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Afreximbank en hausse : +6% d’actifs à 42,5 milliards USD au premier semestre 2025

Au premier semestre 2025, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) affiche une performance solide malgré un environnement marqué par des tensions géopolitiques, une inflation persistante et une volatilité financière. 

Le groupe enregistre une augmentation de 2,04% de son revenu brut, qui atteint 1,6 milliard de dollars US, et un revenu net de 412,7 millions de dollars, en progression par rapport à 2024. Le ratio coût/revenus reste maîtrisé à 19%, traduisant une gestion efficace des dépenses malgré leur hausse liée à l’expansion stratégique et aux pressions inflationnistes.

Le bilan d’Afreximbank a crû de 6%, atteignant 42,5 milliards de dollars, avec un renforcement notable des liquidités, passant à 22% des actifs totaux contre 13% l’an dernier. Le portefeuille de prêts s’élève à 27,7 milliards de dollars, légèrement en retrait en raison de remboursements anticipés par des emprunteurs souverains, tandis que la qualité des actifs demeure saine avec un taux de prêts non performants à 2,48%. Les fonds propres progressent à 7,3 milliards de dollars, soutenus par des bénéfices internes et une levée de capital en cours.

Commentant ces résultats, Denys Denya, premier vice-président exécutif d’Afreximbank, a déclaré que le groupe avait enregistré une performance satisfaisante au premier semestre 2025, démontrant agilité et résilience malgré un contexte difficile.

En outre, il a souligné que la Banque continue de soutenir ses États membres grâce à des solutions financières innovantes, en s’appuyant sur une base de capitaux solide et un bon accès aux marchés des capitaux, comme en témoigne la situation de liquidité saine et la connaissance approfondie des marchés africains et caribéens par la direction.

Selon lui, l’engagement ferme de la direction dans son mandat de développement, visant à promouvoir le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique en Afrique et dans la région des Caraïbes, reste la clé du succès du groupe.

Il a également indiqué que les fondamentaux d’Afreximbank restent solides, et que la direction se concentre sur la création de valeur à long terme tout en préservant la souveraineté financière de l’Afrique.

Enfin, Afreximbank accueille le Dr George Elombi comme nouveau président, succédant au professeur Benedict Oramah, renforçant ainsi la continuité de sa gouvernance. Le groupe reste focalisé sur son mandat de soutien au développement économique de l’Afrique et de la région des Caraïbes, en favorisant la croissance via le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique.

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IATF 2025 à Alger : Booster le commerce et l’innovation au cœur de l’Afrique

Du 4 au 10 septembre 2025, la quatrième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) se tient à Alger, sur le thème « Construire des ponts pour une ZLECAf réussie ». Organisée par Afreximbank en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAf, cette foire représente une plateforme stratégique clé pour dynamiser le commerce intra-africain, attirer des investissements et renforcer l’intégration continentale.

Plus de 1 600 exposants, 35 000 participants et des délégations issues de 75 pays prendront part à cet événement, avec un volume d’affaires attendu dépassant les 44 milliards de dollars américains. Les secteurs présentés mettront en avant l’innovation, l’industrialisation à forte valeur ajoutée, la technologie, les industries créatives, l’automobile, la jeunesse et les femmes entrepreneures.

L’IATF joue un rôle essentiel dans la transformation économique de l’Afrique en soutenant l’émergence d’un marché unifié de 1,4 milliard de consommateurs et un PIB combiné de plus de 3 400 milliards de dollars. Cette foire vise à approfondir l’intégration économique africaine à travers la signature d’accords commerciaux concrets et l’organisation de forums sectoriels stratégiques. Elle valorise aussi les innovations africaines en technologie, agriculture, industrie durable et créativité, avec une attention particulière portée à l’inclusion des jeunes, des femmes et des entrepreneurs, moteurs importants de la transformation économique continentale.

Du côté tunisien, une forte délégation est présente, notamment avec la participation d’organismes clés tels que la TABC (Tunisian African Business Council) et la Conect (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie), montrant l’engagement notable de notre pays dans cet important rendez-vous commercial intra-africain.

