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‘‘La voix de Hind Rajab’’ de Ben Hania représente la Tunisie aux Oscars

Le comité accrédité par l’Académie des Oscars, sous la supervision du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), a sélectionné le film ‘‘La voix de Hind Rajab’’ de Kaouther Ben Hania pour représenter la Tunisie dans la catégorie du meilleur film international aux Oscars.

«Ce film répond à l’ensemble des critères d’éligibilité tels que définis par l’Académie», lit-on dans l’annonce publiée sur la page Facebook du CNCI, le 27 août 2025.

Ce long métrage de fiction (89’), porté par un casting composé d’Amer Hlehel, Clara Khoury, Motaz Malhees et Saja Kilani, est le 6e long-métrage de Ben Hania : ‘‘L’Homme qui a vendu sa peau’’ et ‘‘Les filles d’Olfa’’ ont été candidats de la Tunisie aux 93e et 96e Oscars. Il est inspiré d’un fait réel lié au drame qui se déroule actuellement à Gaza.

La première liste restreinte de 15 films sera annoncée le 16 décembre 2025, suivie par la liste finale le 22 janvier 2026 et la 98e cérémonie des Oscars se tiendra à Los Angeles le 15 mars 2026.

Il est à noter que depuis sa création, le Prix de l’Oscar du meilleur film international constitue une vitrine majeure permettant aux cultures du monde entier de partager leur vision et leur créativité cinématographique avec le public international. Chaque pays participe à cette prestigieuse compétition en présentant le film qui le représente le mieux, conformément aux règles établies par l’Académie des Oscars.

Le Prix du meilleur film international en 2025 a été attribué au film brésilien ‘‘I’m Still Here’’ du réalisateur Walter Salles.

I. B.

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Jour de colère des éducateurs à Tunis  

Selon Hatem Hani, le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, le sit-in de protestation conjointement organisé avec la Fédération générale de l’enseignement de base, elle aussi relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), devant le siège du ministère de l’Education , à la Kasbah, Tunis, sous le signe «Jour de colère collective», «peut être considéré comme réussi».

Ce mouvement, qui intervient à deux semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, prévue à la mi-septembre, peut être considéré comme réussi eu égard les contraintes auxquelles les protestataires ont dû faire face : canicule et difficulté d’affréter des bus pour le transport, a-t-il expliqué.

«Des milliers d’éducateurs ont répondu positivement à l’appel de leurs syndicats et sont venus défendre la dignité des travailleurs, le droit syndical et leurs droits matériels et moraux», a-t-il expliqué dans une déclaration à Diwan FM, ce jeudi 28 août 2025

Hatem Hani a appelé l’autorité de tutelle «à bien interpréter le message et à assumer sa responsabilité, surtout que l’une des missions du ministre est de trouver des solutions au secteur de l’éducation et de négocier avec la partie syndicale», ajoutant que «la politique de fuite en avant et du report de la crise ne trompera pas les éducateurs».

«Ce sit-in est une première réponse qui sera suivie d’autres mouvements qui cibleront tous les commissariats régionaux de l’éducation, afin de défendre les droits des éducateurs», a conclu le responsable syndical.  

Les protestataires exigent des augmentations de salaires et l’amélioration des conditions de travail dans les établissements scolaires, dont beaucoup manquent du nécessaire vital.

I. B.

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L’économie tunisienne peine à remonter la pente

La Première ministre, Sarra Zaafrani Zenzeri, a une nouvelle fois appelé à «intensifier les efforts pour concilier croissance économique et justice sociale, tout en renforçant les piliers de l’État social.» Sauf que son gouvernement est davantage concentré sur la réalisation du 1er et du 3e point (justice sociale et Etat social), afin de se conformer aux recommandations du président de la république Kaïs Saïed, que sur le 2e relatif à la croissance économique, laquelle peine à remonter la pente depuis 2011 (elle n’a pas dépassé 1,4% en 2024, malgré une bonne saison agricole et touristique).

Imed Bahri

Recevant, mercredi 27 août 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, qui lui a présenté le rapport annuel 2024 de l’Institut d’émission, Mme Zenzeri a mis en exergue l’importance des résultats obtenus par la BCT, notamment en matière de maîtrise de l’inflation, des taux de change et des réserves de change, indicateurs nécessitant le maintien d’une certaine autosuffisance, selon ses termes.

Cette réunion a une nouvelle fois insisté sur la subordination de la BCT au pouvoir exécutif, soulignant son «rôle central dans le soutien des efforts de l’État, tant sur le plan monétaire qu’économique.»

Mme Zenzeri a aussi insisté sur la nécessité de résister à toute pression extérieure, conformément à l’approche du président Kaïs Saied, et a salué la Banque centrale, en tant qu’institution publique clé, pour «sa contribution à la mise en œuvre des politiques publiques de l’État, fondées sur la volonté populaire.»

Le gouverneur Fethi Zouhair Nouri a, pour sa part, souligné l’importance de la concertation entre le gouvernement et la Banque centrale pour élaborer la politique économique du pays au service des intérêts de la Tunisie, ajoutant que la Tunisie a poursuivi ses efforts pour parvenir à la stabilité macroéconomique, améliorer la croissance économique, maîtriser l’inflation, préserver les réserves de devises et la valeur du dinar tunisien. Sauf que les résultats des politiques économiques et monétaires mises en œuvre depuis 2011 restent très mitigés avec des taux de chômage, d’inflation, de déficit public et d’endettement, extérieur et intérieur, qui restent relativement élevés. Alors que les leviers de la prospérité, à savoir l’investissement, la croissance, la productivité et l’exportation, demeurent faibles et peine à redémarrer.

Un contexte général peu propice à la relance

Certes, comme l’a souligné le gouverneur, la politique monétaire a aidé à réduire l’inflation et le taux d’intérêt central a été réduit de 50 points de base le 26 mars 2025, mais aussi bien le taux d’inflation que le taux d’intérêt restent relativement élevés et n’aident pas à la relance de l’investissement et de la croissance. Sans parler du contexte général d’instabilité, de suspicion et d’incertitude où baigne le milieu des affaires.

C’est sur les causes, structurelles et conjoncturelles, de ce blocage de la machine économique dans le pays et des moyens d’y remédier qu’on aurait aimé entendre les analyses de Mme Zaâfrani Zenzeri et, surtout, de M. Nouri, le gouverneur de la BCT le moins versé dans les questions monétaires (c’est un économiste spécialisé dans les questions énergétiques) et aussi le moins loquace que la Tunisie ait eu au cours du dernier demi-siècle. Ceci explique-t-il cela ?  

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La Tunisie relance la formation dans le domaine paramédical

Un conseil des ministres restreint (CMR) consacré à la formation paramédicale dans les établissements d’enseignement supérieur privés, a recommandé la réattribution des licences aux écoles supérieures paramédicales privées.

Le thème du CMR a été imposé par le constat d’une pénurie notable de candidats inscrits sur les listes d’attente des directions régionales de la santé, notamment en sciences infirmières, alors que la demande internationale de professionnels paramédicaux tunisiens est en hausse, reflétant la reconnaissance et la réputation internationales de la Tunisie dans ce domaine, a souligné le Premier ministre Sarra Zaafrani Zenzeri, qui présidait le CMR tenu mercredi 27 août 2025, au Palais du Gouvernement à la Kasbah.

Elle a indiqué que de nouveaux établissements publics d’enseignement supérieur dans le domaine paramédical ont été créés à Gabès au cours de l’année universitaire 2024-2025, comme l’École supérieure des sciences et technologies de la santé. Des travaux sont également en cours pour créer de nouveaux établissements publics paramédicaux à Kairouan, Kasserine et Jendouba.

