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Foprolos 2025 : peut-on vraiment acheter un logement à 180 000 dinars ?

LogementDevenir propriétaire reste un rêve souvent hors de portée pour de nombreux salariés tunisiens aux revenus modestes ou moyens. Pour leur offrir une solution concrète, la Société de Promotion des Logements Sociaux (Sprols) met en avant le programme Foprolos, conçu pour rendre l’accès au logement plus équitable et abordable.

Les prix débutent à 180 000 dinars, avec des critères d’éligibilité stricts : un revenu mensuel brut compris entre 495 et 2 972 dinars, et l’obligation de ne pas déjà posséder de logement, ni pour le demandeur ni pour son conjoint. La superficie est également encadrée : jusqu’à 100 m² pour une maison individuelle et 120 m² pour un appartement.

Côté financement, le dispositif se veut particulièrement incitatif : jusqu’à 90 % du prix du logement peut être couvert par un prêt bancaire, remboursable sur 25 ans, avec une période de grâce de 2 à 3 ans. L’âge limite de remboursement est fixé à 75 ans, tandis que les taux d’intérêt varient entre 1 % et 7 %, selon la tranche de revenu.

Le Foprolos ne se limite pas à l’achat d’un logement. Il propose aussi des prêts adaptés à différents projets : construction (jusqu’à 148 000 dinars), extension (jusqu’à 74 000 dinars) ou encore acquisition de terrain (max. 250 m²), sous réserve de constructibilité.

Avec ce panel d’options, le programme entend répondre à la demande croissante en logements, tout en soutenant une politique de logement social durable et accessible.

Lire aussi : Logement social : tout savoir sur les crédits FOPROLOS

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Quels sont les mécanismes proposés par SPROLS pour acheter son premier logement ?

LogementLa Société de promotion des logements sociaux (SPROLS) déploie de nouveaux projets immobiliers dans le Grand Tunis afin de répondre à la demande croissante en logements accessibles. L’objectif est clair : offrir aux familles de la classe moyenne et aux ménages à revenus modestes des solutions adaptées à leur pouvoir d’achat.

Parmi les programmes phares figure le projet de Borj Touil, dans le gouvernorat de l’Ariana, où sont proposés différents types d’appartements (S+2, S+3, S+4) ainsi que des duplex. Pour faciliter l’acquisition, SPROLS intègre des mécanismes de financement avantageux, notamment le prêt du premier logement, dispositif destiné à encourager l’accès à la propriété.

Au-delà de l’Ariana, d’autres zones stratégiques du Grand Tunis sont ciblées afin de décongestionner la capitale et de soutenir la mixité sociale. Ces projets s’inscrivent dans une stratégie nationale visant à combler le déficit en logements sociaux, tout en accompagnant l’urbanisation rapide des grandes agglomérations.

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Tripoli au bord de l’explosion : vers une trêve durable ou une guerre ouverte ?

Libye
Libye

Depuis plusieurs mois, Tripoli vit au rythme d’une tension militaire qui ne faiblit pas. Ces derniers jours, la mobilisation de forces lourdement armées venues de Misrata, alliées au Gouvernement d’union nationale (GNU), a ravivé les inquiétudes. Leur présence massive autour de la capitale est perçue comme le prélude à un affrontement avec la Force spéciale de dissuasion (RADA), maîtresse de l’aéroport de Mitiga, d’une base militaire stratégique et d’un centre de détention sensible.

La peur d’un retour aux violences n’est pas infondée. En mai 2025, la capitale avait déjà sombré dans le chaos après l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, dit Ghaniwa, chef redouté du Stability Support Apparatus (SSA). Cet épisode avait déclenché de violents affrontements entre la Brigade 444, fidèle au GNU, et les factions rivales du SSA et de RADA.

Les combats avaient gagné en intensité avec l’entrée en scène des milices de Zawiya, alliées à RADA. Résultat : des prisonniers évadés, l’aéroport de Mitiga paralysé, des familles entières contraintes de fuir leurs quartiers.

Sous la pression internationale, un cessez-le-feu avait finalement été conclu le 14 mai. Quelques jours plus tard, l’UNSMIL (Mission d’appui des Nations unies en Libye) et le Conseil présidentiel libyen annonçaient la création d’un comité de trêve, chargé de surveiller l’application de l’accord.

