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Météo : fortes pluies et vents violents attendus cette nuit en Tunisie

La météo de la nuit sera marquée par l’apparition de cellules orageuses locales, accompagnées de pluies parfois abondantes dans le nord et le centre du pays, avec des chutes de grêle limitées à certains endroits.
Les températures nocturnes varieront entre 23 et 28°C dans les zones ouest du nord et du centre, entre 29 et 34°C dans le reste du pays, et atteindront 36°C dans le sud-ouest.
Les vents seront modérés à forts du secteur nord, localement forts près des côtes et dans le sud, avec des tourbillons de sable faibles à modérés dans certaines zones. Des rafales pouvant dépasser 80 km/h sont attendues temporairement lors de l’apparition des nuages orageux.

Mandat de dépôt en prison pour un promoteur immobilier à Tunis

La chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis a émis hier un mandat de dépôt en prison à l’encontre d’un homme d’affaires connu, actif dans le secteur immobilier. Cette décision fait suite à des soupçons d’obtention de prêts bancaires auprès d’une banque publique sans respect des procédures en vigueur.
La chambre d’accusation a également classé l’affaire contre d’autres prévenus, dont un ancien cadre bancaire, selon une source judiciaire citée par Diwan FM.
Le dossier a été renvoyé devant la chambre pénale des affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis pour juger le prévenu des faits qui lui sont reprochés.

8e édition de « Cinétoile » – Nabeul : A l’ombre de Néapolis, un nouveau chapitre s’écrit

Entre musique live, projections de courts métrages et discours porteurs d’avenir, l’événement a lancé une nouvelle étape de son parcours, placé sous le signe de la créativité et de l’ancrage dans l’histoire.

Dimanche 24 août 2025, le site archéologique de Néapolis à Nabeul a accueilli l’ouverture de la 8e édition du festival « Cinétoile ». Entre musique live, projections de courts métrages et discours porteurs d’avenir, l’événement a lancé une nouvelle étape de son parcours, placé sous le signe de la créativité et de l’ancrage dans l’histoire.

C’est dans le décor millénaire du site de Néapolis que le festival  «Cinétoile» a donné le coup d’envoi de sa 8e édition. Son fondateur, Emir Wassaelbel, a rappelé que cette manifestation culturelle vise à dépasser la phase de la réflexion pour s’ancrer dans un changement concret et durable. Il a tenu à remercier partenaires, public et institutions, en particulier la Délégation régionale de la culture à Nabeul.

La déléguée régionale, Najoua Gharbi, a souligné quant à elle l’importance de la diversité des lieux investis par le festival, affirmant à l’adresse du public : « Ce festival vous appartient et vous le retrouverez chaque été ».

 

 

La soirée d’ouverture s’est ouverte en musique avec Benjemy, accompagné de Haythem Hadhiri, Montassar Jebali et Mokhles Aouinti, qui ont interprété une sélection de morceaux originaux aux sonorités singulières.

La deuxième partie de la soirée a donné la parole au cinéma avec la projection de plusieurs courts métrages. Parmi eux, le film tunisien « Ziwen » de Mamdouh Ben Abed El Ghaffar, qui raconte le bouleversement intérieur d’un homme à la suite du décès de sa mère, mêlant logique et absurde dans une atmosphère troublante. Porté par les interprétations de Riadh Hamdi, Faouzia Bader, Jamal Madani, Noura Fares et Marwa Zneidi, ce court métrage s’est distingué par son intensité dramatique.

La présentation d’œuvres venues de divers horizons a confirmé la vocation de « Cinétoile » : offrir une plateforme ouverte aux cultures et à la pluralité des regards, sous le ciel de Nabeul et à l’ombre de son histoire.

Kerkennah: Un archipel d’une beauté à couper le souffle en péril

Dès l’aube, la file s’étire devant le port de Sfax. Voitures entassées pare-chocs contre pare-chocs, familles impatientes, commerçants chargés de marchandises et touristes curieux attendent leur tour pour embarquer.