Le CMR a approuvé une série de décisions, dont l’annulation des résolutions des séances ministérielles des 5 mai 2011 et 7 juin 2012, qui avaient suspendu la délivrance des licences pour la création de nouveaux établissements d’enseignement supérieur privés dans le domaine paramédical.

Autre mesure décidée : la révision des cahiers des charges pour la création d’établissements d’enseignement supérieur privés, la fixation des capacités d’accueil maximales pour toutes les spécialités paramédicales en fonction des structures de formation disponibles, du personnel enseignant et des besoins du pays en matière de formation.

Le cabinet a également décidé l’établissement de critères d’admission pour les étudiants du secteur privé, notamment la prise en compte des résultats au baccalauréat, du type de baccalauréat, des tests psychotechniques et l’élaboration d’une carte des spécialités accessibles au secteur privé.

Le CMR a souligné l’importance de proposer des formations de haute qualité, notamment des normes éducatives minimales pour les étudiants, des programmes modernes et de qualité intégrant la simulation, les technologies modernes et les langues, en adéquation avec les exigences nationales et internationales et les besoins du marché du travail, des stages adéquats, des enseignants expérimentés et compétents, ainsi que des infrastructures d’enseignement et de formation adaptées doivent également être mis en place.

Il a recommandé au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’intensifier les inspections continues des établissements privés tout au long de l’année et de prendre toutes les mesures nécessaires pour réglementer et renforcer la surveillance de l’enseignement supérieur privé dans le domaine paramédical, notamment en obtenant l’accréditation de toutes les spécialités proposées et en engageant des poursuites judiciaires contre les contrevenants.

Le CMR a, par ailleurs, a appelé à ce que les établissements d’enseignement supérieur privés dans le domaine paramédical adoptent un système qualité et constituent un comité technique composé de représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, chargé de réviser les termes de référence, d’élaborer une carte nationale des spécialités et d’identifier les mesures visant à renforcer la surveillance du système d’enseignement supérieur paramédical privé.

I. B.  

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Profil | Saïda Agrebi ou l’interminable exil

Du fait de sa douteuse proximité avec l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Saida Agrebi, l’ancienne présidente de l’Organisation tunisienne des mères (OTM), a dû s’exiler volontairement en France au lendemain de la chute du dictateur, le 14 janvier 2011. Cela ne l’empêche pas de se rappeler au souvenir de ses compatriotes de temps en temps.

L’exil, qui semble devoir se prolonger, la concernée redoutant des poursuites judiciaires dans son pays, n’est pas un long fleuve tranquille. C’est ainsi que le 9 avril 2015, Saïda Agrebi a perdu son fils unique, Ahmed Jeribi, subitement décédé à l’âge de 37 ans dans une clinique à Casablanca au Maroc, laissant une veuve et deux enfants en bas âge. Elle n’a d’ailleurs pas pu assister à ses obsèques à Tunis.

Comme un pied de nez aux adversaires de Mme Agrebi, en juin de la même année, le prix Femmes d’excellence décerné en marge du 25e sommet des chefs d’État africains organisé à Johannesbourg (Afrique du Sud).

Plus récemment, l’exilée politique est nommée en tant que chargée des Partenariats avec les instances internationales et les ONG au sein du Haut commissariat des diasporas africaines de France, où elle réside et où elle a obtenu l’asile politique en 2016.

Pour l’ancienne députée reconnue pour ses contributions à la santé publique, aux droits des femmes, à la société civile et au dialogue institutionnel, cette reconnaissance internationale est une maigre consolation qui ne saurait lui faire oublier la douleur de l’exil. Enviée par certains (pour sa proximité avec Ben Ali) et haïe par d’autres (pour la même raison), elle n’en finit pas, onze ans après la chute de son «parrain», de payer les conséquences de choix politiques qui lui ont valu d’innombrables inimitiés avant et après 2011.

A 80 ans, Saïda Agrebi ne peut encore envisager de rentrer au bercail. La conjoncture nationale, toujours aussi crispée et volatile, ne le permet pas. Son exemple devrait donner à réfléchir à toutes celles et tous ceux qui croient que leurs engagements outranciers d’aujourd’hui seront oubliés demain…

I. B.

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Ethique de fin de vie, où on est-on en Tunisie ?

Des voix dissonantes, amplifiées par leurs envols médiatiques, qui leurs donne une fausse impression d’expertise, portent préjudice aux médecins et à la médecine par méconnaissance et pédanterie. Certaines attitudes et certains avis, loin d’être des vérités à exhiber, ne sont que cruauté et atrocité enrobées de savoir et de rationalité.

Dr Monem Lachkam *

Affirmer que, dans ce pays, la lucidité impose l’abstention thérapeutique facile, l’abandon des malades incurables et des personnes âgées, relève de l’ineptie, de l’idiotie et d’une aberration inqualifiable.

Certes, la médecine confrontée parfois à des choix cornéliens – comme lorsqu’on a une vingtaine de blessés graves, non transportables, pour seulement deux chirurgiens et deux salles d’opération, nous oblige de trancher. Ces situations, heureusement rares, restent toujours vécues comme un échec douloureux, avec un sentiment de culpabilité. Mais vouloir les ériger en principe, en les présentant comme une audace destinée à assainir les finances de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), c’est se défaire de son humanité et réduire sa compréhension à des horizons bornés et étriqués.

La dignité de la fin de vie

Ce que certains de nos collègues feignent d’ignorer, c’est que ce pays n’a déjà rien prévu pour les soins palliatifs, ni pour l’accompagnement de la fin de vie. Or, pour ceux qui ne l’ont jamais vécu – et je n’espère à personne d’avoir à le découvrir – la fin de vie, c’est un malade alité, peinant à respirer, ne s’alimentant presque plus, dont la peau part en lambeaux à cause des escarres, abandonné à lui-même chez lui, sans soutien matériel adapté. Ces patients, aucun hôpital public ne les accepte; les cliniques privées, elles, les saignent : prévoyez des dizaines de milliers de dinars pour un mois de séjour.

La chimiothérapie palliative, tant décriée par les improvisés «maîtres penseurs» de la médecine, ne sert pas uniquement à prolonger la survie. Elle sert surtout à l’améliorer.

Depuis quelques années, grâce à un ami généreux, nous avons pu mettre à la disposition de malades en fin de vie quelques dizaines de lits médicaux, de matelas, de chaises et d’aspirateurs. C’est en accompagnant ces patients que l’on a compris qu’aucun médecin, décideur ou politicien ne peut, sans trahir l’éthique, ignorer la dignité de la fin de vie.

Si une chimiothérapie soulage les souffrances, au nom de quoi la refuser et abandonner le malade à l’atrocité de la douleur et de l’asphyxie ?

Les promoteurs de cette vision malthusienne de la médecine enjolivent souvent leurs discours en invoquant «l’evidence based medicine». Or, celle-ci n’a absolument rien à voir avec la décision d’arrêter des soins palliatifs. Ils se plaisent aussi à une comparaison inappropriée avec l’Occident, oubliant que, malgré les déficits de la sécurité sociale, ces pays continuent de prendre en charge malades et familles pour atténuer leurs souffrances.

Chez nous, faute de moyens, il est déjà difficile de couvrir tous les soins. Mais prétendre que la seule solution est de sacrifier le palliatif est au mieux stupide, au pire odieux et monstrueux. Rien n’est plus dangereux que de hiérarchiser les soins dans un pays où, dans certaines régions, des femmes meurent encore en couches faute de médecins et de moyens, où des jeunes filles décèdent d’appendicite faute d’imagerie médicale, tandis que l’on budgétise des vaccins hors de prix. Être conséquent avec ce pseudo-raisonnement scientifique impliquerait d’appliquer la même logique partout, ce qui serait une catastrophe morale.

