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QNB – Revue Economique : How will the US economy adjust to its new trade conditions?

Since the end of World War II, trade liberalization and economic integration have been embraced by the more advanced economies as pillars of prosperity and global peace. During this period, global tariffs were gradually brought down and trade barriers were dismantled, facilitated by the rules and mechanisms of the General Agreement on Tariffs and Trade (GATT), and later the World Trade Organization (WTO). Additional boosts to international trade were provided by the integration of former-communist economies into global markets, the proliferation of multilateral agreements, and the economic opening of China.

These developments helped push trade to record highs. In 2008, the sum of exports of all countries reached its peak of 24% of global GDP. But the rapid expansion of global trade flows then came to a sudden halt. The Global Financial Crisis (GFC) represented an abrupt interruption of the positive trend, as major economies entered recession and faced a financial crunch, causing consumer and business demand for goods to plummet. Growth in trade fluctuated sharply in the following years, amid increasing protectionism, geopolitical polarization, and the nationalist “America First” doctrine during the first Trump presidency.

In early April this year, on what has come to be known as “Liberation Day,” President Trump unveiled a sweeping package of tariffs that hit practically all countries. This unprecedented event placed the US at the epicentre of a major global trade shock, and marked the beginning of a period of high economic uncertainty. Countries rushed to put together comprehensive offer packages to soften the initially unyielding position of President Trump. The terms of bilateral negotiations extended beyond tariff levels, and included investment pledges destined to the North American economy, as well as the outright purchase of US goods, spanning from agricultural to energy products.

The conclusion of a first set of negotiations helped moderate uncertainty and discard the extreme case scenarios. Deals were reached with the UK, Japan, Indonesia, Vietnam, the Philippines, and the EU, narrowing the range of potential outcomes for the rest of the world, and slowly uncovering a new “high-tariff world.”  The effective tariff rate (ETR) is a useful measure of the burden imposed on a country’s imports, measuring the average rate of tariffs weighted by the value of imported goods. The latest estimate points to an overall average effective rate of 18.2%, the highest level since the peak of 19.8% in 1933, a period of strongly protectionist policies.

This level of tariffs in the US, together with potential retaliatory tariffs from other countries introduce substantial headwinds to the US growth outlook. In

this article, we discuss the key consequences of the new tariffs for the performance of the US economy.

Tariffs are set to have an impact on prices faced by US households and firms. Typically the “pass-through” effect of tariffs to final prices is not complete, since part of the increase in costs is absorbed via squeezed profit margins of US importers, as well as of foreign producers. Nevertheless, estimates of the final impact on prices are significant, in a range from 0.4 to 2 percentage points (p.p.) in headline inflation. Even in the more optimistic scenarios, the expected increment in final prices represents an important cost for households. As a result, higher tariffs are expected to curb household purchasing power, supressing overall consumption and economic growth.

On the production-side, higher tariffs raise input costs and disrupt supply chains, deteriorating competitiveness and lowering investments. Policy uncertainty and higher costs from tariffs reduce investment, particularly in manufacturing. As a result of higher tariffs, consensus growth expectations for this year have descended sharply, from 2.2% before Liberation Day, to 1.5%. This is a meaningful downgrade on the growth outlook for the US economy as a result of the new high-tariff reality.

Tariffs act as a tax on imports and are therefore a means to generate revenues for the federal government, contributing to reduce the fiscal deficit. According to the most optimistic estimates on the fiscal impact, the new tariffs to date could raise USD 2.3 trillion over the period 2026-35. Although, this is a substantial increase in resources for the government, the negative impact on the economy could diminish other sources of fiscal revenues. Furthermore, it is uncertain if current tariffs would be maintained beyond the end of President Trump’s terms.

All in all, higher tariffs create significant headwinds for the US economic growth outlook, as higher prices reduce household spending, and uncertainty and increased costs affect production and investment.

