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Fonds d’assurance chômage : incertitude sur les bénéficiaires et les modalités d’indemnisation

Le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) alerte sur les « graves irrégularités » entourant la mise en œuvre du Fonds d’assurance contre la perte d’emploi, institué par le Chapitre 17 de la loi de finances 2025. Le prélèvement des cotisations a débuté en janvier, et ce, en l’absence totale du décret d’application nécessaire pour en définir le cadre légal, les bénéficiaires et les modalités de gestion.

Le Chapitre 17 de la loi de finances 2025 a effectivement créé un nouveau fonds, financé par une cotisation de 0,5% prélevée sur la masse salariale, à parts égales entre salariés et employeurs. S’y ajoutent des taxes sur le tabac, les boissons énergisantes, les jeux électroniques et une subvention de l’État. Cependant, ce même article renvoie à un décret gouvernemental pour en préciser les modalités d’application concrètes, notamment l’identification des assujettis, les procédures de gestion des ressources et les mécanismes d’exécution. Or, à ce jour, ce décret n’a toujours pas été publié, rendant « illégitime » le prélèvement effectué sur les fiches de paie depuis le 1er janvier 2025. Il s’agit lutter contre le chômage.

La confusion s’accroît du côté des bénéfices promises. Un conseil des ministres restreint s’est tenu le 11 janvier 2025 pour examiner un projet de loi définissant les prestations du régime et les conditions d’accès aux indemnités chômage. Ce projet est aujourd’hui au « point mort », sans aucune communication officielle du ministère des Affaires sociales sur son avancement. Ce double blocage, absence de décret et report du projet sur les prestations, prive les contribuables de toute visibilité sur leurs droits et sur la gestion des fonds collectés.

Revendication : publier un décret d’application

Face à cette situation jugée « illégale » et « inéquitable », le FTDES exige la publication immédiate du décret d’application du Chapitre 17 pour légaliser le processus de prélèvement. Il demande également l’adoption urgente du projet de loi sur les prestations et les conditions d’indemnisation, sans délai supplémentaire. Une clarification du sort réservé à la loi n°101 de 1996 relative au régime d’assurance chômage et d’emploi est nécessaire pour garantir la cohérence entre les dispositifs. Le FTDES réclame en outre une révision de la répartition des contributions afin d’alléger le fardeau des salariés et d’imposer une part équitable aux employeurs et à l’État. Enfin, la mise en place d’une gouvernance transparente avec une publication régulière et détaillée des comptes du fonds, recettes et dépenses, est essentielle.

Le FTDES rappelle un principe fondamental : aucun prélèvement ne peut être effectué sans un texte d’application en définissant précisément le champ, et aucun prélèvement n’est légitime sans que des droits et des bénéfices clairs ne soient garantis en contrepartie pour les travailleurs. L’organisation reste mobilisée pour suivre ce dossier et défendre les droits économiques et sociaux des citoyens.

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Soins rationnés ? La crainte nationale

Deux décès survenus à vingt-quatre heures d’intervalle ont brutalement rappelé les carences du système de santé tunisien. Le 23 août 2025, un cancer a emporté Houssein Aboudi, jeune ingénieur fraîchement diplômé, après avoir privé de traitement celui qui aurait pu le sauver. La Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) aurait rejeté à plusieurs reprises sa demande d’accès au médicament indispensable à sa survie pendant six longs mois. Bien que la Cnam ait finalement accepté son dossier in extremis, elle aurait livré le traitement en quantité insuffisante, lequel est arrivé trop tard.

La veille, le même tragique destin a frappé Houssem Harbaoui, 26 ans. Lui aussi s’est éteint sans avoir pu obtenir le médicament vital dont il avait besoin. Quelques jours avant sa mort, le jeune homme avait témoigné que plus de soixante jours d’interruption thérapeutique avaient suivi le rejet de sa demande par la Cnam. Même en paiement direct, on ne trouvait pas le traitement en pharmacie ; seul le circuit de l’assurance maladie pouvait y donner accès.

La succession de ces deux disparitions a provoqué une émotion générale et a remis au premier plan la question des pénuries médicamenteuses . Ces tragédies soulèvent des interrogations fondamentales sur le respect effectif du droit aux soins et révèlent les défaillances systémiques de la chaîne d’approvisionnement pharmaceutique.

