Un groupe d’étudiants tunisiens de la faculté de médecine de Sousse a récemment participé à un programme de formation en médecine traditionnelle chinoise, selon l’ambassade de Tunisie à Pékin. Dans un communiqué, l’ambassade de Tunisie à Pékin a précisé que le programme de formation en médecine traditionnelle chinoise s’est déroulé dans les villes chinoises de […]
En visite au Japon pour la 9ᵉ TICAD, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzeri a rencontré, vendredi, à l’ambassade de Tunisie à Tokyo, des membres de la communauté tunisienne au Japon, en présence de l’ambassadeur Ahmed Chafra et de responsables de la présidence du gouvernement et du ministère des Affaires étrangères.
Sara Zaafrani Zenzeri a, à cette occasion, transmis les salutations du président Kaïs Saïed et réaffirmé l’attention portée aux Tunisiens à l’étranger, appelant à renforcer les passerelles entre la Tunisie et le Japon.
La cheffe du gouvernement a aussi transmis les salutations du chef d’Etat aux compétences tunisiennes à l’international, soulignant que le pays a “besoin de tous ses enfants” et qualifiant les expatriés d’ambassadeurs de la Tunisie dans leurs postes.
Elle a, à cette occasion, écouté les préoccupations des participants à cette rencontre et assuré que leurs propositions seront prises en compte, les considérant comme de véritables partenaires du projet national. Les présents ont, pour leur part, exprimé leur engagement à servir la Tunisie “chacun depuis sa position”.
Le ministre de la Santé, Dr Mustafa Farjani, a accueilli ce mercredi 20 août 2025 Abdullah Abu Roman, ambassadeur de Jordanie en Tunisie, accompagné d’une délégation.
Lors de leur rencontre, ils ont discuté de plusieurs domaines de coopération. Leurs échanges porteront sur les médicaments, les vaccins et les sérums. La collaboration inclura aussi les études cliniques et les essais de bioéquivalence. Les deux parties ont abordé le développement du tourisme de santé et la digitalisation du secteur sanitaire.
Un accord a été trouvé pour organiser prochainement la visite du ministre jordanien de la Santé, Ibrahim Baddour, à Tunis. Cette visite permettra de lancer concrètement les projets communs.
Le président Kaïs Saïed a reçu, lundi 18 août 2025, son homologue libyen Mohamed Younes El-Manfi à Tunis. Une rencontre placée sous le signe du renforcement des relations bilatérales et de la sécurité commune, mais aussi de la solidarité avec la cause palestinienne face aux crimes de l’occupation.
Le chef de l’État tunisien a reçu son homologue libyen dès son arrivée à l’aéroport de Tunis-Carthage, avec les honneurs militaires, avant de tenir une séance de travail au palais présidentiel.
Les deux dirigeants ont réaffirmé la solidité des liens historiques unissant les peuples tunisien et libyen, ainsi que leur volonté commune de développer la coopération dans tous les domaines, en insistant sur l’importance d’accélérer les projets conjoints pour surmonter les difficultés actuelles.
Kaïs Saïed a souligné que la sécurité de la Tunisie est intrinsèquement liée à celle de la Libye, estimant que les défis communs doivent être relevés dans une approche coordonnée.
Le président tunisien a rappelé la position constante de son pays en faveur d’une solution « libyenne-libyenne », excluant toute ingérence étrangère et reconnaissant au peuple libyen le droit exclusif de décider de son avenir.
La rencontre a également abordé la situation en Palestine. Kaïs Saïed a dénoncé les crimes de guerre commis par l’occupation israélienne, évoquant les dizaines de milliers de victimes et la politique de famine imposée aux civils. Il a réitéré le soutien de la Tunisie au droit inaliénable du peuple palestinien à établir un État souverain avec Al Qods pour capitale.
La visite intervient dans un contexte régional marqué par l’instabilité persistante en Libye et l’escalade des violences à Gaza. Tunis et Tripoli, liées par des relations économiques, sociales et sécuritaires profondes, cherchent à coordonner davantage leurs positions face aux défis communs.
