Lors de cette rencontre, Halim Hamzaoui a remis ses lettres de créance. Il a aussi souligné l’engagement de l’OIT à renforcer la coopération avec la Tunisie en faveur du travail décent et de la justice sociale. De même qu’il a réaffirmé l’engagement de l’OIT à renforcer la coopération avec la Tunisie en faveur du travail décent et de la justice sociale.
Qui est Halim Hamzaoui?
Halim Hamzaoui est directeur par intérim au bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Alger. Lequel couvre plusieurs pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Il agitdans des actions liées à la protection sociale et à l’amélioration des conditions sociales des populations vulnérables. Il collabore notamment avec des institutions comme la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) en Mauritanie.
Son parcours inclut également une expérience à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a œuvré pour le bien-être et la santé du personnel. Il est connu pour son engagement dans la promotion de la coopération internationale en matière de travail et de protection sociale dans la région.
L’analyste politique Elyes Kasri souligne que le cycle incessant de nominations et de limogeages dans l’administration tunisienne cache les problèmes profonds et systémiques que traverse le pays.
Pour Elyes Kasri, la Tunisie doit cesser cette « valse des chaises musicales » et se concentrer sur des solutions structurelles durables, appuyées par un projet socio-économique clair et ambitieux à long terme, même si sa mise en œuvre implique des sacrifices justes et mesurés.
Vous trouverez ci dessous le post d’Elyes Kasri:
« Le jeu des chaises musicales au sein de l’administration et du secteur public a fini par montrer ses limites et même sa nocivité car il occulte les véritables problèmes en Tunisie qui sont désormais systémiques et nécessitent une remise en question approfondie du rôle, des domaines et des modalités d’intervention de l’Etat.
Il est temps de se rendre à l’évidence que plutôt que la valse des limogeages-nominations, la Tunisie a plutôt besoin de solutions systémiques et d’un projet socio-économique convaincant à long terme, même si sa mise en place nécessite des sacrifices rationnellement quantifiés et équitablement répartis. »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche que son pays envisage de nouvelles frappes en profondeur sur le territoire russe, en réponse à plusieurs semaines d’attaques ciblées sur les infrastructures énergétiques russes. Lors d’un message publié sur la plateforme « X », à l’issue d’une réunion avec le général Oleksandr Syrsky, commandant des forces armées ukrainiennes, il a assuré que les forces et les ressources sont pleinement mobilisées pour poursuivre ces opérations nécessaires à la défense de l’Ukraine.
De leur côté, les autorités russes ont intensifié leurs frappes aériennes et attaques par drones sur le territoire ukrainien, visant tant des infrastructures militaires que civiles. Moscou affirme avoir intercepté de nombreux drones ukrainiens dans plusieurs régions russes, dont la mer Noire et la Crimée. Le ministère russe de la Défense a réaffirmé que les forces armées poursuivent leur mission jusqu’à l’atteinte de leurs objectifs stratégiques, tout en restant ouvertes à la poursuite des négociations, sous certaines conditions. Ces frappes répétées, souvent meurtrières, ont provoqué de vives condamnations internationales et ont renforcé les appels à un soutien accru à l’Ukraine.
Par ailleurs, les États-Unis ont annoncé leur intention de fournir à l’Ukraine des capacités de frappe plus profondes en Russie, ce qui pourrait aggraver encore le conflit, soulignant la gravité et la complexité de la situation actuelle.
La Caisse nationale d’assurance maladie informe ses assurés qu’à partir du lundi 1er septembre 2025, les horaires d’hiver seront appliqués comme suit :
Pour les services d’accueil :
– Du lundi au vendredi : service continu de 8h00 à 16h00, et le Samedi : service continu de 9h00 à 12h00.
Pour les services administratifs, du lundi au vendredi :
L’incident survenu dans la journée du samedi 30 août 2025 à Carrefour La Marsa suscite un large débat.
D’un côté, certains observateurs, tel que Karim Baklouti Barkettalah, estiment que les actions de jeunes, vraisemblablement élèves ou étudiants, ayant endommagé un centre commercial tout en arborant un drapeau palestinien, s’inscrivent dans une campagne de boycott.
Ils rappellent cependant que Carrefour Tunisie emploie des Tunisiens, commercialise des produits locaux, paie ses impôts en Tunisie, et que la part du capital détenue par le groupe français Carrefour ne dépasse pas 25 %. Selon eux, ces manifestations violentes pourraient mettre en péril des emplois et fragiliser l’économie locale, au détriment des familles tunisiennes. Ils craignent que cette dynamique n’entraîne progressivement la fermeture d’enseignes étrangères et donc la précarisation des employés.
