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La SITS publie des bénéfices en hausse, dans l’attente des résultats de l’OPA

En attendant la publication des résultats de l’offre publique d’achat (OPA) sur 12,28% de son capital, la Société immobilière tuniso-saoudienne (SITS) a annoncé un bénéfice net semestriel de 1,170 Mtnd, contre 1,035 Mtnd à la même période de l’année précédente, soit une progression de 13%.

Le chiffre d’affaires a atteint 4,557 Mtnd, provenant exclusivement du projet Zahret Soukra, avec une marge brute élevée de 37,2%. La maîtrise des charges a également contribué à cette performance, notamment celle du personnel, quasi stables à 0,332 Mtnd, avec des reprises sur provisions comptabilisées antérieurement à hauteur de 0,082 Mtnd. Les comptes ne montrent pas de charges financières nettes, ce qui permet de préserver intégralement le résultat d’exploitation, qui s’élève à 1,239 Mtnd.

La SITS dispose d’un portefeuille de projets en développement conséquent, concentré notamment à Sousse et aux Jardins de Carthage, avec des encours de travaux respectifs de 15,596 et 22,862 Mtnd. Ce pipeline confère à l’entreprise un potentiel significatif de génération de chiffre d’affaires dans les années à venir, en particulier grâce à son positionnement reconnu dans le segment haut standing. Cette dynamique soutient les prévisions de revenus estimés à 14,248 Mtnd à l’horizon 2029.

Les actionnaires seraient-ils intéressés par le fait de céder leurs actions et récupérer 3 Tnd par titre? La valorisation proposée est correcte en tenant compte de tous les facteurs. La réponse sera dévoilée le 9 septembre. 

 

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Amen Bank: une solidité qui se confirme

Amen Bank a confirmé les signaux positifs révélés par ses indicateurs trimestriels en enregistrant un résultat net semestriel de 130,897 Mtnd à fin juin 2025, en hausse de 3,8% par rapport à la même période en 2024.

La banque a su maintenir une gestion rigoureuse de ses risques dans un environnement économique complexe. Le coût du risque s’est établi à 50,268 Mtnd, en légère hausse par rapport aux 46,335 Mtnd enregistrés un an plus tôt. Cependant, la qualité des actifs s’est sensiblement améliorée, avec un taux de créances classées en baisse de 144 points de base sur un an, pour s’établir à 9,13% à fin juin 2025.

Le résultat d’exploitation a atteint 140,291 Mtnd, contre 136,813 Mtnd au premier semestre 2024, témoignant de la capacité de la banque à générer des revenus solides malgré les tensions sur le marché. Sur le plan prudentiel, Amen Bank affiche une position de liquidité confortable, avec un ratio LCR (Liquidity Coverage Ratio) de 142,97%, largement supérieur au minimum réglementaire de 100%.

La diversification des activités d’Amen Bank, qui s’impose aujourd’hui comme un groupe financier de premier plan, constitue un atout majeur face aux évolutions réglementaires et aux incertitudes économiques. Cette structure lui permet de saisir les opportunités du marché tout en maintenant une stabilité opérationnelle. À fin juin 2025, le total des engagements de la banque s’est élevé à 11 415,594 Mtnd, confirmant son rôle central dans le paysage bancaire tunisien. Il n’y a pas de craintes sur les perspectives de la banque, ni sur ses bénéfices pour 2025. Pour les actionnaires, un bon dividende serait au rendez-vous.

 

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Tunis Re séduit le marché avec une performance semestrielle au-dessus des attentes

La Société tunisienne de réassurance (Tunis Re) a réalisé un bénéfice net semestriel de 17,423 Mtnd au 30 juin 2025, enregistrant une progression de 34,7% par rapport à la même période de l’année précédente. Cette performance confirme les signaux positifs déjà visibles à travers les indicateurs d’activité au premier semestre.

Le résultat technique Non-Vie s’est élevé à 22,481 Mtnd, contre 7,466 Mtnd à fin juin 2024, porté par une sinistralité particulièrement clémente. Les charges de sinistres ont en effet nettement reculé, passant de 51,935 à 34,485 Mtnd, traduisant une normalisation après plusieurs exercices marqués par des événements assurés significatifs. Sur le plan international, Tunis Re n’a pas été exposée à des sinistres majeurs, ce qui a renforcé la stabilité de ses résultats. En Tunisie, certains sinistres modérés à importants ont été enregistrés (concernant notamment City Bois, Office Plast, Gourmandise et Tiffert), mais leur impact a été efficacement contenu grâce à une politique de souscription rigoureuse et une gestion proactive des engagements.

Par ailleurs, les primes acquises ont progressé de 7,2% pour atteindre 97,862 Mtnd, tandis que les charges d’exploitation sont restées maîtrisées, en hausse contenue de 3,2% à 36,798 Mtnd. Ces éléments ont permis à Tunis Re d’afficher une solide rentabilité technique.

La branche Vie a affiché une perte technique de 1,015 Mtnd. L’activité ReTakaful a dégagé un léger excédent de 0,020 Mtnd, tandis que l’activité ordinaire de la branche Vie reste déficitaire (-1,015 Mtnd). Toutefois, ces chiffres doivent être analysés avec prudence, car la performance en assurance vie s’évalue sur un cycle long et non à travers une seule période semestrielle ou annuelle.

Tunis Re bénéficie d’un bilan robuste, avec une réserve de plus-value latente globale de 62,356 Mtnd, offrant à la compagnie un matelas financier significatif pour faire face à d’éventuels chocs ou soutenir ses projets de croissance. Le marché a bien accueilli ces résultats: le titre Tunis Re a enregistré la meilleure performance journalière après deux heures de cotation à la Bourse de Tunis.

