modi », selon 20Minutes. Des sources bien informées indiquent également Vladimir Poutine restera en Chine jusqu’à mercredi 3 septembre « pour assister à une parade militaire à Pékin célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale ».

A noter que l’OCS compte 10 membres et 16 pays partenaires ou observateurs, et représente près de la moitié de la population mondiale et un quart du PIB global. Pour les experts militaires, l’organisation s’affirme de plus en plus comme un bloc alternatif aux puissances occidentales.

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Classement : Voici les villes africaines les plus attractives, d’après Oxford Economics

Dans son rapport 2025 sur les 300 villes les plus attractives au monde, le cabinet Oxford Economics ne retient aucune ville africaine dans son classement principal. Cette absence montre si besoin les défis persistants auxquels les métropoles du continent sont confrontées en matière de compétitivité globale.

Toutefois, à l’échelle du continent, certaines villes africaines parviennent à tirer leur épingle du jeu. En s’appuyant sur des critères comme le dynamisme économique, le capital humain, la gouvernance, l’environnement et la qualité de vie, Oxford Economics identifie dix villes africaines particulièrement attractives en 2025.

Le trio de tête africain

Le Caire, capitale de l’Égypte, domine ce classement continental. Bien qu’elle n’arrive qu’à la 302e place mondiale, elle se distingue fortement dans certaines catégories clés : 56e au niveau mondial en capital humain et 171e en performance économique.

Port-Louis, capitale de Maurice, suit en 338e position mondiale. Elle séduit notamment par ses performances en matière d’environnement (144e mondiale) et de gouvernance (160e).

En troisième position, Nairobi, capitale du Kenya, se classe 381e au niveau mondial. La ville illustre la montée en puissance économique de l’Afrique de l’Est, portée par une jeune population et une croissance soutenue.

Les autres villes remarquables

D’autres métropoles africaines s’illustrent également dans ce classement régional, il s’agit en l’occurrence de Casablanca (Maroc) – 431e mondiale, d’Accra (Ghana), d’Alger (Algérie), de Johannesburg et Pretoria (Afrique du Sud) – Johannesburg est 457e mondiale, et de Gaborone (Botswana), qui ferme ce top 10 à la 475e place mondiale

Une domination marocaine, égyptienne et sud-africaine

Trois pays concentrent à eux seuls la majorité des villes les plus attractives du continent selon le rapport, à savoir le Maroc (avec Casablanca, Rabat, Marrakech, Fès, Tanger, Meknès et Agadir), lÉgypte (avec Le Caire, Alexandrie, Port-Saïd, Suez, etc.) et lAfrique du Sud (avec Johannesburg, Pretoria, Le Cap, Durban et Bloemfontein).

Un continent encore en marge du top mondial

À l’échelle internationale, le classement reste dominé par les grandes métropoles historiques comme New York (qui conserve sa première place), suivie de Londres (Grande-Bretagne), Paris (France), Tokyo (Japon) et Sydney (Australie).

L’absence de villes africaines dans le top 300 mondial met en lumière les obstacles structurels du continent : infrastructures insuffisantes, faibles investissements étrangers, gouvernance perfectible ou encore disparités sociales. Mais le dynamisme local de certaines villes montre aussi un potentiel réel. Ces pôles urbains émergents pourraient, à moyen terme, devenir les moteurs d’une nouvelle phase de développement économique, social et politique pour l’Afrique.

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Thaïlande: destitution de la PM Paetongtarn Shinawatra

La jeune Première ministre de la Thaïlande, Paetongtarn Shinawatra, (39 ans), a été destituée vendredi 29 août 2025 par la Cour constitutionnelle. Elle aura été emportée par le conflit frontalier avec le Cambodge.

Les juges de la Cour constitutionnelle estiment que la jeune Première ministre a violé les règles d’éthique du pays en vigueur, rapportent nos confrères de RFI. « Paetongtarn Shinawatra se savait clairement menacée : début juillet, elle avait déjà été suspendue, dans l’attente de ce verdict », explique le correspondant de la radio française à Bangkok, Valentin Cebron.

