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Tunisie : bras de fer entre la commission des finances et le gouvernement autour de la loi de finances 2026

ARP - ParlementTUNIS, 2 septembre – La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, lundi, de geler l’examen du projet de loi de finances 2026. En cause : des violations répétées des articles 40 et 62 de la loi organique du budget (LOB) de 2019, que les députés qualifient de «Constitution financière de l’État».

Selon le communiqué publié à l’issue de la réunion, le gouvernement n’a pas respecté l’obligation, prévue par l’article 40, de présenter avant la fin juillet les hypothèses et les grandes orientations budgétaires pour l’année suivante. Pour la commission, ce manquement prive le parlement de ses prérogatives en matière d’élaboration budgétaire.

Les députés pointent également la non-application de l’article 62, qui impose au gouvernement de remettre à l’ARP un rapport semestriel sur l’exécution du budget et la mise en œuvre de la loi de finances. Cette obligation, jugée essentielle au rôle de contrôle du parlement, n’a pas été respectée.

La commission rappelle qu’elle avait demandé, en juillet, l’audition de l’actuelle ministre des Finances afin de faire le point sur l’exécution du budget 2025 et sur les éventuelles nouvelles mesures à inclure dans le texte de 2026. Malgré un engagement pris par la ministre, cette audition n’a pas eu lieu.

Face à ces manquements, les députés exigent un rôle accru de l’Assemblée dans les phases d’élaboration et d’exécution du budget et appellent le gouvernement à instaurer une véritable complémentarité entre législatif et exécutif.

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L’ARP menace de boycotter l’examen du PLF de 2026

L’ARP menace de boycotter l’examen du PLF de 2026 | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Réunie, lundi, 01 septembre, la commission des finances et du budget a décidé de ne pas examiner le projet de loi de finances de 2026 tant que le gouvernement n’a pas remédié aux violations des articles 40 et 62 de la loi organique du budget de 2019.

Lors de cette réunion, cite un communiqué de l’assemblée des représentants du peuple (ARP), la commission a débattu de la question de la violation des dispositions l’article 40, paragraphe 2 de la loi organique de 2019 portant loi organique du budget (LOB).

En vertu de cet article, le gouvernement est tenu à l’obligation de présenter à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), avant la fin du mois du juillet, de chaque année, les hypothèses et les grandes orientations du budget de l’Etat pour l’année suivante.

La commission a estimé que les dispositions précitées confient à l’assemblée parlementaire des attributions explicites en matière d’élaboration du budget. Par ailleurs, la commission a débattu de la non-application par le gouvernement des dispositions de l’article 62, paragraphe 3, de la même loi organique.

Conformément aux dispositions de cet article, le gouvernement est dans l’obligation de présenter à l’ARP, à la fin du premier semestre de chaque exercice budgétaire, un rapport sur l’exécution du budget et sur l’application des dispositions de la loi de finances de l’année.

Pour la commission parlementaire, l’article 62 en question investit le parlement d’une mission de contrôle lors de l’étape d’exécution du budget.

Au cours du débat, les députés ont rappelé que la commission a sollicité au mois de juillet dernier l’audition de l’actuelle ministre des Finances. L’objet de cette audition, selon la commission, aurait été de faire le point sur l’état d’avancement de l’exécution du budget 2025 et d’examiner une possible inclusion de nouvelles mesures dans le projet de loi de finances de 2026, conformément à l’accord convenu avec l’ancienne ministre des finances et en consécration du principe de continuité de l’Etat.  Cette demande, a regretté la commission, n’a pas eu de suite malgré l’engagement pris par l’actuelle ministre des finances de la tenir, par commun accord, au mois de juillet dernier.  

Face aux atteintes portées à la loi organique du budget, « Constitution financière de l’Etat », les députés ont revendiqué un rôle désormais plus significatif de l’Assemblée législative lors de la phase d’élaboration et d’exécution du budget, pressant le gouvernement de donner suite aux propositions émanant du parlement, compte tenu de la complémentarité entre le Législatif et l’Exécutif.

Leptis Asset Management: Le fonds FCP Leptis Obligataire Cap franchit le cap des 52 MD

Leptis Asset Management: Le fonds FCP Leptis Obligataire Cap franchit le cap des 52 MD | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La société de gestion Leptis Asset Management, filiale de la Banque Tuniso-Libyenne (BTL), vient d’annoncer que son fonds FCP Leptis Obligataire Cap a atteint un actif net de 52 millions de dinars.

Créé à la mi-2024, ce fonds a rapidement séduit les investisseurs, confirmant l’intérêt croissant pour des solutions obligataires offrant sécurité et visibilité dans un contexte de marché en pleine recomposition.

Dans un communiqué, Leptis Asset Management a tenu à remercier ses clients pour leur confiance et leur fidélité, soulignant que « ce résultat reflète la solidité de la stratégie adoptée et l’adhésion des investisseurs à notre approche de gestion ».

La société a également annoncé le lancement prochain d’un nouveau fonds, qui viendra compléter son offre et répondra aux mêmes caractéristiques que le FCP Leptis Obligataire Cap, afin d’accompagner la demande croissante des souscripteurs.

Avec cette nouvelle étape, Leptis Asset Management confirme sa volonté de s’imposer comme un acteur de référence sur le marché tunisien de la gestion d’actifs.

BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!!

BCT-Taux directeur à 7,5 %: Inflation en recul… mais vigilance de rigueur!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le Conseil d’Administration de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a tranché : le taux directeur est maintenu à 7,5 %, malgré la baisse récente de l’inflation. Ce choix, hautement symbolique, traduit une volonté de prudence dans un contexte économique et géopolitique encore instable.

L’inflation, longtemps au-dessus de 8 %, est redescendue autour de 5–6 %. Un progrès notable, mais jugé encore fragile. «La désinflation doit s’ancrer durablement avant d’envisager un assouplissement», souligne un économiste tunisien. En clair, la BCT ne veut pas précipiter une baisse de taux qui pourrait relancer les pressions inflationnistes.