Face à cette crise, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présidé une réunion d’urgence dernièrement week-end pour élaborer un plan national de lutte contre les ruptures de stock. Les mesures annoncées incluent la création d’une cellule de veille sanitaire, l’obligation pour les laboratoires pharmaceutiques de déclarer leurs stocks, et une campagne qui promouvra les génériques.

Le ministère a également appelé les professionnels de santé à « rationaliser leurs prescriptions » – une annonce qui a suscité de vives inquiétudes dans la population quant à une possible rationalisation des soins. La mort de ces deux jeunes hommes dépasse le cadre tragique du fait divers : elle révèle une fracture sanitaire profonde et interroge la capacité du pays à garantir l’égalité d’accès aux traitements vitaux.

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R&I confirme la note B- de la Tunisie mais améliore sa perspective

L’agence japonaise de notation, Rating and Investment Information (R&I), vient de réviser la perspective de la notation souveraine de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative à stable, tout en maintenant sa note à B-.

Selon l’agence, « l’économie tunisienne est en voie de redressement ». Elle justifie sa décision par la réduction du déficit courant, l’augmentation des réserves de change et l’apaisement des inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères, et ce, malgré l’absence de perspective claire quant à l’obtention d’un soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

Dans un communiqué, R&I a également motivé cette amélioration par la baisse du déficit budgétaire en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) et par une diminution « modérée » du ratio de la dette publique. L’agence souligne que « le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire », les incertitudes concernant le remboursement de la dette s’atténuent.

« Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs », R&I a donc confirmé la note B- et révisé la perspective à Stable.

Reprise économique et perspectives

En 2024, la croissance du PIB réel s’est établie à 1,4 %. Cette reprise a été portée par la normalisation des conditions météorologiques, après une année 2023 défavorable, et par une forte demande touristique. R&I estime que cette bonne performance économique devrait se poursuivre en 2025, avec une croissance annuelle projetée entre 1 % et 2 %.

L’agence considère que les répercussions directes des droits de douane appliqués aux échanges entre la Tunisie et les États-Unis seraient limitées, compte tenu de la faible part des exportations tunisiennes à destination du marché américain. Néanmoins, elle recommande de surveiller les effets indirects que la Tunisie pourrait subir en fonction de la conjoncture économique en Europe, principale destination de ses exportations.

Équilibres financiers et défis budgétaires

Au cours des dernières années, l’excédent de la balance des services s’est accru, soutenu par la hausse des recettes touristiques. Couplé à l’excédent de la balance des revenus primaires (grâce aux transferts de fonds des travailleurs tunisiens à l’étranger), cela a permis une réduction du déficit courant, qui s’est établi à 1,7 % du PIB en 2024.

R&I prévoit que le déficit courant se maintiendra à un niveau modéré, entre 2 % et 3 % du PIB à l’avenir, en raison d’une augmentation prévisible des importations d’énergie, de biens intermédiaires et de biens de consommation, portée par une activité économique plus soutenue.

L’agence note que la masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentent une part importante des dépenses publiques, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour les dépenses d’investissement, pourtant cruciales pour renforcer les fondamentaux économiques.

En s’efforçant de garantir les recettes fiscales et de réduire les dépenses (notamment la masse salariale), le gouvernement a ramené le déficit budgétaire à 6,0 % du PIB en 2024. Le budget 2025 prévoit de le contenir à 5,5 % du PIB. Compte tenu d’une relative stabilité des prix de l’énergie, une hausse des dépenses de subventions serait évitée. R&I anticipe une poursuite de l’amélioration des finances publiques au cours des deux prochaines années.

Rappel du contexte

Il convient de rappeler que le 29 août 2023, R&I avait dégradé la notation souveraine de la Tunisie de « B » à « B- », avec une perspective « négative ». Cette décision était alors justifiée par la difficulté de la situation budgétaire et extérieure, marquée par un déficit et un endettement public persistants à des niveaux élevés, ainsi que par des perspectives d’assainissement budgétaire incertaines.

