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Tunisie : À partir du 1er septembre, lancement de la campagne nationale de vaccination contre la rage

Le 1er septembre 2025, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche lance la campagne nationale de vaccination contre la rage. Elle concerne tous les gouvernorats et se déroulera jusqu’à la fin du mois d’octobre.

Cette vaccination est gratuite et obligatoire. Elle fait partie du programme national de lutte contre la rage. Des équipes se déplaceront partout dans le pays. Elles vaccineront les animaux dans les centres de regroupement ou directement dans les quartiers, selon le planning des directions régionales de développement agricole.

Le ministère appelle tous les citoyens à participer. Il est important de présenter ses animaux et de faciliter le travail des équipes. Cette campagne vise à protéger les animaux et à réduire le risque de transmission de la rage aux humains.

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Tunisie | Campagne nationale de vaccination contre la rage

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé que le coup d’envoi de la campagne nationale de vaccination gratuite et obligatoire contre la rage sera donné le 1er septembre 2025.

Cette campagne qui se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2025, s’inscrit dans le cadre du Programme national de lutte contre la rage et vise à protéger la population et les animaux de cette maladie mortelle.

Pour faciliter la vaccination, des équipes mobiles se déplaceront à travers les différentes régions du pays et interviendront dans les centres de regroupement pour animaux, ou directement au sein des quartiers résidentiels, selon un calendrier établi par les commissions régionales de développement agricole (CRDA).

Dans son communiqué, le ministère de l’Agriculture a appelé tous les citoyens à participer activement au succès de cette campagne : « La coopération de tous est essentielle pour assurer la protection de la santé publique et animale ».

Y. N.

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Campagne nationale de vaccination contre la rage 2025 : Dates, lieux et informations clés

Campagne nationale de vaccination contre la rage 2025 : Dates, lieux et informations clés

La campagne nationale de vaccination contre la rage débutera, à partir du 1er septembre 2025 pour se poursuivre jusqu’à la fin du mois d’octobre 2025, dans toutes les régions de la République, a annoncé, mercredi, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. S’inscrivant dans le cadre du programme national de lutte […]

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Les parias du pavé

La « touristicité » d’un pays est la combinaison de plusieurs paramètres permettant à la fois sa notoriété et sa position dans le développement d’une industrie des voyages d’agréments. La carte postale touristique de la Tunisie s’était longtemps inscrite dans le mouvement d’une anthropologie esthétique de la communication en tant que support-espace d’énonciation et de visibilité des atouts d’un territoire lui permettant de bénéficier d’une rente de situation grâce à sa renommée, l’aire sur laquelle il exerce son pouvoir d’attraction et, pour la Tunisie, la proximité du marché européen.

 

À l’endroit de la carte postale figuraient des paysages stéréotypés qui s’étaient fixés durablement : le bleu du ciel, l’éblouissement de la lumière, l’intensité des couleurs, la mer turquoise et ses plages de sable fin, la beauté sauvage du paysage rural, l’animation et la foule bigarrée des souks tant loués par les touristes en visite, le patrimoine ancien et prestigieux, les édifices urbains mis à profit à des fins touristiques et, par-dessus tout, l’hospitalité légendaire des habitants.

 

En revanche, l’envers de la carte postale, aujourd’hui assuré par une communication individuelle à travers les images transmises par le smartphone que l’on trouve dans toutes les poches, reproduit une réalité bien moins attractive de ces lieux de vacances.

Impiété tous azimuts !

La « touristicité » devient alors la résultante de paramètres économiques et sociaux bien moins glorieux : la dégradation du cadre de vie urbain, la détérioration des équipements publics, l’insécurité, l’accroissement de la mendicité, le manque de civisme, la propreté approximative des gens et la saleté scandaleuse des villes et de la campagne.

 

Pour un pays dont la religion fait de la propreté un acte de foi, de tels comportements à l’égard de l’environnement relèvent assurément de l’impiété.  À cela, il faut ajouter l’inquiétante prolifération des chiens errants et la menace permanente qui les guette et nous guette : le virus de la rage.