La présidence tunisienne a annoncé que Mohamed Younes Al-Manfi, président du Conseil présidentiel libyen, effectue ce lundi 18 août 2025 une visite officielle en Tunisie. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les deux pays voisins.
Selon un communiqué publié par la Présidence de la République sur sa page officielle, le président du Conseil présidentiel libyen est attendu à Tunis pour une visite officielle. Aucune précision n’a encore été donnée sur le programme de la journée, mais les discussions devraient porter sur la coopération bilatérale et la consolidation des liens tuniso-libyens.
La présidence tunisienne a souligné le caractère fraternel et historique des relations entre la Tunisie et la Libye. Cette visite est perçue comme un nouveau signal de rapprochement entre les deux pays, dans un contexte régional où les dossiers de sécurité, de migration et d’économie sont au cœur des préoccupations.
La Tunisie et la Libye entretiennent des liens étroits, marqués par des échanges économiques et humains constants. La Libye reste l’un des premiers partenaires commerciaux de la Tunisie, tandis que Tunis accueille régulièrement des réunions de concertation politique et diplomatique pour accompagner la transition libyenne.
La Tunisie a signé un accord de coopération scientifique et technologique avec la Chine, dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.
La cérémonie de signature s’est tenue en présence du ministre tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Moncef Boulaïd, et de son homologue chinois, le ministre des Sciences et de la Technologie, Yin Hejun.
Selon un communiqué du ministère, cet accord vise à renforcer le niveau de coopération scientifique et technologique entre les deux pays, dans le cadre d’un partenariat stratégique.
Il reflète la reconnaissance mutuelle, par les deux parties, de l’importance de la coopération scientifique et technologique dans la promotion de l’intérêt commun et du développement socio-économique durable.
L’accord traduit une volonté partagée d’intensifier la collaboration à travers la mise en œuvre de projets de recherche conjoints, la création de plateformes de coopération scientifique et technologique communes, telles que des laboratoires, centres de recherche, institutions partenaires et bases d’innovation partagées.
Il prévoit également l’échange de visites entre scientifiques, chercheurs, experts et étudiants, l’organisation de séminaires, salons scientifiques et forums d’innovation, ainsi que des activités de formation dans les domaines des sciences et de la technologie.
L’accord encourage en outre le partage de documents scientifiques et technologiques, le transfert de technologies, ainsi que la coopération en matière d’innovation et d’entrepreneuriat.
Le président de la République de Finlande, Alexander Stubb, a reçu mardi une invitation officielle de son homologue tunisien Kais Saied pour effectuer une visite en Tunisie au cours de l’année 2025. Cette démarche, portée par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Ali Nafti lors d’une visite de travail à Helsinki, s’inscrit dans une volonté claire de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les deux pays.
Selon un communiqué officiel, le chef de la diplomatie tunisienne a transmis au président finlandais le souhait de la Tunisie d’instaurer une tradition de concertation politique régulière, tant sur le plan bilatéral que dans le cadre des relations avec l’Union européenne. Cette orientation traduit une volonté de donner un nouvel élan au dialogue politique et diplomatique entre Tunis et Helsinki.
Lors de son entretien avec la ministre finlandaise des Affaires étrangères, Nafti a évoqué les pistes concrètes de coopération dans plusieurs domaines. La tenue du forum économique tuniso-finlandais a d’ailleurs constitué une plateforme propice à des échanges fructueux entre les acteurs économiques des deux pays, jetant les bases d’un partenariat économique plus structuré.
Le président Stubb a salué cette initiative diplomatique et exprimé son intérêt pour une visite officielle en Tunisie. Il a souligné l’importance des relations entre les deux États, insistant sur les opportunités disponibles pour les consolider dans un cadre de respect mutuel et d’intérêt partagé. Il a également reconnu le rôle de la Tunisie en tant que partenaire clé dans la stabilité de la région euro-méditerranéenne et africaine.
Sur le plan multilatéral, les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer leur coopération dans les enceintes internationales, notamment dans le cadre des Nations unies. Ils ont réaffirmé des positions communes sur plusieurs dossiers, dont la question palestinienne, défendant le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant avec Al-Qods pour capitale.