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Une task force interministérielle pour booster la connectivité aérienne de la Tunisie

Une task force interministérielle va être créée pour accélérer le développement de nouvelles lignes aériennes vers la Tunisie. Cette décision est issue d’une réunion de travail tenue ce lundi entre Rachid Amri, ministre des Transports, et Sofiene Tekaya, ministre du Tourisme et de l’Artisanat. L’objectif central de cette cellule sera de trouver des solutions concrètes pour faciliter l’ouverture de nouvelles lignes aérienne et répondre à la demande croissante des marchés internationaux, identifiée comme un levier fondamental pour la relance du secteur touristique.

La réunion, qui a rassemblé les hauts responsables des deux secteurs, avait pour but d’étudier la création de ces nouvelles lignes afin de dynamiser les aéroports intérieurs et de capter de nouveaux marchés émetteurs de touristes. Y assistaient notamment le Directeur général de l’Aviation civile, la responsable par intérim de Tunisair, le PDG de l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA), et le Directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Moderniser les infrastructures

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a souligné l’importance de mettre en place un programme conjoint entre les deux ministères pour renforcer l’attractivité de la destination tunisienne. Il a insisté sur la nécessité que ce programme prenne en compte les capacités logistiques et opérationnelles du transport aérien. M. Amri a également fait état des efforts en cours pour moderniser les infrastructures aéroportuaires, améliorer les flottes de Tunisair et de Tunisair Express, et rehausser la qualité des services. Il a rappelé le rôle crucial de la compagnie nationale, non seulement dans le transport des passagers, mais aussi lors d’événements nationaux et internationaux et pendant les crises.

De la nécessité d’une meilleure coordination entre les secteurs

Pour sa part, le ministre du Tourisme, Sofiene Tekaya, a affirmé que le tourisme est un secteur horizontal, étroitement lié à d’autres secteurs, particulièrement les transports. Il a rappelé sa contribution essentielle à l’économie nationale via la création d’emplois et l’apport de devises étrangères. Le ministre a insisté sur le besoin de solutions urgentes pour renforcer les connexions aériennes, internationales et domestiques.

Il a révélé recevoir des demandes croissantes émanant d’agences de voyages internationales, notamment depuis des marchés prometteurs comme la Chine, l’Allemagne et la Russie, ce qui exige une mobilisation totale. M. Tekaya a aussi évoqué le développement de la croisière maritime, avec de premières expériences prévues dans les ports de Sfax, Sousse, Gabès et Zarzis dès 2026, et a plaidé pour l’accélération du développement de ports de plaisance. Il a conclu en proposant la création d’espaces dédiés aux artisans dans les aéroports et les ports pour promouvoir l’artisanat tunisien.

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Rached Azaiez nommé Directeur Général du groupe UNIMED

Le groupe Unimed a nommé Rached Azaiez à son poste de Directeur Général, succédant ainsi à Ridha Charfeddine. Cette décision, actée par le Conseil d’administration le 18 août, a été officialisée par un communiqué publié sur le site de la BVMT ce lundi 25 août.

Parallèlement, Mahmoud El Ouni a été désigné pour prendre la présidence du Conseil d’administration. Le nouveau Directeur Général apporte à ses fonctions une expertise interne approfondie, ayant occupé des postes de direction au sein du groupe depuis plus de dix ans. Il était précédemment Directeur Général Adjoint et Directeur Technique. Selon le communiqué, il a « largement contribué à l’expansion et à la performance des laboratoires » d’Unimed durant cette période.

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Textile en Tunisie : urgence pour l’emploi, Ksar Hellal sonne l’alerte

Une conférence nationale se tiendra le 27 août à Ksar Hellal pour dresser un état des lieux du secteur textile tunisien et esquisser ses perspectives d’avenir. Organisée par le conseil local de Ksar Hellal, en partenariat avec l’Union Tunisienne du Textile et de l’Habillement (UTTH) et le gouvernorat de Monastir, cette initiative vise à apporter des réponses concrètes à une industrie en crise.

L’événement rassemblera des représentants des ministères de l’Industrie, des Mines, de l’Énergie, des Finances, du Commerce, du Développement des exportations, ainsi que de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Selon Zouheir Ghemam, président du conseil local de Ksar Hellal, l’objectif est de stimuler le secteur, préserver l’industrie nationale et sauvegarder les emplois, dans un contexte qualifié de « critique ».