 

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La BNA affiche une solide performance malgré un environnement contraint

La BNA a annoncé un résultat net de 137,318 Mtnd au titre du premier semestre 2025, enregistrant ainsi une hausse de 49,6% en glissement annuel. Cette performance dépasse les attentes, dans un contexte marqué par plusieurs pressions, notamment la baisse des taux d’intérêt, l’augmentation des risques économiques et l’adaptation à la nouvelle réglementation sur les chèques et le traitement des crédits à long terme accordés à taux fixe.

Le produit net bancaire s’est accru de 7,7% à fin juin 2025, atteignant 536,954 Mtnd, soutenu principalement par la forte progression des revenus issus du portefeuille d’investissement, en hausse de 44,7%, à 348,347 Mtnd. Une amélioration notable provient également de la baisse des dotations aux provisions et résultat des conditions de valeurs sur créances (hors bilan et passif), qui ont reculé de 20,2% en rythme annuel pour s’établir à 92,402 Mtnd.

Malgré l’augmentation des charges de personnel (+6,9% à 141,797 Mtnd) et des charges générales d’exploitation (+11,7% à 50,665 Mtnd), le résultat d’exploitation a progressé de 24,5% pour atteindre 240,191 Mtnd.

Le total du bilan de la BNA s’élève à 23 816,212 Mtnd, incluant 13 851,359 Mtnd de créances sur la clientèle et 12 955,504 Mtnd de dépôts. Sur le plan prudentiel, la banque affiche des indicateurs solides: un ratio de liquidité de 206,97%, largement au-dessus du seuil réglementaire de 100%. Le ratio de solvabilité est de 21,83% (minimum réglementaire: 10%), celui Tier One de 19,17% (minimum réglementaire: 7%). Cependant, le ratio des créances classées reste élevé à 22,51%, illustrant une montée des risques au sein de l’économie tunisienne. Le taux de couverture de ces créances par les provisions s’élève à 56,43%.

Au premier semestre 2025, la BNA a consolidé son rôle de banque de développement territorial en participant activement à plusieurs événements économiques et agricoles majeurs: le Forum régional de l’investissement au Kef, le Salon régional Agri-Sud (agriculture, pêche, élevage, produits biologiques, énergies renouvelables) et la première édition des Journées internationales de l’agriculture à Sidi Bouzid.

La banque a également renforcé sa proximité avec les communautés TRE et Atuge, en générant des opportunités commerciales et en affirmant son positionnement de partenaire bancaire de référence pour la diaspora. Un mémorandum d’entente stratégique a ainsi été signé avec l’Office des Tunisiens à l’étranger, afin de renforcer l’accompagnement dédié, l’accès à l’information et la facilitation de l’investissement productif de la diaspora. Parallèlement, la collaboration avec l’Atuge a permis de toucher davantage d’étudiants, jeunes diplômés et cadres, en Tunisie comme à l’international, à travers une participation active à divers événements (forums, conférences, rencontres de networking) et des actions de sensibilisation autour de l’employabilité, de l’entrepreneuriat et de l’investissement.

Dans le cadre de son engagement sociétal, la BNA a lancé, en partenariat avec la Chaire Unesco de l’Université de La Manouba, l’initiative Green UMA, un projet structurant mobilisant la jeunesse autour de la transition écologique et numérique. Par ailleurs, en collaboration avec le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors, la BNA a également piloté la réhabilitation du Complexe de l’Enfance d’Ettadhamen (Ariana), une initiative RSE majeure visant à améliorer durablement le cadre de vie des jeunes bénéficiaires.

Le marché a salué ces chiffres ce matin, le titre ouvrant à la hausse dans un marché baissier. Un titre à suivre de près.

 

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CO₂ et mobilité: l’Europe face aux limites de sa stratégie automobile

Dans l’industrie automobile européenne, une réalité s’impose: les objectifs fixés par l’Union européenne en matière de réduction des émissions de CO₂ des véhicules, notamment une baisse de 100% pour les nouvelles voitures d’ici à 2035, ne sont plus considérés comme atteignables. L’ambition de ne plus commercialiser que des voitures et des camionnettes à émission nulle au bout des dix prochaines années semble désormais irréaliste. C’est ce qu’ont déclaré les présidents des associations européennes des constructeurs automobiles et des équipementiers. Cependant, l’engagement en faveur de l’objectif de neutralité carbone de l’UE à l’horizon 2050 demeure intact.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, doit rencontrer les principaux dirigeants du secteur automobile le 12 septembre, afin d’échanger sur l’avenir de cette industrie stratégique, aujourd’hui confrontée à une double pression: la concurrence croissante des constructeurs chinois dans le domaine des véhicules électriques et l’imposition de droits de douane par les États-Unis. À cela s’ajoutent d’autres défis majeurs: une dépendance quasi totale à l’égard de l’Asie pour l’approvisionnement en batteries, une infrastructure de recharge encore inégale et des coûts de production en hausse.

Les représentants du secteur estiment également qu’il est nécessaire de revoir la réglementation actuelle sur les émissions de CO₂. Si les véhicules électriques vont jouer un rôle central dans la transition, ils ne peuvent être l’unique solution. Il est essentiel de maintenir une place pour les technologies alternatives telles que les hybrides rechargeables, les prolongateurs d’autonomie, les moteurs thermiques à haut rendement, l’hydrogène, ainsi que les carburants décarbonés.

Pour rappel, en mars 2025, la Commission européenne a déjà consenti à accorder un délai supplémentaire aux constructeurs afin de respecter les objectifs de réduction des émissions de CO₂ initialement prévus pour 2025. Par ailleurs, de plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui pour demander à l’UE de revenir sur son interdiction des moteurs à combustion, programmée pour 2035.