Le ferry, seule passerelle vers l’archipel de Kerkennah, avale lentement passagers et véhicules, souvent bien au-delà de sa capacité officielle.

À bord, le voyage d’une heure et quart ressemble déjà à une traversée hors du temps : brise marine, cris des mouettes et conversations mêlées composent l’avant-goût d’un séjour où la lenteur est reine.

En été, la plupart des passagers ne sont pas des insulaires mais des visiteurs venus des quatre coins du pays.

Attirés par la réputation de l’archipel, ils bravent l’attente et la chaleur pour goûter à un autre rythme de vie.

À Kerkennah, le vacancier ne cherche ni le luxe tapageur ni les foules animées, mais le calme d’une île hors du temps, où la mer dicte encore la cadence des journées.
Si l’archipel attire chaque été des milliers de visiteurs en quête de calme, son secteur touristique reste loin de refléter ses richesses.

Réunis, mercredi, avec une équipe de l’agence TAP, pour présenter les difficultés auxquelles fait face le tourisme à Kerkennah, les acteurs locaux se sont accordés à conclure que l’île souffre d’un retard de développement depuis plus de 70 ans, malgré un patrimoine naturel, culturel et immatériel exceptionnel.

Selon Mahmoud Chelghaf, membre de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), « Kerkennah, qui vit essentiellement de la pêche et du tourisme, n’a pas connu un progrès significatif depuis les années 60 ».

Chelghaf a, dans ce sens, déploré l’état des infrastructures, la faiblesse du transport maritime et terrestre.

« La réhabilitation des infrastructures, le renforcement du transport maritime, terrestre et aérien, et surtout la protection de l’environnement contre l’érosion marine sont, aujourd’hui, des conditions sine qua non pour le développement touristique », a-t-il dit.
Il a, par ailleurs, souligné que l’annonce du ministre du Tourisme, lors de sa dernière visite à Sfax et Kerkennah, de faire de 2026 l’“année de Kerkennah” constitue « un signe positif », à condition, dit-il, « de poser de vraies bases pour en faire une réalité ».
Les hôteliers, en première ligne, dressent, à leur tour, un constat amer.

En effet, pour Jamel Ben Saïda, hôtelier et secrétaire général de la Fédération des hôtels, « depuis l’indépendance, aucun projet majeur n’a été réalisé pour Kerkennah », malgré son potentiel unique.

Il a ajouté que plusieurs hôtels ont fermé leurs portes et que d’autres ne survivent que grâce à la présence d’une société pétrolière locale.
Le constat est confirmé par les chiffres : la capacité d’accueil est passée de 1 051 lits en 1980 à seulement 465 aujourd’hui.

Malgré ses défis, Kerkennah conserve un attrait indéniable : l’archipel demeure la troisième destination touristique de Tunisie, preuve que son charme et son authenticité continuent de séduire les visiteurs en quête de calme et de paysages préservés.

40 millions de dinars perdus chaque année : la négligence des permis de construire coûte cher à la Tunisie…

Ghassem Wardani, trésorier de l’Ordre des architectes de Tunisie, a révélé que l’État tunisien subit chaque année des pertes financières importantes, estimées à environ 40 millions de dinars, en raison de la négligence accordée aux permis de construire.

Lors de son intervention ce jeudi 28 août 2025 sur les ondes de la Radio Nationale, Wardani a appelé les institutions publiques concernées à accorder une attention prioritaire à la gestion des permis de construire afin d’enrayer ces pertes.

Il a précisé que le nombre de permis de raccordement à l’électricité et au gaz s’élève à près de 94 000, avec des frais réglementaires variant généralement entre 250 et 400 dinars tunisiens par permis.

Par ailleurs, il a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle des municipalités et de généraliser la présence des architectes dans ces structures, afin de garantir le respect des plans d’urbanisme et d’améliorer la qualité de l’aménagement territorial.