De l’autre côté, certains défendent le fait que cette jeunesse manifeste, à travers le boycott, un engagement sincère, notamment pour la cause palestinienne. Ils considèrent que qualifier ces jeunes de « manipulés » ou « sans discernement » ne prend pas en compte la complexité de leurs motivations, mêlant volonté politique et rejet d’injustice.
Ils soulignent également que l’engagement des jeunes peut s’exprimer par des formes d’action violentes, et que le droit à manifester, à condition qu’il soit pacifique, est un moyen légitime de faire entendre un message. Pour illustrer cette différence d’approche entre générations, il est mentionné que certains jeunes à l’étranger, notamment dans des pays comme les Pays-Bas, mènent des recherches académiques approfondies sur le droit de manifester pour des causes telles que celle de la Palestine.
D’un point de vue économique, une question se pose : quelles seraient les conséquences d’une telle évolution sur les milliers d’emplois concernés?
Mais, qu’on soit d’un bord ou d’un autre, tous s’accordent sur le fait que, pour être efficace, une manifestation doit rester pacifique. La violence tend à nuire à la communication et peut détourner l’intention des messages et des causes qu’elle entend défendre.
Pollutec 2025 s’annonce comme l’événement incontournable de l’année pour tous les acteurs impliqués dans la transformation durable de l’industrie, des villes et des territoires. Ce salon européen de référence se tiendra du 7 au 10 octobre 2025 à Eurexpo Lyon, offrant une plateforme unique où innovations technologiques, échanges scientifiques et engagement politique se rejoignent pour impulser la transition écologique. À cette occasion, Mme Anne-Manuèle Hébert, directrice du salon Pollutec, nous a présenté un aperçu détaillé des innovations phares, des enjeux prioritaires et de bien d’autres sujets à travers une interview exclusive.
Quelles sont les attentes du secteur sur les innovations techniques et réglementaires présentées cette année à Pollutec ?
Les professionnels qui viennent à Pollutec sont demandeurs de solutions techniques et technologiques qui répondent au plus près de leurs besoins, que ce soit dans les domaines de l’eau, de l’air, des déchets, de l’énergie, des sols ou encore des risques. Mais les attentes ne sont plus expressément «en silo », comme cela a longtemps été le cas. Autrement dit, une personne qui, par exemple, vient chercher un système innovant pour son traitement des eaux, sera intéressée de trouver un système élaboré dans une approche d’écoconception et/ou de circularité (matériaux recyclés), compact (pour éviter l’emprise au sol), consommant peu d’énergie ou alimenté aux EnR (pour limiter les émissions de GES) et facile à mettre en œuvre et à maintenir.
En quoi la dimension scientifique est-elle essentielle pour réussir la transition écologique à grande échelle ?
La recherche scientifique est à la base de la grande majorité des innovations. Ainsi, la plupart des startups sont issues de laboratoires ou de centres de recherche de haut niveau (CEA, CNRS…) : elles ont été créées pour pouvoir lancer la commercialisation de leur solution innovante.
Pollutec s’inscrit dans les faits scientifiques et souhaite rappeler que l’écologie n’est pas une opinion, mais bien une science. Les thèmes centraux choisis structurent l’orientation du salon et sa programmation et permettent de remettre la science au cœur de l’événement. Par exemple, en mettant en exergue l’interdépendance des sujets comme celui de la santé et de la transition, Pollutec montre que la science est la base sur laquelle se fonder pour faire avancer le progrès. Le salon confirme son engagement envers les sciences pour reconnecter recherche et progrès et montrer que les professionnels ont un rôle fondamental à jouer.
Les prises de parole prévues sur les différents espaces du salon viendront renforcer la légitimation de la science. La tribune (la scène de prise de parole officielle) accueillera les interventions suivantes : Protéger les sciences et reconstruire la confiance : le 7 octobre, 11h30-12h15, avec Catherine Lagneau, présidente du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et Cédric Villani, mathématicien. Evolution de la science et de notre rapport au monde : le 10 octobre, 11h15-12h, avec Maxime Blondeau, enseignant en cosmographie.
Le suite de l’interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 926 du 27 août au 10 septembre 2025
Alors que Joey Hood, ambassadeur américain à Tunis, s’apprête à conclure sa mission, la récente visite d’une délégation sénatoriale américaine en Tunisie,reflète une communication officielle prudente et distante.
Elyes Kasri, l’analyste politique revient sur la véritable évaluation de la situation tunisienne et des perspectives de coopération avec Washington qui se déroulera mercredi 3 septembre lors de l’audition au Sénat américain de Bill Bazzi, proposé par Donald Trump comme futur ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Selon lui, ce rendez-vous sera crucial pour mesurer le regard des cercles d’influence américains sur Tunis.