Une économie en équilibre instable

Les indicateurs macroéconomiques envoient des signaux contradictoires :

  • Dynamisme de la demande intérieure et reprise de certains secteurs industriels.
  • Déficit commercial et courant persistant, source de vulnérabilité externe.
  • Réserves de change solides, assurant une relative stabilité financière.

La BCT choisit donc de maintenir son cap en attendant des signaux plus clairs.

Entreprises et ménages : impact direct

Le maintien du taux directeur signifie :

  • Des taux d’intérêt bancaires élevés, freinant l’accès au crédit pour les ménages et les PME.
  • Mais aussi une stabilité monétaire qui rassure les marchés et soutient la confiance des investisseurs.

La BCT joue l’équilibre entre soutenir l’économie réelle et préserver la stabilité des prix.

  • Septembre : le mois de tous les scénarios

Dès la rentrée, une baisse du taux directeur pourrait être envisagée si :

  • L’inflation poursuite son recul,
  • Les équilibres extérieurs s’améliorent,
  • Et la conjoncture internationale ne se détériore pas.

La BCT joue la carte de la prudence : maintenir un taux directeur élevé pour consolider la désinflation, tout en gardant la porte ouverte à un assouplissement monétaire à l’automne. Le message est clair : la stabilité avant tout, mais la croissance n’est pas oubliée.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Confirmation de la dynamique de croissance avec des résultats financiers en nette progression
  • Une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale consolide la position en tant que référence du secteur bancaire tunisien

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – La Banque Nationale Agricole (BNA) confirme sa dynamique de croissance au terme du premier semestre 2025, affichant des résultats financiers en nette progression et consolidant son rôle moteur dans le financement de l’économie nationale.

  • Des indicateurs financiers en progression

Au 30 juin 2025, le total bilan de la BNA s’élève à 23,8 milliards de dinars, en hausse de 14,3 % par rapport à juin 2024.

Les dépôts de la clientèle progressent de 2,2 %, atteignant 12,9 milliards de dinars, traduisant la confiance des particuliers et entreprises.

Les crédits à la clientèle s’établissent à 13,9 milliards de dinars, en hausse de 1,9 %, confirmant l’engagement de la BNA à soutenir les besoins de financement de l’économie.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est accru de 7,7 %, atteignant 537 MDT, tandis que le résultat net s’élève à 155 MDT, en progression de 16,8 %.

Les capitaux propres franchissent la barre des 2,2 milliards de dinars, renforçant la solidité financière et la résilience de la banque.

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

BNA: Un premier semestre 2025 solide marqué par la croissance et l’innovation | Univers News

  • Une banque engagée dans le développement durable

Au-delà des performances financières, la BNA a marqué le semestre par des initiatives structurantes:

  • Partenariats avec la diaspora tunisienne pour favoriser l’investissement productif.
  • Programme Green UMA avec l’Université de La Manouba pour impliquer la jeunesse dans la transition écologique et numérique.
  • Réhabilitation du Complexe de l’Enfance d’Ettadhamen, illustrant l’engagement social de la banque.

Grâce à une stratégie équilibrée entre performance financière et responsabilité sociétale, la BNA consolide sa position parmi les acteurs de référence du secteur bancaire tunisien. Les résultats du premier semestre 2025 confirment une trajectoire positive, soutenue par la confiance de ses clients et son rôle central dans l’accompagnement de l’économie nationale.

EXCLUSIF – Tunisie Clearing: Maher Zouari s’en va, Sofiane Hammami prend les commandes

EXCLUSIF – Tunisie Clearing: Maher Zouari s’en va, Sofiane Hammami prend les commandes | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Secousse discrète mais stratégique au cœur du marché financier tunisien. Après plus d’une décennie passée à la tête de Tunisie Clearing, le dépositaire central des titres, Maher Zouari quitte ses fonctions de Directeur Général. À sa place, le Conseil d’Administration aurait choisi, selon les sources d’UNIVERSNEWS, un homme du sérail : Kais Hammami, actuel numéro deux de l’institution et ancien cadre du Conseil du Marché Financier (CMF).

Maher Zouari : l’architecte d’une modernisation

Maher Zouari a marqué de son empreinte l’histoire récente de Tunisie Clearing. Ancien haut cadre du ministère des Finances et du CMF, puis représentant de l’État auprès de la Bourse de Tunis pendant près de dix ans, il a été nommé Directeur Général de Tunisie Clearing (ex-Sticodevam) en 2011.

Sous sa houlette :

  • L’infrastructure post-marché a connu une modernisation profonde, avec la digitalisation progressive des services et le renforcement de la sécurité des opérations.
  • Le volume traité par Tunisie Clearing a dépassé les 7 milliards de dinars annuels, reflétant une montée en puissance du système.
  • En février 2023, il est nommé Président du Conseil scientifique de l’Institut de Formation de la Bourse de Tunis (IFBT), confirmant son rôle de bâtisseur et de pédagogue au service de la Place de Tunis.

Figure respectée du marché, Zouari a incarné à la fois la rigueur réglementaire et l’esprit d’innovation. Son départ ouvre une nouvelle page pour l’infrastructure centrale du système boursier.

Sofiane Hammami : le dauphin naturel

Pour lui succéder, le Conseil d’Administration a désigné Sofiane Hammami, jusque-là Directeur Général adjoint (numéro deux de Tunisie Clearing). Avant de rejoindre l’institution, il avait exercé au sein du Conseil du Marché Financier (CMF), où il a acquis une solide expérience réglementaire.

Ce double parcours – régulation au CMF puis opérationnel au cœur de Tunisie Clearing – lui confère une vision complète du marché financier. Discret mais reconnu pour sa compétence technique, Hammami apparaît comme le dauphin naturel de Maher Zouari.

Les défis de la nouvelle direction

La tâche qui attend Sofiane Hammami est de taille :

  • Digitaliser davantage les services de règlement-livraison pour répondre aux standards internationaux (IOSCO, ISO).
  • Fluidifier les opérations et améliorer la transparence au bénéfice des banques, intermédiaires et investisseurs.
  • Accompagner l’ouverture du marché à de nouveaux instruments financiers, des produits dérivés aux actifs numériques.
  • Renforcer l’intégration régionale afin de positionner Tunis comme une place plus attractive pour les capitaux étrangers.