Cette démarche contribuerait non seulement à sécuriser les revenus de l’État mais aussi à promouvoir un développement urbain durable et ordonné.

Mouche méditerranéenne : la récolte d’agrumes tunisienne menacée à deux semaines de la cueillette

Le président de l’Union locale de l’agriculture et de la pêche maritime de Bni Khaled (gouvernorat de Nabeul), Bachir Aoun Allah, a alerté sur le risque majeur que représente la prolifération de la mouche méditerranéenne des fruits, qui menace sérieusement la récolte des agrumes pour cette saison. Il a souligné que les services concernés n’ont pas encore lancé la campagne de traitement alors que la saison de récolte des variétés précoces d’agrumes débute dans environ deux semaines.

Dans une déclaration accordée ce jeudi à l’agence TAP, Aoun Allah a rappelé que lors des saisons précédentes, la délégation régionale du développement agricole procédait systématiquement à la lutte contre cet insecte, limitant ainsi les pertes entre 5 et 10 %. Toutefois, l’absence de traitement à ce jour pourrait entraîner une augmentation des pertes pouvant atteindre 30 %.

Il a insisté sur l’urgence d’accélérer la mise en œuvre des traitements pour freiner la propagation de cet insecte, qui affecte tant la qualité que la quantité de la production. Il a également regretté que le groupement professionnel conjoint ne soit pas intervenu cette année pour fournir les pièges insecticides, qui représentent une solution clé pour réduire les dégâts causés par la mouche méditerranéenne. Ces pièges, contenant des substances attractives et des insecticides, sont installés sur chaque arbre pour attirer et éliminer les mouches.

Par ailleurs, Bachir Aoun Allah a évoqué les difficultés auxquelles font face les producteurs d’agrumes, notamment la hausse des coûts de production liée à l’augmentation des prix des pesticides et médicaments agricoles, ainsi que la pénurie d’eau d’irrigation. Il a souligné la réduction significative des ressources en eau destinées à la région de Nabeul, qui autrefois bénéficiait de près de 90 millions de mètres cubes d’eau pour alimenter la forêt d’agrumes, aujourd’hui réduite à seulement 7 millions.
Le président de l’Union locale a appelé à une attention accrue envers le secteur des agrumes, souvent marginalisé, et à l’élaboration d’une stratégie globale associée à un nouveau modèle de développement. Ce secteur génère annuellement environ 3 millions de journées de travail et constitue une source de revenus stable pour près de 25 000 familles. Il a rappelé que les agrumes représentent 25 % de la production totale de fruits en Tunisie.

Finalement et non moins important, il a précisé que la récolte d’agrumes pour cette saison devrait connaître une baisse nationale, estimée à environ 320 000 tonnes contre 380 000 tonnes l’année précédente. La région de Nabeul reste néanmoins leader avec une production de 272 000 tonnes, soit 70 % de la production nationale, et fournit à elle seule 90 % des quantités exportées d’oranges maltaises.