 

Les chiens, considérés comme errants, sont en fait divagants. Dans la plupart des cas, ils ont bien des propriétaires mais qui ne se considèrent pas comme tels parce que c’est le chien lui-même qui est venu chez eux, ou qu’on le leur a donné, et ils l’ont gardé sans développer de liens particuliers d’amitié ou de complicité. Souvent adopté, gardé attaché pour sa fonction utilitaire de chien de garde d’une propriété, sa disparition ne suscite aucun émoi puisqu’il peut rapidement être remplacé. Sans entrave ni domicile, n’appartenant plus à personne ou parce que le lien avec son maître est cassé, il ira grossir un groupe de chiens errants.

 

Chiens enragés !

Face à la constitution de cette forte densité canine, s’impose une situation assez complexe, due aux milieux fréquentés par ces animaux (urbain, péri-urbain et rural), à l’attitude de l’homme vis-à-vis de ces chiens et à la nature et l’importance des nuisances subies. Les chiens se répondent d’un quartier à l’autre, et leurs concerts d’aboiements ont une fâcheuse tendance à durer toute la nuit. Par leur nombre, ces chiens ne font pas qu’incommoder le sommeil des riverains, ils sont surtout les porteurs du virus de la rage qui est une maladie contagieuse et mortelle.

 

En 2013, à Tunis, un enfant de six ans est mordu par un chien enragé et meurt à l’hôpital de Bab Saâdoun. En 2015, un autre enfant de 6 ans décède de la rage après avoir été mordu au visage par un chien sur la plage. Un élève de 12 ans, ayant contractée la rage en novembre 2014, à la suite de la morsure d’un chien errant, est mort en janvier 2015. Au mois d’octobre de cette même année, un chien enragé a mordu 12 personnes à Monastir. En 2022, à Gabès, une jeune fille de 16 ans, agressée par des chiens sur le chemin de l’école, décède; et un adulte originaire de Gaâfour meurt infecté par le virus de la rage.

 

Le relevé des statistiques pour la période allant de 2021 à ce jour montre une augmentation inquiétante en Tunisie du nombre des personnes décédées, une quinzaine, mordues par des chiens enragés sans compter les cas passés inaperçus et le chiffre considérable des personnes éraflés ou griffés par des animaux suspects le plus souvent en l’absence de traitements appropriés.

 

Traversant inopinément la route pour aller voir un chien qui est en face ou courant derrière un deux-roues dont il associe le déplacement au mouvement d’une proie, le chien errant est aussi responsable d’autres accidents parfois mortels.

 

Dilution de l’engagement, de l’autorité et de la responsabilité

Or, bien qu’à l’origine d’un sinistre bilan, la rage n’a pourtant jamais été un phénomène d’envergure nationale, n’a jamais pris la proportion de crise par les trois protagonistes du dossier. C’est que l’engagement, l’autorité et la responsabilité s’en trouvent dilués. C’est l’effet témoin qui consiste en un effacement de la responsabilité individuelle au sein d’un gouvernement, chacun s’appuyant sur la présence des autres pour qu’un autre prenne la responsabilité d’agir. Plus il y aurait de témoins, moins il y aurait de réactions.

 

Pourquoi la rage prospère-t-elle en Tunisie ?

Grâce à la vaccination obligatoire des chiens, à l’application rigoureuse des mesures sanitaires et à une information régulière, précise et circonstanciée destinée à éclairer le public sur les principaux symptômes de la maladie et ses dangers, les États d’Europe, d’Amérique du Nord, du Japon et de Corée du Sud sont arrivés à éliminer de leur territoire la rage, mortelle dans 100% des cas une fois déclarée. En revanche, la maladie sévit de plus en plus en Tunisie, y prospère même dans l’indifférence générale puisqu’on se limite à compter les morts. De nombreux chiens, que la terminologie sociologique ou administrative en vigueur qualifie d’errants, d’apparence inoffensifs, deviennent subitement agressifs et mordent sans motif qui explique cette action, les personnes qu’ils trouvent à la portée de leurs dents.

 

Responsabilités

Pour montrer l’importance du champ d’action publique dans les modalités de traitement des alertes sanitaires, il est utile de souligner l’impact d’une crise dans la structuration des attributions de chacun dans l’espace institutionnel. Dans la courte liste des protagonistes engagés dans la lutte contre la prolifération et les nuisances des chiens errants figure en tête de gondole le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime qui a définitivement proscrit petits fours et mignardises lors de ses déplacements officiels.