Plusieurs thématiques structureront les débats, notamment l’analyse de la situation actuelle du textile, l’identification des problèmes majeurs et l’examen de solutions possibles. Les participants aborderont également le rôle des douanes dans la promotion de l’industrie locale, ainsi que les enjeux de la formation initiale et continue.

Cette conférence fait suite à une première rencontre, tenue le 13 avril 2025, entre des industriels du textile de Ksar Hellal et Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il avait alors été convenu d’organiser une table ronde élargie aux ministères concernés et à la Banque centrale afin de proposer des mesures tangibles. La rencontre du 27 août s’annonce comme une étape décisive pour un secteur qui a perdu des milliers d’emplois suite à la fermeture de nombreuses usines, selon les organisateurs.

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Ordre des avocats : neuf candidats pour succéder au bâtonnier

Neuf candidats, parmi lesquels une seule femme, se disputent le poste de bâtonnier de l’Ordre national des avocats tunisiens. L’Ordre tiendra les élections lors de la conférence de la profession prévue les 12 et 13 septembre prochains à la Cité de la Culture de Tunis, comme l’a confirmé le bâtonnier en exercice, Hatem Mziou.

Dans une déclaration à Mosaïque FM ce lundi, M. Mziou a également indiqué que des avocats avaient déposé 42 demandes de candidature pour les postes de membres du Conseil de l’Ordre. Le bâtonnier a précisé que l’Ordre publiera les listes définitives des candidatures, tant pour le poste de bâtonnier que pour ceux de membres du Conseil, dans les deux prochains jours. Cette publication interviendra après que les vérificateurs auront contrôlé la conformité des dossiers aux conditions de candidature que le décret régissant la profession d’avocat fixe.

M. Mziou a également apporté des précisions sur l’électorat. Tous les avocats en exercice peuvent assister à l’assemblée générale ordinaire et y voter. Les avocats à la retraite et les avocats honoraires peuvent assister à la séance mais n’auront pas le droit de vote.

Le droit de vote pour élire le nouveau bâtonnier et les membres du Conseil réserve son usage aux avocats en exercice inscrits au barreau depuis au moins un an. Le bâtonnier a estimé le nombre total de congressistes à près de 9 000 personnes. Il a rappelé que les précédentes conférences électorales n’avaient enregistré qu’un taux de participation d’environ 40% des avocats remplissant les conditions pour voter.

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Ahmed Abou Aziz, de l’IPSI à la liste des journalistes-martyrs de Gaza

Cinq journalistes ont été tués ce lundi 25 aout 2025 dans un bombardement perpétré par des avions de l’occupation sioniste contre le complexe médical Nasser, dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Parmi les cinq victimes figure le journaliste palestinien Ahmad Abou Aziz, diplômé de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) de Tunis et chercheur dans le programme de doctorat en sciences de l’information et de la communication de l’institut.

Selon le bureau médiatique gouvernemental à Gaza, le nombre de journalistes tués s’élève désormais à 244 depuis le début de la guerre de génocide contre Gaza il y a près de deux ans. L’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI) de Tunis a rendu hommage aujourd’hui à son étudiant Ahmad Abou Aziz, présentant ses plus sincères condoléances et sa solidarité à la famille du défunt, à ses proches et à ses collègues, tout en condamnant fermement la ciblage systématique des journalistes à Gaza et en Palestine occupée.

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Tunisie : la BCT prévoit un bond de 5,1% pour le secteur agricole

Selon le rapport annuel 2024 que la Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié cette semaine, le secteur agricole devrait fortement repartir et pourrait croître de 5,1% cette année. Ce rebond fait suite à une contraction sévère de 16,3% que le secteur a enregistrée en 2023. Les analystes attribuent principalement cette amélioration aux conditions climatiques plus favorables, qui laissent présager une campagne prometteuse.

Selon la BCT, les prévisions affichent un optimisme particulier pour les filières clés. Ainsi, la production céréalière devrait bondir de 58% pour s’établir autour de 18,2 millions de quintaux, contre 11,5 millions la saison précédente. Parallèlement, les experts attendent une hausse significative de la production d’huile d’olive, dont ils anticipent le volume à 330 000 tonnes, contre 220 000 tonnes en 2023.