 

Les affaires de la jeune Première ministre auraient commencé à se dégrader «… après la fuite d’une conversation privée qu’elle a eue en juin avec l’homme fort du Cambodge, Hun Sen, alors que les deux pays étaient au bord d’un conflit. Ses propos, jugés conciliants et critiques envers l’armée, auraient porté atteinte aux intérêts de la nation », justifie la Cour constitutionnelle dans son verdict.

Paetongtarn Shinawatra s’est justifiée en disant avoir essayé de faire de son mieux pour le pays. « Mes intentions étaient dans l’intérêt du pays, non pas pour mon profit personnel, mais pour la vie des gens, y compris les civils et les soldats », aurait-elle déclaré à des journalistes.

« Cet entretien, enregistré et diffusé à l’insu de la dirigeante … avait eu lieu alors que Bangkok et Phnom Penh étaient engagés dans un conflit armé depuis la mort d’un soldat cambodgien, fin mai, à la suite d’un échange de tirs avec l’armée thaïlandaise dans une zone disputée de la frontière, explique-t-on.

 

Jugeant ces propos irrespectueux envers l’armée, les conservateurs du Bhumjaithai ont alors quitté la coalition formée avec le parti familial Pheu Thai de Paetongtarn Shinawatra.

 

Du coup, « l’affaire a provoqué une crise politique et de nouvelles tensions entre la Thaïlande et le Cambodge. Cinq jours d’affrontements armés entre les deux voisins ont entraîné en juillet la mort de 40 personnes et provoqué la fuite de plus de 300 000 autres », rappelle RFI.

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Scandale dans le foot mondial et européen : Platini et Blatter définitivement lavés !

Michel Platini et Sepp Blatter peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles. Ils ont été acquittés par la justice suisse dans l’affaire dite de “paiements illégaux“ qui courait depuis dix ans.

« C’est la fin d’une histoire de dix années de bataille judiciaire. L’ancien président de l’UEFA, Michel Platini, et l’ancien président de la FIFA, Sepp Blatter, ont été définitivement acquittés dans une affaire de paiements jugés illégaux. Le Français avait alors été empêché de briguer la présidence de la fédération internationale, Gianni Infantino profitant de la voie libre ». Voici les données essentielles de cette affaire résumées par le site spécialisé Eurosport.

Cependant, cet acquittement est une “victoire“ à la Pyrrhus – si l’on peut dire – pour les deux coaccusés, qui, rappelons-le, étaient rejugés en Suisse en mars dernier. Car, cette affaire d’escroquerie – un paiement de 2 millions de francs suisses (l’équivalent de 1,8 million d’euros) – avait brisé l’ambition dévorante et légitime de Platini d’accéder à la tête de la Fifa après Blatter, forcé de démissionner.

Ainsi, « le ministère public de la Confédération (MPC) a renoncé à faire recours », acceptant donc « le jugement rendu en première et deuxième instances », indique Eurosport, citant un communiqué du parquet suisse publié jeudi 28 août.

Et dépit de cet acquittement, Michel Platini restera toutefois à jamais marqué par cette affaire. « Je sais que c’était une histoire pour m’empêcher d’être président de la Fifa », avait lancé Michel Platini après la décision d’appel. Dix ans après, il s’estime « trop vieux » pour briguer de nouvelles responsabilités, rapporte le site.

Rappel des faits

Le site Eurosport rappelle que les deux parties, “défense“ et “accusation“, s’accordaient sur un point : « Le triple Ballon d’Or a bien conseillé Sepp Blatter entre 1998 et 2002, lors du premier mandat de ce dernier à la tête de la Fifa, et les deux hommes ont signé en 1999 un contrat convenant d’une rémunération annuelle de 300 000 francs suisses, intégralement payée par la Fifa. Mais en janvier 2011, l’ancien milieu de terrain – devenu dans l’intervalle président de l’UEFA (2007-2015) – a fait valoir une créance de 2 millions de francs suisses, qualifiée de « fausse facture » par l’accusation ».

Et la même source poursuit : « Les deux hommes martelaient de leur côté qu’ils avaient dès l’origine décidé d’un salaire annuel d’un million de francs suisses, par un « accord de gentlemen » oral et sans témoins, sans que les finances de la Fifa n’en permettent le versement immédiat à M. Platini. L’éclatement de l’affaire mi-2015, juste après la démission de Sepp Blatter, emporté par une cascade de scandales, avait barré la route de Michel Platini vers la présidence de la Fifa, dégageant celle de l’Italo-Suisse Gianni Infantino, alors bras droit du Français à l’UEFA ».