 

Vient ensuite son collègue de la Santé, un mordu de la restauration des bains publics. Dans la mesure où il n’y a pas de traitement curatif de la rage, une fois celle-ci déclarée, l’objectif prioritaire du ministère de la Santé se limite au traitement après exposition au risque rabique. Celui-ci consiste en une vaccination qui fait apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare. Ce traitement séro-vaccinal est réalisé dans les centres antirabiques, tel l’Institut Pasteur de Tunis, qui prendront les mesures nécessaires après évaluation du risque.

 

Enfin, la ministre de l’Environnement qui vit une existence à distance avec la nature et l’hygiène publique. Ces trois acteurs devraient, chacun dans son domaine de compétence, prendre à bras le corps la question de la persistance et la diffusion de la rage canine en Tunisie devenue un territoire d’endémie.

 

Ça tombe bien ! Ils sont tous les trois directement concernés même si dès le départ c’est le ministère de l’Agriculture qui s’est approprié la responsabilité de la lutte contre les maladies animales. La rage est appréhendée ainsi sous son versant animal et la définition des modalités de sa gestion est très fortement imprégnée par un modèle de lutte contre les maladies animales issu de l’enseignement vétérinaire.

 

Ainsi, les animaux constituent-ils son réservoir exclusif, imposant l’idée que la lutte contre la rage chez l’homme passe essentiellement par la prévention et la lutte contre la maladie chez les animaux. Le faible impact humain de la maladie au regard d’autres affections humaines peut expliquer la faible implication du ministère de la Santé.

 

Partout dans le monde, la lutte contre les maladies des animaux est une priorité et se fait grâce à l’intervention du ministère de l’Agriculture par des actions concertées, collectives, systématiques et des moyens financiers, techniques et humains. La priorité est donnée à la santé des animaux d’élevage, qui représentent une part importante de la valeur des productions agricoles et un enjeu économique important. Elle est d’abord tributaire de l’utilisation de fourrages en quantité, appropriés et concentrés de bonne qualité.

 

Quelles mesures ?

Aux ministères de l’Agriculture revient également la responsabilité de lutter contre les maladies épizootiques et d’empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme ou l’animal. Parmi ces maladies, il y a la rage, une zoonose majeure qui nécessite l’établissement des mesures de prévention destinées à protéger l’homme et les animaux et des mesures de lutte pour réduire l’incidence de la maladie jusqu’à son éradication totale. Cet objectif est atteint essentiellement par des campagnes de vaccination antirabique aléatoires des chiens errants et par des mesures obligatoires concernant les animaux de compagnie qui ne sauraient exclure une vigilance et une sensibilisation sur leur élevage des chiens et les chats, dits de race, leurs échanges, leur mise en vente, l’obligation des propriétaires et leur protection contre tout acte de maltraitance ou de cruauté.

Une commission interministérielle pilotée par le ministère de l’Agriculture

En Tunisie, en revanche, la problématisation du risque rage apparaît à chaque décès avant de s’étioler progressivement. Or, au vu de la gravité pour l’homme de cette crise qui n’a jamais provoqué d’alerte sanitaire encore moins suscité une politique d’envergure nationale, on s’attendait à ce que sa gestion s’impose comme un problème public, traité par une commission clairement pilotée par le ministère de l’Agriculture et qui serait rapidement le lieu d’échange interministériel où se construit la politique publique de la rage en Tunisie.

 

En général, chaque cas est censé déclencher une campagne de communication locale et nationale par les pouvoirs publics pour retrouver les personnes et les animaux ayant eu des contacts avec le chien enragé. Un numéro de téléphone spécifique serait immédiatement mis en place pour collecter des informations et répondre aux questions de la population. En cas de contact avéré, les personnes seraient envoyées à l’Institut Pasteur.

 

Quid du bien-être animal?

Par ailleurs, cette crise et les questionnements qu’elle induit ne provoquent aucun investissement médiatique ni aucune forme de sensibilisation de la collectivité aux risques sanitaires engendrés par la prolifération des chiens errants dans les rues et dans les campagnes. Quant aux pouvoirs publics, ministères et municipalités, ils n’interviennent qu’au cas par cas en l’absence de programmes spécifiques de lutte contre ce phénomène, excepté le lancement de timides et épisodiques campagnes de vaccination.