La Presse

Qatar: premier investisseur arabe en Tunisie en 2025

La Tunisie poursuit sa dynamique de relance économique avec une progression notable des investissements étrangers directs (IDE) au cours des six premiers mois de 2025. Selon les données publiées par l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), le pays a enregistré un volume global de 1 650,3 millions de dinars d’investissements étrangers, contre 1 366 millions de dinars à la même période de 2024, soit une hausse de 20,8 %.
Cette performance se traduit également en devises, avec 537,2 millions de dollars investis (+22,2 %) et 492,7 millions d’euros (+21,7 %). Ces résultats témoignent de la confiance croissante des partenaires économiques dans le climat d’investissement tunisien, soutenu par des réformes structurelles et une politique d’ouverture ciblée.
Les investissements directs étrangers hors secteur de l’énergie ont atteint 1 242,5 millions de dinars, répartis sur 623 projets, et ont permis la création de 4 677 emplois. L’industrie manufacturière reste le principal moteur de cette dynamique, attirant à elle seule 1 031,3 millions de dinars d’IDE, en hausse de 22,9 % par rapport à 2024. Le secteur de l’énergie a également connu un bond impressionnant de près de 60 %, avec un total de 398 millions de dinars investis, porté par les projets d’énergies renouvelables et la reprise des activités d’exploration pétrolière. L’agriculture a aussi suscité l’intérêt des investisseurs avec 20,1 millions de dinars investis, tandis que les services ont accusé un recul de 24,6 %, tombant à 191 millions de dinars.
Sur le plan géographique, la France conserve largement sa position de premier investisseur étranger en Tunisie, avec un apport de 421 millions de dinars au premier semestre 2025. Elle est suivie par l’Italie, avec 159,4 millions de dinars, puis l’Allemagne, qui complète le podium avec 124,2 millions de dinars. Ces trois pays européens représentent ensemble une part importante du total des flux d’IDE enregistrés sur la période.
Derrière ce trio de tête, les Pays-Bas se hissent à la quatrième place avec plus de 91 millions de dinars investis, confirmant leur intérêt croissant pour le marché tunisien. Les États-Unis occupent la cinquième position avec 88,4 millions de dinars, renforçant leur présence notamment dans les secteurs industriels et technologiques.
Du côté du monde arabe, le Qatar domine les investissements régionaux avec un volume de 66,5 millions de dinars, se plaçant en tête des pays arabes investisseurs. Ce positionnement reflète une diversification des partenariats économiques dans un contexte régional en évolution.
Le gouvernement tunisien vise désormais un total d’investissements étrangers de 3 400 millions de dinars d’ici la fin de l’année 2025, et espère franchir le seuil symbolique des 4 000 millions de dinars en 2026, année charnière du Plan de Développement 2023–2026. Cette trajectoire ambitieuse repose sur la consolidation des secteurs clés, la promotion de l’innovation et l’amélioration continue du climat des affaires.