Alors une question centrale se pose : maintenant qu’ils ont été acquittés faute de preuve, seront-ils indemnisés pour préjudice moral ; si oui, à combien s’élèvera cette indemnisation ? Sachez qu’on est en Suisse où, plus que tout autre endroit au monde, l’argent est – pardon fait – roi !

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Ligue des Champions 2025/26 : le tirage au sort complet

Voici les clubs qualifiés pour la Ligue des Champions 2025/26

Vainqueur de l’UEFA Champions League 2024/25 (1) : Paris Saint-Germain*

Vainqueur de l’UEFA Europa League 2024/25 (1) : Tottenham

Angleterre (4) : Liverpool, Arsenal, Manchester City, Chelsea

Italie (4) : Napoli, Inter, Atalanta, Juventus

Espagne (4) : FC Barcelona, Real Madrid, Atlético de Madrid, Athletic Club

Allemagne (4) : Bayern München, Bayer Leverkusen, Eintracht Frankfurt, Dortmund

France (3) : Paris Saint-Germain*, Marseille, Monaco

Pays-Bas (2) : PSV, Ajax

Portugal (1) : Sporting CP

Belgique (1) : Union Saint-Gilloise

Turquie (1) : Galatasaray

Tchéquie (1) : Slavia Praha.

 

Les 36 équipes de la phase de ligue de l’UEFA Champions League 2025/26 connaissent désormais leurs huit adversaires à l’issue du tirage au sort qui s’est déroulé à Monaco jeudi.

Les adversaires de chaque équipe en phase de ligue, en voici quelques-unes :

Ajax

À domicile
Inter (ITA)
Benfica (POR)
Olympiacos (GRE)
Galatasaray (TUR)

À l’extérieur
Chelsea (ENG)
Villarreal (ESP)
Marseille (FRA)
Qarabağ (AZE).

Arsenal

À domicile
Bayern München (GER)
Atlético (ESP)
Olympiacos (GRE)
Kairat Almaty (KAZ)

À l’extérieur
Inter (ITA)
Club Brugge (BEL)
Slavia Praha (CZE)
Athletic Club (ESP).

 

Atalanta

À domicile
Chelsea (ENG)
Club Brugge (BEL)
Slavia Praha (CZE)
Athletic Club (ESP)

À l’extérieur
Paris (FRA)
Frankfurt (GER)
Marseille (FRA)
Union SG (BEL).

Barcelona

À domicile
Paris (FRA)
Frankfurt (GER)
Olympiacos (GRE)
Copenhagen (DEN)

À l’extérieur
Chelsea (ENG)
Club Brugge (BEL)
Slavia Praha (CZE)
Newcastle (ENG).

Bayern München

À domicile
Chelsea (ENG)
Club Brugge (BEL)
Sporting CP (POR)
Union SG (BEL)

À l’extérieur
Paris (FRA)
Arsenal (ENG)
PSV (NED)
Pafos (CYP).

Liverpool

À domicile
Real Madrid (ESP)
Atlético (ESP)
PSV (NED)
Qarabağ (AZE)

À l’extérieur
Inter (ITA)
Frankfurt (GER)
Marseille (FRA)
Galatasaray (TUR).

Man City

À domicile
B. Dortmund (GER)
Leverkusen (GER)
Napoli (ITA)
Galatasaray (TUR)

À l’extérieur
Real Madrid (ESP)
Villarreal (ESP)
Bodø/Glimt (NOR)
Monaco (FRA).

 

Paris S-G

À domicile
Bayern München (GER)
Atalanta (ITA)
Tottenham (ENG)
Newcastle (ENG)

À l’extérieur
Barcelona (ESP)
Leverkusen (GER)
Sporting CP (POR)
Athletic Club (ESP).

 

Real Madrid

À domicile
Man City (ENG)
Juventus (ITA)
Marseille (FRA)
Monaco (FRA)

À l’extérieur
Liverpool (ENG)
Benfica (POR)
Olympiacos (GRE)
Kairat Almaty (KAZ).