 

Il fut un temps où, en cas de confirmation de la présence du virus rabique, un ensemble de mesures de lutte était activé. Il prévoyait la mise en œuvre d’actions sévères et coercitives telles que l’abattage de tous les animaux susceptibles d’avoir côtoyé l’animal enragé. La réglementation prévoit aussi de sévères restrictions à la circulation des chiens et chats et l’abattage dans les fourrières de tous les animaux errants capturés dans la commune de découverte du cas par l’utilisation d’armes à feu ou de poison (la strychnine), des méthodes décriées car considérées inacceptables au regard du bien-être animal par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) dont la Tunisie est membre.

 

Ce temps est révolu. Classés autrefois en Occident dans la catégorie des biens meubles, autrement dit que l’on peut tout leur faire : les vendre, les tuer, les torturer, les abandonner, les animaux avaient bénéficié, à la suite d’une lente évolution, d’une prise en compte de leur sensibilité. Dans ce domaine, 2016 a été une année de rupture par la création, en France notamment, de l’article 515-14 al. 1 du Code civil qui stipule que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ».

 

D’autres pays en Amérique du Sud, Colombie et Argentine, mais également aux États-Unis, les juges sont allés beaucoup plus loin et leur ont accordé une personnalité non humaine par le biais de l’habeas corpus. Jusque-là réservée aux humains, cette « liberté fondamentale de disposer de son corps » peut être désormais invoquée par tout citoyen en défense des droits menacés des êtres vivants non humains et lui permet de s’ériger en protecteur du bonheur animalier.

 

La cruauté de l’abatage étant systématiquement dénoncée et le snobisme outrancier à posséder un chien, dit de race, que d’avoir un bâtard étant fortement ancrée chez les Tunisiens, ne reste plus que l’adoption, très répandue parmi les étrangers résidents en Tunisie, qui envoient, à grands frais, des chiens de rue en Europe et aux États-Unis à des familles d’accueil. Ne demeure alors que la stérilisation des chiens errants, ce qu’ont fait avec succès des villes touchées par ce phénomène, notamment le Mexique qui abritait la plus grande population de chiens errants d’Amérique latine, avec des estimations allant de 15 à 18 millions de chiens vivant sans/ou abandonnés par leurs propriétaires.

 

En Tunisie, des vétérinaires capables de repérer au plus tôt les animaux suspects d’être enragés, des associations ainsi que des personnes soucieuses de la santé et du bien-être des animaux, qui s’étaient portées candidats pour gérer gratuitement cette question se sont retrouvés confrontés au peu d’engagement sinon à l’indifférence des administrations communales.

 

Quel rôle doivent jouer l’Anged et le ministère de l’Environnement?

Arrive enfin le rôle du troisième protagoniste, le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). C’est que, pour demeurer en pleine forme et se multiplier, les chiens de rue profitent largement d’une disponibilité alimentaire et trouvent largement de quoi se sustenter en profitant des dépotoirs que leur offrent les commerces et les habitants.

 

Depuis 2011, la Tunisie s’est transformée en dépotoir. Les éboueurs les plus zélés, bien qu’épaulés par les chiffonniers – collecteurs informels dévoués au ramassage sélectif des ordures -, sont dépassés par les quantités d’ordures ménagères. On a ainsi fini par apprendre à vivre au milieu des rebuts qui s’offrent à la vue de tous, à leur mode de gestion où prédomine le « tout à la rue », à leur présence non dissimulée qu’on contourne avec indifférence et pour certains avec une certaine pudeur. On a fini par s’en s’accommoder d’une réalité qui ne suscite ni haut-le-cœur ni indignation.

 

Sur les bords des routes, à chaque coin de rue, en plein centre-ville comme dans les dédales des médinas, des monceaux d’ordures jonchent le sol en permanence. Des chats affamés rappliquent à l’arrivée de chaque sac poubelle déposé trop tôt, des chiens errent parfois, la truffe en alerte, fouillant de leur nez le cloaque pestilentiel, se battent pour la possession du moindre relief, de la moindre charogne, prenant leur aise dans  les tas d’immondices éparpillées. Des containers, balisant les routes, dégueulent leur trop-plein d’ordures en dégageant une odeur nauséabonde qui s’amplifie jusqu’à vous sauter au nez.