Cette dynamique diplomatique ouvre ainsi la voie à un approfondissement du partenariat tuniso-finlandais, fondé sur le dialogue politique, la coopération économique et un engagement partagé pour la paix et la stabilité régionales.
Le ministre tunisien du Transport, Rached Amari, a reçu dans la matinée du jeudi 22 mai 2025 l’ambassadeur de la République du Brésil en Tunisie, Fernando José Marroni De Zbreu. Une rencontre placée sous le signe du renforcement des liens bilatéraux entre les deux pays.
Les deux parties ont salué la qualité des relations d’amitié qui unissent la Tunisie et le Brésil, mettant en avant l’existence d’opportunités majeures pour développer davantage la coopération, notamment dans le domaine économique. Les richesses naturelles, le patrimoine historique et le capital humain des deux pays ont été identifiés comme des atouts clés pour bâtir des partenariats solides.
Le ministre du Transport a souligné l’importance stratégique du secteur du transport dans le rapprochement entre les deux pays, la dynamisation des échanges commerciaux et la facilitation de la mobilité des voyageurs. Il a également affirmé la volonté de la Tunisie de renforcer cette coopération à travers des programmes concrets, en particulier dans le domaine de l’aviation civile, dans une optique d’intérêt mutuel.
De son côté, l’ambassadeur du Brésil a réitéré l’intérêt de son pays pour l’ouverture vers de nouveaux marchés, notamment en Afrique. Il a exprimé un vif intérêt pour la destination tunisienne, tant sur les plans touristique, commercial qu’investissement.
À l’issue de la rencontre, les deux parties ont convenu de poursuivre les consultations techniques entre experts des deux pays afin d’identifier les axes de coopération et les mécanismes de mise en œuvre les plus adaptés.
La cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzri, a appelé mercredi à Yokohama (Japon) à renforcer et à diversifier la coopération bilatérale avec la Côte d’Ivoire, à l’occasion d’une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé.
Lors de cet entretien, les deux parties se sont félicitées du niveau des relations entre leurs pays, qui célèbrent cette année le 60e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques.
Zenzri a souligné l’importance de la tenue prochaine en Tunisie de la 9e réunion de la haute commission mixte, afin de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle a exprimé sa pleine disposition à œuvrer pour élargir la coopération à de nouveaux secteurs prometteurs.
De son côté, Beugré Mambé a salué les compétences et les entreprises tunisiennes présentes dans son pays. Il a exprimé l’intérêt de la Côte d’Ivoire à développer la coopération dans des domaines spécifiques, notamment la recherche scientifique agricole, les études d’ingénierie, la formation touristique, la numérisation, les industries agroalimentaires et l’artisanat.
La rencontre s’est déroulée en marge des travaux de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), qui se tient du 20 au 22 août au centre de conférences de Yokohama, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié sur sa page Facebook.
La Cheffe du Gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné, mercredi, à Yokohama (au Japon) lors d’une rencontre avec le Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, l’importance d’accorder la priorité aux projets de coopération bilatérale entre les deux pays.
Elle a exprimé la volonté de la Tunisie de diversifier ses relations économiques avec l’Afrique, compte tenu de son positionnement stratégique, notamment, en tant que porte d’entrée vers le continent africain, ce qui lui confère un rôle central dans la création de partenariats efficaces et le renforcement de la coopération dans divers domaines (économiques, sociaux ou cognitifs).
Zenzri a, également, évoqué les prochaines échéances bilatérales, notamment la préparation de la réunion de la Haute commission mixte tuniso-sénégalaise, prévue au cours du premier semestre 2026.
De son côté, le Président du Sénégal s’est félicité de la solidité des liens historiques entre les deux pays, soulignant la nécessité de les renforcer de manière continue et de les consolider dans tous les domaines importants et technologiques.
Faye a, en outre, relevé la convergence des points de vue de la Tunisie et du Sénégal sur les grandes causes internationales, en particulier, la question palestinienne.
L’entretien s’est tenu en marge de la participation de la Cheffe du gouvernement aux travaux du neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9) qui se déroule de 20 au 22 août 2025, à Yokohama(Japon).