 

Juventus

À domicile
B. Dortmund (GER)
Benfica (POR)
Sporting CP (POR)
Pafos (CYP)

À l’extérieur
Real Madrid (ESP)
Villarreal (ESP)
Bodø/Glimt (NOR)
Monaco (FRA).

 

Quand se dérouleront les matches de la phase de ligue de la Champions League ?

Journée 1 : 16-18 septembre 2025
Journée 2 : 30 septembre-1er octobre 2025
Journée 3 : 21-22 octobre 2025
Journée 4 : 4-5 novembre 2025
Journée 5 : 25-26 novembre 2025
Journée 6 : 9-10 décembre 2025
Journée 7 : 20-21 janvier 2026
Journée 8 : 28 janvier 2026

Le calendrier de la Ligue des Champions 2025/26

Phase de poule unique : du 16 septembre 2025 au 28 janvier 2026.

Barrages à élimination directe : 17/18 et 24/25 février 2026.

Huitièmes de finale : 10/11 et 17/18 mars 2026.

Quarts de finale : 7/8 et 14/15 avril 2026.

Demi-finales : 28/29 avril et 5/6 mai 2026.

Finale : 30 mai 2026 (Budapest).

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Algérie : le Premier ministre Nadir Larbaoui remercié

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a démis de ses fonctions le Premier ministre Nadir Larbaoui, en poste depuis novembre 2023. L’annonce a été faite jeudi 28 août par la présidence, sans qu’aucune explication ne soit fournie quant aux raisons de ce limogeage.

Le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a été désigné pour assurer l’intérim tout en conservant ses attributions actuelles.

Titulaire d’un doctorat en physique-chimie des matériaux de l’université d’Annaba, Sifi Ghrieb a occupé plusieurs postes de responsabilité, dont celui de président du conseil d’administration de la société mixte Algerian Qatari Steel (AQS), avant d’être nommé ministre.

Ce changement soudain intervient dans un contexte marqué par une certaine tension, notamment après un accident de la route ayant fait 18 morts il y a deux semaines. L’absence remarquée de Nadir Larbaoui à une réunion gouvernementale sur le secteur des transports, dans les jours qui ont suivi le drame, avait suscité de nombreuses interrogations sur les réseaux sociaux.

Avant d’être nommé Premier ministre en novembre 2023, Nadir Larbaoui a mené une longue carrière diplomatique. Ancien avocat, il a représenté l’Algérie dans plusieurs pays et auprès des Nations unies, avant de devenir chef de cabinet du président Tebboune en mars 2023.

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Transport – Les poids lourds de l’aérien africain

Depuis la reprise post-Covid-19, les compagnies aériennes africaines sont engagées dans une véritable course au renforcement de leurs flottes.

Objectif : capter les flux touristiques, soutenir la croissance du secteur aérien et se préparer à l’ouverture progressive du ciel africain dans le cadre du Marché unique du transport aérien en Afrique (Mutaa), relaye afrique.le360.ma.

Alors que la pandémie avait contraint de nombreuses compagnies à réduire leur voilure, la tendance s’est maintenant inversée. En effet, face à une demande mondiale en hausse et à des perspectives favorables pour le transport aérien, certaines compagnies africaines s’efforcent de rajeunir et d’agrandir leur parc aérien. Cette stratégie répond aussi à la nécessité de réduire les coûts opérationnels, notamment ceux liés au carburant, en adoptant des avions plus modernes et économes, selon la même source.

Parmi les moteurs de cette dynamique, on cite notamment l’essor du tourisme international, la croissance d’une classe moyenne africaine, le soutien politique de certains États pour relancer ou renforcer leurs compagnies nationales, l’ouverture progressive du ciel africain à la concurrence et la modernisation des flottes pour rester compétitives.

Dans ce cadre, Boeing évalue les besoins africains en avions neufs à plus d’un millier d’appareils sur les deux prochaines décennies.

 

Quelles sont les plus grandes flottes aériennes en Afrique ?

D’après les données du site spécialisé Planespotters, 1 650 avions sont répartis entre 804 compagnies aériennes africaines — soit en moyenne 2 appareils par compagnie. Un chiffre bas, qui s’explique par le fait qu’un grand nombre de transporteurs n’ont actuellement aucun avion actif.