Ainsi, cette 4e édition de l’IATF ambitionne de stimuler le commerce intra-africain et de renforcer l’intégration économique continentale en rassemblant un large éventail d’acteurs économiques et en valorisant un potentiel commercial majeur.

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Henda Ben Ayed rejoint le conseil d’administration de BMCE Capital Securities

Henda Ben Ayed, également connue sous le nom Henda Ben Ayed Bradai, est la directrice générale adjointe de BMCE Capital Tunisie. Elle est aussi membre du conseil d’administration de BMCE Capital Securities.

Elle est diplômée de l’École supérieure de commerce de Tunis et dispose d’une expérience notable au sein du groupe BMCE.

Elle joue un rôle clé dans la gestion et le développement de la société, avec des responsabilités notamment dans le domaine commercial et le back-office.

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BCT: forte progression des BTA face au recul des BTC

Au 29 août 2025, l’encours total des Bons du Trésor atteint 30,15 milliards de dinars, marquant une progression globale de 12,82 % sur un an. Cependant, cette évolution masque des dynamiques opposées entre les deux types principaux de titres : les Bons du Trésor à court terme (BTC) reculent fortement; tandis que les Bons du Trésor Assimilables (BTA) connaissent une croissance soutenue.

Il convient de noter que ces titres, utilisés par l’État pour financer ses besoins budgétaires, reflètent le niveau d’endettement public ainsi que la confiance des investisseurs dans la solvabilité du pays.

Notons par ailleurs que les BTC affichent généralement des taux d’intérêt plus élevés que les BTA.

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La Belgique reconnaîtra l’État de Palestine

Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a annoncé que la Belgique reconnaîtra l’État de Palestine lors de la prochaine Assemblée générale des Nations unies, rejoignant ainsi des pays comme la France et la Grande-Bretagne.

Cette décision s’inscrit dans un contexte de tensions accrues et de drame humanitaire en Palestine, notamment à Gaza. En plus de cette reconnaissance, la Belgique a pris « des sanctions fermes » contre le gouvernement israélien et condamne fermement tout antisémitisme ou glorification du terrorisme par les partisans du Hamas.

Le gouvernement belge souhaite ainsi renforcer la pression sur Israël et le Hamas, tout en soutenant une solution à deux États, conformément à la Déclaration de New York. Cette initiative s’inscrit dans un appel plus large de plusieurs gouvernements occidentaux invitant d’autres pays à suivre ce mouvement.

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Christine Lagarde: l’Italie proche de sortir de la procédure pour déficit excessif

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué ce matin lors d’une interview sur Radio Classique que l’Italie accomplit actuellement des progrès significatifs dans la gestion de son budget. Selon elle, l’Italie est proche de sortir de la procédure européenne liée au déficit excessif, se rapprochant du plafond légal de 3%.

Lors de cette interview, Christine Lagarde a également évoqué la situation budgétaire en France, soulignant le risque d’un vote de défiance contre le gouvernement Bayrou à l’Assemblée nationale, prévu le 8 septembre, ce qui a provoqué une hausse importante du spread sur la dette française.

Enfin, elle a mis en garde contre un risque majeur pour l’économie mondiale si Donald Trump venait à prendre le contrôle de la politique monétaire des États-Unis.

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Tunisie : entre défis régionaux et espoirs de stabilité

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité croissante, avec une France embourbée dans la guerre en Ukraine et des voisins maghrébins confrontés à des crises politiques et sécuritaires majeures, l’analyste politique souligne via son post que la Tunisie se trouve à un carrefour décisif. La question qui se pose est de savoir si le pays saura préserver sa stabilité et éviter que les troubles voisins ne compromettent les fragile acquis de sa période post-révolutionnaire.

Elyes Kasri analyste politique souligne comme suit:

« Alors que la France s’enfonce dans l’hubris guerrière en Ukraine et la crise de gouvernement avec un plus que probable vote de censure du gouvernement à l’assemblée nationale le 8 septembre, l’Algérie et le Maroc vivent une fin de règne difficile et risquée. La Libye pour sa part s’enfonce inexorablement dans les sables mouvants de la sédition, la sécession et la guerre civile.
Dans cet environnement régional empreint d’effervescence et de volatilité, la Tunisie saura-t-elle se prémunir et éviter une contagion qui risque de souffler ce que la période post-révolution n’a pas encore réussi à démolir? »

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Halim Hamzaoui, pilier de l’OIT en Afrique du Nord

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger a reçu Halim Hamzaoui Directeur du Bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) pour l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie.