 

 

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Tunisie à l’IATF 2025 à Alger : 30 entreprises exposent dans un pavillon national de 300 m²

La Tunisie participe avec un pavillon national de 300 m2 à la 4éme édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se déroulera du 4 au 10 septembre 2025, à Alger.

“Environ 30 entreprises tunisiennes seront présentes à cette foire. Elles exercent dans les secteurs automobiles, agroalimentaires et pharmaceutiques, quelques PME ainsi qu’un espace dédié aux institutions nationales (Chambres de commerce et d’industrie),  Cepex, FIPA, TABC….)”, a indiqué le Chef de la région de l’Afrique du nord de la Banque africaine d’import-export(Afreximbank), Hafedh Ben Afia.

S’adressant aux médias en prévision de cet évènement, Ben Afia a ajouté,, jeudi, à Tunis, que IATF 2025 placé sous l’égide de l’Union africaine et d’Afreximbank, représente une opportunité exceptionnelle pour mettre en lumière la place de la Tunisie dans les échanges économiques intra-africains et pour valoriser son expertise à l’échelle continentale.

Organisée par Afreximbank en collaboration avec la Commission de l’Union africaine et le Secrétariat de la ZLECAF, cette foire n’est pas seulement un évènement commercial mais aussi une plateforme stratégique et un levier pour renforcer l’intégration économique africaine, encourager les échanges et construire un avenir plus prospère pour le continent africain. « L’Afrique ne représente pas seulement un marché mais c’est notre avenir commun et un espace de croissance et d’innovation et de solidarité », a –t-il souligné.

Le responsable a aussi déclaré que la Tunisie à travers son positionnement, son savoir-faire et son dynamisme entrepreneurial, joue déjà un rôle majeur dans les échanges intrafricains, que ce soit dans l’agro-alimentaire, le textile, les technologies, la santé et  les énergies renouvelables

De son côté, le directeur général de la coopération internationale au ministère du Commerce, Lazhar Bennour a fait savoir qu’un atelier dédié à la Tunisie sera organisé, le 5 septembre 2025, à l’occasion de l’IATF.

Au programme de cet évènement figure une présentation de la Tunisie et de son climat des affaires et une exposition sur l’industrie automobile.

Le ministère du Commerce donnera, à cette occasion, un aperçu sur la vision stratégique de la Tunisie dans le cadre de la ZLECAF.

Placée sur le thème : “Une passerelle vers de nouvelles opportunités”, la Foire d’Alger connaîtra la participation de plus de 2000 exposants de 75 pays. Environ 35 mille visiteurs y sont attendus.

Des accords commerciaux et des investissements pouvant dépasser les 44 milliards de dollars sont également attendus.

Le président Kaïs Saïed avait reçu, vendredi 18 juillet 2025 au Palais de Carthage, une invitation de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, pour assister à l’ouverture de la 4ème édition de la foire commerciale intra africaine(IATF)

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Croissance en trompe-l’œil : l’INS rassure, Ecoweek alerte

L’INS annonce une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre de 2025, portée par la demande interne. Mais le rapport Ecoweek révèle une réalité plus sombre : déficit d’investissement, marginalisation dans les flux d’IDE, retard numérique. Un contraste qui interroge la crédibilité des politiques économiques.

Une embellie statistique…

L’Institut national de la statistique (INS) a publié des chiffres flatteurs : le PIB a progressé de 3,2 % en glissement annuel, dopé par la demande interne (+3,3 %) et la reprise de l’investissement brut. La consommation et la formation de capital fixe expliquent à elles seules une contribution positive de +3,59 points à la croissance.

Mais cette amélioration apparente est fragilisée par les échanges extérieurs : malgré une hausse des exportations de 9,6 %, les importations ont progressé presque autant (+8,9 %). Résultat : une contribution négative (-0,43 point) du commerce extérieur au PIB.