 

Débordés par la quantité des détritus, les agents de la voirie ont pour consigne d’incinérer le soir, à ciel ouvert et en plein milieu des quartiers d’habitation, sans aucune prise en compte des effets nocifs des déchets de matières organiques et de plastiques. Au-dessus de chaque foyer incandescent flottent alors d’épaisses fumées noires irrespirables et toxiques. Chaque magma cendreux et grisâtre est appelé à se transformer au plus léger mouvement d’air en cendres volantes. Des sites, pourtant classés patrimoine mondial de l’Unesco, suscitent l’écœurement des visiteurs au vu du tas de déchets qui jonchent le sol. Venus pour profiter des paysages et des monuments, ils se retrouvent obligés de faire place nette avant de pouvoir traverser les lieux ou s’installer.

 

Au final, dans le domaine de la prolifération et de la lutte contre la rage, la politique publique qui reflète clairement l’asymétrie d’appropriation de ce problème public par les trois ministères concernés est entièrement à revoir.

Yassine Essid

———————–

*Ce papier a été publié dans le magazine L’Économiste maghrébin il y a plusieurs mois, mais il est d’une actualité brûlante suite à la visite, le 21 août 2025, du président de la République, Kaïs Saïed, au Centre national pédagogique où il a constaté la présence d’une meute de chiens…

*Les intertitres sont de la rédaction 

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WinBoat et Assurances Maghrebia : une solution dédiée aux plaisanciers

WinBoat, premier média tunisien spécialisé dans l’actualité et l’industrie nautique, scelle un partenariat avec Assurances Maghrebia, leader du secteur de l’assurance en Tunisie.

Fort de plus d’un demi-siècle d’expérience, Assurances Maghrebia s’impose comme un acteur incontournable du marché tunisien. Reconnue pour son expertise et son approche centrée sur les assurés, la compagnie accompagne particuliers, professionnels et entreprises à travers une large gamme de solutions couvrant les biens et les personnes.

Dans le cadre de cette alliance, WinBoat met en avant son expertise médiatique et sa connaissance du monde nautique, tandis qu’Assurances Maghrebia mobilise son savoir-faire d’assureur reconnu. Ensemble, ils s’engagent à informer les plaisanciers et à leur offrir des solutions de couverture complètes, personnalisées et adaptées à leurs besoins.

Des garanties adaptées aux besoins des plaisanciers

Le partenariat avec WinBoat met en avant une offre d’assurance spécifique au secteur nautique, comprenant notamment :

Responsabilité Civile : couverture des dommages corporels et matériels causés à des tiers (ouvrages portuaires, autres embarcations, infrastructures portuaires, plaisanciers, propagation d’incendie, etc.).

Individuelle Marine : protection des passagers et de l’équipage en cas d’accident, incluant frais médicaux, hospitaliers, décès accidentel ou incapacité permanente.

Pertes et avaries : prise en charge des dommages subis par le bateau.

Frais de retirement : couverture des coûts liés au retrait de l’épave en cas de naufrage.

Vol : indemnisation en cas de vol total ou partiel du bateau ou de ses équipements.

Assurance sur Corps : protection de l’embarcation, en mer ou au port, contre des risques tels que l’incendie, le vol et autres sinistres, avec une garantie supplémentaire en cas de perte totale ou de délaissement.

L’importance de l’assurance pour les plaisanciers tunisiens

Si l’assurance bateau n’est pas obligatoire en Tunisie, elle demeure dans les faits indispensables.

Tout propriétaire souhaitant laisser son embarcation au mouillage dans un port devra présenter une attestation d’assurance couvrant au minimum la Responsabilité Civile, et dans la plupart des cas, une garantie retirement. Ces exigences visent à protéger les plaisanciers ainsi que les infrastructures portuaires.

Au-delà de l’aspect réglementaire, l’assurance constitue donc une condition essentielle pour naviguer et stationner en toute sérénité.

Une vision commune pour la plaisance tunisienne

Anis Zarrouk, expert nautique et co-fondateur du magazine WinBoat, déclare : « Avec ce partenariat, nous souhaitons sensibiliser les plaisanciers à l’importance de l’assurance comme gage de sécurité et de tranquillité. Grâce à l’expertise d’Assurances Maghrebia et à notre rôle de média spécialisé, nous ambitionnons d’offrir aux passionnés de nautisme les meilleures conditions pour pratiquer leur activité en toute confiance. »

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Sidi Bouzid | En images, les dégâts laissés par la tempête

Une tempête orageuse a frappé la région de Sidi Bouzid en fin d’après-midi ce samedi 23 août 2025, provoquant d’importants dégâts matériels.