Lors de cette rencontre, Halim Hamzaoui a remis ses lettres de créance. Il a aussi souligné l’engagement de l’OIT à renforcer la coopération avec la Tunisie en faveur du travail décent et de la justice sociale. De même qu’il a réaffirmé l’engagement de l’OIT à renforcer la coopération avec la Tunisie en faveur du travail décent et de la justice sociale.

Qui est Halim Hamzaoui?

Halim Hamzaoui est directeur par intérim au bureau de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) à Alger. Lequel couvre plusieurs pays d’Afrique du Nord, dont l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. Il agitdans des actions liées à la protection sociale et à l’amélioration des conditions sociales des populations vulnérables. Il collabore notamment avec des institutions comme la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) en Mauritanie.

Son parcours inclut également une expérience à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a œuvré pour le bien-être et la santé du personnel. Il est connu pour son engagement dans la promotion de la coopération internationale en matière de travail et de protection sociale dans la région.

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Elyes Kasri appelle à dépasser la valse des nominations

L’analyste politique Elyes Kasri souligne que le cycle incessant de nominations et de limogeages dans l’administration tunisienne cache les problèmes profonds et systémiques que traverse le pays.

Pour Elyes Kasri, la Tunisie doit cesser cette « valse des chaises musicales » et se concentrer sur des solutions structurelles durables, appuyées par un projet socio-économique clair et ambitieux à long terme, même si sa mise en œuvre implique des sacrifices justes et mesurés.

Vous trouverez ci dessous le post d’Elyes Kasri:

« Le jeu des chaises musicales au sein de l’administration et du secteur public a fini par montrer ses limites et même sa nocivité car il occulte les véritables problèmes en Tunisie qui sont désormais systémiques et nécessitent une remise en question approfondie du rôle, des domaines et des modalités d’intervention de l’Etat.
Il est temps de se rendre à l’évidence que plutôt que la valse des limogeages-nominations, la Tunisie a plutôt besoin de solutions systémiques et d’un projet socio-économique convaincant à long terme, même si sa mise en place nécessite des sacrifices rationnellement quantifiés et équitablement répartis. »

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Ukraine-Russie: escalade des frappes et tensions diplomatiques renforcées

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé dimanche que son pays envisage de nouvelles frappes en profondeur sur le territoire russe, en réponse à plusieurs semaines d’attaques ciblées sur les infrastructures énergétiques russes. Lors d’un message publié sur la plateforme « X », à l’issue d’une réunion avec le général Oleksandr Syrsky, commandant des forces armées ukrainiennes, il a assuré que les forces et les ressources sont pleinement mobilisées pour poursuivre ces opérations nécessaires à la défense de l’Ukraine.

De leur côté, les autorités russes ont intensifié leurs frappes aériennes et attaques par drones sur le territoire ukrainien, visant tant des infrastructures militaires que civiles. Moscou affirme avoir intercepté de nombreux drones ukrainiens dans plusieurs régions russes, dont la mer Noire et la Crimée. Le ministère russe de la Défense a réaffirmé que les forces armées poursuivent leur mission jusqu’à l’atteinte de leurs objectifs stratégiques, tout en restant ouvertes à la poursuite des négociations, sous certaines conditions. Ces frappes répétées, souvent meurtrières, ont provoqué de vives condamnations internationales et ont renforcé les appels à un soutien accru à l’Ukraine.

Par ailleurs, les États-Unis ont annoncé leur intention de fournir à l’Ukraine des capacités de frappe plus profondes en Russie, ce qui pourrait aggraver encore le conflit, soulignant la gravité et la complexité de la situation actuelle.