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi, au siège du département, Alexandre Kofi Alain Joseph Bilodeau qui lui a remis une copie de ses lettres de créance en qualité d’ambassadeur du Canada en Tunisie.
Le ministre a indiqué que son département est prêt à collaborer avec le nouvel ambassadeur pour faliciter sa mission. Il a également réitéré la volonté de la Tunisie de consolider les relations historiques entre les deux pays et de renforcer la coopération bilatérale dans différents domaines d’intérêt commun, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’intelligence artificielle, des sciences et technologies, et du tourisme, sans oublier les domaines scientifiques et académiques qui constituent le “pilier de la coopération tuniso-canadienne”.
De son côté, l’ambassadeur Bilodeau a réaffirmé l’engagement du Canada à poursuivre et à élargir la coopération économique, commerciale, technique et scientifique, en capitalisant sur les programmes fructueux déjà menés conjointement.
Rencontre avec Damien Cazé, DGAC française, en marge de la visite de travail qu’il a effectuée en Tunisie le 8 juillet 2025.
Vous avez rencontré le ministre du Transport et le directeur général de l’aviation civile tunisienne. A la lumière de cette dernière rencontre, comment se porte aujourd’hui la coopération entre la Tunisie et la France en matière d’aviation civile ?
La relation entre la France et la Tunisie est à l’image de la coopération bilatérale entre les deux pays. Elle est à la fois historiquement riche, très fournie, très cordiale, empreinte de confiance et surtout avec de beaux projets pour l’avenir. Nous avons effectivement des relations très denses, assez saisonnières pendant la période estivale mais également très régulières pendant la période hivernale.
Cela montre la densité et l’intensité des relations qui existent entre les deux pays sachant qu’il y a, à la fois, un flux de Français qui vont en Tunisie comme un flux de Tunisiens qui se rendent en France.
A mon avis, notre relation est très équilibrée. Il y a de même un équilibre en termes de relations au niveau des compagnies aériennes parce que nous avons, d’une part, les compagnies tunisiennes qui sont performantes et de l’autre côté les compagnies françaises qui sont présentes sur un créneau de la relation franco-tunisienne et elles sont autant développées en matière de flux aérien.
Quant aux deux administrations, elles ont beaucoup en commun historiquement et partagent une même vision de l’aviation dans un monde décarboné et fait de relations économiques sur un plan d’équilibre.
Les deux administrations veulent aussi renforcer leurs relations en matière de sécurité, de sûreté, de formation des pilotes et de management. Nous avons donc plein de projets en commun. C’est pour cela que nous entendons signer dans les mois qui viennent un accord de coopération entre les deux pays qui va permettre, de front, d’ancrer davantage ces avancées et d’ouvrir de nouvelles perspectives.
La Tunisie ambitionne d’atteindre la barre des 2 millions de touristes français à l’horizon 2030, ce qui augmentera les besoins en capacités aériennes, en slots au départ notamment des deux principaux aéroports parisiens et probablement aussi à une révision des accords aériens actuels. Quel est votre point de vue sur le sujet ?
Nous sommes tout à fait d’accord pour développer le tourisme et le flux aérien avec la Tunisie. Nous ferons tout pour accompagner ce projet des Tunisiens avec une relation équilibrée dans notre accord aérien.
Nous sommes évidemment à la disposition de la partie tunisienne pour permettre cette évolution équilibrée. Après, il y a des règles qui sont propres à la répartition des créneaux et aux aéroports de Charles de Gaulle et d’Orly.
Il faudrait donc que ce développement s’inscrive dans ces règles de droit qui ne peuvent pas aller à l’encontre des droits historiques des autres compagnies. Nous espérons également que les compagnies tunisiennes reprennent une part importante de ce marché mais aussi que les compagnies françaises puissent avoir un accroissement de ce flux entre les deux pays.
C’est non seulement une possibilité mais un vrai enthousiasme pour la partie française.