Le droit de mourir dignement

Pour ma part, incorrigible rêveur et ayant foi en notre corps médical, je préfère couper dans d’innombrables budgets plutôt que de priver un malade en fin de vie du droit de mourir dignement.

Qu’est-ce qui est prioritaire, dites-moi : créer des structures dédiées aux soins palliatifs ou construire des stades de football ? Financer une chimiothérapie palliative, quel qu’en soit le prix, ou dépenser des fortunes dans des festivals sans aucun réel lien avec la culture ? Investir dans la dignité de la fin de vie ou engloutir des milliards dans une Tunisair et une RNTA transformées en tonneaux des Danaïdes ?

Les coupes budgétaires dans les soins palliatifs n’affecteront jamais les riches, qui continueront à se les offrir. Elles frapperont les démunis, que la bien-pensance tunisienne ose traiter à demi-mot comme «un déchet de l’humanité». Admettre, que priver les malades en fin de vie de soins palliatifs constitue un moyen de rationaliser les dépenses de la santé, n’est autre que cet endémique effet Dunning-Kruger qui fait que des personnes peu qualifiées, par un mécanisme cognitif, surestiment leurs connaissances, boostés certes par l’accès facile au micro et qui épiloguent imprudemment sur des sujets et des choix difficiles. Je ne suis pas vous, mais personnellement j’aime moyen ce qui se dessine !

* Chirurgien, Gafsa.  

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Hammamet célèbre le cinquantenaire de son ciné-club

Hammamet s’apprête à fêter les 50 ans de son ciné-club, créé en 1975 et devenu au fil des décennies un véritable creuset d’échanges culturels et de passion cinématographique. Organisé par la Fédération tunisienne des ciné-clubs (FTCC) en partenariat avec Hammamet Valley Hub, In Art et plusieurs associations locales, le cinquantenaire sera célébré les 30 et 31 août 2025 dans différents lieux emblématiques de la ville.

Le programme débutera le samedi 30 août à la mairie d’Hammamet à 9h30, avec des mots de bienvenue de la présidente du ciné-club et des partenaires. Un court-métrage retraçant l’histoire de la FTCC, réalisé par feu Férid Bouslama, sera projeté, suivi de témoignages d’anciens membres et de représentants de clubs invités.

La soirée se poursuivra à l’Espace l’Art Sidi Abdallah avec deux projections. Le court-métrage ‘‘Saïda Manoubia et l’Islam Soufi’’ (2015), signé Emna Ben Miled et Samed Hajji, sera présenté en présence de la réalisatrice. Le film ‘‘À l’ombre du Baobab’’, hommage à Tahar Cheriaa, sera également projeté, avec la participation de son réalisateur Mohamed Challouf.

Le dimanche 31 août, l’Espace Hammamet Art et Culture (HAC) accueillera dès 9h30 le vernissage d’une exposition photographique retraçant l’histoire du ciné-club d’Hammamet. De 10h à 12h, un débat intitulé «Perspectives et renouveau du mouvement des ciné-clubs» permettra aux cinéphiles, professionnels et amateurs, de réfléchir à l’avenir du cinéma associatif en Tunisie. La journée se conclura au Hammamet Valley Hub avec la projection du film ‘‘Nafoura, la maison dorée’’ de Salma Baccar, en présence de la réalisatrice.

Cet anniversaire souligne l’importance des ciné-clubs comme lieux de mémoire, de partage et de promotion du cinéma tunisien, tout en ouvrant la voie à une nouvelle génération de passionnés, désireuse de prolonger l’aventure cinématographique entamée il y a un demi-siècle.

Djamal Guettala

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La Tunisie a dépensé 16 millions d’euros pour les visas Schengen en 2024

Selon une analyse publiée par Carthage Magazine à partir des données de Schengenvisa.info.com, les citoyens tunisiens ont dépensé plus de 16 millions d’euros en frais consulaires pour les demandes de visa en 2024. Le nombre de demandes a atteint un record historique de 177 951, avec 38 055 rejets, soit un taux de rejet de 21,39 %.

Cette situation nationale s’inscrit dans une tendance européenne de reprise des flux de visas, avec 11,7 millions de demandes déposées en 2024 et plus de 9,7 millions de visas délivrés.

Les données, compilées à partir des statistiques européennes, indiquent que la France est la principale destination des demandeurs tunisiens, avec 106 617 demandes. Paris a approuvé 85 476 visas et en a rejetés 19 626.

La Grèce est le pays qui enregistre le taux de refus de visas le plus élevé pour les Tunisiens, tandis que l’Allemagne affiche le taux d’approbation le plus élevé parmi les principaux pays de destination.

La charge financière s’est alourdie en milieu d’année en raison de l’ajustement des tarifs européens : à compter du 11 juin 2024, le coût des visas de court séjour est passé de 80 € à 90 € pour les adultes et de 40 € à 45 € pour les enfants de 6 à 12 ans. Cela explique l’écart entre l’estimation de «plus de 16 millions d’euros», également rapportée par les médias tunisiens, et l’estimation plus prudente de 14,24 millions d’euros calculée par SchengenVisaInfo à partir de ses propres hypothèses de moyenne annuelle.

Aux seuls frais consulaires, il faut ajouter les frais des prestataires de services externes. Ces frais, qui varient selon le pays et le prestataire, ne sont pas inclus dans les tarifs européens et augmentent le coût réel supporté par les familles.

2024 marque une augmentation à la fois de la demande de visas Schengen et des dépenses globales pour la Tunisie, dans un contexte européen de tarifs actualisés et de procédures externalisées.

L’écart entre les 14,2 millions estimés et les plus de 16 millions déclarés s’explique par des méthodologies différentes et par l’effet combiné des hausses tarifaires et des frais de service.

La question des frais non remboursables en cas de refus reste au cœur du débat public, avec des appels à une plus grande transparence et à un soutien administratif pour réduire les erreurs de procédure.

I. B.

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Restauration de la mosquée Maazouzine à Djerba

Ce mois d’août 2025 restera une date marquante pour le patrimoine religieux et architectural de l’île de Djerba, inscrite depuis 2023 sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Du 10 au 25 de ce mois, la mosquée historique de Mezraya, connue sous le nom de Maazouzine, a bénéficié d’un chantier-école de restauration exemplaire.

Cette initiative a été menée conjointement par l’École supérieure d’architecture d’audiovisuel et de design de Tunis (Esad) et l’École nationale d’architecture et d’urbanisme (Enau), sous la direction de Mouldi Chaabani, directeur de l’Esad.

Le projet a bénéficié de l’autorisation de l’Institut national du patrimoine (en date du 8 août 2025). Mosquée retrouvée, mémoire préservée

La restauration de la mosquée Maazouzine a permis de redonner toute sa dignité à ce monument emblématique, reflet de la richesse et de la beauté de l’architecture djerbienne.

Au-delà de la restauration de l’édifice, cette opération met en lumière l’importance de l’action collective – institutions, société civile, mécènes et étudiants unissant leurs forces – pour préserver et valoriser le patrimoine. Elle ravive l’espoir d’une véritable mise en valeur du patrimoine architectural de Djerba et, au-delà, de l’ensemble du patrimoine tunisien.

La mosquee Maazouzine avant sa restauration.

Sur le plan financier, la réussite de l’opération doit beaucoup à l’appui de deux entreprises privées dirigées par des entrepreneurs djerbiens, des partenaires déjà engagés ces dernières années dans des actions de sauvegarde du patrimoine Djerbien.