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Horaire d’hiver à la CNAM : ce qu’il faut savoir

La Caisse nationale d’assurance maladie informe ses assurés qu’à partir du lundi 1er septembre 2025, les horaires d’hiver seront appliqués comme suit :

 

Pour les services d’accueil :

– Du lundi au vendredi : service continu de 8h00 à 16h00, et le Samedi : service continu de 9h00 à 12h00.

Pour les services administratifs, du lundi au vendredi :

  • le matin de 8h00 à 12h00.
  • l’après-midi de 13h00 à 17h00.

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Incident à Carrefour La Marsa : une polémique qui divise

L’incident survenu dans la journée du samedi 30 août 2025 à Carrefour La Marsa suscite un large débat.

D’un côté, certains observateurs, tel que Karim Baklouti Barkettalah, estiment que les actions de jeunes, vraisemblablement élèves ou étudiants, ayant endommagé un centre commercial tout en arborant un drapeau palestinien, s’inscrivent dans une campagne de boycott.

Ils rappellent cependant que Carrefour Tunisie emploie des Tunisiens, commercialise des produits locaux, paie ses impôts en Tunisie, et que la part du capital détenue par le groupe français Carrefour ne dépasse pas 25 %. Selon eux, ces manifestations violentes pourraient mettre en péril des emplois et fragiliser l’économie locale, au détriment des familles tunisiennes. Ils craignent que cette dynamique n’entraîne progressivement la fermeture d’enseignes étrangères et donc la précarisation des employés.

De l’autre côté, certains défendent le fait que cette jeunesse manifeste, à travers le boycott, un engagement sincère, notamment pour la cause palestinienne. Ils considèrent que qualifier ces jeunes de « manipulés » ou « sans discernement » ne prend pas en compte la complexité de leurs motivations, mêlant volonté politique et rejet d’injustice.

Ils soulignent également que l’engagement des jeunes peut s’exprimer par des formes d’action violentes, et que le droit à manifester, à condition qu’il soit pacifique, est un moyen légitime de faire entendre un message. Pour illustrer cette différence d’approche entre générations, il est mentionné que certains jeunes à l’étranger, notamment dans des pays comme les Pays-Bas, mènent des recherches académiques approfondies sur le droit de manifester pour des causes telles que celle de la Palestine.

D’un point de vue économique, une question se pose : quelles seraient les conséquences d’une telle évolution sur les milliers d’emplois concernés?

Mais, qu’on soit d’un bord ou d’un autre, tous s’accordent sur le fait que, pour être efficace, une manifestation doit rester pacifique. La violence tend à nuire à la communication et peut détourner l’intention des messages et des causes qu’elle entend défendre.

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Pollutec 2025: Accélérer la transition écologique grâce à l’innovation, la science et la santé environnementale

Pollutec 2025 s’annonce comme l’événement incontournable de l’année pour tous les acteurs impliqués dans la transformation durable de l’industrie, des villes et des territoires. Ce salon européen de référence se tiendra du 7 au 10 octobre 2025 à Eurexpo Lyon, offrant une plateforme unique où innovations technologiques, échanges scientifiques et engagement politique se rejoignent pour impulser la transition écologique. À cette occasion, Mme Anne-Manuèle Hébert, directrice du salon Pollutec, nous a présenté un aperçu détaillé des innovations phares, des enjeux prioritaires et de bien d’autres sujets à travers une interview exclusive.

 

 

Quelles sont les attentes du secteur sur les innovations techniques et réglementaires présentées cette année à Pollutec ?

 

Les professionnels qui viennent à Pollutec sont demandeurs de solutions techniques et technologiques qui répondent au plus près de leurs besoins, que ce soit dans les domaines de l’eau, de l’air, des déchets, de l’énergie, des sols ou encore des risques. Mais les attentes ne sont plus expressément «en silo », comme cela a longtemps été le cas. Autrement dit, une personne qui, par exemple, vient chercher un système innovant pour son traitement des eaux, sera intéressée de trouver un système élaboré dans une approche d’écoconception et/ou de circularité (matériaux recyclés), compact (pour éviter l’emprise au sol), consommant peu d’énergie ou alimenté aux EnR (pour limiter les émissions de GES) et facile à mettre en œuvre et à maintenir.

