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Vie associative

Citoyens et solidaires 

Par la pédagogie et l’action

Fondée en 2012, l’association « Citoyens et Solidaires » dont le siège se trouve à l’Ariana, s’est assigné pour objectif « de favoriser l’émergence d’une démocratie solidaire, dans laquelle les citoyens connaissant leurs droits et devoirs agissent pour une citoyenneté en faveur de l’égalité des droits humains, des droits économiques et sociaux. »

Il faut se replacer dans le contexte de l’époque pour s’expliquer ce choix. A l’époque, on en était à peine à un an des événements qui ont fait basculer le pays d’un régime de plusieurs dizaines de décennies de pouvoir personnel à un autre qui ambitionnait de mettre en œuvre une dynamique de souveraineté populaire basée sur la liberté de choix à toutes les étapes de la prise de décision dans le champ des affaires publiques.

Pour autant, les promoteurs de cette initiative ne perdaient pas de vue qu’un travail de pédagogie était un préalable incontournable à la réussite de leur projet car « cette citoyenneté active ne peut être effective que si le citoyen est sensibilisé et œuvre à la préservation de l’intérêt général, à la connaissance de notre patrimoine commun, matériel et immatériel » Aussi, « L’éducation, la formation, la sensibilisation sur les droits et devoirs qui constituent le socle de la citoyenneté sont au cœur des objectifs de « Citoyens et Solidaires » qui s’est engagée à apporter sa contribution à cet apprentissage de la citoyenneté par la diffusion de cette culture et de ses valeurs parmi les plus jeunes. »  

1001 bibliothèques et 1001 tableaux blancs pour les écoles primaires

Or, « la citoyenneté est une éducation apportée principalement par les apprentissages à l’école, nourrie par le volet programmatique mais aussi par l’éducation au vivre-ensemble, à la tolérance et au respect des autres. » D’où la collaboration instaurée par l’association dès son départ avec le ministère de l’Education nationale à travers « des projets concrets. »

Ainsi une convention de partenariat a-t-elle été signée entre les deux parties pour des projets d’action en milieu scolaire dans le cadre de deux projets, l’un intitulé : « 1001 bibliothèques pour les écoles primaires » devant être accompagné d’une animation autour de la lecture ; le deuxième, « 1001 tableaux blancs pour les écoles primaires » est destiné à associer « Citoyens et Solidaires » à la maintenance des écoles. 

Et comme la dénomination de l’association l’indique, « la citoyenneté sans solidarité ne peut s’épanouir et se déployer. » D’où cet autre volet de l’action de l’association qui s’adresse aux adultes à travers des conférences-débats et des sessions de formation sur le développement durable, la nécessité de la préservation de l’énergie par la réflexion autour des synergies alternatives, la démocratie participative et le rôle des citoyens dans le pouvoir local, l’économie sociale et solidaire comme source de création d’emplois et solution à l’exclusion économique. 

Sur le terrain, cela s’est traduit par une participation à un programme de soutien aux femmes artisanes de Kairouan et la participation au programme « We love Kairouan ».

Chroniques de la Byrsa : Il n’y a pas que la mer

La Presse — Voilà. L’été finissant, nous nous retrouvons à la veille de la fin des vacances. Ce sera, dit-on, la rentrée, la reprise des activités « normales », la suspension des activités de loisirs et, conséquemment, le ralentissement si ce n’est aussi le terme de toutes sortes d’activités économiques, culturelles et sportives liées à la saison estivale.

Pour le restant de l’année, nous devrons nous contenter de brèves escapades hors des destinations balnéaires pour nous oxygéner au propre comme au figuré et pour nous détendre à la faveur de furtives pauses « weekendières » (excusez l’audace néologique), de fêtes diverses et de ponts qui peuvent être suspendus (!). C’est mieux que rien, mais c’est une anomalie dictée par la dictature du balnéaire dans nos pays. 

Les chaleurs de l’été ne sont pas seules responsables de cet état de choses. Pensons un instant aux populations des pays enclavés et qui peuvent souffrir des rigueurs du climat l’été, mais aussi en hiver : les pays d’Europe centrale, par exemple, Suisse, Autriche, Slovaquie, etc., pour ne pas évoquer l’Afrique ou l’Asie.

Ceux-là ont su étendre la saison de villégiature à pratiquement toute l’année qu’ils ponctuent d’occasions d’escapades pour profiter de la nature (la neige en hiver, la végétation au printemps, le terroir en automne) à coups d’événements propices à l’attraction de la clientèle. Ils maintiennent ainsi une dynamique économique, culturelle et ludique qui se prolonge toute l’année.

Certes, la scolarité des enfants est un facteur d’importance dans l’organisation du calendrier civil. Ainsi la France, par exemple, a divisé le pays en « académies » qui permettent de libérer la population des parents et écoliers à tour de rôle pour pouvoir profiter et faire profiter les acteurs économiques des vacances de neige, par exemple. 

Chez nous, on a fait un pas dans ce sens avec l’instauration il y a quelques années du week-end de deux jours pleins dans l’administration publique pour permettre d’envisager des déplacements ailleurs que dans les banlieues des villes. Reste que le maintien des cours samedi matin dans la plupart des établissements scolaires empêche le plein rendement de cette mesure.

Et ainsi les profondeurs du pays qui ne disposent pas de devanture maritime se retrouvent également privées de la manne touristique parce que, malgré les trésors qu’elles peuvent recéler, elles ne connaissent pas non plus l’affluence de visiteurs le restant de l’année. 

En parlant de « profondeurs, on ne pense pas seulement aux régions totalement démunies sur le plan structurel touristique, mais également à celles qui en sont pourvues, comme le Jérid qui, ô paradoxe, reçoit son contingent de visiteurs presqu’exclusivement en été, quand le soleil y est brûlant et que les hôteliers de la côte organisent des excursions pour soulager le trop-plein de leurs établissements ! 

Dynamiser la vie économique dans les régions intérieures est un impératif vital pour tout le pays. Le tourisme, en particulier celui des nationaux, peut être un facteur décisif dans ce sens. Alors, engageons la réflexion en vue de le promouvoir. 

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