Des rafales de vents ont accompagné les précipitations et ont entraîné la chute de plusieurs poteaux électriques et ainsi que le pan d’un mur d’une ancienne usine endommageant plusieurs véhicules stationnés.

Une coupure d’électricité a également touché plusieurs quartiers et les équipes de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg) se sont mobilisées pour rétablir progressivement le courant dans les zones concernées.

Aucune perte humaine n’a été signalée dans cet incident, sachant que l’Institut national de la météorologie (INM) avait alerté sur les vents forts et les orages qui ont touché le centre du pays.

Y. N.

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Hydrocarbures : Un arbitrage à 130 millions de dollars tranché en faveur de la Tunisie

L’État tunisien a remporté ce vendredi une victoire juridique majeure dans un différend international qui l’opposait à la société Canadian North Africa Oil & Gas Limited, filiale de Zenith Energy Ltd (entreprise internationale de production et de développement énergétique. Canadian North Africa Oil & Gas Limited réclamait 130 millions de dollars de dédommagement pour la résiliation d’un contrat pétrolier sur le champ de Sidi Kilani. La Cour d’arbitrage a rejeté l’intégralité de ses demandes.

L’origine du litige : un champ pétrolier convoité

Au cœur du litige : le refus par l’État tunisien de valider l’acquisition, par la société canadienne, des droits d’exploitation d’une société chinoise sur le champ pétrolier de Sidi Kilani (gouvernorat de Kairouan), invoquant l’absence de garanties techniques et financières solides.

Pour contourner ce refus, la société plaignante a tenté d’acheter la totalité des actions de la société chinoise, espérant ainsi s’approprier ses droits. Une manœuvre que l’État tunisien a catégoriquement rejetée, estimant qu’elle violait les règles d’approbation prévues par la loi.

La Cour d’arbitrage a tranché en faveur de la Tunisie, soulignant le droit souverain de l’État à contrôler toute mutation de l’exploitant d’un champ pétrolier national, conformément à la Constitution, au Code des hydrocarbures et aux clauses contractuelles encadrant le champ de Sidi Kilani.

Les avocats tunisiens en première ligne

Ce verdict a été salué comme un succès éclatant pour la souveraineté économique tunisienne. Le cabinet d’avocats Boussayene – Knani & Associés, représentant l’État dans cette affaire, a été félicité pour sa rigueur et son efficacité. La défense a été menée par Maîtres Youssef Knani, Mehrez Boussayene et Inès Youssef, en coordination avec le Chef du contentieux de l’État, les services spécialisés du Ministère de l’Industrie et l’Entreprise Tunisienne des Activités Pétrolières (ETAP).

En plus du rejet total des demandes de la société canadienne, la Cour a condamné cette dernière à payer l’intégralité des frais d’arbitrage, soit plus de 800.000 dollars, ainsi que les honoraires de la défense tunisienne.

L’enjeu : contrôler qui exploite nos ressources naturelles

Le différend s’inscrivait dans le cadre d’un arbitrage international, ouvert suite à l’annulation du contrat d’exploitation du champ de Sidi Kilani qui liait indirectement la société canadienne au partenaire chinois initial. La Tunisie avait refusé la prise de contrôle en l’absence d’agrément préalable, comme l’exigent ses lois nationales.

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Vient de paraître : Une anthologie des discours de Bourguiba

Paru chez AC Éditions, un ouvrage de Hichem Abdessamad revient sur les grands discours du premier président de la République tunisienne.

Préfacé par Sophie Bessis, le nouveau livre de l’essayiste Hichem Abdessamad se penche sur plusieurs discours de Bourguiba proposant leur relecture au regard de l’histoire et des enjeux présents.

Intitulé « La Gloire et la Puissance », cet ouvrage de plus de 500 pages a un double intérêt. D’une part, il permet de relire quasiment in extenso des discours importants de Bourguiba et d’autre part, il offre l’analyse et les commentaires d’Hichem Abdessamad.

Un livre qui mérite de figurer dans toutes les bibliothèques.