Une transition stratégique

Le départ de Maher Zouari, considéré comme l’architecte de la modernisation de Tunisie Clearing, marque la fin d’une étape. L’arrivée de Sofiane Hammami, technicien de la nouvelle génération, pourrait impulser une dynamique plus tournée vers l’innovation et l’internationalisation.

Dans un contexte de fortes attentes vis-à-vis du marché financier tunisien, cette transition sera scrutée de près par la communauté financière. Derrière ce changement de direction, c’est en réalité l’avenir du cœur logistique du marché boursier tunisien qui se joue.

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant !

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant ! | Univers News

  • La banque affiche des fondamentaux robustes avec un total bilan de près de 13 milliards de dinars et un résultat net de 116 MDT.
  • Dans un contexte bancaire en mutation, l’établissement confirme son positionnement comme acteur majeur et pilier de l’économie Tunisienne !!!
  • Attijari Bank réussit un premier semestre 2025 marqué par la stabilité et la confiance.

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans un environnement économique marqué par la volatilité internationale, les pressions inflationnistes et des contraintes réglementaires accrues, le secteur bancaire tunisien fait face à de nombreux défis. Pourtant, Attijari Bank tire son épingle du jeu et confirme son statut de référence du paysage bancaire national.

Au premier semestre 2025, la banque affiche des indicateurs solides qui traduisent sa capacité d’adaptation, sa gestion prudente des risques et la confiance continue de sa clientèle. Ses performances témoignent d’un modèle équilibré, où la solidité financière s’allie à l’innovation et à l’efficacité opérationnelle.

Attijari Bank: un premier semestre 2025 solide malgré un contexte exigeant ! | Univers News

  • Un Produit Net Bancaire en croissance maîtrisée

Au 30 juin 2025, Attijari Bank a réalisé un Produit Net Bancaire (PNB) de 356,5 MDT, en progression de 2 % par rapport à la même période en 2024. Cette performance traduit une gestion équilibrée des revenus d’intérêts, des commissions et des opérations financières, confirmant la capacité de la banque à préserver ses marges dans un environnement économique marqué par des tensions de liquidité et des taux d’intérêt volatils.

  • Un résultat net robuste à 116 MDT

Le résultat net semestriel ressort à 116,2 MDT, un niveau solide qui confirme la rentabilité récurrente de l’établissement, malgré la hausse des charges d’exploitation et le renforcement des provisions prudentielles liées aux nouvelles exigences de la Banque Centrale.

Ce résultat, bien que légèrement en retrait par rapport à l’année précédente, démontre la résilience d’Attijari Bank et sa capacité à maintenir une trajectoire bénéficiaire durable.

  • Une confiance accrue de la clientèle

Les dépôts de la clientèle atteignent 11 176 MDT, en hausse de plus de 5 % sur un an. Cette progression traduit la confiance renforcée des ménages, entreprises et institutionnels dans la solidité et la qualité des services de la banque.

Parallèlement, les créances sur la clientèle s’élèvent à 7 306 MDT, illustrant l’engagement d’Attijari Bank dans le financement de l’économie réelle, en particulier des PME et des projets structurants.

  • Des fondamentaux financiers solides

Avec un total bilan de 12 966 MDT, la banque confirme sa place parmi les établissements majeurs du paysage bancaire tunisien.

Les capitaux propres s’établissent à 1 014 MDT, consolidant la solidité de sa structure financière et lui permettant de respecter largement les exigences réglementaires de solvabilité fixées par la Banque Centrale.

Ces chiffres attestent de la capacité d’Attijari Bank à absorber les chocs éventuels et à soutenir ses ambitions de croissance.

  • Une vision à long terme

Au-delà des performances financières, Attijari Bank poursuit sa stratégie de développement axée sur l’innovation digitale, l’accompagnement des entreprises, et l’inclusion financière des particuliers et des TPE.

Cette orientation renforce son rôle de banque citoyenne et de partenaire de confiance dans le développement économique national.

  • Conclusion

Avec un PNB en progression, un résultat net robuste, une hausse soutenue des dépôts et des capitaux propres solides, Attijari Bank réussit un premier semestre 2025 marqué par la stabilité et la confiance.

Dans un contexte bancaire en mutation, l’établissement confirme son positionnement comme acteur majeur et pilier de l’économie tunisienne.

UIB-Kamel Néji: Quand la guerre des visions… au C.A. précipite les départs!!!

UIB-Kamel Néji: Quand la guerre des visions... au C.A. précipite les départs!!! | Univers News

  • Un retrait en pleine mandature, décidé sans annonce publique de l’intéressé, qui relance le débat sur les contreperformances de la banque !
  • UIB : le départ choc de Kamel Néji révèle une gouvernance en crise dans une banque sous pression secouée par les divisions internes
  • UIB : un départ qui soulève plus de questions qu’il n’apporte de réponses !

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le départ soudain de Kamel Néji, président du Conseil d’Administration de l’Union Internationale de Banques (UIB), continue de susciter une vague d’interrogations.

Annoncé sans communication directe de l’intéressé, et en plein mandat, ce retrait prend une dimension encore plus troublante lorsqu’il est replacé dans le contexte tendu qui entoure aujourd’hui la banque : contreperformances répétées, désengagement annoncé de la Société Générale (SG) et tensions croissantes au sein de son Conseil.

Plus qu’un changement de gouvernance, cet épisode révèle les fractures internes qui paralysent le fonctionnement de l’institution et soulève des interrogations lourdes sur son avenir.

  • Quand l’actionnariat devient un champ de frictions

Depuis plusieurs années, l’UIB est traversée par des divergences de fond entre ses actionnaires. D’un côté, la Société Générale, actionnaire français historique, qui adopte une vision prudente, parfois jugée rigide, privilégiant la maîtrise des risques et la rationalisation des activités. De l’autre, les actionnaires tunisiens et institutionnels, qui plaident pour une stratégie plus agressive afin de défendre les parts de marché de l’UIB dans un environnement bancaire hautement concurrentiel.