… qui masque des faiblesses structurelles

Derrière ces indicateurs, Ecoweek tire la sonnette d’alarme. Le think tank rappelle que la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique, estimé à 72,5 milliards de dinars entre 2010 et 2024, dont les trois quarts au cours des cinq dernières années. Avec un taux d’investissement moyen de 15,1 % du PIB, loin des 25 % nécessaires, le pays s’enferme dans une croissance molle incapable d’absorber le chômage.

IDE et attractivité : la marginalisation

Les investissements directs étrangers (IDE) illustrent ce déclassement. En 2024, la Tunisie a capté 936 millions de dollars, soit à peine 1,8 % des flux vers l’Afrique du Nord, son plus bas niveau depuis 25 ans. Pendant que l’Égypte accaparait 92 % de ces flux, la Tunisie devenait un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs, selon Ecoweek.

Le décrochage est encore plus flagrant dans l’économie numérique. Alors que les IDE mondiaux dans ce secteur ont triplé depuis 2020, la Tunisie reste hors-jeu, avec une part insignifiante et un retard abyssal en fibre optique (89e sur 93 pays).

Mirage ou réalité ?

Le contraste est saisissant : d’un côté, une croissance conjoncturelle rassurante ; de l’autre, une dégradation structurelle profonde. Tant que la Tunisie se contentera de mettre en avant des chiffres ponctuels, sans stratégie d’investissement et de compétitivité, la croissance restera un mirage dans le désert économique.

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Tunisie – Croissance : une progression portée par la demande interne, mais jusqu’à quand ?

Tunisie Economie reformesL’INS a annonce le 15 août une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre 2025. Une demande portée par la demande interne et un rebond de l’investissement. Des chiffres rassurants si nous en faisions une lecture basique si ce n’est que l’économiste Hechmi Alaya, apporte dans le numéro 25 d’Ecoweek des éclairages qui inquiètent. Il y parle de l’effondrement de l’investissement productif, d’une marginalisation dans les flux d’IDE, du recul de la compétitivité numérique et de déséquilibres extérieurs persistants. “Les chiffres sont comme les gens. Si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi.” Cette citation, attribuée à l’écrivain français Didier Hallépée en dit long sur notre capacité à interpréter des chiffres selon nos souhaits.

Un PIB en hausse, dopé par la demande interne d’après l’INS. le produit intérieur brut a progressé de 3,2 % en glissement annuel au deuxième tiers de 2025. Une performance qui semble témoigner d’un retour de la dynamique économique après des années de stagnation. Cette croissance est essentiellement tirée par la demande interne, dont le volume a augmenté de 3,3 %. L’INS met en avant la contribution des dépenses de consommation et surtout de la formation brute de capital fixe – autrement dit, l’investissement –, qui aurait joué un rôle moteur dans ce regain d’activité. La demande interne contribue ainsi à hauteur de +3,59 points au taux de croissance global. Pour le lecteur non averti, le message est limpide : les Tunisiens consomment davantage, les entreprises investissent, et la machine économique se remet en marche.

Mais cette lecture flatteuse occulte une réalité plus nuancée.

Commerce extérieur : une contribution négative

En parallèle, l’INS reconnaît que les échanges extérieurs ont amputé la croissance. Le commerce net de biens et services contribue négativement (-0,43 point) au PIB. Pourtant, les chiffres affichent une hausse des exportations (+9,6 %) légèrement supérieure à celle des importations (+8,9 %). Mais l’écart reste insuffisant pour rééquilibrer une balance commerciale structurellement déficitaire. En clair, la Tunisie continue de dépendre des importations pour alimenter sa demande intérieure, notamment en biens d’équipement, énergie et produits alimentaires, ce qui limite l’effet bénéfique de la croissance sur la souveraineté économique.

« Les chiffres sont comme les gens : si on les torture assez, on peut leur faire dire n’importe quoi. »

Des illusions statistiques : l’INS gomme les déséquilibres

La présentation de l’INS illustre une tendance récurrente du discours officiel : mettre en avant les chiffres conjoncturels positifs tout en minimisant les faiblesses structurelles.