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Festival international du court métrage Panorama : une sélection riche et diversifiée pour 2026

Le comité exécutif du Festival international du court métrage Panorama (Panorama international short film festival -PISFF-) a dévoilé la liste définitive des films retenus pour la 11ème édition, qui se tiendra du 2 au 7 février 2026.

Au total, 40 films provenant de 20 pays ont été sélectionnés, illustrant la diversité et la richesse du film court à l’échelle internationale.

Le comité de sélection réunissant le réalisateur Zakaria Nouri (Maroc), le scénariste et cinéaste Hady Bitar (Liban), la photographe, monteuse et jeune réalisatrice Malek Ben Dekhil (Tunisie) et le réalisateur Nicolas Jacquette (France) met en lumière une diversité de créations réparties sur quatre catégories.

Pour les courts métrages de fiction, sept films issus du Maroc, de la Tunisie, de la France, de l’Afrique du Sud, de l’Egypte et du Sénégal ont été choisis. La catégorie du court documentaire comptera six films représentant la Tunisie, la Palestine, l’Egypte, le Pakistan et l’Iran.

Dans la catégorie du court métrage d’école, dix films en provenance d’Egypte, de Tunisie, du Maroc et du Liban ont été retenus. La sélection dédiée au court métrage d’animation réunit quant à elle dix sept productions venues d’Italie, de Grèce, du Canada, des Etats-Unis, de Taiwan, de Belgique, du Danemark, du Royaume-Uni, de France, du Brésil, d’Algérie et d’Iran.

L’ouverture de ce nouveau rendez-vous dédié au format court sera avec le court-métrage fiction “Mango” de la réalisatrice égyptienne Randa Ali. Sélectionné dans la compétition officielle des courts métrages fiction lors de la 35ème édition des Journées cinématographiques de Carthage en 2024, ce film a remporté notamment une mention spéciale au Festival international du film d’Amman 2025.

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Algerien – Algier schließt Gasverträge im Wert von 606 Millionen US-Dollar

Öl und Gas in der WüsteFünf neue Explorationsprojekte mit internationalen Partnern sollen rund 400 Milliarden Kubikmeter Gas erschließen – ein strategischer Schritt im Rahmen des neuen Kohlenwasserstoffgesetzes. Algier – Algerien hat die letzte Phase seines Ausschreibungsverfahrens für fünf Explorationsgenehmigungen im Bereich Kohlenwasserstoffe abgeschlossen. Laut dem Energieministerium in Algier wurden am 21. Juli 2025 Verträge im Gesamtwert von 606 Millionen US-Dollar […]

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Ultra Mirage El Djerid 2025 : le désert prêt pour la 9e édition

Le compte à rebours est lancé pour l’Ultra Mirage El Djerid (UMED), l’événement touristico-sportif désormais incontournable du sud tunisien.

Sa 9e édition se tiendra le 27 septembre 2025, en plein cœur du désert majestueux de Tozeur, marquant symboliquement le coup d’envoi de la haute saison touristique dans la région.

Porté par l’énergie d’Amir Ben Gacem, son fondateur et organisateur, l’événement attire chaque année des passionnés de trail venus des quatre coins du monde : ils étaient issus de 27 nationalités lors de la dernière édition.

Plus qu’une simple compétition sportive, UMED s’inscrit dans une vision durable et inclusive du tourisme : plantation d’arbres, recyclage des déchets générés par la course, mise en avant des produits du terroir… autant d’actions concrètes qui renforcent l’impact positif de l’événement sur son territoire d’accueil.

Côté performance, l’édition 2025 promet de belles émotions avec trois formats de course : 100 km, 50 km et 25 km, ouverts aux amateurs comme aux coureurs aguerris, prêts à défier les étendues sablonneuses du Djérid.

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Iberostar prépare son 8e hôtel en Tunisie

La chaîne hôtelière Iberostar a repris un nouvel hôtel à Hammamet, portant à 8 le nombre de ses établissements en Tunisie.

L’hôtel Mirage, situé dans la zone touristique de Jinène El Hammamet, va passer sous l’enseigne Iberostar Selection et ce à compter du 1er avril 2025.

Cet établissement de catégorie 5 étoiles est composé de 271 chambres et bungalows en bord de mer.

Iberostar consolide ainsi sa présence sur le marché tunisien après l’ouverture en juin 2024 de l’hôtel Eolia à Djerba.

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