Au-delà de l’agriculture, l’institution monétaire table sur une consolidation de la reprise dans les autres secteurs. L’activité industrielle devrait renouer avec une croissance de 3,3%, que la robustesse des industries manufacturières orientées à l’export et la vigueur du secteur minier soutiendront. Les acteurs du secteur expliquent cette dynamique par une augmentation anticipée de la production de phosphate brut et par le déploiement de nouveaux investissements.

Le secteur des services, de son côté, devrait progresser de 2,8%. L’excellente tenue du tourisme soutiendra essentiellement cette performance, car la saison en cours devrait attirer 11 millions de visiteurs, dépassant ainsi le seuil des 10,3 millions que le pays avait enregistré en 2023.

La Banque centrale considère que la dynamique conjuguée de ces principaux moteurs de l’économie nationale peut stimuler l’activité globale. Elle devrait ainsi contribuer à atteindre un taux de croissance prévisionnel de l’ordre de 3,2% pour l’ensemble de l’année 2025.

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Tunisie : Une stratégie nationale pour pallier la pénurie de médicaments

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a présidé, ce vendredi 22 août 2025, une séance de travail consacrée à l’élaboration d’un plan national global. Celui-ci vise à faire face à la pénurie conjoncturelle de médicaments et à garantir la continuité de leur approvisionnement sur le marché tunisien.

À l’issue de cette réunion, une série de mesures concrètes a été actée. La plus importante consiste en la création d’une plateforme d’alerte précoce au sein de la Pharmacie Centrale. Celle-ci aura pour mission d’assurer la notification immédiate de tout risque de rupture de stock.

Il a également été décidé de rendre obligatoire pour les fabricants de médicaments la déclaration régulière de leurs stocks, afin d’éviter toute rupture soudaine. Cette mesure s’accompagne d’une coordination préalable avec les laboratoires en cas de perturbation enregistrée dans la production.

Dans le même sillage, il a été convenu de lancer une campagne nationale de sensibilisation sur l’importance du recours aux médicaments génériques. Les médecins et les pharmaciens sont invités à s’appuyer sur les données nationales pour prescrire les médicaments et rationaliser les ordonnances. Une sensibilisation des citoyens sur la nécessité de faire un bon usage de ces traitements est également prévue.

Ce plan s’inscrit dans la stratégie du ministère de la Santé pour garantir un approvisionnement régulier et éradiquer le phénomène de disparition des médicaments, assurant ainsi le droit du citoyen à l’accès à ses besoins pharmaceutiques.

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Sarra Zaafrani Zenzri reçue au Palais impérial du Japon

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a été reçue en audience par l’Empereur Naruhito et l’Impératrice du Japon, vendredi 22 août 2025, au Palais Impérial de Tokyo. Ladite audience s’est déroulée en marge de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), qui se tient à Yokohama.

Au cours de cet entretien, la Sarra Zaafrani Zenzri a transmis à l’Empereur les salutations du président de la République, Kaïs Saïed. Elle a également mis en avant la profondeur des relations historiques unissant la Tunisie au Japon depuis près de sept décennies.

Mme Zenzri a insisté sur la nécessité de renforcer les différents volets du partenariat entre les deux pays, en particulier celui de la coopération économique. Dans ce cadre, elle a appelé le Japon à intensifier ses investissements en Tunisie, étant donné que le pays est à même de constituer un hub économique pour le continent africain.

Lire aussi: Sarra Zaafrani Zenzri participe aux travaux de la TICAD9

A noter que cette audience impériale fait suite à une série de rencontres bilatérales intensives menées par la cheffe du gouvernement avec plusieurs homologues africains et des représentants d’entreprises japonaises.

Lire également: Depuis Yokohama, Mme Zenzri rassure les investisseurs japonais

Elle intervient également après un entretien fructueux avec le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, soulignant la dynamique diplomatique tunisienne lors de ce sommet.

La participation de la délégation tunisienne à la TICAD9 vise à attirer les investissements et à renforcer la position de la Tunisie en tant que partenaire économique du Japon clé en Afrique.