1,65 milliard de dinars investis en Tunisie au premier semestre 2025

La Tunisie a connu une dynamique encourageante en matière d’attractivité économique durant les six premiers mois de l’année 2025. Selon les données fournies par l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), le pays a enregistré un volume global d’investissements étrangers de 1 650,3 millions de dinars, contre 1 366 millions de dinars à la même période de l’année précédente. Cette hausse de 20,8 % confirme une tendance positive amorcée depuis 2023 dans le cadre de la relance post-crise et de la mise en œuvre des réformes structurelles.
Exprimés en devises, ces investissements représentent 537,2 millions de dollars, soit une augmentation de plus de 22 % par rapport à l’année précédente, et 492,7 millions d’euros, en progression de 21,7 %. Cette performance s’explique en grande partie par l’amélioration du climat des affaires et les mesures incitatives mises en place par les autorités tunisiennes.
Les investissements directs étrangers (IDE), hors secteur de l’énergie, ont atteint un total de 1 242,5 millions de dinars et permis la création de 4 677 emplois au cours de la période. La part des IDE dans le total des investissements étrangers s’élève à 1 640,5 millions de dinars à fin juin 2025, contre 1 352,4 millions de dinars un an auparavant, enregistrant ainsi une progression de 21,3 %. En revanche, les investissements de portefeuille, essentiellement liés au marché boursier, ont connu un repli de 28,3 %, passant de 13,6 à 9,7 millions de dinars entre juin 2024 et juin 2025.
Le secteur industriel s’est affirmé comme le principal moteur de cette croissance, notamment grâce aux performances des industries manufacturières. Ces dernières ont attiré des investissements de l’ordre de 1 031,3 millions de dinars, contre 838,9 millions en 2024, soit une progression de 22,9 %. Le secteur de l’énergie a également connu une embellie remarquable, avec un afflux de 398 millions de dinars d’IDE, contre 248,3 millions à la même période de l’année précédente. Cette hausse de près de 60 % est en grande partie due à la montée en puissance des projets d’énergies renouvelables, mais aussi à la reprise des opérations d’exploration pétrolière, marquée par le forage d’une dizaine de puits au cours du semestre.
L’agriculture, longtemps en retrait dans le portefeuille des investisseurs étrangers, a suscité un intérêt croissant, avec des flux atteignant 20,1 millions de dinars, contre 11,6 millions un an plus tôt. À l’inverse, le secteur des services a connu une baisse notable de 24,6 %, les investissements passant de 253,5 à 191 millions de dinars, un recul qui interpelle au regard du potentiel que représente ce secteur, notamment dans les domaines du numérique, de l’enseignement supérieur ou du tourisme médical.
La répartition sectorielle des IDE à fin juin 2025 reflète la prédominance de l’industrie, qui capte 62,9 % du total, suivie par l’énergie avec 24,3 %, les services avec 11,6 % et enfin l’agriculture avec une part encore modeste de 1,2 %.
Sur le plan géographique, la France reste de loin le premier investisseur étranger en Tunisie, avec un montant cumulé de 421 millions de dinars au cours du premier semestre. L’Italie arrive en deuxième position avec 159,4 millions de dinars, suivie de l’Allemagne dont les investissements atteignent 124,2 millions de dinars. Les Pays-Bas occupent désormais la quatrième place avec plus de 91 millions de dinars investis, devançant les États-Unis qui enregistrent 88,4 millions de dinars. Du côté des pays arabes, le Qatar se distingue comme principal investisseur dans la région, avec un volume de 66,5 millions de dinars injectés dans l’économie tunisienne.
Avec un total de 623 opérations d’investissement réalisées hors secteur énergétique au premier semestre, les résultats enregistrés confirment la solidité du tissu productif et la confiance renouvelée des investisseurs étrangers. Le gouvernement tunisien table désormais sur un volume global d’IDE atteignant 3 400 millions de dinars d’ici la fin de l’année 2025, et ambitionne d’atteindre le cap symbolique des 4 milliards de dinars en 2026, première année d’exécution effective du nouveau Plan de Développement 2023–2026.

La Presse

Voyage à l’étranger : le timbre électronique désormais disponible en ligne

Dans un communiqué publié ce jeudi 28 août 2025, le ministère de l’Intérieur a annoncé, en coordination avec le ministère des Finances, la mise en service d’une nouvelle plateforme en ligne permettant l’achat du timbre de voyage électronique, accessible à l’adresse suivante : https://e.timbres.finances.gov.tn

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de numérisation des services administratifs et vise à faciliter les démarches pour les citoyens tunisiens se rendant à l’étranger.
Selon le communiqué, cette nouvelle procédure est entrée en phase expérimentale depuis le 4 août 2025, et concerne dans un premier temps les voyageurs au départ de l’aéroport international Tunis-Carthage. Durant cette période transitoire, le timbre électronique est utilisé en parallèle avec le timbre physique.

Le paiement du timbre peut s’effectuer en toute sécurité via une carte bancaire ou postale, et le timbre électronique reste valable pendant six mois à compter de la date d’achat. Il est automatiquement pris en compte lors de l’accomplissement des formalités de voyage, sans nécessité de présentation d’une preuve de paiement.

Le ministère a par ailleurs annoncé que cette nouvelle procédure sera progressivement généralisée à l’ensemble des points de passage frontaliers du pays. La suppression définitive du timbre de voyage au format papier est prévue pour le 1er avril 2026.

A partir de demain, vente de viande ovine importée à 38 dinars le kilo dans ces régions

Le président de la Chambre nationale des bouchers, Ahmed Laamiri, a annoncé le lancement, à partir de demain vendredi 29 août, de la vente de quantités de viande ovine importée réfrigérée, de haute qualité, à un prix préférentiel fixé à 38 dinars le kilo.