Vous trouverez ci dessous le post de l’analyste politique Elyes Kasri:
« Au delà des propos diplomatiques du côté américain notamment l’ambassade à Tunis dont le titulaire Joey Hood s’apprête à conclure sa mission en Tunisie que du côté tunisien avec un message classique et aseptisé au sujet de la récente rencontre du responsable de la diplomatie tunisienne avec la délégation sénatoriale américaine qui, fait marquant, n’a pas été reçue par le président de la république, la véritable appréciation de la situation en Tunisie et des perspectives de développement des relations tuniso-américaines seront débattues le mercredi 3 septembre au sénat à Washington lors de l’audition de confirmation par le sénat américain de la nomination par le président Donald Trump de Bill Bazzi en qualité d’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie.
Cette audition sera une importante occasion pour jauger le sentiment des différents cercles d’influence et de pouvoir aux Etats-Unis au sujet de la Tunisie et de l’importance et de l’efficacité du travail de communication et de lobbying fait par les autorités tunisiennes et leurs amis et agents auprès des faiseurs d’opinion et décideurs américains. »
La Cour d’appel fédérale des États-Unis a jugé illégaux les droits de douane unilatéralement imposés par Donald Trump, estimant que seul le Congrès a le pouvoir légal d’imposer de telles taxes. Malgré cette décision, les droits de douane restent en vigueur en attendant la décision de la Cour suprême, dont le verdict pourrait avoir d’importantes répercussions sur la politique commerciale américaine et les entreprises.
Si la Cour suprême valide la décision de la Cour d’appel, cela pourrait contraindre les États-Unis à rembourser toutes les taxes perçues depuis le début de la mesure et priverait le président d’un levier majeur dans ses négociations commerciales.
À l’inverse, un maintien des droits de douane renforcerait le pouvoir présidentiel en matière de politique commerciale, diminuant les contre-pouvoirs aux États-Unis.
Cette décision représente un revers significatif pour Donald Trump et son programme économique, avec des conséquences potentielles majeures sur le commerce international et les finances des entreprises américaines.
Depuis plusieurs décennies, les pays en développement considèrent les chaînes de valeur mondiales (CVM) comme un levier de croissance économique rapide grâce à la spécialisation dans certaines étapes de production plutôt que dans des produits finis complexes. C’est ce qu’a fait savoir la Banque mondiale lors de son dernier rapport.
Ainsi, le Bangladesh fournit des tissus aux marques européennes et le Vietnam assemble des smartphones pour des marchés internationaux. Plus de la moitié du commerce mondial passe aujourd’hui par ces chaînes.
La participation aux CVM favorise la croissance de la productivité, la création d’emplois, et offre en général de meilleurs salaires et conditions de travail. Cependant, la multiplication d’accords commerciaux bilatéraux fragmente ce système en affaiblissant le principe de la nation la plus favorisée (NPF), qui assure un accès égal aux marchés pour les membres de l’OMC et garantit la stabilité nécessaire au bon fonctionnement des CVM.
La fragmentation commerciale entraîne des règles d’origine complexes pour éviter la contournement, ce qui alourdit les coûts administratifs et de conformité, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises. Ces coûts excessifs risquent de réduire leur intégration aux CVM, augmentant la concentration des marchés et fragilisant la compétitivité globale.
Enfin, adopter des règles discriminatoires et des droits de douane plus élevés pourrait compromettre les progrès réalisés depuis près de 80 ans par l’ordre commercial fondé sur la non-discrimination, freinant les bénéfices des chaînes de valeur mondiales pour le développement et la réduction de la pauvreté.
Cette fragmentation menace donc l’efficacité des CVM et les avancées économiques qu’elles supportent pour les pays en développement.
L’hôtel du Lac de Tunis, joyau du style brutaliste imaginé par l’architecte italien Raffaele Contigiani entre 1970 et 1973, se distingue par sa silhouette audacieuse en pyramide inversée et ses façades en béton brut renforcées de métal venu d’Autriche. Pendant des décennies, il a accueilli des stars internationales, dont le légendaire James Brown, et représenté un symbole fort de la modernisation ambitieuse d’une Tunisie alors toute jeune.
Mais aujourd’hui, cet édifice emblématique, chargé de mémoire et d’histoire, est en grand danger. Ses nouveaux propriétaires, un fonds libyen qui l’a acquis en 2010, souhaitent le démolir pour y bâtir un hôtel de luxe à vingt étages avec un centre commercial. Ce projet soulève une profonde inquiétude chez ceux qui voient dans l’hôtel du Lac bien plus qu’un simple bâtiment, mais un patrimoine architectural à préserver, un témoignage vivant de l’identité tunisienne et de son héritage moderniste. Le bras de fer entre développement économique et sauvegarde culturelle bat son plein, au cœur d’un débat crucial pour l’avenir de Tunis.
Lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale ce samedi 30 août 2025, Amel Meddeb, députée membre de la Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures, de l’aménagement urbain et du logement, s’est exprimée sur l’histoire, l’importance patrimoniale et les récents développements liés à l’hôtel du Lac à Tunis, un emblème architectural construit dans les années 1970.
Architecte de formation et engagée dans des associations de sauvegarde du patrimoine architectural, Amel Meddeb a expliqué que l’hôtel du Lac dépasse sa simple fonction d’hébergement : il est un symbole historique de l’ère post-indépendance, marquant un tournant dans l’architecture et la modernisation de Tunis.
Elle a rappelé que sa construction était un défi technique majeur à l’époque, nécessitant plusieurs années pour stabiliser la structure, et qu’il faisait partie intégrante de l’identité urbaine de la ville.
Cependant, depuis plusieurs années, l’avenir de l’hôtel est incertain. Il a été vendu sur la base d’un terrain « blanc », sans bâtisses légalement reconnues, ce qui a entrainé de nombreuses contestations autour des projets de démolition et de reconstruction.
Lors de son intervention d’aujourd’hui, Amel Meddeb a évoqué les procédures administratives complexes, notamment les demandes de permis de démolition, les demandes de protection patrimoniale déposées par des associations, ainsi que les décisions provisoires du ministère des affaires culturelles en faveur d’un gel des travaux.
La députée a insisté sur la nécessité d’un équilibre entre conservation du patrimoine et développement économique. Elle a souligné la volonté d’accompagner l’investissement tout en maintenant l’identité et la mémoire architecturale du site, avec des projets qui respectent la structure initiale, la typologie et le style architectural.
Amel Meddeb a aussi critiqué la lenteur et les dysfonctionnements des commissions chargées du patrimoine, appelant à plus de transparence et d’efficacité pour protéger ce patrimoine.
Enfin, elle a déclaré qu’en tant que députée est prête à porter ces questions au Parlement pour veiller à un développement urbain transparent, durable et respectueux de l’histoire, rappelant la reconnaissance internationale de l’hôtel comme icône architecturale tunisienne.
Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 69e session du Salon animé par Dr Hanan Youssef s’est tenue en ligne via Zoom, autour du thème : « Que voulons-nous de nos médias arabes ? Un dialogue sociétal ». Cette rencontre a rassemblé un grand nombre d’experts, d’universitaires ainsi que de jeunes venus de plusieurs pays arabes, afin de débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.
Lors de cette session, la professeure Mouna Hadidi a mis en lumière l’initiative « Une journée sans écrans » comme un moyen essentiel pour encourager un usage réfléchi et équilibré des technologies, dans le but de préserver la santé sociale et psychologique des individus.
Le débat a mis l’accent sur les arguments pour et contre, car aujourd’hui, il est essentiel de développer une conscience collective autour de cette problématique. Toute la différence réside dans cette prise de conscience : sommes-nous prêts à mettre nos écrans de côté ? Est-ce possible ? Autrement dit, une déconnexion totale, même d’une seule journée, est-elle envisageable ? Par exemple, si ce jour de déconnexion est un jour de repos, pendant lequel on se contente de refaire des activités d’antan, telles qu’aller au cinéma, voir un spectacle, lire un livre, marcher ou jouer à des jeux éducatifs en famille pour stimuler nos neurones.
Comment y remédier et par quels moyens ?
Pour les intervenants, les avis sont partagés. Certains estiment que les écrans sont des outils de travail indispensables dont on ne peut se passer. Pour les enfants, c’est une autre histoire : malheureusement, les jeunes d’aujourd’hui sont devenus accros aux écrans et aux jeux numériques. D’où la question centrale : comment y remédier et par quels moyens ? C’est là que réside le véritable enjeu.
En définitive, il apparaît que la réussite de cette démarche repose avant tout sur notre capacité collective à réinventer notre rapport au numérique, en équilibrant modernité et bien-être, pour que la technologie reste un outil au service de l’humain, et non une source de dépendance.
Selon un communiqué du gouvernement, et conformément aux dispositions de l’Ordonnance n°1710 du 14 septembre 2012 relative à la répartition des horaires et jours de travail des agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif, le travail reprendra avec l’horaire d’hiver à partir du lundi 1er septembre 2025, selon les modalités suivantes :
– Du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h30, puis de 13h30 à 17h30.
– Le vendredi : de 8h00 à 13h00, puis de 14h30 à 17h30.