Au cœur du projet, 50 étudiants en architecture de l’Esad et de l’Enau ont activement participé aux travaux. Leur engagement, leur sens de la responsabilité et leur motivation ont non seulement contribué à la réussite du projet, mais ont également constitué une expérience pédagogique inestimable.

Ce chantier a permis aux étudiants d’acquérir, sur le terrain, des compétences pratiques en matière de restauration et de conservation du patrimoine, tout en nourrissant un sentiment profond de fierté et d’appartenance.

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La Tunisie, entre anxiété collective et quête de sens 

Selon une étude publiée en 2024, en Tunisie, près de 20 % des adolescents de 15 à 17 ans souffrent d’anxiété, contre 5 % de dépression, tandis que la prévalence des troubles anxieux généralisés (TAG) dépasse 11 % en soins primaires, avec des conséquences sévères sur la vie professionnelle, sociale et familiale. Les consultations et hospitalisations pour troubles anxio-dépressifs explosent, et les pharmacies peinent à suivre la demande.

Manel Albouchi *

Dans ce contexte, obsessions, compulsions, attaques de panique et phobies sociales deviennent le reflet d’une anxiété collective, miroir d’un pays en quête de sens et de stabilité.  

La Tunisie avance aujourd’hui comme un navire fragile, ballotté entre vents contraires. Entre promesses de transformation et peur d’effondrement, le pays hésite. Les places publiques, les cafés, les files d’attente et même les silences des conversations quotidiennes résonnent d’un même écho : l’angoisse. 

Cette anxiété n’est pas seulement individuelle. Elle traverse les corps et les esprits, devenant une atmosphère, un langage que la société utilise pour exprimer son déséquilibre intérieur. Les crises économiques, l’instabilité politique et les tensions sociales ne sont que la surface visible de cette vibration collective. 

Les troubles anxieux comme miroir 

Derrière les portes des cabinets, dans les foyers et sur les places publiques, l’anxiété se manifeste sous mille formes : 

  • Obsessions : pensées intrusives, récurrentes et non désirées génératrices d’anxiété ou de détresse. Par exemple craindre constamment d’être responsable d’un accident, imaginer des maladies inexistantes, ou être obsédé par des images violentes ou interdites. 
  • Compulsions : actes physiques ou mentaux répétitifs imposés pour apaiser l’anxiété, souvent excessifs et déconnectés de la peur initiale. Comme se laver les mains jusqu’à irritation, vérifier les portes et fenêtres à plusieurs reprises, compter ou répéter des phrases pour neutraliser une pensée intrusive. 
  • Attaques de panique : épisodes soudains de peur intense, accompagnés de palpitations, essoufflement ou vertiges, représentant 60 % des consultations cardiologiques sans cause organique identifiée. 
  • Phobies sociales : peur marquée d’être jugé ou observé, y compris dans le monde numérique et des données personnelles. 
  • İnsomnies

Pour beaucoup, ces manifestations ne sont pas absurdes : elles symbolisent le rituel de survie d’un Moi blessé, en quête d’un semblant de maîtrise intérieure. 

En réalité chaque symptôme est un fragment d’histoire ; chaque consultation, un écho d’un malaise plus large. 

Vibrations et réorganisation 

La physique nous enseigne que tout système en déséquilibre cherche un nouvel état stable. La société tunisienne vibre aujourd’hui à une fréquence instable, oscillant entre espoir et désenchantement. 

Les obsessions, compulsions, attaques de panique et phobies sociales deviennent des manifestations de tensions accumulées. Comme dans une réaction chimique, l’instabilité peut produire destruction ou recomposition, ouvrant la voie à nouvelles structures créatives. L’anxiété individuelle et collective est ainsi une énergie brute, à canaliser pour transformer le désordre en équilibre et l’inquiétude en innovation. 

Politique et psychique  

La semaine dernière, un jeune patient souffrant de TOC m’a confié : «Après avoir vu un discours de Kais Saïed sur les réseaux sociaux, tout mon corps s’est tendu. Ce soir-là, malgré mes vérifications habituelles de la porte dix fois, je n’ai pas réussi à dormir. J’ai éteint tous les appareils électriques, fermé mon téléphone et cherché un vieux réveil. Toutes les cinq minutes, je vérifiais qu’il fonctionnait. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.» 

La scène politique agit comme un théâtre psychique. Les figures d’autorité deviennent des symboles où se projettent les blessures collectives : le besoin d’un père protecteur face à l’incertitude se mêle à la colère contre les schémas d’oppression. L’intime et le collectif se rejoignent dans les mêmes symptômes : insomnies, compulsions, attaques de panique, phobies sociales. 

L’angoisse : une énergie créatrice 

La question centrale n’est pas seulement de diagnostiquer, mais de transformer. L’angoisse n’est pas une faiblesse : c’est une énergie brute. 

A l’echelle Individuel, les thérapies intégratives incluant la pleine conscience et le travail symbolique permettent d’apprivoiser cette angoisse. 

Pour le collectif, les espaces de parole permettent à cette angoisse de devenir récit, art, projet. Chaque geste, chaque choix, chaque rencontre devient un fil qui tisse une nouvelle étoffe sociale et psychique. 

Tissons ensemble l’avenir 

La Tunisie est à un carrefour : l’anxiété peut se figer en pathologie sociale, ou devenir le ferment d’une métamorphose, transformant la peur en mouvement et l’instabilité en créativité. 

Comme un élément chimique cherchant sa configuration stable, une société confrontée à l’instabilité peut engendrer de nouvelles formes de solidarité, de pensée et de liberté. La souffrance devient sagesse ; l’anxiété, invitation à vibrer autrement et à tisser un avenir renouvelé. 

* Psychothérapeute, psychanalyste.

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Les médicaments en Tunisie | Une vraie fausse polémique

La stratégie nationale du médicament vise à garantir la disponibilité des traitements et à en rationaliser l’usage, et non à priver les patients de soins, a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué publié ce mercredi 27 août 2025, en réponse à une polémique sur ce sujet qui a enflé ces derniers jours sur les réseaux sociaux à propos de l’indisponibilité de certains médicaments vitaux dans le pays.  

Latif Belhedi

En fait un précédent communiqué du ministère, publié le 24 août, relatif au système national du médicament, a été mal interprété et utilisé à des fins allant à l’opposé de son objectif initial, en y voyant un aveu que l’Etat est dans l’incapacité de garantir les soins à tous les malades.  

Dans son communiqué d’aujourd’hui, le ministère rappelle la politique nationale en matière de médicaments qui repose sur trois priorités : assurer la pérennité du stock stratégique, afin d’éviter toute rupture; encourager la prescription des médicaments enregistrés et génériques, pour maîtriser les coûts et garantir l’efficacité; et, surtout, garantir l’accès des patients à tous les traitements essentiels, sans exception.

La bonne dose, la bonne durée et pour la bonne indication

Le communiqué souligne aussi que la rationalisation de l’usage du médicament est une pratique scientifique reconnue dans tous les pays. Elle consiste à prescrire la bonne dose, pour la bonne durée, et dans la bonne indication, afin d’assurer l’efficacité du traitement.

Il ne s’agit donc pas, comme allégué par certains commentateurs, de limiter l’accès des patients aux soins, mais de sécuriser l’approvisionnement et de garantir la continuité de l’accès aux traitements, notamment dans un contexte de tensions sur les marchés mondiaux du médicament où la guerre commerciale, notamment entre les Etats-Unis et la Chine, est en train de perturber les marchés, y compris ceux du médicament, sachant que des pans entiers de l’industrie pharmaceutique dépend des molécules exclusivement fabriquées en Chine et que cette situation de dépendance commence à poser problème aux industriels américains et européens.