Mais aujourd’hui, l’ombre de nouveaux affrontements plane à nouveau. L’accalmie obtenue au prix d’efforts diplomatiques reste fragile. Et, dans les coulisses, une question revient avec insistance : Tripoli peut-elle éviter de basculer une fois de plus dans la guerre ?

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Qui sont les gagnants du sommet de Shanghai (2025) face au leadership américain ?

Sommet Chine Russie Inde
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La 25e édition du sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s’est tenue du 31 août au 1er septembre 2025 à Tianjin, et s’impose comme la plus importante conférence de son histoire

Avec la présence de plus de vingt chefs d’État ou de gouvernement, la rencontre a marqué une revendication renouvelée d’un ordre mondial multipolaire, porté notamment par la Chine, la Russie et l’Inde.

Le président chinois Xi Jinping a présenté une vision inclusive et multilatérale, fondée sur les idéaux de justice, de respect mutuel et de souveraineté nationale. Il a dénoncé la “mentalité de guerre froide” et les comportements de “harcèlement” imputés à certaines puissances occidentales.

“Nous envisageons un système de gouvernance mondiale plus juste, fondé sur l’équité souveraine.” – Xi Jinping

 

Pour donner corps à cette vision, il a proposé la création d’une Banque de développement de l’OCS, assortie de 2 milliards de yuans d’aide et 10 milliards de yuans de prêts.

Sur le plan économique, la Chine dévoile un plan décennal jusqu’en 2035 pour renforcer la coopération au sein de l’OCS et promouvoir un système multipolaire.

Elle s’engage également dans des projets énergétiques et d’infrastructures durables en Asie centrale, avec la proposition de créer un corridor d’énergie verte.

“Modi, Poutine et Xi forment désormais un front uni face aux pressions occidentales.” – Wall Street Journal

 

Sur le plan diplomatique, Vladimir Poutine a fait l’éloge de ce modèle d’“équité multilatérale”, dénonçant l’unilatéralisme occidental.

De son côté, Narendra Modi a marqué un rapprochement notable avec Xi et Poutine, malgré des tensions persistantes : une démonstration d’entente face aux pressions américaines.

Face à cette nouvelle configuration, l’OCS apparaît comme un collectif stratégique en pleine affirmation, susceptible de façonner un nouveau paysage géopolitique moins centré sur l’Occident et plus ancré dans le Global South.

EN BREF

  • Le 25e sommet de l’OCS, tenu du 31 août au 1er septembre 2025 à Tianjin, fut le plus vaste de son histoire.
  • Xi Jinping y a plaidé pour un ordre multipolaire, critiquant l’unilatéralisme occidental et proposant une Banque de développement OCS avec 2 milliards de yuans d’aide et 10 milliards de prêts.
  • Roumanie et Inde affichent un rapprochement inédit avec la Chine, formant un nouveau front diplomatique.
  • Une stratégie jusqu’en 2035 a été adoptée pour faire de l’OCS un acteur central sur la scène mondiale.

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Météo du 3 septembre en Tunisie : entre nuages et fortes chaleurs au sud

MétéoLa journée de ce mardi 3 septembre s’annonce contrastée sur l’ensemble du pays. De faibles pluies éparses sont attendues le matin dans le sud-est, avant de laisser place à des passages nuageux généralisés.

Les vents souffleront du nord sur les régions nord et centre, et de l’est sur le sud. Ils seront relativement forts près des côtes orientales et dans les zones désertiques, où ils pourraient provoquer localement des soulèvements de sable.

La mer sera moutonneuse dans le nord, peu agitée dans le golfe de Hammamet, et agitée ailleurs.

Côté températures, le mercure oscillera entre 28 et 33°C sur la majeure partie du pays, grimpera entre 34 et 38°C dans le sud-ouest, et atteindra jusqu’à 41°C dans l’extrême sud.

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Biogaz en Tunisie : quel prix pour l’électricité produite ?

ElectricitéLe ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a fixé le prix d’achat de l’électricité produite à partir du biogaz à 307 millimes par kilowattheure, hors taxes. Ce tarif sera appliqué pendant toute la durée des contrats conclus avec les producteurs.