 

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Trump annonce de lourds droits de douane sur les meubles importés

 Le président américain Donald Trump a annoncé sur sa plateforme de réseaux sociaux, Truth Social, que son administration finaliserait une « grande enquête » sur les droits de douane applicables aux meubles importés aux États-Unis. Un rapport contenant les conclusions de cette enquête devrait être publié sous cinquante jours.

M. Trump a déclaré que les meubles importés de l’étranger seraient soumis à des droits de douane à un taux qui n’a pas encore été déterminé. L’objectif avancé est de relocaliser l’industrie du meuble en Caroline du Nord, en Caroline du Sud, dans le Michigan et dans d’autres États, selon des informations rapportées par l’agence de presse Associated Press.

Cette annonce intervient après une décision surprise du président américain, le 15 août, qui avait étendu le champ d’application des droits de douane sur l’acier et l’aluminium à plus de 400 produits contenant ces métaux, tels que les motocyclettes, les équipements pour enfants et les couverts. Cette nouvelle mesure était entrée en vigueur seulement trois jours après son annonce, sans laisser aux importateurs un délai suffisant pour s’adapter.

L’agence de presse Bloomberg News a rapporté que l’administration américaine des douanes et de la protection des frontières (CBP) avait publié la nouvelle liste des droits de douane alors que nombreux étaient ceux qui partaient en week-end, créant une confusion dans les directives officielles. Cette imprécision concernait notamment le statut des marchandises déjà en route vers les États-Unis, et il n’était pas clair si les droits sur les métaux s’ajouteraient aux tarifs douaniers already applicables pays par pays.

La nouvelle liste incluait des pièces détachées automobiles, des produits chimiques, des matières plastiques et des composants de meubles, illustrant l’étendue des pouvoirs de M. Trump pour imposer des droits de douane sur divers secteurs. Cette autorité est distincte du pouvoir exécutif qu’il a utilisé pour imposer ce que l’on appelle les droits de douane de représailles.

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Sfax : l’UGTT et ses détracteurs sur le pied de guerre

Une mobilisation publique est annoncée pour le dimanche 24 août 2025 dans la ville de Sfax. Cet événement, initié par des soutiens du mouvement du 25-Juillet, bénéficie du concours de certains représentants élus locaux, chargés de coordonner la participation. L’objet du rassemblement cible explicitement l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). En réponse, les instances syndicales ont fait part d’une posture défensive, considérant le siège de l’Union régionale comme une limite intangible et indiquant leur intention d’en empêcher l’investissement.

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Immigration : la Tunisie, nouvelle première source migratoire du Maghreb en France

Selon une enquête publiée samedi 23 août 2025 par Le Figaro, l’immigration tunisienne en France a connu une accélération remarquable au cours des deux dernières décennies, dépassant désormais en volume les flux traditionnels en provenance du Maroc et de l’Algérie. Ces données, issues d’une note de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, révèlent une transformation significative des dynamiques migratoires maghrébines.

Si la progression numérique est incontestable, le rapport soulève également la question cruciale de l’intégration économique. Malgré une politique d’« immigration choisie » visant à privilégier les talents et les compétences, nombreux sont les Tunisiens installés légalement en France qui peinent encore à s’insérer durablement sur le marché du travail. Un paradoxe, alors que cette approche sélective était précisément conçue pour faciliter l’accès à l’emploi et une inclusion rapide.

Au-delà des défis socio-économiques, la note pointe un autre obstacle de taille : la difficile coopération entre Paris et Tunis en matière de retour des sans-papiers. Cette lacune entraîne des complexités supplémentaires dans la gestion des dossiers migratoires et la mise en œuvre des politiques publiques.

Pourtant, il faut nuancer ce constat. La France a plus que jamais besoin de talents étrangers, notamment dans des secteurs en tension comme l’ingénierie et la santé. Et sur ce plan, les compétences tunisiennes brillent déjà. Les médecins et ingénieurs tunisiens établis en France font preuve d’une intégration économique exemplaire et contribuent significativement à l’excellence de leur domaine respectif.