Ces problèmes extérieurs ne sauraient masquer les problèmes intérieurs : la Tunisie, dont le système de santé traverse une crise structurelle et connaît des difficultés financières, fait face, de temps à autre, à des difficultés d’accès aux marchés extérieurs, les liens avec certains laboratoires pharmaceutiques internationaux s’étant distendus, en raison d’impayés accumulés.       

Mais malgré le manque de certains médicaments importés, qui est parfois ressenti au niveau de la Pharmacie centrale, celle-ci parvient à rétablir la situation et à assurer sinon les médicaments manquants du moins leurs génériques fabriqués en Tunisie ou à l’étranger.

Il reste, bien sûr, aux médecins de faire également un effort à leur niveau, en ne souscrivant que les médicaments vraiment nécessaires à la santé de leurs patients, et non pas charger les ordonnances par une longue liste de médicaments pas toujours essentiels et nécessaires, contribuant ainsi à exacerber la crise. C’est ce que le ministère de la Santé a voulu dire en appelant les praticiens à «maîtriser les coûts et garantir l’efficacité» des médicaments.

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Tunisie | Au-delà des bulles, les résultats se font attendre  

L’ouverture de nouveaux postes dans la fonction publique est la principale recommandation exprimée par la Première ministre, Sarra Zaafrani Zenzeri, en présidant un conseil des ministres, mardi 26 août 2025, consacré aux programmes et mesures liés aux dispositions fiscales et financières proposées dans le projet de loi de finances 2026.      

Latif Belhedi

Créer de nouveaux postes dans une fonction publique, dont nous ne cessons de dire depuis 2010 qu’elle est en sureffectif, est-ce vraiment une bonne idée ? Pourquoi pas si le but de l’opération est de rétablir une injustice infligée à des dizaines de milliers de citoyens condamnés au chômage de longue durée. Encore faut-il en avoir concrètement les moyens… D’où cette question : comment financer les dépenses qui seront nécessitées par la création de ces nouveaux postes, sans doute destinés aux diplômés ou aux doctorants chômeurs auxquels le président de la république Kaïs Saïed a promis un emploi et un salaire décents dans la fonction publique ?

Comment aussi renforcer «les fondements de l’État social, en ciblant les groupes vulnérables et à faibles revenus et en favorisant leur intégration économique afin d’améliorer leurs conditions de vie et de développer les services publics», comme indiqué dans le communiqué du Palais de la Kasbah, et ce conformément aux recommandations du chef de l’Etat ?

Quels «mécanismes de financement innovants» ?

Les nouveaux recrutements dans le secteur public, la lutte contre l’emploi précaire, le soutien au travail décent, le renforcement de la protection sociale, l’aide aux groupes vulnérables et aux ménages à faibles revenus, la promotion de l’intégration économique et l’amélioration des conditions de vie, dont parle le communiqué du Premier ministère, ont un coût dont on aurait aimé avoir une estimation chiffrée pour pouvoir jauger de la capacité des finances publiques à assurer toutes les dépenses que ces orientations budgétaires vont nécessiter.    

La Première ministre a cru avoir trouvé une piste en parlant, assez vaguement du reste, d’inclure dans le projet de loi de finances 2026, des «mécanismes de financement innovants, fondés sur de nouvelles approches».

Ces «mécanismes de financement innovants», dont on aurait aimé connaître davantage, et qui ne devraient pas se résumer à de nouvelles charges fiscales pour les citoyens et les entreprises, contribueraient, selon la Première ministre, «à faire face aux mutations économiques et aux pressions géopolitiques mondiales en rationalisant les dépenses et en stimulant la croissance».

Maîtriser les dépenses et stimuler la croissance, dit-elle

Voilà les deux maîtres mots : maîtriser les dépenses et stimuler la croissance. Et c’est à l’aune des performances du gouvernement dans ces deux domaines qu’on jugera son bilan. Car on a de bonnes raisons de douter de capacités de la Kasbah à maîtriser les dépenses publiques – qui augmentent inexorablement chaque année – et à impulser une croissance – qui reste désespérément atone (1,4% en 2024).  

Au-delà des bulles, dont nous gavent ces chers ministres, très forts en théorie et très faibles en pratique, on attend des résultats concrets. Et c’est là où, souvent, le bât blesse.  

Alors wait and see…  

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Une ligne directe Pékin-Tunis impulserait le tourisme chinois en Tunisie

Le nombre de touristes chinois visitant la Tunisie a augmenté de 15,3 % entre janvier et juillet 2025 par rapport à la même période en 2024, où le pays avait accueilli environ 24 000 visiteurs, a déclaré Anouar Chetoui, représentant de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin, en Chine, tout en soulignant que les liaisons aériennes sont essentielles pour dynamiser davantage cette activité.

M. Chetoui a ajouté, lors d’un entretien avec un correspondant de Tap à Pékin, que le nombre de touristes chinois en Tunisie avait augmenté de 30,9 % en juillet 2025 par rapport au même mois de l’année précédente, malgré les difficultés de voyage causées par l’absence de liaison aérienne directe.

Pourtant, en novembre 2023, l’ancien ministre du Tourisme, Moez Belhassine avait annoncé que la compagnie Tunisair envisageait de lancer un vol direct entre la Tunisie et la Chine dans le courant de 2024. Nous sommes en août 2025, et il n’en fut rien. Comment continuer à donner foi aux bulles régulièrement lancées par les membres du gouvernement et qui ne tardent pas souvent à se dégonfler ?

Ces chiffres soulignent l’attrait de la Tunisie comme l’une des destinations lointaines que les voyageurs chinois aspirent à visiter, aux côtés de destinations phares comme le Canada, la France, la Turquie, la Jordanie et la Suisse, confirmant l’importance de la Tunisie parmi les acteurs touristiques chinois.

Il est à noter que le bureau de l’ONTT en Chine a reçu le prix du meilleur office de tourisme dans ce pays en 2024.

Les touristes chinois privilégient généralement les séjours de plusieurs jours alliant découverte culturelle et loisirs, ainsi que des expériences uniques.

Ils sont particulièrement intéressés par la visite de sites culturels et historiques tels que Carthage, tandis que la région d’Hammamet les attire avec ses plages de sable doré et ses hôtels. Sousse, Monastir, Kairouan et Sidi Bou Saïd figurent parmi les autres destinations prisées.

Les touristes chinois manifestent également un vif intérêt pour les excursions dans le désert, les balades à dos de chameau, les excursions en 4×4, la découverte de la cuisine tunisienne, la détente et l’artisanat.

La Tunisie est considérée comme attractive pour les touristes chinois car elle allie richesse historique et culturelle, beauté naturelle, diversité des sites touristiques, activités de plein air, notamment dans le désert, hospitalité et services de qualité.

Chetoui a souligné la nécessité d’établir une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin si la Tunisie souhaite profiter pleinement de l’intérêt croissant des touristes chinois en cette période difficile mais riche en opportunités.

En l’absence d’une telle ligne, les touristes chinois sont actuellement contraints de transiter par de multiples destinations, que ce soit via le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte. L’ouverture de vols directs entre la Tunisie et les villes chinoises contribuerait donc à stimuler le tourisme.

Les touristes chinois apprécient également le shopping en Tunisie, notamment pour les produits locaux traditionnels de qualité tels que la céramique, les tapis, la maroquinerie et les bijoux uniques, ainsi que les spécialités tunisiennes comme l’huile d’olive et les dattes.

Il convient de noter que la Tunisie et la Chine célèbrent en 2025 le 61e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, remontant à 1964. Ces liens ont été renforcés par la visite du président Kais Saied en Chine, du 28 mai au 1er juin 2024, qui a ouvert de nouvelles perspectives de coopération, suivie de nouvelles visites de haut niveau, notamment du Premier ministre et du ministre du Tourisme.