Ces visions opposées ont provoqué des blocages au sein du Conseil d’Administration, où les débats se sont souvent enlisés. Les arbitrages, au lieu d’être rapides et consensuels, se sont transformés en rapports de force, générant des lenteurs dans la prise de décision et fragilisant la réactivité de la banque face aux mutations du marché.

  • Un climat de tensions qui mine la gouvernance

Au fil du temps, cette divergence stratégique s’est muée en tensions plus franches. Plusieurs dossiers stratégiques ont été retardés, faute d’accord, tandis que certaines décisions de gestion opérationnelle ont été compromises par des désaccords persistants. Ce climat délétère a fini par entacher le fonctionnement normal de l’activité de l’UIB, avec un impact direct sur ses performances financières.

Dans ce contexte conflictuel, le retrait progressif de la Société Générale du capital de l’UIB est venu accentuer les incertitudes. L’actionnaire français, déjà en retrait dans la dynamique décisionnelle, semblait moins investi dans la recherche de solutions pour redresser la trajectoire de la banque. Cette attitude a nourri les frustrations des autres actionnaires, convaincus que le poids de SG freine la capacité de l’UIB à se repositionner efficacement.

  • Le départ de Kamel Néji : la conséquence d’un système bloqué

C’est dans ce climat de crispation que le départ de Kamel Néji doit être interprété. Officiellement non expliqué, mais officieusement perçu comme le produit des tensions internes, il traduit l’incapacité du Conseil à surmonter ses divisions. Le président du Conseil, pris en étau entre des visions irréconciliables, n’a pu maintenir l’équilibre.

Le paradoxe reste que Néji disposait encore d’un capital de confiance auprès du marché et des régulateurs. Mais ses marges de manœuvre, limitées par les blocages du Conseil, ont fini par réduire son efficacité. Le changement de gouvernance apparaît alors moins comme une sanction individuelle que comme la conséquence d’une fracture collective.

  • Une banque à la croisée des chemins

Aujourd’hui, l’UIB se retrouve dans une situation délicate :

  • Elle doit gérer la transition d’un actionnaire de référence international en retrait, sans perdre la confiance du marché ;
  • Elle doit apaiser les tensions internes et restaurer une dynamique de gouvernance fonctionnelle ;
  • Elle doit redéfinir une stratégie claire, conciliant prudence et croissance, pour retrouver sa rentabilité et défendre ses parts de marché.
  • Un capital de confiance entamé

Paradoxalement, Kamel Neji jouissait encore récemment d’un capital de confiance certain, aussi bien auprès du marché que des autorités de régulation. Sous son mandat, l’UIB avait poursuivi des efforts de modernisation et renforcé ses dispositifs de contrôle interne. Mais ces avancées n’ont pas suffi à masquer la faiblesse persistante des performances financières, qui a fini par creuser un fossé entre ambitions affichées et résultats tangibles.

  • Les enjeux derrière ce séisme interne

Ce départ n’est pas un simple épisode isolé. Il met en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour l’avenir de l’UIB :

  • Stabiliser la gouvernance après le retrait de Société Générale ;
  • Restaurer la confiance des actionnaires et des marchés dans la capacité de la banque à renouer avec la croissance ;
  • Répondre aux exigences accrues de la Banque Centrale et des régulateurs internationaux, dans un contexte de pression renforcée sur la solidité financière des banques tunisiennes ;
  • Rassurer la clientèle face à une concurrence plus agressive que jamais.
  • Conclusion : un avertissement pour tout le secteur bancaire

Le départ de Kamel Néji met en lumière les faiblesses d’une gouvernance éclatée, où la divergence de visions entre la Société Générale et les autres actionnaires a freiné la prise de décision et fragilisé la stratégie de l’UIB.

Plus qu’un signal isolé, il constitue un avertissement adressé à l’ensemble du secteur bancaire tunisien : sans alignement clair entre actionnaires et dirigeants, les institutions financières risquent de s’enliser dans des blocages internes, au détriment de leur performance et de leur crédibilité.

 L’UIB, désormais à la croisée des chemins, devra trouver un nouvel équilibre pour restaurer la confiance et relancer sa dynamique.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Croissance soutenue, rentabilité confirmée et gestion prudente des risques !!
  • Plus qu’un simple résultat financier, cette performance traduit la vision d’une banque responsable, performante et tournée vers l’avenir !!!
  • Les résultats confirment la capacité de la banque à générer de la valeur tout en maintenant une stratégie prudente face aux aléas économiques.

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Dans un climat économique encore marqué par la volatilité internationale et les défis internes, Amen Bank s’impose comme l’un des acteurs bancaires les plus résilients en Tunisie. La banque vient de publier ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025, faisant ressortir une progression significative de ses principaux indicateurs, un renforcement de ses fonds propres et une rentabilité en nette amélioration.

Amen Bank démarre l’année 2025 sur une trajectoire ascendante. Au terme du premier semestre, la banque enregistre une progression remarquable de son bilan qui atteint 12,35 milliards de dinars, des dépôts en hausse de 9 %, un résultat net consolidé de 130,9 millions DT et des fonds propres renforcés à 1,59 milliard DT.

Ces performances, obtenues dans un contexte économique exigeant, confirment la capacité d’Amen Bank à conjuguer croissance, rentabilité et prudence.

  • Un bilan qui franchit un nouveau cap

Le total bilan d’Amen Bank atteint 12,35 milliards de dinars, contre 11,32 milliards un an auparavant, soit une croissance de près d’1 milliard DT. Cette évolution repose sur :

  • Un portefeuille de crédits à 7,17 milliards DT, confirmant le rôle moteur de la banque dans le financement de l’économie,
  • Un portefeuille d’investissement en forte hausse, passant de 2,72 milliards à 3,16 milliards DT, soit +16 % en six mois,
  • Et un renforcement des liquidités disponibles auprès de la Banque Centrale.

Cette dynamique traduit une stratégie claire : consolider la solidité financière tout en diversifiant les sources de revenus.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News
  • Dépôts en forte progression : un gage de confiance

Les dépôts de la clientèle grimpent à 8,7 milliards DT, en hausse de plus de 700 millions de dinars en un an (+9 %).