La décision, signée le 29 août 2025 par la ministre de l’Industrie, a été publiée dans le Journal officiel de la République tunisienne (n°108/2025). Elle concerne les projets autorisés de production d’électricité à partir de biogaz, raccordés au réseau national moyenne tension.

Le biogaz est défini comme « tout gaz organique produit à partir de matières vivantes dans des centres d’enfouissement de déchets ménagers et assimilés non dangereux, ou par digestion anaérobie de produits et déchets non dangereux ». Les installations comprennent l’ensemble des équipements regroupés sur un ou plusieurs sites.

L’électricité livrée à la STEG sera facturée chaque mois en dinars tunisiens, conformément au contrat type encadrant la vente d’électricité issue des énergies renouvelables.

Les demandes de réalisation de projets doivent respecter les dispositions du décret gouvernemental n°1123 de 2016, qui impose l’obtention d’un accord préalable du ministre de l’Énergie. Le dossier doit être présenté en six exemplaires (trois papier, trois numérique) et inclure :

  • une pièce d’identité ou un extrait du registre de commerce,
  • les justificatifs des capacités techniques et financières,
  • la localisation précise de l’unité de production,
  • les preuves d’attribution du site au projet,
  • une étude économique détaillant coûts, financement, exploitation et maintenance,
  • une étude technique précisant la source d’énergie, la technologie utilisée, la puissance installée, les équipements nécessaires et le calendrier de mise en œuvre,
  • un cahier des charges pour le raccordement au réseau, signé et paraphé,
  • une étude préliminaire de connexion de l’unité de production au réseau national.

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Comment la dépendance de l’État tunisien aux banques impacte-t-elle l’économie ?

Dette
Endettement

La dépendance croissante de l’État tunisien vis-à-vis du secteur bancaire pour financer son déficit inquiète les experts. Selon l’analyste financier Moez Hadidane, les prêts bancaires accordés à l’État ont atteint des niveaux records, mettant sous pression la liquidité du système et renchérissant le coût du crédit.

Parallèlement, les marchés des titres publics battent eux aussi des records, accentuant les risques pour l’équilibre macroéconomique. Hadidane appelle à une vigilance accrue afin d’éviter une trop forte fragilisation du secteur bancaire.

Dans son décryptage hebdomadaire, Le Mag Express replace ces données dans une perspective régionale, en montrant comment la situation tunisienne s’inscrit dans un contexte économique plus large, marqué par les tensions sur les marchés financiers et les choix de politiques publiques.

Face à ces déséquilibres, la Fédération générale des banques et institutions financières exhorte à une révision des politiques de prêt aux institutions publiques. Elle réclame une régulation plus rigoureuse et une concertation élargie avec l’État pour préserver la stabilité du système.

Enfin, malgré un climat politique incertain, la Tunisie attire encore des investisseurs étrangers. Les flux annoncés restent encourageants, notamment dans les secteurs des énergies renouvelables et des technologies. Mais la réussite de ces investissements dépendra de la transparence et de la sécurité juridique, conditions essentielles pour regagner la confiance des capitaux internationaux.

Chiffres clés

  • + hausse record — des prêts bancaires accordés à l’État tunisien.
  • Déficit budgétaire élevé — compensé en grande partie par l’endettement auprès du secteur bancaire.
  • Titres publics en forte progression — avec un impact direct sur la liquidité du système.
  • Investissements étrangers annoncés — concentrés sur les énergies renouvelables et les technologies.

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Médicaments thyroïdiens et diabète : retour en pharmacie bientôt ?

MédicamentsLa secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, Dre Thouraya Naifer, a annoncé que plusieurs médicaments essentiels, notamment ceux destinés au traitement des maladies de la thyroïde, du diabète et des affections neurologiques, seront disponibles dès la semaine prochaine.

Dans une déclaration accordée ce mardi à la radio nationale, elle a précisé que d’autres catégories de médicaments, actuellement en rupture sur le marché tunisien, devraient également être mises à disposition prochainement.