 

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Attijari Bank maintient le cap

Après la publication de ses indicateurs d’activité, Attijari Bank a dévoilé ses états financiers relatifs au premier semestre 2025. La banque affiche un produit net bancaire (PNB) de 356,455 Mtnd, en hausse de 2,0% en glissement annuel. Cette progression a été principalement tirée par la hausse des revenus du portefeuille d’investissement, en forte augmentation de 32,6%, à 92,777 Mtnd, ainsi que par les gains sur portefeuille-titres commercial et opérations financières, en progression de 14,3%, à 36,235 Mtnd.

Les dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs/créances, hors bilan et passif, ont reculé de 12,9%, à 13,225 Mtnd, traduisant une amélioration de la qualité du portefeuille de financements. En revanche, en intégrant les dotations aux provisions et corrections de valeurs sur le portefeuille d’investissement, le coût du risque ressort en hausse de 43,4%, atteignant 11,366 Mtnd. Rapporté au PNB, à l’encours des crédits accordés (7 306,190 Mtnd) et à la taille du portefeuille d’investissement (2 430,759 Mtnd), ce niveau de risque demeure maîtrisé.

Les frais de personnel ont progressé de 8,8% à 131,753 Mtnd, tandis que les charges générales d’exploitation ont enregistré une nette hausse de 25,4%, à 44,269 Mtnd. Par conséquent, le résultat d’exploitation s’est inscrit en baisse de 8,3%, pour s’établir à 167,075 Mtnd. Le résultat net ressort à 116,183 Mtnd, en repli de 3,5% par rapport à juin 2024.

Les ratios prudentiels confirment la solidité financière de la banque: le ratio de solvabilité s’élève à 13,97% (pour un minimum réglementaire de 10,00%) et le ratio Tier One à 11,72% (contre un minimum requis de 7,00%). Dans un contexte de transition pour l’ensemble du secteur bancaire, marqué par un niveau élevé de risque économique, une pression fiscale et réglementaire accrue et une baisse des taux, Attijari Bank fait preuve d’une solide résilience au cours de ce premier semestre 2025.

 

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Le nombre de chèques traités a chuté de 66,5% fin juin 2025

L’entrée en vigueur des nouvelles règles régissant le chèque est, sans doute, le principal événement économique et financier en Tunisie cette année. Nous disposons de nouveaux chiffres concernant les opérations traitées par la compensation.

Sur les six premiers mois de l’année, 4 112 600 chèques ont été traités contre 12 289 700 à la même date en 2024. Il s’agit d’une baisse de 66,5% en glissement annuel, si nous prenons juste le deuxième trimestre 2025, qui correspond à une période entière avec la nouvelle réglementation. Nous constatons que 1 769 200 chèques ont été traités contre 6 149 000 durant le deuxième quart de 2024, une chute libre.

En valeur, les montants traités se sont élevés à 28 199,500 MTND fin juin 2025 contre 62 205,8 MTND sur la même période en 2024. Durant le deuxième trimestre, nous parlons d’une valeur totale des chèques traités de 11 988,9 MTND contre 31 084,6 MTND en 2024.

Cela a profité aux effets, qui ont vu le nombre atteindre 2 131 000 en six mois contre 835 200 une année auparavant. En valeur, le montant s’est élevé à 25 756,0 MTND contre 16 498,4 MTND en 2024. Au cours du deuxième trimestre, le volume s’est établi à 14 443,7 MTND, dépassant ainsi les chèques pour la première fois.

Les virements et les prélèvements ont totalisé, respectivement, 37 686,7 MTND et 14 910,1 MTND. Reste à préciser que les montants traités par la compensation ont atteint 106 552,3 MTND au cours du premier semestre 2025 contre 117 659,7 MTND à la même date en 2024. Il y a une baisse de 11 107,4 MTND sur une année glissante. Il ne faut pas donc s’offusquer de voir la masse des billets et monnaies en circulation exploser.

 

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BFPME: une perte de 13,089 Mtnd en 2024, en attendant la recapitalisation

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024, affichant une perte nette de 13,089 Mtnd. Le produit net bancaire (PNB) s’est établi à 5,673 Mtnd, dont 5,043 Mtnd proviennent de la marge nette sur crédits, représentant ainsi 88,9% du PNB.

Contrairement aux banques commerciales traditionnelles, la BFPME ne dispose pas d’un portefeuille de placements significatif, ce qui limite ses sources de revenus. Son activité repose essentiellement sur le financement de crédits à partir de ressources spéciales et d’emprunts, qui s’élèvent à 286,469 Mtnd, alors que les dépôts de la clientèle ne représentent que 16,276 Mtnd. L’encours de crédits atteint, quant à lui, 213,785 Mtnd.

Le coût du risque s’est élevé à 2,244 Mtnd, tandis que les charges générales d’exploitation ont atteint 3,135 Mtnd et les frais de personnel 13,394 Mtnd. Le résultat d’exploitation ressort ainsi à -13,193 Mtnd. Face à cette situation financière tendue, la nécessité de concrétiser la recapitalisation de la banque devient urgente afin d’assainir ses comptes et de rétablir ses ratios prudentiels.

L’Assemblée générale ordinaire de la BFPME se tiendra le 10 septembre 2025. À cette date, le solde cumulé des pertes antérieures atteindra -155,970 Mtnd. Lors de cette réunion, les actionnaires seront appelés à autoriser la banque à contracter des emprunts extérieurs d’un montant maximum de 150 Mtnd sur une période d’un an. Le conseil d’administration recevra mandat pour fixer les conditions et modalités de ces financements selon les offres disponibles.

Par ailleurs, une Assemblée générale extraordinaire (AGE), prévue le même jour, statuera sur la continuité de l’exploitation de la banque, conformément à l’article 388 du Code des sociétés commerciales. Elle décidera également de reporter à 2025 la mise en œuvre des opérations de réduction et d’augmentation de capital prévues par les précédentes décisions des AGE. Ces opérations devront être finalisées dans le délai imparti par l’agrément de principe relatif à la réduction de capital délivré par la Banque centrale de Tunisie. 