Cette performance illustre la confiance renouvelée des ménages, des entreprises et des investisseurs dans la solidité d’Amen Bank. Elle reflète également le succès des offres de dépôts et produits d’épargne adaptés aux besoins de la clientèle.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Une rentabilité confirmée malgré les défis

Le résultat net semestriel s’élève à 130,9 millions DT, contre 124,6 millions à la même période en 2024.


Le Produit Net Bancaire (PNB) atteint 308 millions DT, en progression de 4,4 %, porté par :

  • Une hausse des revenus de portefeuille d’investissement,
  • Des gains financiers plus importants sur opérations de marché,
  • Et une maîtrise des charges d’exploitation, grâce à une gestion rigoureuse des coûts.

Ces résultats confirment la capacité de la banque à générer de la valeur tout en maintenant une stratégie prudente face aux aléas économiques.

Amen Bank affiche une performance solide au premier semestre 2025 | Univers News

  • Une banque robuste et bien capitalisée

Au 30 juin 2025, les capitaux propres de la banque atteignent 1,59 milliard DT, en hausse de 120 MDT sur un an.

Le taux de couverture des créances classées dépasse 75 %, gage de prudence et de respect des standards de la Banque Centrale.

Avec un résultat par action de 3,75 dinars, Amen Bank consolide sa place parmi les établissements les plus rentables du marché.

  • Une stratégie tournée vers l’avenir

Au-delà des chiffres, Amen Bank s’inscrit dans une démarche de modernisation et d’innovation :

  • Accélération de la digitalisation des services bancaires,
  • Soutien accru aux entreprises industrielles et de services, qui concentrent plus de 11,4 milliards DT d’engagements,
  • Développement d’une offre inclusive à destination des particuliers et des PME.

La banque confirme ainsi sa volonté d’être un acteur majeur de la relance économique tunisienne, alliant proximité, innovation et solidité financière.

  • En résumé

Avec un bilan en expansion, des dépôts en forte croissance, un bénéfice net en hausse et des fonds propres renforcés, Amen Bank signe un premier semestre 2025 convaincant.
Plus qu’un simple résultat financier, cette performance traduit la vision d’une banque responsable, performante et tournée vers l’avenir.

Le contrat de mariage coûte… de plus en plus cher dans les mairies!!!

Le contrat de mariage coûte… de plus en plus cher dans les mairies!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Il faut dire qu’on n’encourage pas les mariages, en Tunisie, à tel point qu’en plus du coût élevé à dépenser, en vue de fonder une famille, en commençant par le logement, les meubles, l’électroménager, en plus des festivités et des gâteaux. C’est, maintenant, aux municipalités d’ajouter leur sel à la sauce, puisque le contrat de mariage va coûter, aussi, plus cher.

Mohamed Al-Daifi, expert en collectivités locales, a déclaré que le coût de la conclusion d’un contrat de mariage dans la municipalité a plus que doublé. Auparavant, le contrat de mariage était établi presque gratuitement par un membre du conseil municipal. Le futur marié est désormais obligé de faire appel à un notaire à ses frais qui lui facture diverses dépenses dont il doit supporter les coûts, en plus du tarif des salles municipales qui varie d’une municipalité à l’autre, dépassant mille dinars, notamment en été.

Notre source a confirmé que « le coût élevé des contrats de mariage est une conséquence directe de la dissolution des conseils municipaux. En l’absence d’officiers de l’état civil (dont le maire, ses adjoints, les chefs de service et les délégués du maire parmi les membres du conseil municipal), sans oublier quelques municipalités qui ont confié au secrétaire général la tâche de conclure les contrats de mariage. Certains experts estiment que cette pratique est dépourvue de fondement juridique. On peut donc conclure que le contrat de mariage a de plus en plus un but lucratif pour les municipalités, avec location de salle, comme dans le privé, pour conclure les contrats de mariage.

Timbre de voyage électronique… et suppression du timbre en papier dès le 1er avril 2026!!!

Timbre de voyage électronique… et suppression du timbre en papier dès le 1er avril 2026!!! | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Le ministère de l’Intérieur a annoncé jeudi en coordination avec le ministère des Finances, le lancement du service de vente du timbre de voyage à travers le site électronique : https://e.timbres.finances.gov.tn

Selon un communiqué, le service a démarré d’une manière expérimentale le 4 août 2025 auprès des voyageurs de l’Aéroport de Tunis-Carthage parallèlement à l’adoption du timbre de voyage en papier. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la numérisation des services administratifs et la facilitation des mesures pour les citoyens.

Le timbre de voyage électronique peut être obtenu par le biais de la carte bancaire ou postale et il est valable 6 mois. Il peut être utilisé une fois les formalités de voyage effectuées, sans qu’il soit nécessaire de fournir la preuve de son obtention.

Le ministère a confirmé que ce service sera progressivement étendu aux autres postes-frontières nationaux. Le timbre de voyage en papier sera supprimé à compter du 1er avril 2026.

Finances: Endettement total à 247,5 milliards DT… et la ligne rouge approche!?!

Finances: Endettement total à 247,5 milliards DT… et la ligne rouge approche!?! | Univers News

  • La dette extérieure en repli, mais… une dette désormais majoritairement intérieure et un ratio dette/PIB toujours étouffant!!!
  • Un système économique où l’État demeure le principal moteur de l’endettement, sans que cet endettement ne se traduise réellement !!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – Jamais, dans son histoire récente, la Tunisie n’a porté un fardeau financier aussi lourd. Selon les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT), l’endettement global du pays a atteint 247,5 milliards de dinars à fin 2024, un niveau vertigineux qui équivaut à près d’une fois et demie la richesse nationale produite en une année.

Derrière ce chiffre colossal se cachent des déséquilibres structurels, une dépendance accrue au financement intérieur et une soutenabilité budgétaire de plus en plus compromise. Cette trajectoire soulève une question cruciale : la Tunisie est-elle encore en mesure de maîtriser sa dette ou s’achemine-t-elle vers une spirale incontrôlable ?