Par exemple, le Burundi compte 3 compagnies enregistrées, mais aucun avion ; les îles Comores, 9 compagnies, aucun appareil ; 11 compagnies sont enregistrées au Mali pour seulement 3 avions en activité ; la Centrafrique compte 8 compagnies, 1 seul avion actif.

En revanche, les 5 pays disposant du plus grand nombre de compagnies sont l’Afrique du Sud (72 compagnies pour un total de 225 avions avec un âge moyen de 20,7 ans) ; le Kenya (70 compagnies, 203 avions) ; l’Égypte (53 compagnies, 180 avions) ; l’Éthiopie (154 avions, sans détermination du nombre de compagnies) ; le Nigeria (91 compagnies, 153 avions).

Voici maintenant les cinq plus grandes compagnies aériennes africaines :

  • Ethiopian Airlines (publique) : 144 avions
  • Egyptair (publique) : 71 avions
  • Airlink (Afrique du Sud, privée) : 70 avions
  • Royal Air Maroc (publique) : 57 avions (mais 63 avec filiale)
  • Air Algérie (publique) : 54 avions.

Il existe toutefois d’autres compagnies notables :

  • FlySafair (Afrique du Sud) : 37 avions
  • Air Cairo (Égypte) : 35 avions
  • Kenya Airways : 35 avions
  • Air Peace (Nigeria) : 32 avions
  • TAAG Angola : 27 avions.

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Tunisie – L’appel d’offres pour la plateforme e-Visa déclaré infructueux

Le projet tunisien de mise en place d’une plateforme électronique de délivrance de visas (e-Visa) marque un coup d’arrêt. Le ministère des Technologies de la communication a annoncé, le mardi 26 août 2025, que l’appel d’offres lancé en septembre 2024 pour la conception et le développement de cette plateforme a été déclaré infructueux, selon le site VisasNews, qui cite le département des Technologies de la communication.

L’objectif de ce projet était de moderniser les procédures d’entrée sur le territoire tunisien en remplaçant les démarches papier par un système numérique sécurisé, incluant notamment le paiement en ligne et la vérification automatisée des documents. Un enjeu de taille, notamment pour soutenir le secteur touristique.

L’appel d’offres international (n° 31/P-BAD/2024) visait à sélectionner un prestataire chargé de concevoir, développer et maintenir la future plateforme.

Toujours selon la même source, huit candidatures avaient été déposées, provenant de groupements et d’entreprises tunisiennes et étrangères, dont :

  • Orell Füssli AG & EWM (Suisse)
  • SITA Advanced Travel Solutions (Royaume-Uni)
  • Mühlbauer (Allemagne)
  • MEDIANET, THINKTANK & MAVIANCE (Tunisie)
  • MEDIADIFFUSION (Tunisie)
  • VFS Global et ses partenaires (Tunisie et international)
  • Addinn, Aira & ELM (France)
  • EY (Tunisie).

Mais aucune des propositions n’a été jugée conforme au cahier des charges. Les motifs de rejet portent principalement sur des éléments techniques non conformes ou des garanties de soumission jugées insuffisantes.

Aucune nouvelle date n’a été communiquée concernant un éventuel nouvel appel d’offres, ce qui laisse planer l’incertitude sur l’entrée en service du système e-Visa, initialement attendue pour 2025. En attendant, les procédures d’obtention de visa restent inchangées et doivent toujours être effectuées auprès des consulats ou ambassades tunisiennes.

 

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Vers la relance du réaménagement de la plage de Hammam-Lif

Le réaménagement de la plage de Hammam-Lif, longtemps à l’arrêt, pourrait-il connaître un nouvel élan grâce à un projet inspiré du programme MedCot, dont la mise en œuvre s’était achevée en 2016 ? C’est en tout cas ce qu’espèrent certains habitants et acteurs locaux, alors que les travaux de retrait des brise-lames se poursuivent sur le littoral de cette ville de la banlieue sud de Tunis.

Située dans le gouvernorat de Ben Arous, la plage de Hammam-Lif fait actuellement l’objet d’un chantier visant à démanteler les brise-vagues installés dans les années 1980. Ces structures, érigées sur environ 1 300 mètres pour lutter contre l’érosion, ont malheureusement eu des effets inverses : stagnation des eaux, recul de la biodiversité marine, dégradation de la qualité de l’eau et altération de l’attractivité de la plage, rapportent plusieurs sites de la place.