Elle a par ailleurs indiqué qu’une réunion s’est tenue lundi entre l’Ordre des pharmaciens, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et la Commission de vigilance pharmaceutique. L’objectif : examiner des solutions urgentes pour pallier la pénurie de certains traitements vitaux.

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Peut-on concilier solidarité avec la Palestine et protection de l’économie tunisienne ?

L’émission d’Express FM s’est penchée sur la campagne de boycott économique des produits israéliens en Tunisie, une mobilisation qui oscille entre geste symbolique et réelle efficacité.

Invitée de l’émission, la sociologue Dr. Fathia Saidi a rappelé que le mouvement international BDS est né en 2005, avec pour objectif de dénoncer pacifiquement les violations du droit international par Israël. En Tunisie, cette dynamique a pris forme avec la création de la campagne de boycott, qui a réuni autour d’elle universitaires, journalistes, artistes et syndicats.

Mais au-delà de l’élan solidaire, des zones d’ombre subsistent. Un boycott mal ciblé risque d’affaiblir des employés tunisiens travaillant dans des franchises locales, sans toucher réellement les intérêts israéliens. L’exemple de Carrefour, boycottée malgré ses prises de position en faveur de la Palestine, illustre parfaitement ces contradictions.

Pour la sociologue, le danger est aussi de voir la mobilisation se transformer en un exutoire émotionnel, parfois populiste, alimenté par les réseaux sociaux. D’où son plaidoyer pour une action encadrée, fondée sur la responsabilité citoyenne et la lucidité, plutôt que sur l’émotion.

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Tunisie : quand la pénurie de médicaments met les patients à l’épreuve

Médicaments Crise
Image d’illustration

Dans les officines tunisiennes, l’angoisse grandit. Des familles entières peinent à trouver des traitements vitaux : insuline, médicaments pour la thyroïde ou encore certains traitements anticancéreux. Derrière chaque boîte introuvable, il y a une histoire : celle d’un malade qui retarde sa prise, d’un parent qui multiplie les appels ou d’un pharmacien contraint de répéter « rupture de stock ».

Invitée de l’émission الشارع التونسي sur Express FM, la Dre Thouraya Naifer, secrétaire générale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, a mis des mots sur cette crise. Elle rappelle que la situation n’est pas seulement logistique : « C’est une question de santé publique et de confiance. »

Face à l’urgence, une commission de veille a été activée pour surveiller fabrication, distribution et stock stratégique. Le ministère de la Santé a également promis des livraisons rapides pour les médicaments essentiels, dès la semaine suivante. Mais au-delà des promesses, les patients attendent des actes.

Parmi les solutions avancées figure la création d’une plateforme numérique qui connecterait médecins, pharmaciens, industriels et distributeurs, afin d’anticiper les ruptures. La Dre Naifer insiste aussi sur l’importance de l’usage rationnel des traitements, pour éviter le gaspillage, et sur la confiance à accorder aux génériques, déjà majoritaires en Tunisie.

En attendant, ce sont les malades qui paient le prix fort. « Comment expliquer à un patient diabétique qu’il doit attendre pour recevoir son insuline ? », s’interroge un pharmacien. Le ministère assure vouloir lever les obstacles financiers et logistiques, notamment en assouplissant les procédures douanières sur les matières premières. Reste à savoir si ces engagements se traduiront, rapidement, en médicaments disponibles pour ceux qui en ont le plus besoin.

EN BREF

  • 70 % — Part des médicaments génériques consommés en Tunisie.
  • 2 — Médicaments prioritaires visés par les mesures urgentes : insuline et thyroïde.
  • 1 — Commission de veille activée pour surveiller production, distribution et stock stratégique.
  • 1 plateforme numérique — Projet annoncé pour intégrer tous les acteurs du secteur pharmaceutique.

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Business du foot : quand Ayari, Mouecha et Arous s’exportent en Europe et en Méditerranée

Foot Transferts
Visuel d’illustration

Dans Zone Mixte, l’émission d’Express FM, un même fil rouge : l’avenir des jeunes footballeurs tunisiens. L’antenne s’est ouverte cette semaine sur un sujet qui fait vibrer les supporters et inquiète les clubs : le départ précoce de nos talents vers l’étranger.

