Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La Tunisie verrouille l’accès à l’information, dénoncent des ONG    

Des associations tunisiennes de défense des droits humains ont condamné, lundi 25 août 2025, la fermeture de l’Instance nationale d’accès à l’information (Inai), un organisme indépendant créé en 2016, au lendemain du Printemps arabe de 2011, et qui visait à garantir l’accès à l’information aux citoyens et aux journalistes. Les Ong ont vu dans ce geste un nouveau recul pour les libertés.

Le gouvernement a indiqué à l’AFP avoir fermé l’agence au début du mois et réaffecté son personnel à d’autres fonctions gouvernementales.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déclaré que cette décision avait été prise «en secret», sans annonce publique majeure, critiquant le renforcement des restrictions imposées par le gouvernement à l’information.

«L’accès à l’information est de plus en plus restreint», a déclaré à l’AFP Zied Dabbar, secrétaire général du SNJT. «On ne peut pas parler de liberté de la presse sans accès à l’information. Désormais, il n’y aura que le discours officiel, qui mènera à la propagande», a-t-il ajouté.

Le syndicat des journalistes a qualifié cette mesure de «démolition de l’un des piliers fondamentaux» de la fragile démocratie tunisienne.

De nombreux détracteurs du président Kaïs Saïed sont actuellement derrière les barreaux, notamment des dizaines de journalistes et de personnalités publiques poursuivis en vertu du décret loi n°54 de 2022 incriminant la «diffusion de fausses nouvelles».

«Il est devenu évident que les autorités veulent bloquer toutes les sources d’information», a déclaré Romdhane Ben Amor, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). «Il s’agit d’un choix politique de rupture avec les instances constitutionnelles», a-t-il ajouté.

«L’espace des droits et des libertés est de plus en plus asphyxié», a déclaré M. Ben Amor à l’AFP, avertissant que d’autres institutions pourraient également être fermées.

I. B.

L’article La Tunisie verrouille l’accès à l’information, dénoncent des ONG     est apparu en premier sur Kapitalis.

Tunisie – ARP : Fatma Mseddi claque la porte de la Commission des droits et libertés

La députée de Sfax, Fatma Mseddi, a annoncé sa démission de la Commission des droits et libertés de l’Assemblée des représentants du peuple, dénonçant le blocage de sa proposition de loi sur les associations et le manque d’efficacité des travaux parlementaires.

C’est un geste fort et symbolique qu’a posé ce lundi la députée Fatma Mseddi, en adressant une lettre de démission à la présidence de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

L’élue de Sfax se retire officiellement de la Commission des droits et libertés, évoquant un climat d’inaction et un déficit de volonté politique autour d’un dossier qu’elle juge stratégique : la réforme du secteur associatif.

Dans sa lettre adressée au président de l’ARP, Mseddi pointe du doigt le blocage persistant de l’examen de sa proposition de loi, déposée depuis octobre 2023, et visant à encadrer davantage le fonctionnement des associations.

Une réforme qu’elle considère essentielle pour protéger la sécurité nationale et restaurer la transparence dans ce secteur. Selon elle, l’inaction de la commission et l’absence de débat sérieux ont sapé la dynamique nécessaire à toute réforme d’envergure.

« Je choisis de me retirer pour préserver la clarté de mes positions et m’engager dans des espaces parlementaires plus efficaces », écrit-elle, dénonçant l’inertie actuelle de la commission et la paralysie de ses travaux, qui compromettraient son rôle de veille législative et de contrôle.

Cette démission intervient alors que le débat autour de la régulation des associations revient régulièrement sur le devant de la scène politique, dans un contexte de suspicion croissante à l’égard de certains financements étrangers ou activités jugées opaques.

Connue pour ses prises de position tranchées, Fatma Mseddi appelle, à travers ce geste, à une révision urgente du fonctionnement des commissions parlementaires, et à un retour à une culture de débat productif au sein de l’ARP.

L’article Tunisie – ARP : Fatma Mseddi claque la porte de la Commission des droits et libertés est apparu en premier sur webdo.

❌