Selon les dernières informations fournies par la municipalité de Hammam-Lif, plus de 60% des travaux ont déjà été réalisés. L’entreprise en charge procède chaque jour au retrait des pierres, dans le but de rétablir une circulation naturelle des courants marins et d’améliorer durablement l’état écologique de la zone.

Des études scientifiques ont démontré que le mauvais positionnement des brise-lames avait entravé le mouvement des marées, causant notamment la disparition des herbiers marins, comme la posidonie et la zostère. Résultat : une eau stagnante, des odeurs désagréables, et une plage désertée.

Le précédent projet MedCot, lancé dans le cadre d’un partenariat tuniso-italien, visait justement à enrayer ce phénomène. Coordonné par l’Université des Sciences de Bizerte et le complexe universitaire de Trapani (Italie), en collaboration avec l’APAL (Agence de protection et d’aménagement du littoral) et plusieurs associations, ce programme avait pour objectif de restaurer la qualité des eaux, draguer les zones obstruées, modifier certains brise-lames, nourrir la plage en sable et aménager une zone pilote de gestion durable.

Faute de financements, le projet a été suspendu en 2016, sans que tous ses volets soient achevés. Mais aujourd’hui, alors que les travaux de démantèlement reprennent, l’idée d’un MedCot 2 renaît, alimentant les espoirs d’un renouveau environnemental et touristique pour Hammam-Lif.

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Séoul investit 150 milliards de dollars dans la construction navale américaine

Afin d’obtenir une baisse des droits de douane sur les voitures coréennes sur le marché américain, Séoul a annoncé un investissement de 150 milliards de dollars dans le secteur de la construction navale américain.

Baptisé « Make American Shipbuilding Great Again » (MASGA), cet accord a entraîné une réduction de 10 points des droits de douane pour l’industrie automobile coréenne, égalisant ainsi les chances avec ses concurrents japonais et européens.

L’industrie navale était au cœur de la rencontre entre le président américain Donald Trump et le président sud-coréen Lee Jae-myung. Trump, connu pour son protectionnisme mais aussi pour ses accords commerciaux alliant politique et économie, a ouvertement déclaré : « Nous achèterons des navires sud-coréens. Nous adorons leurs navires ».

Il a également souligné que le plan ne se limitait pas aux importations, mais incluait le transfert de savoir-faire. « Nous leur ferons construire des navires ici, avec notre personnel, et nous reprendrons notre activité dans le secteur de la construction navale ».

Cette déclaration, bien qu’accompagnée de l’aveu qu’il « faut du temps » pour reconstruire la construction navale américaine, était un message de soutien à une industrie qui a décliné ces dernières décennies, laissant le champ libre principalement aux groupes asiatiques.

Le même jour, Cerberus Capital Management, l’un des plus grands groupes américains de capital-investissement, a annoncé la création de la plateforme Cerberus Maritime en partenariat avec le groupe coréen HD Hyundai. Cette nouvelle stratégie d’investissement se concentrera sur les projets de construction navale aux États-Unis, mais aussi sur des secteurs connexes tels que la logistique maritime, les infrastructures portuaires et les technologies.

À rappeler que le partenariat entre Cerberus et Hyundai n’est pas nouveau. En 2022, Cerberus avait acquis l’ancien chantier naval Hanjin de SubicBay, aux Philippines, le plus grand du pays. Une partie de l’installation a déjà été louée à HD Hyundai, qui investit 550 millions de dollars dans la construction de pétroliers…

Le partenariat tripartite – Séoul, Washington et capitaux privés – reflète une nouvelle réalité : la construction navale n’est pas seulement une activité industrielle, mais aussi un outil de diplomatie commerciale.

Pour la Corée, cet accord signifie le maintien de la compétitivité dans son secteur automobile stratégique. Pour les États-Unis, il offre le scénario d’une renaissance de l’industrie navale, combinée à un afflux de capitaux étrangers et à la création d’emplois.

Malgré ces annonces, il reste à voir si la construction navale américaine pourra réellement redémarrer à une échelle qui en fera un acteur mondial. Trump lui-même a admis que « la construction navale est une activité difficile à démarrer », laissant ouverte la question de savoir si les investissements entraîneront une véritable renaissance productive ou se limiteront à des projets emblématiques mais isolés.

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