Selon ses déclarations faite ce jeudi sur Diwan FM, une première cargaison de 20 tonnes sera écoulée dans plusieurs points de vente : le marché de Kabaria (Tunis), le marché central Salah Eddine Bouchoucha, le marché central de la capitale, le marché de Sidi Bahri, ainsi qu’à Hammam Lif, La Wardia et Bab Jebli (Sfax).

Le ministère du Commerce a rappelé, de son côté, avoir entamé cette semaine l’importation de 200 tonnes de viande ovine réfrigérée, à raison de 20 tonnes par semaine, dans le cadre d’un plan destiné à réguler le marché et améliorer l’offre.

Le Qatar et l’Égypte déterminés à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza

Le Qatar et l’Égypte ont réaffirmé ce jeudi leur engagement à poursuivre leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, même si I’entité sioniste n’a pas encore répondu officiellement à la proposition d’accord soumise par les médiateurs le 18 août, après l’approbation du mouvement de résistance islamique (Hamas).

Cette déclaration a été faite lors d’une conférence de presse conjointe du ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel-Aty, et du Premier ministre et ministre qatari des Affaires étrangères, Cheikh Mohammed ben Abdulrahman Al Thani. Ce dernier effectue une visite officielle en Égypte, dont la durée n’a pas été précisée, pour discuter des relations bilatérales et des questions régionales.

Lors de la conférence de presse à El Alamein, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar a déclaré que son pays et la République d’Égypte étaient déterminés à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza. Il a ajouté que la communauté internationale devait assumer ses responsabilités et mettre fin au blocus et à la famine à Gaza, exprimant ses regrets que les efforts pour arrêter la guerre dans la bande de Gaza aient été accueillis par une indifférence accrue.

Compagnies aériennes internationales : 67 ans, le futur âge de départ à la retraite des pilotes ?

Une association représentant les compagnies aériennes mondiales a demandé à l’agence des Nations unies compétente de relever la limite d’âge internationale pour les pilotes de ligne de 65 à 67 ans. Elle a souligné que la demande mondiale en transport aérien dépasse l’offre de pilotes disponibles.

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), une agence spécialisée de l’ONU, examinera la proposition, à laquelle s’opposent les principaux syndicats de pilotes américains, lors de son assemblée générale le 23 septembre prochain.

Les règles internationales interdisent aux pilotes de plus de 65 ans de commander des vols internationaux. De nombreux pays, dont les États-Unis, appliquent également cette même règle à leurs vols intérieurs.

L’Association du transport aérien international (IATA), qui regroupe environ 350 compagnies aériennes, a déclaré que le fait de relever l’âge de deux ans est une « mesure prudente, mais raisonnable et compatible avec la sécurité ».

L’IATA a précisé dans un document de travail publié sur le site web de l’OACI qu’il devrait toujours y avoir au moins deux pilotes pour opérer chaque vol, et que l’un d’eux devrait avoir moins de 65 ans si l’autre dépasse cet âge.

L’Organisation de l’aviation civile avait déjà relevé la limite d’âge de 60 à 65 ans en 2006.

Les principaux syndicats de pilotes aux États-Unis s’opposent à l’augmentation de l’âge de la retraite en raison de préoccupations liées à la sécurité.

Grombalia : Deux mandats de dépôt contre un surveillant accusé de harcèlement sexuel

Le parquet du tribunal de première instance de Grombalia a émis deux mandats de dépôt en prison contre un surveillant d’un lycée de la région. L’individu a été déféré devant la chambre criminelle du tribunal pour harcèlement sexuel.

Selon M’darek Khmila, porte-parole des tribunaux de Grombalia, l’accusé aurait profité de son pouvoir hiérarchique sur les victimes, conformément à l’article 226 du Code pénal.