Un chiffre qui interpelle

Le dernier rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT) révèle que l’endettement total du pays s’est élevé à 247,5 milliards de dinars en 2024, soit une progression de près de 4 % par rapport à l’année précédente. Ce niveau place la Tunisie au seuil symbolique des 250 milliards, un cap inquiétant pour une économie en quête d’oxygène.

Une dette désormais majoritairement intérieure

Fait marquant : 70 % de cet endettement est désormais constitué de dette intérieure. Autrement dit, l’État et les agents économiques puisent massivement dans les ressources nationales pour financer leurs besoins. Si ce recours limite la dépendance aux bailleurs internationaux, il exerce en revanche une pression considérable sur les banques locales et le marché du crédit.

Conséquence directe : un effet d’éviction au détriment des entreprises et ménages, dont l’accès au financement devient plus coûteux et plus rare.

La dette extérieure en repli, mais…

Dans le même temps, la dette extérieure recule de 6,8 %, ramenée à environ 30 % du total. Un signe positif qui allège la charge en devises et réduit la vulnérabilité face aux fluctuations du dinar. Mais cette baisse s’explique moins par une amélioration structurelle que par la difficulté croissante du pays à emprunter sur les marchés internationaux, faute de réformes crédibles et d’accord avec le FMI.

Un ratio dette/PIB toujours étouffant

Rapporté à la richesse nationale, l’endettement total représente 148,9 % du PIB, contre 155,9 % en 2023. Si cette amélioration technique est notable, elle ne doit pas masquer l’essentiel : la Tunisie reste l’un des pays les plus endettés de la région, avec un fardeau qui rogne chaque année davantage la marge budgétaire de l’État.

Près de la moitié de l’endettement (48 %) est supportée par l’État. Le reste incombe aux entreprises publiques, aux sociétés privées non-financières et aux ménages. Cette répartition traduit un système économique où l’État demeure le principal moteur de l’endettement, sans que cet endettement ne se traduise réellement par une croissance ou des investissements productifs.

Un risque de soutenabilité

Avec un service de la dette qui pèse lourdement sur le budget, la question de la soutenabilité devient centrale. Plus de ressources sont consacrées au remboursement qu’au financement des priorités sociales (éducation, santé, infrastructures). Le danger est double :

1. Un cercle vicieux de refinancement qui perpétue l’endettement sans réduire le déficit.

2. Un risque de crise de liquidité si les créanciers domestiques et internationaux venaient à se montrer plus exigeants.

Quelles issues possibles ?

Pour briser cette spirale, plusieurs leviers apparaissent incontournables :

  • Réformes structurelles profondes pour stimuler la croissance et améliorer les recettes fiscales.
  • Diversification des sources de financement afin de réduire la pression sur les banques locales.
  • Renégociation d’une partie de la dette et meilleure transparence dans sa gestion.
  • Réorientation des emprunts vers des projets productifs générateurs de devises et d’emplois.

À 247,5 milliards de dinars, l’endettement tunisien frôle un seuil critique. La réduction de la part extérieure offre un répit, mais la montée en puissance de la dette intérieure est une bombe à retardement pour l’économie réelle.

Plus qu’un chiffre, c’est un signal d’alarme : sans réforme courageuse et vision stratégique, la Tunisie risque de rester prisonnière d’un modèle où l’endettement finance le court terme au prix de l’avenir.

L’endettement bancaire des Tunisiens frôle les 30 milliards DT… un signal d’alarme pour l’économie!!!

L’endettement bancaire des Tunisiens frôle les 30 milliards DT... un signal d’alarme pour l’économie!!! | Univers News

  • Une hausse soutenue malgré le ralentissement économique… avec le risque d’un effet boule de neige !!!
  • Un choix de société… une bombe sociale et économique en gestation !!! Mais quelles solutions ??!!!

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – À fin 2024, l’encours de l’endettement bancaire des ménages tunisiens a atteint un niveau inédit, avoisinant les 30 milliards de dinars. Ce chiffre, publié dans les derniers bilans consolidés du secteur, illustre une réalité préoccupante : jamais les Tunisiens n’ont été autant dépendants du crédit pour financer leur consommation et couvrir leurs besoins essentiels.

Une hausse soutenue malgré le ralentissement économique

En dix ans, l’endettement bancaire des particuliers a plus que doublé, traduisant une course effrénée au crédit à la consommation, aux crédits immobiliers et aux découverts bancaires.

Cette progression est d’autant plus inquiétante qu’elle s’inscrit dans un contexte de ralentissement de la croissance, d’inflation persistante et d’érosion du pouvoir d’achat. Les ménages n’empruntent plus pour investir, mais de plus en plus pour survivre : payer des dépenses courantes, boucler les fins de mois, ou encore compenser la hausse des prix.

Le risque d’un effet boule de neige

Cette dépendance au crédit crée un cercle vicieux : plus le pouvoir d’achat se dégrade, plus le recours au crédit s’intensifie, alourdissant le poids des remboursements.

Selon des estimations sectorielles, près d’un tiers du revenu disponible des ménages urbains est déjà absorbé par le service de la dette bancaire. À cela s’ajoute l’endettement informel, notamment auprès des sociétés de microcrédit, dont l’encours dépasse les 2,5 milliards de dinars.

Multiples signaux d’alerte

Les signaux d’alerte se multiplient. Le taux de défaut sur les crédits à la consommation progresse lentement mais sûrement. Les banques, elles, multiplient les restructurations de dettes pour éviter une flambée des impayés qui fragiliserait leurs bilans.

Sur le plan social, la pression de l’endettement réduit considérablement la capacité d’épargne des ménages, accroît leur vulnérabilité et alimente un sentiment de précarité généralisée.

Quelles issue et quels remèdes ?

Face à cette situation, plusieurs pistes s’imposent :

  • Encadrer davantage le crédit à la consommation, en imposant des plafonds plus stricts de taux d’endettement par rapport aux revenus.
  • Développer des mécanismes d’éducation financière, afin de sensibiliser les ménages à une meilleure gestion budgétaire et à l’impact des crédits.
  • Réorienter les crédits vers des projets productifs générateurs de revenus, plutôt que vers une consommation de court terme.
  • Stimuler l’épargne nationale par des produits attractifs et sécurisés, réduisant la dépendance aux dettes.