Trois noms ont cristallisé le débat. Mouecha, qui quitte Tunis pour l’Égypte et enfile le maillot d’Al-Masry. Khélil Ayari, l’enfant du Stade Tunisien, qui pose ses valises à Paris, prêté au PSG avec une option d’achat. Et Adam Arous, solide défenseur central, qui prend le cap d’Istanbul pour rejoindre Kasımpaşa, club habitué aux joueurs venus de Tunis.

Derrière ces annonces, il y a plus que des chiffres ou des contrats. Pour Ayari, 19 ans à peine, c’est le rêve parisien qui commence. Un prêt gratuit, mais une opportunité immense : progresser dans un club où l’exigence est permanente, tout en offrant au Stade Tunisien une possible manne financière si l’option d’achat est activée.

Pour Arous, le choix de la Turquie sonne comme une étape stratégique. Sous contrat jusqu’en 2029, il sait que ce championnat est une rampe de lancement vers des horizons plus vastes, dans une ligue qui connaît et valorise déjà le profil tunisien.

Mais au-delà des destins individuels, une réflexion s’impose : la Tunisie forme-t-elle assez tôt, et intègre-t-elle assez vite ses jeunes talents ? L’émission l’a rappelé : le Maroc et l’Égypte ont pris de l’avance, en osant lancer très jeunes leurs pépites. La réussite d’Ayari pourrait bien devenir le signal d’alarme – ou l’exemple à suivre – pour toute une génération.

Le Stade Tunisien, lui, avance sur une ligne de crête : vendre pour respirer financièrement, mais préparer l’avenir avec des jeunes déjà prêts à entrer en jeu. Un pari assumé, qui mêle survie économique et vision à long terme. Car dans le football moderne, la passion ne se sépare plus du business du foot.

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US Open : Amanda Anisimova retrouve Iga Swiatek en quarts, pour une revanche après Wimbledon

Tennis Féminin WTANEW YORK, 2 septembre 2025 – Amanda Anisimova poursuit son rêve new-yorkais. L’Américaine, 9ᵉ mondiale, s’est qualifiée lundi pour les quarts de finale de l’US Open en dominant la Brésilienne Beatriz Haddad Maia (22ᵉ) sur le score expéditif de 6-0, 6-3.

Native du New Jersey, Anisimova réalise son meilleur parcours à Flushing Meadows. Ce succès, le troisième de sa carrière contre Haddad Maia (3 victoires à 1), lui permet d’aborder en confiance un duel à haute intensité face à Iga Swiatek, 2ᵉ mondiale, attendue mercredi.

Le match aura une saveur particulière pour Anisimova : il y a un mois et demi, la Polonaise l’avait sèchement battue en finale de Wimbledon par un double 6-0. Lauréate de l’US Open en 2022 et fraîche vainqueure du WTA 1000 de Cincinnati, Swiatek se présente en favorite, mais Anisimova aura l’occasion de prendre une éclatante revanche devant son public.

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Tunisie : bras de fer entre la commission des finances et le gouvernement autour de la loi de finances 2026

ARP - ParlementTUNIS, 2 septembre – La commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, lundi, de geler l’examen du projet de loi de finances 2026. En cause : des violations répétées des articles 40 et 62 de la loi organique du budget (LOB) de 2019, que les députés qualifient de «Constitution financière de l’État».

Selon le communiqué publié à l’issue de la réunion, le gouvernement n’a pas respecté l’obligation, prévue par l’article 40, de présenter avant la fin juillet les hypothèses et les grandes orientations budgétaires pour l’année suivante. Pour la commission, ce manquement prive le parlement de ses prérogatives en matière d’élaboration budgétaire.

Les députés pointent également la non-application de l’article 62, qui impose au gouvernement de remettre à l’ARP un rapport semestriel sur l’exécution du budget et la mise en œuvre de la loi de finances. Cette obligation, jugée essentielle au rôle de contrôle du parlement, n’a pas été respectée.

La commission rappelle qu’elle avait demandé, en juillet, l’audition de l’actuelle ministre des Finances afin de faire le point sur l’exécution du budget 2025 et sur les éventuelles nouvelles mesures à inclure dans le texte de 2026. Malgré un engagement pris par la ministre, cette audition n’a pas eu lieu.