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Tunisair: une perte de 266 Mtnd en 2021 et un emprunt obligataire en vue

Tunisair a convoqué ses actionnaires à une double Assemblée générale ordinaire (AGO) et extraordinaire (AGE), qui se tiendra le mercredi 10 septembre 2025 au siège social de la compagnie. Ces assemblées porteront sur les états financiers de l’exercice 2021.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour de l’AGO, figure l’affectation du résultat de l’exercice 2021, marqué par une perte de 265,998 Mtnd, après modifications comptables. En conséquence, les pertes cumulées s’élèveront à 1 813,389 Mtnd au 31 décembre 2021. À noter que ce résultat, bien que déficitaire, reste meilleur que les prévisions du dernier rapport sur les entreprises publiques, lequel anticipait une perte de 413,500 Mtnd pour l’année 2021.

L’AGO sera également appelée à approuver la cooptation de trois nouveaux administrateurs Habib Toumi, représentant de l’Office de l’aviation civile et des aéroports, Tarek Bouazizi, représentant du ministère du Transport, et Mohamed Mahdi Haloui, représentant de l’Office national du tourisme tunisien.

Autre point majeur: le conseil d’administration soumettra aux actionnaires une proposition d’émission d’un emprunt obligataire sans appel public à l’épargne, pour un montant de 150 Mtnd. Le conseil recevra les pouvoirs nécessaires pour procéder à cette émission, en une ou en plusieurs tranches, dans un délai maximum de 12 mois suivant la tenue de l’AGO. Il fixera également les conditions et modalités de l’opération.

L’AGE, quant à elle, sera consacrée au vote sur la continuité de l’exploitation de la société, conformément aux dispositions de l’article 388 du Code des sociétés commerciales.

L’emprunt obligataire permettra à Tunisair de bénéficier d’une enveloppe de liquidités importante, qui facilitera la poursuite de son activité et réduira sa dépendance aux financements bancaires. Il s’agit là d’un signal positif: les responsables semblent enfin enclins à envisager des solutions concrètes pour sortir d’une crise qui perdure depuis plus de dix ans.

Cependant, cette mesure ne saurait suffire à elle seule. Une injection de fonds propres demeure indispensable, car la compagnie ne peut continuer à fonctionner durablement avec un déficit aussi important dans ses capitaux propres.

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Tunisie : les crédits bancaires pro chutent sous la barre des 90 Mrds de dinars

L’encours des crédits bancaires accordés aux entreprises a atteint 89 794,654 MTND à fin juin 2025, contre 89 236,209 MTND à la clôture de l’exercice précédent, soit une hausse de 558,445 MTND. Toutefois, par comparaison avec mars 2025, une baisse de 541,942 MTND a été enregistrée.

 

Les reculs les plus notables concernent les secteurs de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné (−228,546 MTND) ainsi que l’Administration publique (−763,419 MTND). Autrement dit, ce sont principalement les entités étatiques qui ont réduit leur recours au financement bancaire depuis la fin de l’année 2024. À l’inverse, les opérateurs privés poursuivent leur consommation de crédits, bien que la progression reste modérée.

 

Répartition par maturité : un déséquilibre croissant

Du côté des crédits à court terme, une progression significative de 1 796,577 MTND a été enregistrée sur six mois. En parallèle, les financements à moyen et long terme ont chuté de 1 238,134 MTND. Cette évolution accentue le déséquilibre de la structure de l’endettement bancaire : les crédits à court terme représentent désormais 61,8% de l’encours total, un niveau record.

 

Même en tenant compte de la baisse des besoins de financement de certaines entités publiques, cette tendance traduit un problème structurel de l’économie tunisienne : les entreprises investissent de moins en moins. Leur priorité semble être la gestion courante et la préservation de la trésorerie, au détriment de l’investissement productif. Ce comportement limite la croissance aux seuls effets de prix, plutôt qu’à une hausse des volumes, ce qui contribue au maintien d’une inflation persistante, malgré une politique monétaire restrictive.

 

Contexte monétaire et environnement des affaires

Les taux d’intérêt élevés et la réticence des banques à accorder des crédits à long terme à taux fixes ont certainement pesé sur les décisions d’investissement. Ce n’est que récemment que le coût des ressources bancaires a commencé à reculer. Toutefois, une transmission complète à l’ensemble du système prendra du temps.

 

En l’absence de stabilité fiscale durable et alors que la majorité des secteurs cherchent encore des relais de croissance dans un marché intérieur restreint, un redémarrage significatif de l’investissement paraît peu probable à court terme.

 

Autre facteur ayant contribué à la hausse des crédits à court terme : la nouvelle réglementation relative aux chèques. La lettre de change, censée la remplacer, peine encore à s’imposer. Pour financer leurs stocks, de nombreuses entreprises ont désormais recours au crédit bancaire, ce qui a été partiellement observé au cours du deuxième trimestre 2025. Cette évolution renforce l’idée que le chèque, notamment grâce à la possibilité d’encaissement direct aux guichets, jouait un rôle clé dans le circuit financier de l’économie parallèle.

 

Pour les banques, cette dynamique pourrait se traduire par une amélioration de leurs ratios prudentiels, d’autant plus soutenue par la bonne tenue de la collecte de dépôts. Pour les entreprises, en revanche, le contexte reste marqué par le statu quo, dans l’attente de conditions économiques plus favorables.