Un choix de société

L’endettement des ménages n’est pas en soi une anomalie : il peut être un levier de croissance lorsqu’il finance l’investissement et l’amélioration du cadre de vie. Mais lorsque la dette devient un substitut au revenu, elle se transforme en piège économique.

L’année 2024 aura agi comme un révélateur : la Tunisie ne peut plus ignorer le fardeau de ses ménages, au risque de voir l’endettement se transformer en véritable bombe sociale.

BTS: Sessions de formation pour les porteurs de projets en situation de handicap

BTS: Sessions de formation pour les porteurs de projets en situation de handicap | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (SEF) – L’Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicapées (OTDDPH) organisera, dès la première quinzaine de septembre, des sessions de formation pour accompagner les porteurs de projets en situation de handicap ayant obtenu un microcrédit auprès de la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS).

Ce programme, dont les inscriptions se font via la page Facebook de l’organisation, vise à offrir un soutien concret pour le lancement de projets personnels, encourageant l’auto-emploi et l’intégration socio-économique, en attendant la pleine application de la loi sur l’emploi des personnes handicapées.

Cette initiative cible spécifiquement les bénéficiaires de la ligne de financement de la BTS, dont la période de candidature s’est achevée le 25 août. L’objectif est de les accompagner et de leur apporter le soutien nécessaire pour qu’ils puissent rechercher des solutions alternatives les préservant de la précarité.

Les sessions, limitées à 20 ou 25 participants chacune, aborderont plusieurs thématiques essentielles : le concept du handicap, son cadre juridique, l’approche basée sur les droits, le développement durable, l’économie sociale et les modalités de création d’entreprise.

Tunisie : les grandes lignes du budget 2026 dévoilées

Ce mardi 12 août 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a dirigé un conseil ministériel au palais de la Kasbah. La réunion a porté sur les équilibres financiers du projet de loi de finances 2026.

Le budget cherche à allier justice sociale et croissance économique. Le gouvernement prévoit de recruter dans la fonction publique pour créer des emplois. Il veut aussi lutter contre le travail précaire et la sous-traitance abusive. Plusieurs réformes doivent garantir un travail digne et une meilleure protection sociale.

Le projet vise à aider les personnes vulnérables et les familles à faible revenu. Il favorise leur intégration économique et améliore leurs conditions de vie. Les services publics essentiels, comme la santé, l’éducation et les transports, seront mieux accessibles.

Le gouvernement compte soutenir l’investissement public de façon équitable. Ce soutien respectera le plan national de développement. L’accent sera mis sur les énergies renouvelables et l’intégration de l’économie informelle. Le projet s’appuie aussi sur les conseils locaux et régionaux pour adapter les actions au terrain.

Pour finir, Sarra Zaafrani Zenzri a insisté sur la nécessité d’un équilibre durable. Le budget doit concilier le rôle social de l’État et la croissance économique. L’objectif est de bâtir une Tunisie plus juste et prospère.

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Tunisie : Calendrier fiscal pour le mois d’août

La Direction générale des impôts relevant du ministère des Finances a publié le calendrier fiscal du mois d’août 2025, rappelant quatre échéances importantes à respecter pour les personnes physiques, les entreprises et les sociétés.

Le jeudi 15 août marque la date limite pour le dépôt de la déclaration fiscale des personnes physiques.

Les personnes morales affiliées au système de télédéclaration et de paiement en ligne doivent déposer leur déclaration mensuelle au plus tard le mardi 20 août.

Les personnes tirant des bénéfices de l’exploitation agricole ou de la pêche doivent, quant à elles, déposer leur déclaration annuelle d’impôt sur le revenu au plus tard le dimanche 25 août.

Enfin, les personnes morales non assujetties au système de télédéclaration ont jusqu’au jeudi 28 août pour s’acquitter de leurs obligations mensuelles.

La Direction générale des impôts précise que ces dates représentent les délais légaux maximaux pour le dépôt des déclarations fiscales. Toutefois, il est possible de procéder au dépôt avant ces échéances.

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Tunisie – Loi de finances 2026 : L’État mise sur les régions, l’emploi et les réformes

La cheffe du gouvernement a réuni ses ministres pour faire le point sur le projet de loi de finances 2026, qui se veut un tournant stratégique dans la gouvernance économique du pays.

Le gouvernement tunisien entend faire du projet de loi de finances pour l’année 2026 un levier de transformation structurelle, combinant équité sociale, soutien à la croissance et réformes profondes. C’est ce qu’a souligné la cheffe du gouvernement, Sara Zaafrani Zenzri, lors d’un conseil ministériel tenu mardi 22 juillet 2025 à la Kasbah.

Une loi pour traduire la volonté populaire

Présenté comme un outil de souveraineté nationale, le projet de budget doit refléter les priorités stratégiques de l’État, tout en traduisant la vision ascendante du développement, défendue par le président Kaïs Saïed, depuis les conseils locaux jusqu’à l’échelle nationale.

« La loi de finances ne doit pas se résumer à des chiffres, mais incarner une volonté politique qui rompt avec les approches technocratiques passées », a affirmé la cheffe du gouvernement.

Elle a insisté sur la nécessité de recourir à des modes de financement innovants et de réformer le modèle économique et social, à travers une nouvelle législation adaptée aux besoins du pays.

Les grands axes du budget 2026

Le projet de loi de finances 2026 s’articule autour de plusieurs priorités :

  • Renforcement de la dimension sociale : meilleure prise en charge des personnes vulnérables et soutien à l’inclusion économique.
  • Emploi public : ouverture de nouveaux recrutements et régularisation de situations administratives en suspens.
  • Développement régional : s’appuyer sur les résultats des conseils locaux et régionaux pour orienter les investissements.
  • Relance de l’investissement public, considéré comme moteur du secteur privé, notamment pour les PME et les sociétés citoyennes.
  • Réformes structurelles dans la santé, l’éducation et le transport.
  • Promotion des énergies renouvelables.
  • Intégration de l’économie informelle et instauration d’une véritable justice fiscale.