On évoque souvent la saturation du ciel qui provoque des perturbations dans la gestion du trafic aérien. En tant que régulateur, qu’est-ce qui est entrepris notamment par la DGAC française pour atténuer les conséquences de cette situation, je pense notamment à l’impact sur les vols entre la France et la Tunisie ?
L’encombrement du ciel est mécanique et il est dû au développement du trafic, surtout aux moments de pointe. Ce qui fait que nous avons un encombrement des avions étant donné que nous ne pouvons pas avoir un nombre infini d’avions dans l’espace ; et en même temps, nous devons avoir les moyens au sol permettant de gérer ce trafic.
C’est vrai que nous avons un encombrement notamment dans le ciel européen que l’on peut constater aux moments de pointe, notamment le vendredi soir, les dimanches tard et pendant les jours de grands départs, auxquels on ajoute des conditions météorologiques dégradées que nous voyons de plus en plus souvent en Europe.
Cette situation crée, certes, des difficultés. En outre, il y a d’autres aléas comme les pannes techniques et les conflits sociaux, ce qui rend la vie de plus en plus difficile pour les compagnies aériennes et les passagers.
Pour cette raison, nous devons nous moderniser, renforcer nos effectifs et imaginer des voies nouvelles pour faire passer ce trafic. C’est ce que nous faisons d’ailleurs en Europe avec Eurocontrol et c’est ce que nous voulons faire également avec les DGAC française et tunisienne.
En matière d’aviation civile de manière générale, quels sont selon vous les nouveaux enjeux prioritaires pour les Etats mais aussi pour les compagnies aériennes : la décarbonation ? La sûreté et la sécurité ?
La sécurité est un impératif absolu. Dernièrement, nous avons eu encore cet événement très triste d’Air India qui impose de se poser toujours des questions et de se remettre constamment en cause.
Toutefois, je sais que les avionneurs, les administrations et les compagnies sont très mobilisés car c’est un vrai défi qu’il ne faut jamais oublier.
Le deuxième défi est la décarbonation. On ne doit pas se payer des maux et attendre 2050 pour voir une aviation totalement décarbonée. Il faut déjà montrer des progrès.
Nous le constatons avec les nouveaux avions, les carburants d’aviation durables et les nouvelles façons plus économes de piloter les avions.
Il y a, par ailleurs, d’autres défis, notamment en matière de sûreté. La menace croît et il faut toujours se mobiliser pour ne pas se laisser distancer par cette menace. Il y a de nouvelles technologies qui vont sortir. Nous devons se les approprier et les développer davantage.
Il y a, enfin, la connectivité où il y a de plus en plus de la concurrence qui est plutôt bonne dans un monde libéral auquel nous croyons. La concurrence est toujours un défi et une opportunité pour se remettre en question et pour aller conquérir de nouveaux marchés.
En fait, des concurrents vont venir et d’autres qui sont déjà là. Nous tenons, en revanche, à ce qu’ils respectent un niveau d’égalité de traitement entre les compagnies aériennes européennes et d’autres parties du monde.
Je crois que nous sommes prêts à relever ce défi et que nous sommes assez alignés avec la partie tunisienne là-dessus et notamment avec l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) pour faire en sorte que cette concurrence soit loyale.
Un entretien a eu lieu lundi 23 juin 2025 entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et son homologue égyptien, Khaled Abdel Ghaffar, également vice-président du Conseil des ministres. La rencontre s’est tenue dans le cadre du renforcement des relations entre la Tunisie et l’Égypte.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des orientations des présidents Kaïs Saïed et Abdel Fattah al-Sissi. L’objectif était de développer la coopération dans plusieurs domaines prioritaires liés à la santé.
Les discussions ont porté sur l’industrie pharmaceutique, le tourisme médical et les soins de rééducation. Les deux parties ont également évoqué le partage d’expériences et la collaboration technique et scientifique.
Les ministres ont exprimé leur volonté de traduire les relations solides entre leurs pays en actions concrètes. Ils ont souligné l’importance d’améliorer les services de santé et de garantir un meilleur accès aux soins.
Cette rencontre marque une étape vers un partenariat plus structuré. Elle reflète un engagement commun en faveur du développement des systèmes de santé en Tunisie et en Égypte.