I. B. (avec Tap).

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R&I révise la note souveraine de la Tunisie

L’agence japonaise de notation Rating and Investment Information (R&I), vient de réviser la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable. On doit s’en féliciter, mais pas trop, car la note souveraine de la Tunisie reste trop basse pour inciter à l’investissement.

Selon l’agence japonaise «l’économie tunisienne est en voie de redressement. Le déficit courant s’est réduit et les réserves de change ont augmenté et les inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères se sont apaisées, malgré l’absence de perspective claire d’obtenir un soutien financier du Fonds monétaire international».

R&I a aussi justifié cette amélioration, dans un communiqué, par la baisse en pourcentage du déficit budgétaire est en produit intérieur brut (PIB) et par la diminution «de manière modérée» du ratio de la dette publique.

«Le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire», selon R&I qui estime que l’incertitude concernant le remboursement de la dette s’atténue.

«Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs», R&I a confirmé la note de l’émetteur en devises étrangères à B- et a ramené la perspective de notation à stable.

En 2024, le PIB réel a augmenté de 1,4 %. La reprise économique a été stimulée par la normalisation des conditions météorologiques qui avaient pesé sur l’économie l’année précédente, ainsi que par une forte demande touristique.

«La bonne performance économique se poursuivant en 2025, la croissance annuelle devrait se situer entre 1 % et 2 %», a encore fait valoir l’agence japonaise, qui estime que les répercussions directes des droits de douane appliquées lors des échanges entre la Tunisie et les Etats-Unis seraient limitées, compte tenu de la faible part des exportations tunisiennes vers les États-Unis. Néanmoins, elle recommande de prêter attention aux répercussions indirectes que la Tunisie pourrait subir en fonction de la tendance économique en Europe, principale destination des exportations du pays.

«Si la production agricole et le tourisme continuent de progresser régulièrement, l’économie tunisienne devrait connaître une croissance comprise entre 1 % et 2 % en 2026 et au-delà, même si cela dépendra également de la demande extérieure et de la situation politique intérieure», souligne R&I.

Au cours des dernières années, l’excédent de la balance des services s’est creusé, soutenu par la hausse des recettes touristiques. La balance des revenus primaires restant également excédentaire grâce aux transferts de fonds des Tunisiens travaillant à l’étranger, le déficit courant s’est réduit en pourcentage du PIB. En 2024, le déficit était de 1,7 % du PIB.

À l’avenir, le solde de la balance courante devrait afficher un déficit de 2 à 3 % du PIB, reflétant une augmentation des importations d’énergie, de biens intermédiaires et de biens de consommation sous l’effet d’une activité économique plus soutenue.

La masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentant une part importante des dépenses publiques, il reste peu de marge pour les dépenses d’investissement et autres dépenses qui contribuent à renforcer les fondamentaux économiques, selon R&I.

Tout en s’efforçant de garantir les recettes fiscales, le gouvernement s’est attaché à réduire les dépenses, en particulier les salaires des fonctionnaires, ramenant le déficit budgétaire à 6 % du PIB en 2024. Dans le budget 2025, le gouvernement prévoit de contenir le déficit budgétaire à 5,5 % du PIB. Compte tenu de la relative stabilité des prix de l’énergie, une augmentation des dépenses de subventions serait évitée. Selon R&I, le solde budgétaire devrait continuer à s’améliorer au cours des deux prochaines années.

Il y a lieu de rappeler que R&I avait, le 29 août 2023, dégradé la notation souveraine de la Tunisie de «B» à «B-», tout en maintenant la perspective «négative».

Cette décision était justifiée par la situation budgétaire et extérieure difficile, reflétée par la persistance d’un déficit budgétaire et d’un taux d’endettement public à des niveaux relativement élevés, conjuguée avec des perspectives d’assainissement budgétaire incertaines.

D’après Tap.

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Le tsunami israélien silencieux pour avaler la Cisjordanie

L’approche du ministre israélien des Finances Bezalel Smotrich, motivée par des objectifs idéologiques et des manœuvres politiques, vise à mettre la main sur la Cisjordanie en passant à la vitesse supérieure dans la création des colonies pour in fine, rattacher le territoire palestinien à Israël. C’est l’avènement d’un État unique israélien sur l’ensemble du territoire qui est en train de se matérialiser d’une manière silencieuse et la liquidation de la solution des deux États. En même temps, ceci risque de provoquer un contrecoup international, un isolement diplomatique et de profondes conséquences intérieures pour l’État hébreu. 

Imed Bahri

Dans Ynet (journal électronique anglophone relevant au journal de droite Yediot Aharonot), Michael Milshtein, écrivain, ancien officier des renseignements israéliens et directeur du Forum d’études palestiniennes au Centre Dayan de l’Université de Tel Aviv, a abordé ce qu’il a qualifié de «tsunami silencieux» mené par le gouvernement israélien en Cisjordanie. Parmi ces mesures figurent le plan de colonisation dans la zone E1, près de Jérusalem occupée, l’expansion des colonies en général et les mesures imposées par le parti de Smotrich au sein de la coalition.

Milshtein affirme que ces mesures modifient progressivement et discrètement la réalité politique et démographique en Cisjordanie, sans que l’opinion publique israélienne en comprenne pleinement les conséquences.

L’auteur a averti qu’Israël connaîtra le pic du «contre-tsunami» en septembre prochain, lors de la réunion de l’Onu, qui verra une reconnaissance élargie de l’État palestinien, entraînant d’importantes répercussions stratégiques et politiques pour Israël, tant au niveau national qu’international.

Modification de la réalité politique et démographique en Cisjordanie

Milshtein estime que ce tsunami silencieux perpétré par le gouvernement israélien ne fait généralement pas la une des journaux mais il menace de remodeler le paysage politique et social en Cisjordanie et reflète une évolution vers une politique d’un seul État sous contrôle israélien élargi avec des changements démographiques et juridiques fondamentaux, sans consultation de l’opinion publique israélienne ni prise en compte de l’opinion internationale.

L’ancien officier israélien évoque l’annonce, la semaine dernière, par le ministre Smotrich de l’approbation de plans de construction dans la zone E1, près de Jérusalem, affirmant que cette décision constitue un nouveau clou dans le cercueil de l’idée d’un État palestinien. 

Selon l’auteur, l’annonce de Smotrich a suscité des réactions relativement limitées en Israël, préoccupé par la confrontation militaire à Gaza et les nombreuses divisions internes. Cependant, la communauté internationale a réagi par une forte condamnation, y compris de la part de plusieurs pays amis d’Israël, révélant la fragilité de l’équilibre entre la politique intérieure israélienne et la pression internationale croissante.

Milshtein affirme qu’un parti de la coalition, celui de Smotrich, a commencé à imposer son programme à l’ensemble du gouvernement, sans clarifier la position du Likoud ni la distinguer de la vision du parti radical.

Un point de non-retour qui empêcherait toute séparation future

Dans ce contexte, l’auteur note que le ministre des Finances, dès le début de la guerre, a envisagé une opportunité historique de remodeler l’ADN de la Cisjordanie par l’expansion des colonies, atteignant un point de non-retour qui empêcherait toute séparation future, même en cas de chute du gouvernement actuel.

Il affirme que la situation en Cisjordanie sert également de modèle à ce qui pourrait se produire dans la bande de Gaza, où les promoteurs d’un changement radical cherchent à imposer une nouvelle réalité, sans consulter la population, sous couvert d’une «stratégie réaliste» et des «leçons tirées du 7 octobre», profitant d’un contexte politique anormal qui permet des changements significatifs sur le terrain.