Face à ces manquements, les députés exigent un rôle accru de l’Assemblée dans les phases d’élaboration et d’exécution du budget et appellent le gouvernement à instaurer une véritable complémentarité entre législatif et exécutif.

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Météo en Tunisie : fortes pluies, rafales de vent et baisse des températures

Météo PluieTUNIS, 2 septembre – Le temps s’annonce instable ce lundi en Tunisie. Des nuages parfois denses donneront lieu à des pluies éparses et temporairement orageuses sur le nord et localement sur le centre du pays. Ces précipitations, parfois intenses dans l’après-midi, gagneront également certaines régions du sud, avec un risque de chutes de grêle par endroits.

Les vents souffleront du secteur nord sur le nord et du secteur est sur le centre et le sud. Ils seront relativement forts, voire localement violents près des côtes et dans le sud, provoquant des phénomènes de sable réduisant la visibilité. Par moments, les rafales pourront dépasser les 80 km/h, notamment sous orages.

La mer sera agitée à très agitée selon les zones. Côté températures, une baisse est attendue : les maximales varieront entre 26 et 32 °C dans le nord, le centre et le sud-est, tandis qu’elles atteindront entre 34 et 38 °C dans les autres régions.

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Agenda fiscal de septembre : les dates clés à retenir

CalendrierLa Direction générale des impôts rappelle aux contribuables les échéances fiscales du mois de septembre. Plusieurs dates importantes concernent aussi bien les personnes physiques que morales.

  • 15 septembre : dernier délai pour le dépôt de la déclaration mensuelle des personnes physiques.
  • 22 septembre : échéance pour la déclaration fiscale mensuelle des personnes morales adhérentes à la télé-déclaration et au paiement à distance.
  • 25 septembre : dépôt de la déclaration de l’acompte provisionnel des personnes physiques.
  • 29 septembre : double échéance pour les personnes morales. D’une part, la déclaration mensuelle pour celles non adhérentes à la télé-déclaration. D’autre part, le dépôt de la déclaration de l’acompte provisionnel.

Les autorités fiscales rappellent que ces dates représentent la dernière journée pour déposer les déclarations. Il est fortement conseillé de procéder avant l’échéance pour éviter tout encombrement ou retard susceptible d’entraîner des pénalités.

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Formation, salaires, infrastructures : les défis humains du tourisme tunisien

Tourisme FormationÀ l’heure où la Tunisie cherche à repositionner son tourisme sur des segments plus diversifiés et qualitatifs, le facteur humain demeure son talon d’Achille. Une formation de qualité mais en nombre insuffisant, une main-d’œuvre qualifiée sollicitée à l’international et une infrastructure hôtelière vieillissante pèsent lourdement sur le secteur : pénurie de personnel qualifié, vétusté des équipements, faible culture de service.

Kamel Gaies, directeur du produit touristique à l’ONTT, dresse un diagnostic sans détour et appelle à une réforme profonde.

La pénurie de main-d’œuvre dans le secteur touristique tunisien n’est pas un phénomène nouveau. Mais elle devient de plus en plus préoccupante à mesure que les attentes des clientèles, notamment internationales, évoluent. « Le problème est double », explique Kamel Gaies. « L’offre de formation répond peu aux besoins du marché, et les diplômés préfèrent partir à l’étranger, notamment dans les pays du Golfe, attirés par des salaires plus attractifs. »

Résultat : les métiers de l’hôtellerie, de la restauration ou du guidage souffrent d’un manque criant de main-d’œuvre qualifiée. Les agences nationales de formation dans les métiers du tourisme forment près de 1 700 étudiants par an, alors que le besoin réel est bien supérieur. Près de 100 % de ces jeunes trouvent un emploi dès la fin de leur cursus, ce qui montre à quel point le marché est demandeur. « Il est temps de mettre en place un véritable plan d’expansion et de diversification de l’offre de formation », plaide Gaies.

Moderniser l’offre pour coller aux réalités du terrain

Face à cette urgence, des mesures concrètes sont en préparation pour adapter les formations aux besoins actuels. Objectif : mettre à niveau les contenus pédagogiques en intégrant des modules sur les langues étrangères, la digitalisation, le service client ou encore les pratiques durables.

