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Reconnaissance de l’État palestinien : le Danemark affiche son soutien

La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a affirmé mardi que son pays n’écarte pas la possibilité de reconnaître officiellement l’État de Palestine, tout en soulignant que cette reconnaissance devra s’accompagner de garanties démocratiques.
« Nous ne refusons pas de reconnaître la Palestine comme État. Nous soutenons cette idée, nous l’avons toujours soutenue, c’est ce que nous souhaitons. Mais il est clair qu’il faut s’assurer qu’il s’agira d’un État démocratique », a déclaré Frederiksen lors d’une conférence de presse.
Cette annonce survient alors que des milliers de Danois ont manifesté dimanche dernier pour exiger la fin de la guerre à Gaza et appeler leur gouvernement à reconnaître l’État palestinien.
À la mi-août, dans une interview accordée au quotidien Jyllands-Posten, la cheffe du gouvernement avait jugé que « Netanyahou est devenu un problème en lui-même » et que son gouvernement « est allé beaucoup trop loin ».
Frederiksen a par ailleurs dénoncé sur ses réseaux sociaux la poursuite de la politique de violence menée par l’entité sioniste dans la bande de Gaza, la qualifiant d’« inacceptable ».
La Première ministre a insisté sur le fait que la reconnaissance de l’État de Palestine devait répondre à « l’objectif juste », tout en annonçant que le Danemark utiliserait sa présidence tournante de l’Union européenne pour accentuer la pression diplomatique sur l’entité sioniste. « Il sera difficile de mobiliser le soutien nécessaire, mais nous ferons de notre mieux », a-t-elle conclu.

Le Maroc sur le point de dépasser trois pays européens en production automobile

Le Maroc est sur le point de dépasser l’Italie, la Pologne et la Roumanie en volume de production automobile, profitant d’un important essor des investissements dans ce secteur et d’une croissance soutenue du tourisme, rapporte le journal espagnol El Economista. Cette progression représente un défi économique pour l’Espagne, historiquement dépendante de ces deux secteurs pour soutenir son économie.
Selon le rapport, l’industrie automobile et le tourisme sont devenus les piliers principaux de la croissance marocaine. Le pays devrait enregistrer une croissance économique de 4 % en 2025, taux qui devrait se maintenir en 2026 et 2027, soutenue par les investissements étrangers dirigés vers des secteurs à forte valeur ajoutée comme l’automobile et le transport aérien.
Le rapport souligne que les usines automobiles représentent aujourd’hui un moteur clé de l’emploi au Maroc, tandis que le tourisme génère des revenus importants contribuant à réduire le déficit de la balance des paiements. Plusieurs facteurs renforcent la compétitivité du royaume : stabilité politique et économique, faible coût de la main-d’œuvre et position géographique stratégique proche de l’Union européenne.
Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc a connu une croissance de 4,8 % au premier trimestre 2025, portée par l’amélioration des secteurs non agricoles et la demande intérieure, alors que l’inflation recule. Le déficit du compte courant a diminué à 1,1 % au premier trimestre 2025, après 1,7 % en 2024, avec des prévisions de léger excédent grâce aux exportations automobiles et aux recettes touristiques.
Au premier semestre 2025, le nombre de touristes a progressé de 16 % par rapport à la même période en 2024, tandis que la production automobile a dépassé 350 000 unités, en hausse de 36 % sur un an, selon le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce.
Le Maroc est ainsi devenu un acteur majeur de l’industrie automobile en Afrique, bénéficiant de partenariats durables avec Renault et de projets d’expansion d’entreprises comme Citroën, qui prévoit de produire 100 000 unités supplémentaires dans le royaume d’ici 2027.

États-Unis : Premier cas humain confirmé de ver mangeur de chair

Le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a annoncé la première infection humaine aux États-Unis par le ver mangeur de chair (Cordylobia), un parasite qui attaque les tissus vivants. La personne infectée est un voyageur de retour d’un pays touché par l’épidémie, le Salvador, rapport Al Jazeera.
Andrew G. Nixon, porte-parole du ministère, a précisé que le ministère de la Santé du Maryland et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) avaient confirmé le diagnostic après des examens approfondis. Les autorités soulignent que le risque pour la population américaine reste extrêmement faible. Aucun cas animal n’a été signalé sur le territoire cette année.
Le ministère américain de l’Agriculture met en garde contre l’impact économique potentiel d’une épidémie de ce parasite sur le bétail, estimant que le Texas, premier État producteur de bovins, pourrait subir des pertes de l’ordre de 1,8 milliard de dollars, incluant mortalité animale, coûts de main-d’œuvre et traitements vétérinaires.
Des pays d’Amérique latine, comme le Salvador, le Honduras et le Guatemala, ont déjà connu des flambées de ce parasite, incitant la FAO à alerter sur ses risques pour la sécurité alimentaire et le bétail. Les autorités américaines envisagent de renforcer les contrôles aux frontières pour prévenir l’introduction du parasite via les animaux ou les voyageurs.

Le ver mangeur de chair : un parasite dangereux mais rare chez l’homme

Les femelles de ce parasite pondent leurs œufs dans les blessures d’animaux à sang chaud. À l’éclosion, les larves percent la chair avec leurs pièces buccales, ce qui peut entraîner la mort de l’animal ou de l’humain si aucun traitement n’est appliqué.
Bien que les infections humaines soient rares, elles peuvent être graves. Le traitement consiste à retirer les larves et à désinfecter entièrement la plaie, avec de bonnes chances de guérison si l’intervention est rapide.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande une vigilance médicale particulière dans les régions où le parasite est endémique en Amérique centrale et du Sud.

Une maladie rare et mortelle se propage à Gaza suite à la destruction des stations de traitement des eaux

Une épidémie préoccupante d’une maladie rare et grave, la poliomyélite aiguë flasque (AFP), touche actuellement la bande de Gaza. Cette flambée est directement liée à la destruction par l’entité sioniste des infrastructures vitales de traitement des eaux, selon un récent rapport relayé par le journal britannique The Independent.

Au cours des trois derniers mois, le nombre de cas signalés de poliomyélite aiguë flasque a atteint 110, un chiffre alarmant comparé aux un ou deux cas annuels observés auparavant dans la région. Cette maladie se manifeste par une faiblesse musculaire sévère pouvant rapidement évoluer vers la paralysie.

Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Dr Ahmed Al-Farra, chef du service pédiatrique à l’hôpital Nasser de Khan Younès, ont attribué cette recrudescence à la contamination massive des eaux. Les analyses de laboratoire montrent que les patients ont été infectés par des virus intestinaux transmis via l’eau, elle-même contaminée par des eaux usées en raison de la destruction des stations d’épuration.

“Voir 110 cas en si peu de temps est incroyable”, a déclaré le Dr Al-Farra. “C’est une épidémie majeure qui représente l’un des plus grands défis sanitaires que Gaza ait connus depuis 2023”.

Il souligne que l’accès à une eau potable saine est compromis, aggravant la propagation des maladies transmissibles par l’eau. La situation sanitaire dans la région demeure extrêmement fragile, avec un système d’assainissement gravement endommagé.

Cette crise sanitaire met en lumière les conséquences humanitaires dramatiques des conflits armés sur les infrastructures essentielles et appelle à une réponse urgente pour protéger les populations vulnérables.

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