En insistant sur l’accélération de la croissance et sur le rôle moteur de la demande interne, l’institution occulte des réalités préoccupantes :

  • une croissance fragile, tirée davantage par la consommation que par une montée en gamme de l’appareil productif ;
  • un commerce extérieur structurellement déficitaire ;
  • une inflation qui recule très lentement. Le fait de passer de 5,4 de taux d’inflation au mois de juin à 5,3 au mois de juillet ne prouve pas la baisse de l’inflation en elle même mais plutôt le niveau d’augmentation des prix d’un mois à l’autre ;
  • un investissement qui, derrière le rebond statistique, reste inférieur aux besoins du pays. C’est précisément ce que met en lumière Ecoweek, dans son numéro 25 de juin 2025.

Ecoweek démonte le mirage : un déficit d’investissement inquiétant

Pour le Think tank dirigé par Hechmi Alaya, les discours officiels relèvent d’une « utilisation mystificatrice de la statistique ». Loin de l’euphorie suggérée par les communiqués, la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique qui met en danger son avenir.

Entre 2010 et 2024, le pays aurait accumulé un manque à investir de plus de 72,5 milliards de dinars, dont 75 % rien qu’entre 2020 et 2024. Un recul qui s’explique par la chute du taux d’investissement, tombé en moyenne à 15,1 % du PIB sur 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010. Or, c’est précisément ce niveau élevé d’investissement qui avait permis à la Tunisie d’assurer une croissance soutenue de 4 à 5 % sur le long terme.

Actuellement avec un taux d’investissement inférieur à 20 %, le pays est condamné à des taux de croissance médiocres, insuffisants pour créer des emplois, réduire le chômage ou moderniser l’économie.

« Derrière le rebond statistique, l’investissement reste dramatiquement en dessous des besoins du pays. »

Investissements directs étrangers : la Tunisie, lanterne rouge de l’Afrique du Nord

Autre constat sévère : les investissements directs étrangers (IDE). En 2024, la Tunisie a engrangé 936 millions de dollars, en hausse de 21,2 % par rapport à 2023. Un chiffre que l’INS et certains médias officiels présentent comme un signe de reprise. Mais Ecoweek rappelle que cette performance est ridiculement faible rapportée à l’ensemble des flux d’IDE en Afrique du Nord : à peine 1,8 %, le plus bas niveau depuis 25 ans. À titre de comparaison, l’Égypte a capté 92 % de ces flux, le Maroc 3,2 % et l’Algérie 2,8 %. Au niveau continental, la Tunisie n’a attiré que 1 % des IDE reçus par l’Afrique, se plaçant derrière une vingtaine de pays, y compris des économies réputées instables.

Pire, la Tunisie est quasiment absente des rapports internationaux de benchmarking utilisés par les investisseurs : Business Ready de la Banque mondiale, Africa Attractiveness Report d’Ernst & Young, ou encore le FDI Confidence Index de Kearney. La marginalisation est telle que le pays apparaît comme un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs étrangers, selon Ecoweek.

Compétitivité numérique et attractivité : la chute !

Alors que les IDE dans l’économie digitale ont presque triplé au niveau international entre 2020 et 2024, la Tunisie est restée à l’écart.  L’économie numérique est pourtant un moteur incontournable de la croissance mondiale. Avec une part mondiale inférieure à 0,06 %, la Tunisie ne figure tout simplement pas dans les pays susceptibles de bénéficier de cette révolution. Un facteur aggravant : le retard abyssal dans le déploiement de la fibre optique.

L’étude WBBA-Omdia 2024, révèle un retard persistant par rapport aux pays voisins malgré des améliorations dans le haut débit fixe. Bien que l’Afrique du Nord ait connu une accélération du déploiement de la fibre, la Tunisie reste en retrait, particulièrement par rapport au Maroc et à l’Égypte même si des efforts sont déployés pour moderniser l’infrastructure. En d’autres termes, aucune stratégie de digitalisation crédible n’est possible dans ces conditions.