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Les dépôts à vue frôlent les 36 milliards de dinars fin juin 2025

À la fin du premier semestre 2025, les dépôts à vue auprès des banques ont atteint 32 520 Mtnd, auxquels s’ajoutent 3 392 Mtnd déposés auprès de La Poste. Ce volume est significatif, d’autant plus qu’il a augmenté de 631 Mtnd en l’espace de six mois. Il s’agit de montants importants qui ont connu une progression rapide. Les dépôts bancaires ont tout simplement doublé depuis octobre 2017, ce qui contribue en partie à l’explosion des billets et pièces en circulation observée depuis lors.

Cette progression reflète une prudence accrue de la part des ménages et des entreprises, qui semblent repousser leurs projets de dépenses. Ils cherchent à constituer une épargne de précaution afin de se prémunir contre d’éventuelles difficultés économiques à venir, ce qui se traduit par une consommation immédiate moindre et prive ainsi l’économie d’un moteur de croissance essentiel.

Ces liquidités représentent un gisement non rémunéré, qui ne génère aucun revenu pour les ménages. On estime à au moins 1 500 Mtnd le manque à gagner, ce qui correspond à un pouvoir d’achat perdu, mais également à une pression inflationniste potentiellement évitée.

Cette situation profite, toutefois, largement aux banques, notamment à celles bien établies sur le marché et bénéficiant d’une épargne stable. Grâce à ces ressources gratuites, elles peuvent réduire leur coût de financement. À l’inverse, les dépôts rémunérés leur reviennent beaucoup plus cher, d’autant plus qu’elles doivent déjà composer avec les contraintes réglementaires liées à la réduction de moitié des taux fixes appliqués aux crédits à long terme, sous certaines conditions. Cette dynamique joue d’ailleurs un rôle clé dans la vitesse de transmission de la baisse du taux directeur vers les crédits effectivement octroyés. La dynamique est à suivre, car il s’agit d’un indicateur clé pour capter la croissance.

 

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Nouvelles liaisons aériennes: un projet faisable pour Tunisair?

La situation financière délicate de Tunisair n’est plus un secret. Elle a significativement affecté la qualité des services de la compagnie nationale. Les réseaux sociaux ont réagi avec ironie à l’annonce des ministères du Transport et du Tourisme d’étudier l’ouverture de nouvelles lignes, notamment vers des destinations stratégiques comme Pékin. Au-delà de ces réactions, la question mérite d’être posée: un tel projet est-il réellement envisageable?

La réponse est oui, mais cela a un coût, et implique des conditions strictes pour éviter qu’il ne se transforme en gouffre financier.

Le principal obstacle est la disponibilité d’appareils adaptés aux vols long-courriers. La solution la plus accessible reste la location. À titre d’exemple, le coût mensuel de location d’un Airbus A350 — un avion approprié pour ce type de liaisons — s’élève à environ 1 million de dollars. Avec une capacité moyenne de 350 sièges et un temps de vol d’environ 13 heures entre Tunis et Pékin, l’appareil pourrait assurer une rotation aller-retour tous les deux jours.

Sur le plan économique, en se basant sur un tarif moyen de 600 dollars par billet et un coefficient de remplissage de 50%, la recette mensuelle pourrait atteindre 3,15 millions de dollars. Ce niveau de revenus permettrait non seulement de couvrir les coûts de location, d’assurance et d’équipage, mais également de dégager un bénéfice, à condition bien sûr d’une commercialisation efficace.

En théorie, le projet peut donc être rentable. Dans la pratique, un obstacle majeur demeure: un manque potentiel de crédibilité financière de la compagnie auprès des sociétés de leasing. En tant qu’entreprise publique, Tunisair hérite de la notation financière modeste du pays, ce qui complique l’accès aux divers types de financement en devises.

L’initiative d’étudier la faisabilité de nouvelles lignes est donc pertinente, mais elle doit s’accompagner d’analyses approfondies, menées au cas par cas. Parallèlement, il est essentiel d’améliorer les lignes régulières existantes, car l’image de la compagnie reste un facteur clé dans le succès d’éventuelles liaisons long-courriers.

 

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Le chiffre d’affaires des assureurs atteint 2 248 Mtnd fin juin 2025

Le secteur de l’assurance poursuit sa dynamique. Selon les dernières statistiques du CGA, les primes nettes des compagnies ont totalisé 2 248 Mtnd au terme du premier semestre 2025, en hausse de 11,4 % par rapport à la première moitié de l’exercice 2024.

Sans surprise, l’Automobile est le premier contributeur à cette performance, représentant 38,3 % du chiffre d’affaires total du secteur avec 861,5 Mtnd. La contribution aux primes est en train de reculer progressivement, en faveur d’une plus grande diversification du secteur. L’assurance Vie et Capitalisation a vu sa part progresser de 230 points de base sur une année glissante, passant à 28,9 % grâce à des primes de 650,7 Mtnd. Son rythme de croissance, de 21,1% en glissement annuel, est le plus rapide de tous les segments.

Viennent ensuite la brache Groupe Maladie (341,4 Mtnd), l’Incendie (181,6 Mtnd), les Risques divers (151,9 Mtnd) et le Transport (53,5 Mtnd). D’ailleurs, ce dernier segment est le seul à avoir enregistrer une baisse des primes, de -1,3 % en rythme annuel.

Les primes acceptées par la Société tunisienne de réassurance se sont élevées à 123,3 Mtnd, une amélioration de 4,0%.

Côté indemnisation, les compagnies ont réglé 1 037,2 Mtnd, une augmentation de 11,4 % par rapport à juin 2024. La part du lion revient à l’Automobile (486,3 Mtnd), l’Assurance Vie et Capitalisation (235,1 Mtnd) et le Groupe Maladie (247,4 Mtnd). Le semestre a enregistré la déclaration de 991 227 sinistres, dont 167 566 en Automobile.