Milshtein note également que l’évolution vers une «solution à un seul État» entre le Jourdain et la Méditerranée, telle que décrite dans le plan de Smotrich de 2017, menacera la vision sioniste traditionnelle, créera une réalité de conflit permanent et conduira à un isolement international, proche de l’apartheid. 

Ce changement se produit silencieusement, au mépris flagrant des avertissements stratégiques antérieurs concernant la possibilité d’une troisième Intifada ou de l’effondrement de l’Autorité palestinienne.

Vers la réalisation de la vision du Grand Israël

L’auteur constate que les décideurs israéliens ont tendance à ignorer la pression internationale, notamment les restrictions de déplacement imposées aux ministres et aux membres de la Knesset, considérant les critiques comme motivées par l’antisémitisme ou le soutien à l’extrémisme et au terrorisme. Cependant, il souligne que cette approche oublie que le désaccord fondamental avec la plupart des pays du monde concerne la politique israélienne envers les Palestiniens et non pas simplement un malentendu ou un parti-pris.

Selon l’ancien officier israélien, les mesures et décisions symboliques prises en faveur des Palestiniens ne constituent pas l’élément principal. Le véritable changement réside plutôt dans les restrictions économiques, la recherche scientifique et les relations éducatives, dont les signes commencent à apparaître et qui auront un impact sur la vie de tous les Israéliens, notamment sur les possibilités d’éducation et la coopération internationale en Cisjordanie.

Milstein évoque également le fossé dans l’opinion publique israélienne sur la question palestinienne, les citoyens ne recevant pas d’explications claires sur la position du gouvernement, qui oscille entre des politiques intransigeantes, parfois exprimées par des symboles tels que le «Grand Israël» et des positions plus modérées exprimées lors de visites internationales, comme les récentes déclarations de Netanyahu sur l’autonomie palestinienne. L’auteur estime que cette contradiction crée un sentiment d’ambiguïté au sein de l’opinion publique et est exploitée pour unir les Israéliens autour des dirigeants malgré de profonds désaccords sur les politiques de colonisation et d’expansionnisme.

Concernant la dépendance au soutien américain, l’auteur soutient qu’elle repose sur deux hypothèses fondamentales : la première est que Washington soutiendra toujours Israël, le soutenant même lorsqu’il prend des mesures pour annexer ou étendre la Cisjordanie et Gaza. Il estime que cette hypothèse réduit la marge de manœuvre politique d’Israël et nuit à ses relations avec des pays occidentaux clés, comme l’ont démontré la France et l’Australie, et ne prend pas en compte les changements potentiels de la politique américaine après l’administration Trump.

La deuxième hypothèse est qu’il n’est pas nécessaire de prendre en compte l’opinion publique mondiale, reflétant la conviction implicite que les critiques internationales peuvent être tolérées en échange de la réalisation de la vision du Grand Israël. Cette approche utilise des symboles bibliques et idéologiques susceptibles de susciter des doutes internationaux sur la nature de l’État et les changements en cours sur le terrain.

Milshtein affirme que les promoteurs du changement attaquent les auteurs des précédents accords d’Oslo et de désengagement, les considérant comme ayant violé la volonté du peuple. En réalité, ils imposent désormais leur vision sans référendum ni élection, ce qui constitue une violation des valeurs démocratiques fondamentales.

Il conclut que les conséquences du tsunami silencieux ont déjà commencé à se matérialiser mais que le point culminant est encore à venir pour Israël, notamment le mois prochain avec l’escalade de la pression internationale. Il souligne également que les transformations en Cisjordanie constituent un avertissement très sérieux quant à l’avènement d’un État unique qui s’opère silencieusement et qui pourrait conduire à une véritable crise stratégique.

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Les Européens veulent abolir les barrières commerciales avec leurs partenaires méditerranéens

Selon un document de la Commission européenne (CE) consulté par Euronews, plusieurs pays de l’Union européenne (UE) militent pour que le prochain accord stratégique de l’UE sur la Méditerranée permette d’abolir les barrières commerciales avec certains États d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et de les aligner sur les règles du marché unique de l’UE.

Eleonora Vasques

Cette proposition est présentée dans un résumé préparé par la CE avant avril 2025, consulté par Euronews, qui contient les contributions des États membres de l’UE, des pays partenaires et des parties prenantes au futur Pacte pour la Méditerranée.

Ce pacte, qui devrait être présenté par l’exécutif européen à la mi-octobre, vise à établir une combinaison d’accords bilatéraux existants et nouveaux entre l’UE et certains pays méditerranéens dans divers secteurs.

Le pacte concerne l’Algérie, l’Égypte, Israël, la Jordanie, le Liban, la Libye, le Maroc, la Palestine, la Tunisie et la Syrie.

«Les consultations viseront également à intégrer les points de vue des voisins, notamment les pays du Golfe et la Turquie, reconnaissant leurs intérêts stratégiques importants, leur contribution et leur influence dans la région», indique le document.

Renforcer l’intégration méditerranéenne

Par cette initiative, la CE cherche à renforcer l’intégration dans la région méditerranéenne, notamment au vu des instabilités commerciales avec des alliés traditionnels comme les États-Unis.

«De nombreux États [membres de l’UE] proposent de moderniser les accords existants et d’éliminer les barrières commerciales, appelant à l’alignement sur les règles du Marché unique et à la convergence dans des secteurs tels que le numérique, l’énergie, l’environnement et les normes du travail», peut-on lire dans le document.

Cependant, ce n’est pas la première fois que Bruxelles tente de lancer l’intégration commerciale entre les pays méditerranéens. En 1995, à l’occasion de la «Déclaration de Barcelone», les partenaires ont convenu de créer une zone de libre-échange euro-méditerranéenne (Zleem), un accord qui n’a jamais été concrétisé.

L’UE a déjà conclu un accord commercial préférentiel avec les pays méditerranéens, défini dans la Règle d’origine préférentielle pan-euro-méditerranéenne, connue sous le nom de Convention PEM, un accord commercial multilatéral qui harmonise les règles d’origine.

Cette Convention inclut les pays de l’UE, les membres de l’Aele, les Balkans occidentaux, les partenaires méditerranéens, la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldavie.

Pour un accès pratique aux marchés

Cependant, le document relatif au Pacte méditerranéen consulté par Euronews indique que les États membres de l’UE cherchent à approfondir leurs liens commerciaux avec la région.

Certains [États membres de l’UE] soulignent l’importance d’un commerce inclusif, de tarifs douaniers plus bas et d’un accès pratique aux marchés grâce à des outils tels que Global Gateway et la Convention PEM. Certains plaident en faveur d’une modernisation de la Convention PEM afin de refléter les accords commerciaux actuels de l’UE et d’identifier le commerce comme le domaine offrant le plus grand potentiel d’action conjointe et coordonnée, indique le document.

Selon le document, les partenaires ont des points de convergence sur les questions commerciales, mais ils souhaitent également «un alignement réglementaire, un accès aux marchés et un soutien aux producteurs locaux».

«Un soutien à l’harmonisation réglementaire pour attirer les investissements et construire des chaînes de valeur communes dans les domaines du numérique, des transports et des énergies propres est exprimé», indique le document, faisant référence aux contributions des pays méditerranéens.

«Les chaînes de valeur agro-industrielles transfrontalières, la modernisation des douanes, les systèmes d’exportation sous label vert et l’adoption de règles d’origine PEM modifiées sont également proposés. L’accent est également mis sur la simplification des procédures commerciales, le soutien aux PME et aux entreprises vertes, et l’assouplissement des barrières non tarifaires grâce à des dialogues structurés», ajoute le document.