Face à la fermeture de plusieurs instances clés et à un climat de défiance croissante envers le discours officiel, la Tunisie traverse une période délicate marquée par des défis socio-économiques internes et une instabilité internationale menaçante. Dans ce contexte, l’analyste politique Elyes Kasri souligne l’urgence de mettre en place une instance indépendante chargée de garantir la vérité, la transparence et la redevabilité du discours administratif et politique, afin de restaurer la confiance citoyenne et renforcer la cohésion nationale indispensable à la stabilité du pays.
Voici le post d’Elyes Kasri:
« Si la clôture de fait de plusieurs instances relatives à la vérité, à l’accès à l’information, à l’audiovisuel et d’autres peut donner l’impression d’un appauvrissement du paysage démocratique malgré leurs errements et leur « adaptation » contre nature à un système de manipulation politique et d’abus de situation et de pouvoir, la création d’une nouvelle instance semble s’imposer, car elle revêterait une importance particulière dans cette conjoncture qu’il ne serait pas excessif de qualifier de délicate à plus d’un titre tant sur le plan de la volatilité de la scène internationale, y compris la région nord-africaine et sa ceinture saharienne, que des difficultés socio-économiques intérieures dont la solution ne semble pas devoir être facilitée par un environnement économique mondial en crise, certains évoquant même le spectre d’une récession mondiale au cours des prochains mois.
Subissant les contrecoups de politiques pour le moins approximatives d’avant et depuis 2011 et une inflation du discours administratif et politique avec des promesses le plus souvent sans lendemain et qui ont minimisé l’acuité des difficultés donnant ainsi de faux espoirs et décourageant les sacrifices rendus pourtant nécessaires, la Tunisie a vu se creuser le fossé de crédibilité et de confiance envers le discours officiel avec le risque de plus en plus palpable de désaffection et de discrédit des institutions avec les prémices d’un nihilisme corrosif envers le vivre-ensemble et les fondements mêmes et la légitimité de l’autorité publique.
Un des moyens de recouvrer la confiance et d’insuffler plus de responsabilité et de réalisme dans l’esprit du public serait de mettre en place une instance indépendante de vérité et de responsabilité du discours administratif et politique avec pour mission de faire l’inventaire et le suivi réguliers des promesses administratives et politiques et d’en faire périodiquement le bilan pour inciter les responsables à assumer pleinement leurs promesses et donner ainsi au public l’opportunité de demander des justifications et des comptes pour tout manquement ou fausse promesse.
La vérité, la transparence, la crédibilité du discours officiel et l’adhésion des citoyens aux affaires publiques ainsi que l’intérêt national exigent une telle instance avec la discipline et la redevabilité qu’elle imposera.
Alors que la Tunisie a grandement besoin de resserrer les rangs et de renforcer son front intérieur pour faire face aux ennemis et faux amis qui la guettent, un meilleur encadrement et une plus grande redevabilité du discours administratif et politique semble s’imposer et faire partie de tout dispositif de renforcement de la cohésion et de la sécurité nationales ».
Lors de la réunion du Conseil de sécurité ce jeudi 28 août 2025 à New York, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dressé un tableau sombre de la situation humanitaire à Haïti et dans les territoires palestiniens, appelant la communauté internationale à agir avec urgence.
Décrivant la crise en Haïti comme » épouvantable », il a toutefois souligné l’existence de « quelques lueurs d’espoir ténues » et a plaidé pour un soutien renforcé au peuple haïtien dans cette période cruciale.
Le Secrétaire général a ensuite abordé la tragédie persistante à Gaza, dénonçant « une nouvelle escalade meurtrière » et exprimant sa vive inquiétude face aux récentes manœuvres militaires israéliennes destinées à renforcer le contrôle de la ville. Selon lui, l’expansion des opérations militaires risque d’entraîner des conséquences « dévastatrices », avec des centaines de milliers de civils déjà éprouvés contraints de fuir à nouveau, aggravant leurs conditions de vie.
Antonio Guterres a condamné les frappes israéliennes récentes, notamment celle sur l’hôpital Nasser à Khan Younès, qualifiant ces attaques » d’inacceptables » et rappelant les pertes parmi les travailleurs médicaux, les journalistes et les civils innocents. « Ces actions entrent dans un long registre d’atrocités », a-t-il rappelé, insistant sur la nécessité d’une « responsabilité » et de « comptes à rendre ».
Il a dépeint Gaza comme » jonchée de décombres et de cadavres » et pointer du doigt des violations graves du droit international.
Mettant en lumière le caractère inédit des destructions et du nombre de victimes, il a tiré la sonnette d’alarme sur une famine désormais « catastrophe actuelle « , soulignant que « des gens meurent de faim », que des familles sont déchirées par les déplacements, et que les ressources vitales, nourriture, eau, soins ont été systématiquement détruites.