« Nous voulons que les professionnels soient capables de répondre aux attentes d’une clientèle internationale exigeante. Cela suppose aussi de renforcer les moyens matériels et humains des centres de formation », insiste le directeur du produit touristique. L’ONTT collabore avec les écoles hôtelières et le ministère de l’Emploi pour relayer les besoins observés sur le terrain.

Changer la culture du service

Au-delà des formations techniques, il s’agit aussi de transformer la culture de l’accueil. «Être au service du client ne signifie pas être soumis, mais être compétent, disponible et à l’écoute. Cette dimension doit être intégrée dès la formation et valorisée dans le quotidien des établissements», insiste Gaies.

Revaloriser les métiers du tourisme suppose également d’améliorer les conditions de travail:

  • salaires décents,
  • stabilité,
  • perspectives d’évolution,
  • protection sociale…

Autant de leviers essentiels pour fidéliser les talents et restaurer l’attractivité du secteur.

Des infrastructures vieillissantes, un besoin urgent d’investissement

Le tourisme tunisien a subi de très mauvais coups depuis 2011, mais il résiste malgré une concurrence féroce d’autres destinations voisines. La vétusté des infrastructures reste un frein majeur.

De nombreux établissements hôteliers ou de restauration peinent à investir dans la rénovation de leur mobilier, de leur éclairage, de leur connectivité ou de leur accessibilité. «Nous encourageons les hôteliers à lancer des investissements essentiels pour rester performants», assure Kamel Gaies.

Tourisme durable : encore marginal, mais porteur d’avenir

Les inspections intègrent désormais un volet environnemental :

  • usage rationnel de l’eau,
  • recours aux énergies renouvelables,
  • gestion des déchets.

Quelques établissements montrent la voie en installant des panneaux solaires ou en adoptant des systèmes d’économie d’eau, mais cela reste marginal.

« Il faut que la durabilité devienne une norme et non une exception. C’est une exigence à la fois environnementale et commerciale », affirme-t-il, en soulignant que la Tunisie dispose d’un fort potentiel dans ce domaine.

Vers un vrai partenariat public-privé

Enfin, la réussite du tourisme tunisien ne pourra reposer uniquement sur les politiques publiques. « Il est temps que les opérateurs privés assument leur rôle : former, investir, innover. De son côté, l’État est décidé à garantir un cadre stable, des incitations claires et une stratégie cohérente », conclut Kamel Gaies.

La refonte du modèle touristique tunisien passe par une synergie réelle entre l’État, les établissements de formation et les professionnels du secteur. Sans cela, les ambitions de diversification et de montée en gamme resteront lettre morte.

Par A.B.A

En bref

  • Pénurie structurelle de main-d’œuvre qualifiée dans le tourisme tunisien.
  • 1 700 étudiants formés/an, insuffisant face aux besoins du marché.
  • Infrastructures vieillissantes : urgences en rénovation et modernisation.
  • Tourisme durable : encore marginal mais appelé à devenir une norme.
  • Nécessité d’une synergie public-privé pour relancer et diversifier le secteur.

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Services de remorquage à l’arrêt : qui est responsable de la crise ?

RemorquageLe Groupement professionnel des sociétés de remorquage, relevant de la CONECT, a annoncé la suspension provisoire de son activité à partir du lundi 1er septembre 2025.

Dans un communiqué publié vendredi, le groupement explique cette décision par le non-respect des engagements financiers de l’une des sociétés d’assistance (assisteurs), qui n’a pas régularisé ses dettes accumulées.

Cette situation a aggravé les difficultés financières du secteur, menaçant la pérennité des services de remorquage. Malgré plusieurs tentatives de dialogue pour trouver une solution amiable, l’absence de régularisation a conduit les professionnels à opter pour cette mesure radicale.

Le groupement appelle les autorités et les parties concernées à intervenir rapidement pour trouver une issue équitable et permettre la reprise du service, afin d’éviter de lourdes conséquences pour les citoyens. Il réaffirme néanmoins sa volonté de rester engagé dans un processus de dialogue consultatif.

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Bourses universitaires 2025-2026 : comment et quand déposer votre dossier ?