L’alignement sur la gouvernance numérique et le système douanier de l’UE, ainsi que la simplification des procédures aux frontières, sont également des sujets d’intérêt pour les pays partenaires.

«Les propositions comprennent des lois inspirées du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et des outils d’administration en ligne, ainsi que des échanges entre pairs pour favoriser la convergence», indique le document.

«Un groupe de pays partenaires accorde la priorité à la convergence en matière d’énergie propre et de normes environnementales», ajoute le document.

Traduit de l’anglais

Source : Euronews.

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Le Bangladesh va acheter 65 000 tonnes d’engrais auprès de la Tunisie et du Maroc

Le gouvernement du Bangladesh a approuvé aujourd’hui, mardi 26 août 2025, des propositions distinctes pour l’achat de quelque 65 000 tonnes d’engrais chimiques de la Tunisie et du Maroc, ainsi que les travaux de construction d’un entrepôt d’une capacité de 10 000 tonnes à Bhola, afin de répondre à la demande croissante du pays, a annoncé BSS News.

Ces approbations ont été obtenues lors de la 33e réunion du Comité du Conseil consultatif sur les achats publics de cette année, qui s’est tenue aujourd’hui. Le Dr Salehuddin Ahmed, conseiller financier, a présidé la réunion virtuellement.

Suite à deux propositions distinctes du ministère de l’Agriculture, la Société de développement agricole du Bangladesh (Badc) achètera 25 000 tonnes d’engrais TSP dans le cadre du troisième lot d’un accord avec le Groupe chimique tunisien (Tunisie), pour un prix 602,50 dollars US la tonne.

Par ailleurs, la Badc achètera 40 000 tonnes d’engrais DAP dans le cadre du troisième lot de l’accord d’État avec l’Office chérifien des phosphates (OCP-Maroc), pour un prix de 781,33 dollars US la tonne.

I. B.

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La Tunisie verrouille l’accès à l’information, dénoncent des ONG    

Des associations tunisiennes de défense des droits humains ont condamné, lundi 25 août 2025, la fermeture de l’Instance nationale d’accès à l’information (Inai), un organisme indépendant créé en 2016, au lendemain du Printemps arabe de 2011, et qui visait à garantir l’accès à l’information aux citoyens et aux journalistes. Les Ong ont vu dans ce geste un nouveau recul pour les libertés.

Le gouvernement a indiqué à l’AFP avoir fermé l’agence au début du mois et réaffecté son personnel à d’autres fonctions gouvernementales.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déclaré que cette décision avait été prise «en secret», sans annonce publique majeure, critiquant le renforcement des restrictions imposées par le gouvernement à l’information.

«L’accès à l’information est de plus en plus restreint», a déclaré à l’AFP Zied Dabbar, secrétaire général du SNJT. «On ne peut pas parler de liberté de la presse sans accès à l’information. Désormais, il n’y aura que le discours officiel, qui mènera à la propagande», a-t-il ajouté.

Le syndicat des journalistes a qualifié cette mesure de «démolition de l’un des piliers fondamentaux» de la fragile démocratie tunisienne.

De nombreux détracteurs du président Kaïs Saïed sont actuellement derrière les barreaux, notamment des dizaines de journalistes et de personnalités publiques poursuivis en vertu du décret loi n°54 de 2022 incriminant la «diffusion de fausses nouvelles».

«Il est devenu évident que les autorités veulent bloquer toutes les sources d’information», a déclaré Romdhane Ben Amor, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). «Il s’agit d’un choix politique de rupture avec les instances constitutionnelles», a-t-il ajouté.

«L’espace des droits et des libertés est de plus en plus asphyxié», a déclaré M. Ben Amor à l’AFP, avertissant que d’autres institutions pourraient également être fermées.

I. B.

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Le rôle du sport dans le développement culturel et social de la Tunisie


Le sp͏ort a un très impor͏tant rôl͏e ͏dans la société tunisienne. Ce n’est ͏pa͏s seulement une activi͏té p͏hysique; c’est un engrenage de ͏cohé͏sion sociale, ͏de développementéconomique et d͏’innovation technologique ͏au͏ssi ! Depuis les pr͏emiers jeux locaux, jusqu’aux événements mondiaux, le sport mode͏ll͏e la culture tunisie͏nne tout en p͏oussant l͏es ͏actions dans l’économie et social.

En Tunisie, le ͏sp͏ort et la culture sont très liés.͏ De gr͏ands événements comme les matchs de ͏foot ou le tournois de ha͏ndball deviennent des moment͏s où la cult͏ure populaire s’aff͏iche ͏par les chants,͏ les habits et les normes locale͏s͏. Ces affichages renforcent ce͏ se͏ntiment d’identité͏ nationale et aident͏ ͏à passer des valeurs culturelles aux jeunes. Donc le sport n’est pas juste une quest͏ion de force physique et de compétition, c’est aussi un chemin vers le patrimoine et l’expressio͏n culturelle.

Impact social et économique du sport

Le sport a un lien clair avec le développement de la société. Il pousse à l’inclusion, aide la santé publique et donne aux jeunes chances de grandir personnellement et au travail. Sur le plan matériel, il crée des emplois dans plusieurs domaines: lieux de sport, tourisme, achat et vente d’articles, fêtes et médias. Les sommes mises dans installations modernes pour le sport et clubs pro aident aussi à faire venir sponsors et à rendre plus fort le marché local ce qu͏i amélio͏re l’économie du pays.

Innovations mobiles et paris sportifs

L’évolution technologique a profondément transformé le paysage sportif en Tunisie, notamment grâce aux applications mobiles et aux plateformes de paris en ligne. Aujourd’hui, les supporters disposent d’outils interactifs qui leur permettent de suivre les matchs en direct, de consulter des statistiques détaillées et de s’impliquer davantage dans l’expérience sportive.

Des solutions comme melbet en ligne illustrent parfaitement cette tendance. Elles ne se limitent pas à proposer des paris : elles offrent un véritable écosystème numérique où se rencontrent culture sportive, innovation technologique et opportunités économiques. Les utilisateurs peuvent ainsi vivre le sport de manière plus immersive tout en participant à une activité génératrice de revenus pour les entreprises locales et internationales.

De plus, la possibilité de télécharger melbet ci rend cette expérience encore plus accessible. En quelques clics, les Tunisiens peuvent installer l’application sur leur smartphone, placer leurs paris, recevoir des notifications en temps réel et profiter d’une interface fluide adaptée aux besoins du marché local.

Ainsi, l’alliance entre sport, technologie et paris en ligne crée une nouvelle dimension où tradition et modernité s’entrecroisent, renforçant à la fois le dynamisme culturel et l’innovation numérique en Tunisie.

Le sport comme vecteur d’inclusion et d’éducation

Au-dessus de l’économie et de l’évolution, le sport est un outil d’inclure les groupes sociaux. Les programmes scolaires et les groupes locaux aident les jeunes, ͏même ceux qui viennent de milieux pauvres, à͏ faire des exercices habituels. Cette action aide à l’͏esprit d’équipe, à͏ la règle et au respect,͏ des valeurs importantes pour le développement du soi et de la société. Le sport est aussi un moyen d’éducation non officielle, où les jeunes apprennent comment agir face à la compétition, au succès et͏ à l’échec préparant ainsi une génération plus forte ͏et impliquée.

La Tunisie a un potentiel énorme pour développer davantage le lien entre sport, culture et économie. L’expansion des infrastructures modernes, l’investissement dans les applications mobiles et la promotion des paris sportifs légaux peuvent créer un cercle vertueux de croissance économique et d’innovation. En combinant tradition culturelle et modernité numérique, le sport devient un pilier du développement durable et du rayonnement international du pays.

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