Guterres a rappelé les obligations d’Israël en tant que puissance occupante, notamment d’assurer l’accès humanitaire et la protection des civils et des infrastructures. Il a fait référence aux mesures provisoires contraignantes émises par la Cour internationale de justice, appelant à leur mise en œuvre immédiate et sans restriction.
Le Secrétaire général a également évoqué les violences en Cisjordanie, soulignant que les opérations militaires, les démolitions, la violence des colons et les politiques discriminatoires aggravent la vulnérabilité des populations locales. Il s’est inquiété particulièrement d’un projet d’expansion de colonies dans la zone E1, qui risquerait de diviser la Cisjordanie en deux, compromettant gravement la solution à deux États.
Il a rappelé que les colonies israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est sont contraires au droit international et a appelé Israël à cesser ces violations.
Pour conclure, Antonio Guterres a lancé un appel pressant à un cessez-le-feu immédiat et durable, à la levée de toutes les entraves à l’aide humanitaire, et à la libération sans conditions de tous les otages. Il a fermement condamné l’usage possible de la famine comme arme de guerre, rappelant que chaque civil doit être protégé et que l’accès humanitaire doit rester « sans obstacles ».
« Plus d’excuses, plus d’obstacles, plus de mensonges », a-t-il conclu, soulignant l’urgence d’agir pour sauver des vies.
Israel, as the occupying Power, has clear obligations.
It must ensure the provision of food, water, medicine, and other essentials.
It must agree to and facilitate far greater humanitarian access.
It must protect civilians and civilian infrastructure.
Le président de la Chambre nationale du prêt-à-porter, Mohsen Ben Sassi, a indiqué lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm ce jeudi 28 août 2025 que la fréquentation durant la période des soldes d’été a connu une légère baisse, qui selon lui, serait globalement acceptable.
Il a précisé que la période des soldes est un peu anticipée et coïncide avec les vacances estivales, exprimant son espoir que la fréquentation s’améliore à l’approche de la rentrée scolaire.
Mohsen Ben Sassi a par ailleurs évoqué la hausse des prix, qu’il attribue au coût des matières premières ainsi qu’à divers autres facteurs. Il a souligné : » Bien que la Tunisie soit un pays à vocation textile, toutes les matières premières sont importées et un droit de douane de 110% est appliqué sur le prêt-à-porter importé « .
Le nombre de participants a atteint 1984 cette année, contre 1700 l’an dernier, soit une progression de plus de 10%.
Concernant la répartition des secteurs, la vente de vêtements et tissus demeure majoritaire avec 1124 points de vente, représentant 57% du total, suivie par les chaussures avec 37 points de vente (19%), puis par d’autres secteurs comme les parfumeries, avec 487 points de vente (24%), selon Mohsen Ben Sassi.
Il a aussi évoqué la répartition géographique des autorisations : la grande région de Tunis regroupe 52%, le Sud 21%, le Centre et la Côte 16%, et le Nord-Ouest 10%.
Enfin, il a annoncé qu’une séance d’évaluation est prévue la semaine prochaine, durant laquelle il sera décidé s’il est pertinent ou non de prolonger les soldes d’été de deux semaines supplémentaires.
Sonia Hachicha, membre du groupement professionnel des interprètes et traducteurs de la CONECT, est intervenue au micro de RTCI pour présenter ce métier méconnu et son association. Selon elle, ce groupement, créé en Tunisie en 2023, vise à défendre et à faire connaître cette profession souvent restée dans l’ombre.
Un groupement professionnel nourri par l’échange et la formation
Sonia Hachicha explique que leur démarche passe notamment par une éducation du public et des clients sur les règles déontologiques et pratiques du métier. Le groupement organise des événements et forme la nouvelle génération, notamment via la Summer Academy créée cet été, baptisée « Session Mounet Douguez Zine » en hommage à une collègue récemment disparue. Cette académie d’été propose des capsules de formation accessibles gratuitement en ligne, ouvertes à tous, visant l’inclusion et l’accompagnement des jeunes interprètes.
L’intelligence artificielle, un défi à relever mais pas un ennemi
Concernant l’impact de l’intelligence artificielle, Sonia Hachicha souligne que si cette technologie est là pour durer, elle ne peut pas encore remplacer l’humain en interprétation ou en traduction. Elle insiste sur les nuances culturelles, les subtilités juridiques et la confidentialité, que l’IA ne gère pas totalement. Le groupement a même organisé un événement dédié à cette thématique afin de mieux s’adapter à ce nouvel outil.