Les actifs placés en représentation des provisions techniques ont atteint 10 711,1 Mtnd fin juin 2025. Cela offre une grande solidité financière au secteur. Ces investissements en portefeuilles sont essentiellement concentrés sur les produits de taux, essentiellement les bons du Trésor et les emprunts obligataires souverains et privés, et ce, en ligne avec le catalogue imposé par le régulateur. Les produits de placement permettront d’améliorer significativement la rentabilité des sociétés du secteur.

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La part de marché des exportations tunisiennes sur l’UE passe à 0,53%

L’Union européenne (UE) est le poumon commercial de la Tunisie. Ce marché a absorbé 71% de nos ventes de biens en devises jusqu’à fin juillet 2025. Elle est également notre premier fournisseur, celui avec lequel nous devons consolider notre position, tout en cherchant d’autres pistes pour diversifier nos revenus. Notre part de marché de cet espace s’est élevée à 0,53% fin 2024, contre 0,52% une année auparavant.

 

Cela traduit le repli des exportations tunisiennes en euros (-0,4% contre +4,5% un an plus tôt) à un rythme moins prononcé que celui des importations européennes (-3,4% contre -16,1%), et ce, en relation avec la baisse de la demande européenne et la diminution des prix de produits de base, particulièrement l’énergie.

L’impact positif de l’huile d’olive

L’analyse des parts de marché des exportations tunisiennes révèle des évolutions contrastées selon les catégories de produits. Une progression notable a été enregistrée pour le groupe des produits de base, dont la part de marché a poursuivi le redressement amorcé en 2022, atteignant 1,15% en 2024, contre 0,74% en 2023.

Cette dynamique a été largement portée par une hausse de 27,4% des exportations tunisiennes d’huile d’olive, dont 69,9% ont été destinées à l’Union européenne, contre 64% l’année précédente. Cette performance s’explique principalement par une augmentation de 29% du prix moyen à l’export (en euros), ainsi que par une légère hausse de la production nationale, estimée à 1,4% sur la campagne 2023-2024.

La part des exportations tunisiennes dans la catégorie « Produits chimiques et produits connexes » a enregistré une légère progression, passant de 0,11% en 2023 à 0,12% en 2024. Cette amélioration s’explique par une hausse de 0,3% des exportations tunisiennes vers l’Union européenne en euros, dans un contexte marqué par une baisse de 1% des importations européennes de cette catégorie de produits.

La performance tunisienne a été soutenue par la consolidation des ventes de produits pharmaceutiques (+12%) et d’ouvrages en plastique (+2,9%). Cette évolution positive est intervenue malgré la poursuite du repli des exportations du secteur des “Mines, phosphate et dérivés“, qui ont chuté de plus de 26% en 2024.

S’agissant de la part de marché des exportations tunisiennes de “Machines et matériels de transport“, une légère progression d’un point de base a été enregistrée, atteignant 0,66% fin 2024, contre 0,65% en 2023. Après un cycle haussier entamé en 2021, avec une croissance annuelle moyenne d’environ 16%, les exportations tunisiennes vers l’Union européenne ont fléchi en 2024, bien que dans une moindre mesure que les importations européennes de cette catégorie (-1,0% contre -2,8% respectivement). Cette évolution reflète un net ralentissement des exportations des “Industries mécaniques et électriques (IME)“, dont la croissance est tombée à 1,2% en 2024, après avoir atteint 15,9% en 2023, en lien avec la contraction de la demande européenne pour ces produits.

Repli du textile et du pétrole

En revanche, la part de marché des exportations tunisiennes dans la catégorie “Autres articles manufacturés » a reculé de 6 points de base, passant de 0,97% en 2023 à 0,91% en 2024. Ce repli est principalement imputable à une baisse de 5% des exportations de ce groupe de produits en 2024, après une croissance de 4% en 2023. Cette tendance s’inscrit dans le sillage de la diminution des exportations du secteur des “Industries du textile, de l’habillement et du cuir“, qui ont chuté de 4,8% en 2024, après une hausse de 6,9% l’année précédente. Le secteur a été pénalisé par une contre-performance au niveau de la production, dont la valeur ajoutée a reculé de 5,2% en 2024, contre une quasi-stagnation de 0,1% en 2023.

De même, les « Produits alimentaires, boissons et tabac » ont enregistré une légère baisse de leur part de marché, passant de 0,30 à 0,29%. Bien que les exportations tunisiennes en euros aient progressé de 6,2%, cette hausse est restée inférieure à celle des importations européennes, qui ont augmenté de 8,8% sur la même période.

Concernant les « Combustibles, minéraux, lubrifiants et produits annexes », les exportations tunisiennes vers l’Union européenne ont connu une forte contraction de 22% en 2024, un recul plus marqué que celui des importations européennes de cette catégorie (-14,5%). En conséquence, la part de marché de la Tunisie a diminué de 2 points de base, s’établissant à 0,12% en 2024. Ce repli s’explique par une baisse de 16,4% des volumes de pétrole brut exportés, en lien avec la poursuite du déclin de la production nationale, accentuée par le fléchissement des prix internationaux.

Toutefois, la baisse en valeur des exportations de pétrole brut (-18,1%) a été partiellement compensée par une hausse de 33,8% des exportations de produits raffinés, ce qui a permis au secteur de l’énergie d’enregistrer une légère progression en valeur de ses ventes (+0,5%).

Et nos concurrents ?

En 2024, la Chine a maintenu sa position de premier exportateur vers l’Union européenne, avec une part de marché de 21,29%, en légère hausse par rapport à 20,63 % en 2023. Cette progression s’est opérée dans un contexte de stabilité des expéditions chinoises vers l’Europe, après la forte baisse de 17% enregistrée en 2023. Il convient de souligner qu’en 2024, la Chine a atteint un excédent commercial record, frôlant le seuil symbolique de 1 000 milliards de dollars, porté principalement par une hausse de 14,7% de ses exportations vers le reste du monde.