L’enquête a été ouverte après le dépôt de deux plaintes par deux victimes présumées. Le parquet a ensuite chargé une équipe spécialisée dans les crimes de violence contre les femmes et les enfants de mener les investigations. À l’issue de celles-ci, un mandat d’arrêt a été délivré contre le suspect, suivi de son incarcération et de son renvoi devant le tribunal correctionnel.

Pluies et grêle à Sidi Bouzid: d’importants dégâts occasionnés aux cultures maraîchères

Durant les journées des 23 et 24 août 2025, plusieurs délégations du gouvernorat de Kasserine ont été touchées par d’importantes averses de pluie et de grêle, causant des dégâts variables aux récoltes agricoles.

Contacté par Mosaïque ce jeudi 28 août 2025, Mohamed Hassan EL Azhari président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Kasserine, a précisé que la région d’Ouled Daoud (délégation de Sbeïba) a été la plus impactée, avec des pertes estimées à plus de 50 % des cultures, notamment les oliveraies, les pommiers et les cultures maraîchères. Dans le reste de Sbeïba, comme à Frayhia et Ouled Bouzian, les dégâts ont été minimes.

La délégation de Sbeïtla a également enregistré des averses de pluie et de grêle dans les régions de Guennah, M’zira, Machreq Echams et Edouleb, avec des dommages légers principalement sur les oliviers et les légumes.

Dans la délégation de Jedliane, les dégâts se sont limités aux oliveraies et ont touché les zones de Jedliane ville, Aïn El Hamadn’ha et Aïn Oum Jdour. De même, la délégation de Hassi El Frid a subi de légers dégâts sur ses oliveraies dans les régions de Essalloum et Khniga El Jazya.

Mohamed Hassan Al-Azhari a affirmé que l’Union des agriculteurs de Kasserine travaille en coordination avec la direction de l’agriculture pour évaluer précisément les dégâts et les pertes subies.

Tunisie : 50 mm de pluie attendus sur 6 gouvernorats cet après-midi

La situation météorologique en Tunisie connaîtra un net changement à partir de jeudi après-midi, avec la formation de cellules orageuses sur les régions du nord et du centre, selon un bulletin de suivi publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Les précipitations seront temporairement abondantes, notamment dans les gouvernorats du Kef, Siliana, Zaghouan, Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan, ainsi que localement dans la région du Sahel, avec des cumuls attendus entre 30 et 50 mm. Des chutes de grêle sont également prévues par endroits.

Les orages se poursuivront vendredi, toujours sur les régions du nord et du centre, avec une intensification attendue dans l’après-midi, principalement sur le Kef, Kasserine, Siliana, Kairouan et Zaghouan. Là encore, des averses intenses et des chutes de grêle localisées sont probables.

Par ailleurs, le vent soufflera fortement lors des épisodes orageux, avec des rafales pouvant atteindre 80 km/h. Des phénomènes de sable sont attendus dans le sud du pays, réduisant la visibilité horizontale à moins de 1 000 mètres par moments.
L’INM appelle à la vigilance, notamment lors des déplacements et recommande aux citoyens de suivre l’évolution de la situation météorologique à travers ses canaux officiels.

 

Fertilité : où se situe la Tunisie par rapport au reste du monde ?

Selon les dernières statistiques de Statista, basées sur les données de la Banque Mondiale, il existe des disparités marquées dans les taux de fécondité à travers le monde. Tandis que certaines nations d’Afrique subsaharienne affichent un taux supérieur à quatre enfants par femme, la plupart des pays développés peinent à dépasser le seuil de deux enfants, restant bien en deçà du taux de remplacement démographique de 2,1 enfants par femme.

Disparités géographiques

L’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie de l’Est se distinguent par les taux de natalité les plus bas. Dans certains cas, comme en Corée du Sud, le taux de fécondité est tombé en dessous d’un enfant par femme, ce qui illustre une transition démographique avancée et soulève des préoccupations quant à l’accélération du vieillissement de la population.