En quoi la dimension scientifique est-elle essentielle pour réussir la transition écologique à grande échelle ?

 

La recherche scientifique est à la base de la grande majorité des innovations. Ainsi, la plupart des startups sont issues de laboratoires ou de centres de recherche de haut niveau (CEA, CNRS…) : elles ont été créées pour pouvoir lancer la commercialisation de leur solution innovante.

 

Pollutec s’inscrit dans les faits scientifiques et souhaite rappeler que l’écologie n’est pas une opinion, mais bien une science. Les thèmes centraux choisis structurent l’orientation du salon et sa programmation et permettent de remettre la science au cœur de l’événement. Par exemple, en mettant en exergue l’interdépendance des sujets comme celui de la santé et de la transition, Pollutec montre que la science est la base sur laquelle se fonder pour faire avancer le progrès. Le salon confirme son engagement envers les sciences pour reconnecter recherche et progrès et montrer que les professionnels ont un rôle fondamental à jouer.

 

Les prises de parole prévues sur les différents espaces du salon viendront renforcer la légitimation de la science. La tribune (la scène de prise de parole officielle) accueillera les interventions suivantes : Protéger les sciences et reconstruire la confiance : le 7 octobre, 11h30-12h15, avec Catherine Lagneau, présidente du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) et Cédric Villani, mathématicien. Evolution de la science et de notre rapport au monde : le 10 octobre, 11h15-12h, avec Maxime Blondeau, enseignant en cosmographie.

Le suite de l’interview est disponible dans le mag de l’Economiste Maghrébin n 926 du 27 août au 10 septembre 2025

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Tunisie-USA : une audition clé au Sénat américain pour évaluer l’avenir des relations bilatérales

Alors que Joey Hood, ambassadeur américain à Tunis, s’apprête à conclure sa mission, la récente visite d’une délégation sénatoriale américaine en Tunisie,reflète une communication officielle prudente et distante.

Elyes Kasri, l’analyste politique revient sur la véritable évaluation de la situation tunisienne et des perspectives de coopération avec Washington qui se déroulera mercredi 3 septembre lors de l’audition au Sénat américain de Bill Bazzi, proposé par Donald Trump comme futur ambassadeur des États-Unis en Tunisie. Selon lui, ce rendez-vous sera crucial pour mesurer le regard des cercles d’influence américains sur Tunis.

Vous trouverez ci dessous le post de l’analyste politique Elyes Kasri:

« Au delà des propos diplomatiques du côté américain notamment l’ambassade à Tunis dont le titulaire Joey Hood s’apprête à conclure sa mission en Tunisie que du côté tunisien avec un message classique et aseptisé au sujet de la récente rencontre du responsable de la diplomatie tunisienne avec la délégation sénatoriale américaine qui, fait marquant, n’a pas été reçue par le président de la république, la véritable appréciation de la situation en Tunisie et des perspectives de développement des relations tuniso-américaines seront débattues le mercredi 3 septembre au sénat à Washington lors de l’audition de confirmation par le sénat américain de la nomination par le président Donald Trump de Bill Bazzi en qualité d’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique en Tunisie.
Cette audition sera une importante occasion pour jauger le sentiment des différents cercles d’influence et de pouvoir aux Etats-Unis au sujet de la Tunisie et de l’importance et de l’efficacité du travail de communication et de lobbying fait par les autorités tunisiennes et leurs amis et agents auprès des faiseurs d’opinion et décideurs américains. »

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La justice américaine invalide les droits de douane imposés par Trump

La Cour d’appel fédérale des États-Unis a jugé illégaux les droits de douane unilatéralement imposés par Donald Trump, estimant que seul le Congrès a le pouvoir légal d’imposer de telles taxes. Malgré cette décision, les droits de douane restent en vigueur en attendant la décision de la Cour suprême, dont le verdict pourrait avoir d’importantes répercussions sur la politique commerciale américaine et les entreprises.

Si la Cour suprême valide la décision de la Cour d’appel, cela pourrait contraindre les États-Unis à rembourser toutes les taxes perçues depuis le début de la mesure et priverait le président d’un levier majeur dans ses négociations commerciales.