De leur côté, la majorité des autres pays concurrents de la Tunisie ont réussi à consolider leurs parts de marché sur le marché européen. Ainsi, en 2024 :

– La Turquie a porté sa part de marché à 4,04% (contre 3,80% en 2023), tirant profit de la forte reprise des exportations de « Produits de base » (+13% après -20% en 2023) et de celles des « Combustibles, minéraux, lubrifiants et produits annexes » (+13% contre +3% en 2023).

– Le Maroc a vu sa part de marché progresser à 1,04%, contre 0,93% une année plus tôt, soutenue par une hausse des exportations de « Produits chimiques et produits connexes » de 20%, et une augmentation de 10% des exportations de « Machines et matériels de transport ». Cette dynamique a permis un gain de 11 points de base sur le marché européen.

Des progressions similaires ont été observées pour d’autres pays émergents comme l’Inde (2,93%), le Bangladesh (0,82%) et l’Égypte (0,52%).

Ces évolutions témoignent d’une intensification de la concurrence sur le marché européen, dans un contexte où la Tunisie doit renforcer sa compétitivité pour préserver ses positions.

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Meta paierait 10 milliards de dollars pour bénéficier du cloud de Google

Meta aurait signé un accord avec Google pour utiliser ses services cloud à hauteur de plus de 10 milliards de dollars sur une période de six ans, selon des sources médiatiques fiables.

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de Google, qui cherche à renforcer sa position sur le marché de l’infrastructure cloud, dominé par Amazon Web Services (AWS) et Microsoft Azure. Plus tôt cette année, Google avait déjà remporté un contrat important avec OpenAI, jusque-là fortement dépendant de Microsoft Azure.

En juillet, Alphabet a annoncé que sa branche Google Cloud — qui inclut à la fois les services d’infrastructure et les abonnements aux logiciels de productivité — avait généré 13,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires au deuxième trimestre, avec un bénéfice d’exploitation de 2,83 milliards de dollars. La croissance de ses revenus (+32 %) dépasse largement celle de l’ensemble du groupe (+13,8 %).

Selon l’une des sources, l’accord avec Meta porte principalement sur l’infrastructure nécessaire au développement de l’intelligence artificielle. Malgré leur rivalité historique dans la publicité en ligne, Meta multiplie les partenariats pour répondre à ses besoins croissants en capacité de calcul. L’entreprise exploite déjà ses propres centres de données et a conclu des accords similaires avec Amazon et Microsoft. Le succès de Meta dépend de sa capacité à continuer de générer des revenus publicitaires. Ses ventes pour le troisième trimestre 2025 devraient se situer entre 47,5 et 50,5 milliards de dollars, soit une fourchette supérieure aux consensus. Cette solide performance s’explique par les améliorations en IA, qui ont permis d’accroître l’efficacité et les rendements du système publicitaire. Payer 10 milliards pour gagner en efficacité n’est donc pas un problème.

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Fonds de fonds ANAVA, l’accélération de la croissance continue

Le Fonds de fonds ANAVA a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2024. Les comptent affichent un actif net de 17,617 M€, en nette hausse par rapport à 2023 (11,593 M€). L’exercice a connu une injection de 5,804 M€, permettant aux gestionnaires de poursuivre leurs stratégies active en matière d’investissements.

Le résultat a été marqué par un bénéfice de 0,213 M€ contre 0,565 M€ au titre de l’année d’avant. Il convient toutefois de rappeler que la vocation d’un fonds de fonds ne réside pas principalement dans la génération de bénéfices. S’il est bien entendu nécessaire d’assurer un certain niveau de rentabilité pour ses promoteurs, sa mission dépasse cette seule logique financière.

Les revenus de l’année se sont établis à 0,951 M€, provenant des gains sur les actifs évalués à juste valeur. Il s’agit des gains sur le fonds Badia Impact Squared (0,285 M€) et le fonds 216 Capital Fund I (0,991 M€). La vocation de Badia est d’investir dans les sociétés technologiques à un stade précoce de développement en Jordanie, Egypte, Maroc, Liban et Tunisie. Quant à 216 Capital Fund I, il vise les startups. La participation dans le fonds Titan Seed Fund I Eur, JANNGO CAPITAL STARTUP FUND SLP et Go Live International Fund affichent des moins-values totales de 0,365 M€. Il s’agit de l’investissement le plus récent, ce qui explique ces pertes d’ordre comptables pour le moment. Il faut tenir en considération que ces chiffres peuvent s’inverser au cours du cycle de vie du fonds, et il ne s’agit donc que d’un snap shot à la date du 31 décembre 2024. L’évaluation réelle de l’investissement se fait après l’expiration de la durée de la vie du fonds.

Pour le moment, il n’y a pas de revenus de placements. Les charges de gestion sont restées stables à 0,716 M€. Le résultat opérationnel s’est établi à 0,098 M€.

La profitabilité d’ANAVA va s’améliorer durant les prochaines années, surtout avec les sorties qui seront concrétisées par les fonds dans lesquels ils ont mis de l’argent. Le fonds de fonds va encore contribuer dans l’autres véhicules d’investissements et nous pensons que, sur sa durée de vie, il a la capacité d’afficher l’un des meilleurs rendements dans l’industrie du capital en Tunisie.

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Banques: le ratio crédits/dépôts a reculé à 96,2% en 2024

Bien que la loi 2016, qui a redéfini le statut de la Banque centrale de Tunisie, soit largement critiquée par les non-techniciens, il faut avouer qu’elle a permis à la banque des banques de mieux gérer le risque du secteur. Lors de sa promulgation, le secteur présentait des risques significatifs et plusieurs établissements de crédit, notamment publics, enregistraient des pertes et les fonds propres étaient peu par rapport à la croissance de l’activité.