À l’inverse, l’Afrique demeure le continent avec les taux de fécondité les plus élevés. Des pays comme le Niger, le Tchad et la République Démocratique du Congo enregistrent encore des taux supérieurs à quatre enfants par femme, ce qui reflète des réalités socio-économiques différentes et des systèmes éducatifs et de santé en pleine évolution.

La Tunisie loin de la moyenne africaine

La Tunisie se positionne dans la catégorie des pays avec un taux de fécondité variant entre 1,0 et 1,9 enfant par femme. Ce niveau, proche de celui de l’Europe et de l’Amérique du Nord, la place loin de la moyenne élevée du continent africain.

Ce déclin est attribué à plusieurs facteurs, notamment l’amélioration de l’accès à l’éducation, en particulier pour les femmes, l’utilisation accrue des méthodes de planification familiale et l’urbanisation croissante.

Bien que ces indicateurs témoignent d’une modernisation sociale, ils posent également des défis démographiques et économiques majeurs, tels que le vieillissement de la population, la pression sur les systèmes de retraite, et la nécessité de mettre en place des politiques publiques qui soutiennent la jeunesse tout en se préparant à un potentiel déficit démographique futur.

Plage de Gammarth : lancement d’une vaste campagne de propreté sous le slogan « prends soin de la mer »

Sous le slogan « Prends soin de la mer », une campagne de nettoyage de la plage de Gammarth, située dans la banlieue nord de la capitale, a débuté ce jeudi après-midi, de 16h00 à 17h30.

Cette initiative, organisée par l’association de l’environnement « Marsa la Bleue » en collaboration avec une entreprise internationale de distribution de carburants, vise à sensibiliser les citoyens à la pollution croissante, en particulier celle causée par le plastique, qui a atteint des niveaux alarmants dans le milieu marin.

L’association a invité les jeunes et les adultes à se joindre à cette action pour débarrasser la plage de Gammarth de toute forme de pollution, dans le but de la rendre plus propre et de préserver les zones maritimes pour l’avenir.

Selon l’association, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation menée par l’Organisation des Nations Unies et le ministère de l’Environnement, qui encourage les citoyens à participer activement à des événements de bénévolat axés sur l’environnement et le ramassage des déchets.

Président de l’association Villages d’enfants SOS : « Nous aspirons à prendre en charge 8 000 enfants d’ici la fin 2025 »

Le président de l’association Villages d’enfants SOS et membre de la Fédération internationale des Villages d’enfants SOS, Mohamed Megdich, a déclaré ce jeudi 28 août 2025 que plus de 5 000 enfants et jeunes bénéficient actuellement des services de l’association. Il a ajouté que l’objectif est d’augmenter ce nombre à 8 000 d’ici la fin de l’année 2025.

Invité de l’émission « Youm Saïd » sur les ondes de la Radio Nationale, Mohamed Megdich a lancé un appel aux dons pour garantir les fournitures scolaires et universitaires aux enfants et jeunes pris en charge. Il a précisé que les dons peuvent être effectués via le site web de l’association : www.sosve.tn.

Il a également insisté sur l’importance des dons financiers plutôt qu’en nature, afin de préserver la dignité des enfants et de leur permettre de choisir eux-mêmes leurs fournitures.

Dans un communiqué publié hier mercredi, l’association a indiqué que le coût de cette rentrée scolaire s’élève à plus de 2,741 millions de dinars pour couvrir les fournitures (sacs, cahiers, livres, stylos, etc.) et les vêtements (blouses, tenues de sport, chaussures, etc.).

L’association a invité tous les Tunisiens, particuliers et entreprises, à soutenir cette initiative intitulée « Sème l’espoir, agis pour le bien et contribue à l’éducation d’un enfant » en faisant un don en ligne via le lien dédié à la rentrée scolaire https://www.sosve.tn/rentree-scolaire-digitale, le lien de don permanent http://sosve.tn/don-en-ligne, ou par virements bancaires et postaux.

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