Bourse EtudiantsL’Office des œuvres universitaires pour le Nord (OOUN) a annoncé l’ouverture des candidatures pour les bourses, bourses d’intégration et prêts universitaires au titre de l’année universitaire 2025-2026. Les inscriptions se font exclusivement en ligne, via le site officiel de l’Office.

Pour les nouveaux étudiants, les dossiers peuvent être déposés du 2 septembre au 31 octobre 2025, avec un dernier délai d’envoi par voie postale fixé au 30 novembre 2025.

Les étudiants souhaitant renouveler leur bourse ou leur prêt ainsi que les anciens non boursiers pourront postuler du 5 septembre au 31 octobre 2025, avec le même délai postal fixé au 30 novembre 2025.

Les étudiants en master auront un délai élargi, du 5 septembre au 30 novembre 2025, avec un dernier envoi postal accepté jusqu’au 31 décembre 2025.

Pour les étudiants issus de familles résidant à l’étranger, les candidatures seront ouvertes du 5 septembre au 31 décembre 2025, et les dossiers devront parvenir aux missions diplomatiques tunisiennes avant le 15 janvier 2026.

Enfin, pour les doctorants, les candidatures seront ouvertes du 1er octobre 2025 au 15 mai 2026, avec une date limite d’envoi des dossiers fixée au 30 mai 2026.

L’Office appelle les étudiants concernés à respecter scrupuleusement les délais impartis.

Chiffres clés

  • 2 septembre – 31 octobre 2025 : période de dépôt pour les nouveaux étudiants
  • 5 septembre – 31 octobre 2025 : période pour le renouvellement et les anciens non boursiers
  • 31 décembre 2025 : dernier délai pour les étudiants en master
  • 15 mai 2026 : date limite de candidature pour les doctorants.

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Tunisie : industries, énergie, textile… quels secteurs attirent les IDE ?

Investissement IDELa Tunisie doit mobiliser chaque année près de 4 milliards de dinars d’investissements étrangers sur la période 2026-2030 afin de porter son taux d’investissement de 16 % à 24-25 %. C’est ce qu’a déclaré Hatem Soussi, directeur central de la FIPA-Tunisie, qui appelle à accélérer les réformes structurelles pour atteindre cet objectif stratégique.

Selon lui, l’investissement public doit servir de levier pour stimuler les capitaux privés, locaux et étrangers. La digitalisation, le renforcement des infrastructures et l’ouverture internationale des entreprises tunisiennes constituent également des priorités, tout comme une meilleure intégration aux chaînes de valeur mondiales et une présence accrue sur le marché boursier.

Les résultats du premier semestre 2025 montrent une dynamique encourageante : 1 650,3 millions de dinars d’investissements extérieurs ont été enregistrés, soit près de la moitié de l’objectif annuel, avec une hausse de 20,8 % par rapport à 2024. Les IDE, en progression de 21,3 %, ont atteint 1 640,5 MD, tandis que les investissements de portefeuille ont reculé à 9,7 MD, faute de nouvelles introductions en Bourse.

Le secteur industriel reste le moteur principal avec 1 031,3 MD, notamment dans l’automobile et l’aéronautique. Le textile-habillement bénéficie d’une relance basée sur la qualité et la proximité avec l’Europe, tandis que l’énergie progresse de 60 %, portée par les renouvelables.

La répartition sectorielle confirme cette tendance :

  • industries manufacturières (62,9 %),
  • énergie (24,3 %),
  • services (11,6 %) et
  • agriculture (1,2 %).

Pour Soussi, le second semestre devrait accélérer encore les flux et permettre d’atteindre les objectifs fixés.

EN BREF

  • La Tunisie vise 4 milliards de dinars d’IDE par an entre 2026 et 2030.
  • Objectif : faire passer le taux d’investissement de 16 % à 24-25 %.
  • En S1 2025, 1 650 MD d’investissements étrangers ont été enregistrés (+20,8 %).
  • Les industries manufacturières restent dominantes (63 %), avec un essor de l’automobile et de l’aéronautique.
  • Le secteur de l’énergie bondit de 60 %, tiré par les énergies renouvelables.
  • Le textile se redéploie sur la qualité et la proximité européenne.

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