Un métier complexe aux multiples facettes
Sonia Hachicha met en avant la grande curiosité intellectuelle nécessaire pour exercer ce métier, au-delà de la maîtrise linguistique. Les interprètes doivent être ouverts au monde, se tenir informés sur des sujets variés (sport, médecine, politique…) et préparer sérieusement chaque intervention, souvent à partir de documents spécifiques transmis par les clients. La préparation est selon elle une part essentielle du travail, plus importante que le temps passé à traduire ou interpréter en direct.
L’importance du multilinguisme pour la paix et la compréhension
Elle rappelle que le multilinguisme permet d’établir des ponts culturels indispensables pour une meilleure compréhension entre les peuples. Ce travail s’avère vital, notamment dans les zones de conflit ou les contextes d’urgence sanitaire, à l’image de la pandémie récente. Les interprètes jouent un rôle clé, parfois méconnu, dans la médiation et l’assistance.
Une profession qui séduit la nouvelle génération
L’ouverture des formations et les échanges via le groupement favorisent la venue de jeunes talents. Sonia souligne que beaucoup viennent de formations diverses, parfois juridiques ou journalistiques, illustrant que la maîtrise d’une langue ne suffit pas pour devenir interprète ou traducteur. Elle encourage vivement les jeunes à s’intéresser à ce métier, qui offre une expérience humaine riche et une place importante dans les échanges internationaux.
Un avenir avec des projets ambitieux
Le groupement professionnel compte bien poursuivre ses activités. En plus de l’université d’été, un événement important est prévu en septembre, réunissant familles, ambassade et experts autour des valeurs de multilinguisme et de paix. Par ailleurs, une collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie est prévue pour célébrer la journée internationale de l’interprétation et de la traduction le 30 septembre.
Un consortium représentant des compagnies aériennes à l’échelle mondiale a sollicité l’agence spécialisée de l’ONU de porter la limite internationale d’âge pour les pilotes commerciaux de 65 à 67 ans, invoquant un déséquilibre entre la forte demande mondiale en transport aérien et le nombre insuffisant de pilotes disponibles.
Cette proposition sera examinée par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) lors de son assemblée générale prévue le 23 septembre. Elle rencontre cependant une opposition ferme de la part des principaux syndicats de pilotes américains.
Actuellement, la réglementation internationale interdit aux pilotes de plus de 65 ans de commander des vols internationaux. Cette règle est également appliquée par plusieurs pays, dont les États-Unis, pour les vols internes.
L’Association du transport aérien international (IATA), qui regroupe environ 350 compagnies aériennes, considère que cette extension de deux ans est une démarche prudente, raisonnable et compatible avec la sécurité aérienne.
L’IATA précise, dans un document publié sur le site de l’OACI, que chaque vol doit continuer d’être assuré par au moins deux pilotes, et si l’un d’eux dépasse l’âge de 65 ans, l’autre doit être plus jeune que cette limite.
Il est à noter que l’OACI avait déjà augmenté cette limite d’âge, la faisant passer de 60 à 65 ans en 2006.
Les syndicats américains restent néanmoins opposés à cette révision, principalement en raison de préoccupations relatives à la sécurité des vols.
À la veille de la célébration de la journée de l’amitié tuniso-américaine, le 28 août, Joey Hood, ambassadeur des États-Unis en Tunisie, était l’invité de RTCI pour évoquer les liens solides et durables entre les deux pays. En 2025, ces derniers fêtent le 228e anniversaire du traité de paix et d’amitié signé en 1797.
Un patrimoine historique et une coopération ancienne
Depuis l’indépendance des États-Unis, les relations avec la Tunisie reposent sur des fondements diplomatiques, économiques et culturels très riches. Le traité de 1797, salué par John Adams, second président américain, constituait une priorité pour établir des accords avec des pays du Maghreb. L’ouverture du consulat américain à Tunis en 1800 figure parmi les premières représentations diplomatiques américaines en Afrique.
Un moment symbolique fort fut en 1805, lorsque Thomas Jefferson organisa le premier iftar à la Maison-Blanche en l’honneur de l’émissaire tunisien et musulman Sidi Soliman Mellimelli, auprès des États-Unis. Depuis, Tunisie et États-Unis ont partagé des étapes majeures, notamment l’abolition de l’esclavage en Tunisie dès 1846, une inspiration pour les États-Unis.
Une relation aujourd’hui multi-sectorielle
Joey Hood rappelle que les relations actuelles dépassent largement leur riche passé. Tout en déclarant qu’elles s’étendent à des domaines aussi variés que l’économie, le sport, l’éducation, la culture et les sciences. Chaque année, des milliers de Tunisiens se rendent aux États-Unis pour étudier, investir ou participer à des compétitions sportives. En 2025, 23 300 Américains ont visité la Tunisie, soit une hausse de près de 50% par rapport à 2019.