Vers un nouveau cap

Ce budget s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026–2030, qui repose sur une méthode de planification ascendante. Pour le gouvernement, il s’agit de répondre aux attentes des citoyens, dans un contexte marqué par de fortes pressions économiques et géopolitiques.

La cheffe du gouvernement a conclu en appelant à faire de ce budget « un texte porteur d’espoir, capable de rétablir la confiance et de tracer les contours d’un nouveau contrat social ».

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Tunisie : La dette publique franchit les 135 milliards de dinars

À fin mars 2025, la dette publique tunisienne a franchi le seuil des 135 milliards de dinars, marquant une progression de 7,2% en un an. Le ministère des Finances prévoit qu’elle atteindra 80,5% du PIB d’ici la fin de l’année, selon les chiffres provisoires du budget de l’État.

À la fin du mois de mars 2025, l’encours de la dette publique tunisienne a atteint 135,1 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 7,2% par rapport à la même période en 2024, selon la dernière note sur les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État publiée par le ministère des Finances.

D’après les projections de la Loi de Finances 2025, cet encours devrait grimper à 147,4 milliards de dinars d’ici la fin de l’année, soit l’équivalent de 80,5% du produit intérieur brut.

La dette intérieure représente 57% du total, soit environ 77 milliards de dinars, tandis que la dette extérieure s’élève à 58,1 milliards de dinars (43%). Cette dernière est composée à 68,6% de prêts multilatéraux, à 8,2% d’emprunts contractés sur les marchés financiers internationaux, et à 23,2% de crédits bilatéraux. En termes de devises, 60,2% de ces dettes sont libellées en euros, 26,2% en dollars américains et 6,5% en yens japonais.

Concernant le service de la dette, il a atteint 9 milliards de dinars au premier trimestre 2025, en progression de 26% sur un an. Cette augmentation est principalement due à une forte hausse du remboursement du principal, qui s’élève à 7,4 milliards de dinars (+38,6%). En revanche, les paiements d’intérêts ont diminué de 10,4%, atteignant 1,6 milliard de dinars entre mars 2024 et mars 2025.

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Pétrole à 50 USD: soulagement budgétaire ou… piège pour la Tunisie??!!!

Pétrole à 50 USD: soulagement budgétaire ou… piège pour la Tunisie??!!! | Univers News

  • Le baril en chute libre… une aubaine pour les finances publiques tunisiennes !!!
  • Des risques cachés pour l’économie tunisienne et équilibre mondial incertain !!
  • Le défi est donc clair : transformer ce répit conjoncturel en stratégie structurelle !!

Tunis, UNIVERSNEWS (Social) – Selon Capital (14 août 2025), le prix du Brent a atteint son plus bas niveau de l’année à 65 dollars, après une nouvelle baisse de 0,3 % cette semaine. Le département américain de l’Énergie prévoit une poursuite de la tendance : le baril pourrait descendre à 58 dollars dès le quatrième trimestre 2025, avant de frôler les 50 dollars à l’horizon 2026.

Cette dynamique est alimentée par un excédent d’offre, l’Agence internationale de l’énergie prévoit un surplus de 1,4 million de barils par jour en 2025, porté à 2 millions en 2026, et par la décision de l’Opep+ d’augmenter sa production en septembre. L’Arabie Saoudite, en quête de parts de marché, privilégie désormais la concurrence frontale avec les producteurs à coûts élevés, notamment américains.

Une aubaine pour les finances publiques

Pour la Tunisie, fortement dépendante des importations énergétiques, la chute du prix du baril représente une bouffée d’oxygène. Le pays importe en moyenne 50 % de ses besoins énergétiques. Chaque baisse de 10 dollars du baril permettrait d’alléger la facture énergétique de plusieurs centaines de millions de dinars, réduisant ainsi le déficit commercial chronique.

Ce recul des prix contribuerait également à limiter la facture des subventions à la pompe et à freiner les tensions inflationnistes, offrant un répit bienvenu à des finances publiques sous pression et à des ménages durement touchés par l’érosion du pouvoir d’achat.

Des risques cachés pour l’économie

Mais ce scénario ne se limite pas à des gains immédiats. Une baisse durable du prix du pétrole fragiliserait les partenaires stratégiques de la Tunisie. L’Algérie et la Libye, dont les recettes publiques reposent largement sur les hydrocarbures, pourraient voir leurs budgets compressés, limitant ainsi leurs capacités d’investissement ou de transferts financiers vers la Tunisie.

De plus, un pétrole trop bon marché risque de ralentir la transition énergétique tunisienne, déjà en retard. La compétitivité relative des énergies renouvelables (solaire, éolien) s’en trouverait affaiblie, ce qui retarderait la diversification du mix énergétique national et prolongerait la dépendance aux importations.

Un équilibre mondial incertain

À ces éléments s’ajoute une incertitude géopolitique majeure. Les marchés suivent de près la rencontre prévue entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Si un allègement des sanctions permettait à la Russie d’inonder le marché, la chute des cours pourrait s’accélérer. Mais à l’inverse, une escalade militaire ou diplomatique pourrait provoquer un rebond brutal des prix.

Comme le souligne Steve Nalley, directeur de l’Agence américaine d’information sur l’énergie, « le marché pétrolier est soumis à une grande incertitude ».

Tunisie : opportunité à court terme, vulnérabilité à long terme

En définitive, un pétrole à 50 dollars offrirait à la Tunisie une respiration économique immédiate, mais pourrait aussi accentuer certaines vulnérabilités structurelles. Le pays profiterait d’un allègement de sa facture énergétique et budgétaire, mais resterait exposé aux chocs extérieurs et au ralentissement de ses partenaires énergétiques.

Le défi est donc clair : transformer ce répit conjoncturel en stratégie structurelle, en accélérant la transition énergétique et en diversifiant les sources d’approvisionnement. Sans cela, la Tunisie resterait tributaire d’un marché mondial imprévisible, où chaque fluctuation peut déstabiliser son équilibre fragile.

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