À l’inverse, un maintien des droits de douane renforcerait le pouvoir présidentiel en matière de politique commerciale, diminuant les contre-pouvoirs aux États-Unis.

Cette décision représente un revers significatif pour Donald Trump et son programme économique, avec des conséquences potentielles majeures sur le commerce international et les finances des entreprises américaines.

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BM: Fragmentation commerciale : un frein aux chaînes de valeur mondiales

Depuis plusieurs décennies, les pays en développement considèrent les chaînes de valeur mondiales (CVM) comme un levier de croissance économique rapide grâce à la spécialisation dans certaines étapes de production plutôt que dans des produits finis complexes.  C’est ce qu’a fait savoir la Banque mondiale lors de son dernier rapport.

Ainsi, le Bangladesh fournit des tissus aux marques européennes et le Vietnam assemble des smartphones pour des marchés internationaux. Plus de la moitié du commerce mondial passe aujourd’hui par ces chaînes.

La participation aux CVM favorise la croissance de la productivité, la création d’emplois, et offre en général de meilleurs salaires et conditions de travail. Cependant, la multiplication d’accords commerciaux bilatéraux fragmente ce système en affaiblissant le principe de la nation la plus favorisée (NPF), qui assure un accès égal aux marchés pour les membres de l’OMC et garantit la stabilité nécessaire au bon fonctionnement des CVM.

La fragmentation commerciale entraîne des règles d’origine complexes pour éviter la contournement, ce qui alourdit les coûts administratifs et de conformité, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises. Ces coûts excessifs risquent de réduire leur intégration aux CVM, augmentant la concentration des marchés et fragilisant la compétitivité globale.

Enfin, adopter des règles discriminatoires et des droits de douane plus élevés pourrait compromettre les progrès réalisés depuis près de 80 ans par l’ordre commercial fondé sur la non-discrimination, freinant les bénéfices des chaînes de valeur mondiales pour le développement et la réduction de la pauvreté.

Cette fragmentation menace donc l’efficacité des CVM et les avancées économiques qu’elles supportent pour les pays en développement.

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L’hôtel du Lac, symbole architectural menacé : l’appel à la sauvegarde

L’hôtel du Lac de Tunis, joyau du style brutaliste imaginé par l’architecte italien Raffaele Contigiani entre 1970 et 1973, se distingue par sa silhouette audacieuse en pyramide inversée et ses façades en béton brut renforcées de métal venu d’Autriche. Pendant des décennies, il a accueilli des stars internationales, dont le légendaire James Brown, et représenté un symbole fort de la modernisation ambitieuse d’une Tunisie alors toute jeune.

Mais aujourd’hui, cet édifice emblématique, chargé de mémoire et d’histoire, est en grand danger. Ses nouveaux propriétaires, un fonds libyen qui l’a acquis en 2010, souhaitent le démolir pour y bâtir un hôtel de luxe à vingt étages avec un centre commercial. Ce projet soulève une profonde inquiétude chez ceux qui voient dans l’hôtel du Lac bien plus qu’un simple bâtiment, mais un patrimoine architectural à préserver, un témoignage vivant de l’identité tunisienne et de son héritage moderniste. Le bras de fer entre développement économique et sauvegarde culturelle bat son plein, au cœur d’un débat crucial pour l’avenir de Tunis.

Lors de son intervention sur les ondes de la radio nationale ce samedi 30 août 2025, Amel Meddeb, députée membre de la Commission de la planification stratégique, du développement durable, des transports, des infrastructures, de l’aménagement urbain et du logement, s’est exprimée sur l’histoire, l’importance patrimoniale et les récents développements liés à l’hôtel du Lac à Tunis, un emblème architectural construit dans les années 1970.

Architecte de formation et engagée dans des associations de sauvegarde du patrimoine architectural, Amel Meddeb a expliqué que l’hôtel du Lac dépasse sa simple fonction d’hébergement : il est un symbole historique de l’ère post-indépendance, marquant un tournant dans l’architecture et la modernisation de Tunis.
Elle a rappelé que sa construction était un défi technique majeur à l’époque, nécessitant plusieurs années pour stabiliser la structure, et qu’il faisait partie intégrante de l’identité urbaine de la ville.