En outre, il souligne que la Tunisie a accueilli par ailleurs des éléments importants du patrimoine américain, comme le cimetière et mémorial nord-africain de Tunis où reposent plus de 2800 soldats américains tombés durant la Seconde Guerre mondiale. La Tunisie a accordé ce terrain à perpétuité et sans taxes, symbole fort d’une amitié » permanente et en constante évolution « , selon l’ambassadeur.
Économie et échanges commerciaux renforcés
En 2026, les deux pays célébreront également le 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques officielles (depuis 1956) et le 250e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis.
Il convient de noter que plus de 70 entreprises américaines sont implantées en Tunisie, tandis que la Tunisie cherche à accroître ses investissements aux États-Unis. La coopération commerciale est encouragée par la participation conjointe à des salons internationaux comme le Consumer Electronics Show à Las Vegas ou le Select USA Investment Summit au Maryland.
Les exportations tunisiennes, notamment d’artisanat et d’huile d’olive, vers les États-Unis connaissent une croissance significative. Cependant, l’ambassadeur souligne la nécessité d’équilibrer ces échanges, notamment face à des déséquilibres plus importants avec d’autres pays tels que la Chine.
Coopération éducative, sécuritaire et culturelle : les États fédérés en projet
Un partenariat exemplaire a été développé couvrant des domaines clés comme la défense, la sécurité des frontières, la gestion des catastrophes, mais aussi l’éducation, le tourisme, le commerce et les sciences. Plusieurs universités américaines et tunisiennes ont signé des accords en mai 2025 pour élargir cette coopération.
Cette collaboration illustre la richesse des liens au niveau des États américains fédérés, allant au-delà des relations avec le gouvernement fédéral.
Diplomatie culturelle et sauvegarde du patrimoine
L’ambassadeur a également évoqué le prêt temporaire en Tunisie d’un tableau historique du Bey Mohamed Sadok, conservé au Département d’État américain depuis 1865. En parallèle, un portrait de George Washington peint par John Trumbull est exposé à Tunis, témoignant des échanges diplomatiques à travers l’art.
Le programme Art in Embassies, renouvelé sous son mandat, associe désormais artistes tunisiens et américains. Ces expositions, organisées notamment à la résidence américaine à Sidi Bou Saïd, chef-d’œuvre architectural qui fêtait en 2024 ses 50 ans, soulignent le rôle unificateur de l’art en diplomatie.
La protection du patrimoine tunisien s’est intensifiée grâce à un accord signé en 2023 entre l’ambassade et l’Institut national du patrimoine. Cette collaboration vise à préserver les sites historiques et à lutter contre le trafic illicite de biens culturels finançant des réseaux criminels.
Un avenir tourné vers la coopération
L’ambassadeur Joey Hood a conclu en citant Ibn Khaldoun : « Le pouvoir d’un seul individu n’est pas suffisant de subvenir à ses propres besoins en nourriture,ni pour assurer sa défense. » In fine , il affirme que les relations tuniso-américaines continueront à croître et à se renforcer au bénéfice des deux nations.
Concernant les festivités du 70e anniversaire des relations diplomatiques, elles sont en cours de préparation, a-t-il ajouté.
La première ministre italienne Giorgia Meloni a affirmé lors du Meeting de Rimini que l’Union européenne est de plus en plus vouée à devenir géopolitiquement incapable de relever efficacement les défis de compétitivité imposés par la Chine et les États-Unis, reprenant ainsi un propos semblable à celui de Mario Draghi.
Elle a souligné qu’elle partageait depuis longtemps plusieurs critiques adressées à l’UE, critiques qui lui avaient d’ailleurs valu des oppositions à l’époque, mais qu’aujourd’hui, ces mêmes voix reconnaissent la véracité de ses propos. Tout en déclarant: « L’Italie a retrouvé sa place dans le monde. Elle n’est plus considérée comme l’homme malade de l’Europe. »
Cette prise de position s’inscrit dans un contexte complexe entre l’Italie et l’Union européenne. Giorgia Meloni, bien que critique sur certaines politiques européennes, notamment en matière économique, environnementale et migratoire, ne prône pas la sortie de son pays de l’UE. Elle revendique une Europe des nations plus souveraine, où chaque État conserve ses prérogatives, critiquant ce qu’elle perçoit comme une Europe bureaucratique et éloignée des réalités nationales.
Par ailleurs, elle a su, depuis son arrivée au pouvoir, concilier une critique ferme de Bruxelles avec une volonté de dialogue actif, notamment dans des domaines stratégiques comme le soutien à l’Ukraine ou la gestion des fonds européens.