Depuis, les normes prudentielles ont nettement évolué, avec l’instauration d’un fameux ratio, celui de transformation, qui est les crédits/dépôts. Ici, les crédits sont bruts, donc y compris les dettes carbonisées et que nous ne voyons pas dans les indicateurs d’activité trimestriels des banques cotées, qui nous affichent des encours nets de financements accordés.

Selon les derniers chiffres de la BCT, le secteur bancaire a poursuivi ses efforts en matière de collecte des dépôts en 2024, avec une croissance à hauteur de 10,3% en glissement annuel contre 7,4% une année auparavant. Cette dynamique a concerné aussi bien les dépôts en dinars qu’en devises, progressant respectivement de 10,9 et 7,2%.

Ainsi, les pressions sur la liquidité bancaire se sont davantage apaisées avec l’amélioration du ratio de liquidité (LCR) pour se situer à 225% contre 188% à fin 2023 et le repli de la part du refinancement dans le total des ressources des banques à 4,6% à fin 2024 contre 4,8% en 2023.

Aussi, le ratio de transformation «crédits/dépôts» a poursuivi sa tendance baissière pour revenir à 96,2%, à fin 2024, contre 101,4% au terme de 2023 en rapport avec le ralentissement de l’activité de crédit et une évolution soutenue des dépôts. Pour rappel, en 2019, cette proportion était de 122%. C’est un parcours à saluer car l’effet sur le système bancaire peut ne pas être visible, mais nous disposons d’un système solide, crucial pour une économie qui fonctionne par les dettes bancaires.

Concrètement, le secteur bancaire est capable de mieux servir l’économie et satisfaire les demandes des entreprises. Ce qui est encore défaillant, c’est le rythme d’investissements entrepris. Il faut agir sur cet aspect, soit par des réglementations (avantages fiscaux en premier lieu), soit par un système de bonification de taux. Il y a une possibilité significative de capitaliser sur le bon rythme de croissance que nous avons observé au cours du premier semestre 2025, à condition de travailler sur le cadre réglementaire.

 

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L’importation des voitures dans le cadre du régime FCR atteint un record de 1 675,9 Mtnd

La possibilité d’importer un véhicule après une période de résidence en dehors de la Tunisie, en franchise des différents droits et taxes, est l’un des avantages clés accordés aux Tunisiens résidents à l’étranger. Le régime FCR permet des importations importantes de véhicules et il suffit de voir l’évolution en volume enregistré en 2024.

En 2023, la valeur de ces véhicules FCR a atteint un record absolu, de 1 675,9 Mtnd, en hausse de 44,4% en glissement annuel. Leur part dans les revenus du travail a gagné 370 points de base à 16,9%.

Cette montée trouve son origine, notamment, dans les retombées de l’article 24 de la loi de finances 2024 qui a davantage renforcé les avantages accordés aux Tunisiens résidents à l’étranger dans le cadre du régime FCR. Ils peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle du paiement des droits et taxes exigibles une fois tous les dix ans lors de l’importation ou de l’achat sur le marché local d’une motocyclette, d’une voiture de tourisme ou d’une voiture à usage professionnel, y compris les véhicules tout-terrain, dont le poids total n’excède pas 3,5 tonnes.

À première vue, c’est une part de marché qui s’évapore pour les concessionnaires. Toutefois, ils gagent dans la vente des pièces de rechange et en termes de réduction du temps de réponse aux demandes des clients locaux, puisque le marché enregistre une demande nettement supérieure à l’offre. C’est pour cette raison que les prix sont loin de baisser.

S’offrir une voiture neuve est devenu un vrai projet capable de bloquer toute autre acquisition pour un ménage à revenu moyen. Les voitures hybrides demeurent encore inaccessibles. La fiscalité des quatre-roues en Tunisie a besoin d’être repensée encore en profondeur pour trouver le juste milieu profitable à toutes les parties prenantes.

 

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Une agence bancaire pour 5 759 habitants fin 2024

La bancarisation en Tunisie progresse principalement grâce à l’extension du réseau physique des agences bancaires. En 2024, 19 nouvelles agences ont été ouvertes, portant le nombre total de points de vente à 2 064, soit une densité d’une agence pour 5 759 habitants, contre 5 795 l’année précédente.

Cependant, la répartition géographique de ces agences reste très déséquilibrée, ce qui fait de la bancarisation un véritable enjeu national. La majorité du réseau est concentrée sur le littoral, qui regroupe près de 80% des agences, dont la moitié dans le Grand-Tunis. À l’inverse, les régions de l’intérieur du pays restent largement sous-desservies, en raison d’une activité économique limitée et d’un faible potentiel de collecte de dépôts. Dans ces zones, l’économie informelle est très présente, la circulation du cash reste prédominante, et les richesses créées par les ménages ou les entreprises échappent souvent aux circuits financiers officiels.

Un autre défi majeur concerne la baisse démographique dans l’ouest du pays, accentuée par l’exode rural et l’émigration clandestine.

Sur le plan de la rentabilité, les institutions financières sont peu incitées à s’implanter dans ces territoires. Elles privilégient plutôt le développement de services digitaux, susceptibles de combler en partie ces lacunes. Toutefois, les clients, particuliers et entreprises, restent attachés au contact humain et à la présence physique d’un conseiller en agence. De plus, les banques digitales et les établissements de paiement n’offrent pas encore des services complets comme l’octroi de crédits ou l’accès au découvert.

Enfin, une partie de la population, dont les revenus ne sont pas déclarés, évite volontairement le système bancaire, par crainte d’être repérée par l’administration fiscale. Ainsi, l’amélioration de la bancarisation dépasse la question des frais bancaires: elle repose avant tout sur la restauration de la confiance entre les citoyens et le système financier.

 

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