Cependant, depuis plusieurs années, l’avenir de l’hôtel est incertain. Il a été vendu sur la base d’un terrain « blanc », sans bâtisses légalement reconnues, ce qui a entrainé de nombreuses contestations autour des projets de démolition et de reconstruction.

Lors de son intervention d’aujourd’hui, Amel Meddeb a évoqué les procédures administratives complexes, notamment les demandes de permis de démolition, les demandes de protection patrimoniale déposées par des associations, ainsi que les décisions provisoires du ministère des affaires culturelles en faveur d’un gel des travaux.

La députée a insisté sur la nécessité d’un équilibre entre conservation du patrimoine et développement économique. Elle a souligné la volonté d’accompagner l’investissement tout en maintenant l’identité et la mémoire architecturale du site, avec des projets qui respectent la structure initiale, la typologie et le style architectural.

Amel Meddeb a aussi critiqué la lenteur et les dysfonctionnements des commissions chargées du patrimoine, appelant à plus de transparence et d’efficacité pour protéger ce patrimoine.

Enfin, elle a déclaré qu’en tant que députée est prête à porter ces questions au Parlement pour veiller à un développement urbain transparent, durable et respectueux de l’histoire, rappelant la reconnaissance internationale de l’hôtel comme icône architecturale tunisienne.

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Médias arabes et addiction aux écrans : un dialogue sociétal crucial s’impose

Sous l’égide de l’Organisation arabe pour le dialogue et la coopération internationale, la 69e session du Salon animé par Dr Hanan Youssef s’est tenue en ligne via Zoom, autour du thème : « Que voulons-nous de nos médias arabes ? Un dialogue sociétal ». Cette rencontre a rassemblé un grand nombre d’experts, d’universitaires ainsi que de jeunes venus de plusieurs pays arabes, afin de débattre notamment de l’addiction croissante aux réseaux sociaux.

Lors de cette session, la professeure Mouna Hadidi a mis en lumière l’initiative « Une journée sans écrans » comme un moyen essentiel pour encourager un usage réfléchi et équilibré des technologies, dans le but de préserver la santé sociale et psychologique des individus. 

Le débat a mis l’accent sur les arguments pour et contre, car aujourd’hui, il est essentiel de développer une conscience collective autour de cette problématique. Toute la différence réside dans cette prise de conscience : sommes-nous prêts à mettre nos écrans de côté ? Est-ce possible ? Autrement dit, une déconnexion totale, même d’une seule journée, est-elle envisageable ? Par exemple, si ce jour de déconnexion est un jour de repos, pendant lequel on se contente de refaire des activités d’antan, telles qu’aller au cinéma, voir un spectacle, lire un livre, marcher ou jouer à des jeux éducatifs en famille pour stimuler nos neurones.

Comment y remédier et par quels moyens ?

Pour les intervenants, les avis sont partagés. Certains estiment que les écrans sont des outils de travail indispensables dont on ne peut se passer. Pour les enfants, c’est une autre histoire : malheureusement, les jeunes d’aujourd’hui sont devenus accros aux écrans et aux jeux numériques. D’où la question centrale : comment y remédier et par quels moyens ? C’est là que réside le véritable enjeu.

En définitive, il apparaît que la réussite de cette démarche repose avant tout sur notre capacité collective à réinventer notre rapport au numérique, en équilibrant modernité et bien-être, pour que la technologie reste un outil au service de l’humain, et non une source de dépendance.

 

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Reprise de l’horaire d’hiver des agents publics à partir du 1er septembre 2025

Selon un communiqué du gouvernement, et conformément aux dispositions de l’Ordonnance n°1710 du 14 septembre 2012 relative à la répartition des horaires et jours de travail des agents de l’État, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif, le travail reprendra avec l’horaire d’hiver à partir du lundi 1er septembre 2025, selon les modalités suivantes :
– Du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h30, puis de 13h30 à 17h30.
– Le vendredi : de 8h00 à 13h00, puis de 14h30 à 17h30.

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