« La Tunisie n’attire plus que 1 % des IDE africains, loin derrière ses voisins. »

 Un avenir menacé par le court-termisme

Le contraste entre le discours officiel et l’analyse indépendante illustre une tendance inquiétante : gouverner par la communication et les statistiques partielles, au lieu d’affronter les défis structurels.

L’INS met en avant une croissance de 3,2 % pour rassurer l’opinion et les bailleurs, mais Ecoweek rappelle que cette croissance est insuffisante pour absorber le chômage et que c’est une croissance qui repose sur la consommation et l’endettement et non sur un regain productif.

L’investissement, clé de tout développement durable ne satisfait pas au potentiel du site Tunisie. Un pays, estime Hechmi Alaya, qui est sorti de la compétition régionale et mondiale dans l’attraction des capitaux et des compétences.

Pour terminer, nous ne pouvons pas ne pas relever qu’l’INS et Ecoweek racontent deux histoires différentes sur une même économie. Le premier vante une embellie passagère, le deuxième décrit une dégradation structurelle profonde.

« Croissance conjoncturelle ou mirage statistique ? L’économie tunisienne joue son avenir.»

 

A supposer que la vérité se situe entre les deux, il est urgent que les décideurs tunisiens arrêtent ces espèces de réflexes devenus structurels, cette fuite en avant et le déni d’une réalité économique peu reluisante aggravée par la promulgation de lois antiéconomiques et   affrontent les véritables défis : rétablir un climat propice à l’investissement, moderniser l’appareil productif, rattraper le retard numérique et restaurer la confiance des investisseurs. Faute de quoi, la croissance annoncée aujourd’hui ne sera qu’un mirage de plus dans le désert économique tunisien.

Et puis une question déterminante : combien de temps encore la Tunisie pourra-t-elle masquer ses faiblesses derrière des statistiques conjoncturelles ?

Amel Belhadj Ali

Chiffres clés

  • 3,2 % — Taux de croissance du PIB au 2e trimestre 2025 (INS)
  • 72,5 Mds TND — Montant du déficit d’investissement accumulé entre 2010 et 2024
  • 15,1 % — Taux moyen d’investissement 2020-2024, contre 26,3 % entre 1970 et 2010
  • 936 M USD — IDE reçus en 2024, soit seulement 1,8 % des flux en Afrique du Nord
  • 0,06 % — Part de la Tunisie dans l’économie numérique mondiale.

 

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Le déficit commercial de la Tunisie avec la Turquie persiste

La Tunisie, qui cherche à réduire son déficit commercial chronique avec la Turquie, a enregistré une hausse de 15,4 % de ses importations en provenance de ce pays au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.  

Selon les chiffres publiés par l’Institut national de la statistique (INS), les importations totales du pays ont atteint 41,67 milliards de dinars tunisiens (14,22 milliards de dollars) entre janvier et juin 2025. Cette augmentation est due aux taux d’importation élevés de biens d’équipement, de matières premières et de biens de consommation.

Au cours de cette période, la Turquie figurait parmi les principaux fournisseurs de la Tunisie hors Union européenne, indique également l’INS.

Au cours de la période spécifiée, les importations en provenance de pays hors UE ont augmenté de 37,7 % en provenance de la Chine et de 15,4 % en provenance de la Turquie, tandis qu’elles ont diminué de 20,1 % en provenance de Russie et de 16,5 % en provenance d’Inde.

Parallèlement, les exportations totales de la Tunisie ont diminué de 0,6 % pour atteindre environ 10,85 milliards de dollars, tandis que son déficit commercial extérieur total a augmenté pour atteindre environ 3,38 milliards de dollars.

L’augmentation des importations de la Tunisie a été particulièrement concentrée dans les produits non énergétiques. Hors énergie, le déficit commercial extérieur a atteint 1,6 milliard de dollars.

I. B.

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