De même, les start-ups tunisiennes qui choisissent de s’implanter dans l’Hexagone illustrent avec dynamisme le potentiel d’une collaboration fructueuse, innovante et tournée vers l’avenir.

La question n’est donc pas tant celle du nombre que celle de l’accompagnement et de la valorisation des profils à haut potentiel, dont la réussite bénéficie à la fois à la France et à son image de terre d’accueil et d’opportunités.

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Tunisie : Vague de limogeages dans trois gouvernorats

Dans son édition du vendredi 22 août 2025, le Journal officiel de la République tunisienne (Jort) a publié plusieurs arrêtés du ministre de l’Intérieur, datés du 19 août 2025, annonçant des mouvements au sein de l’administration territoriale.

Selon ces textes officiels, Saïda Bouazizi a été déchargée de ses fonctions de secrétaire générale du gouvernorat de Tozeur, avec effet rétroactif au 7 août 2025.

Dans le même temps, Hammadi Aouaissi a été relevé de son poste de secrétaire général du gouvernorat de Nabeul, à compter du 11 août 2025.

Enfin, Dhia Eddine Achour a été démis de ses fonctions de délégué à la délégation d’El Mourouj, relevant du gouvernorat de Ben Arous, également à partir du 11 août 2025.

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Tunisie-Japon : un plan triennal pour concrétiser la déclaration de Yokohama

Le renforcement de la coopération tuniso-japonaise a été au centre de l’entretien qu’a eu, vendredi 22 aout 2025, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzari, avec le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba, à Yokohama au Japon  , en marge de la 9e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).

Selon un communiqué publié par la présidence du gouvernement, la cheffe du gouvernement a exprimé l’engagement de la Tunisie à surmonter toutes les formalités administratives qui pourraient entraver les investissements japonais en Tunisie, se félicitant du niveau atteint par la coopération bilatérale. Elle a également réitéré sa proposition d’organiser dans les meilleurs délais un forum économique tuniso-japonais. Il s’agit de renforcer la coopération entre la Tunisie et le Japon.

Évoquant la question palestinienne, la cheffe du gouvernement a réaffirmé la position de la Tunisie en la matière et son attachement à ce que le peuple palestinien recouvre l’intégralité de ses droits. Pour sa part, le Premier ministre du Japon , cité dans le communiqué, a souligné les efforts déployés par le Japon pour obtenir un cessez-le-feu et aider les Palestiniens à surmonter cette situation difficile.

Il a en outre rappelé l’adoption par la Tunisie et le Japon en 2022 d’une déclaration commune, servant de cadre général à la coopération bilatérale. La 9e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) a pris fin vendredi à Yokohama au Japon. La cheffe du gouvernement tunisien, qui dirigeait la délégation tunisienne à cette conférence, a pris part à la séance de clôture. Cette séance a marqué l’adoption de la déclaration de Yokohama. Les participants adopteront un plan de travail sur trois ans pour concrétiser cette déclaration.

Dans la déclaration, les participants ont souligné l’importance de parvenir à un consensus concernant les priorités du développement en Afrique, selon la présidence du gouvernement tunisien. Le Japon et les pays africains se sont engagés, dans la déclaration, à renforcer la coopération, notamment dans les domaines de la santé et des secteurs à haute valeur technologique. Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a réitéré, au cours de la séance de clôture, la volonté de son pays de renforcer ses relations avec l’Afrique, soulignant l’importance de l’action commune pour consolider les capacités humaines et industrielles du continent.

Avec TAP

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Résultats mitigés pour les valeurs du marché boursier en fin de semaine

Le marché financier a clôturé la séance du vendredi sur une note optimiste. L’indice de référence a progressé de 0,23 % pour s’établir à 11820,6 points, avec un volume d’échanges modeste de 5,8 millions de dinars, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs. Retour sur la situation du marché boursier.

Plusieurs valeurs se sont particulièrement distinguées durant cette séance boursière. Le titre NEW BODY LINE a décroché la meilleure performance. Sans même avoir fait l’objet de transactions, l’action du spécialiste des vêtements intelligents a enregistré une hausse significative de 4,6 % à 4,560 dinars. C’est ce qui ressort des données du marché boursier.

Le producteur de papiers Kraft et Test liner, SOTIPAPIER, a également figuré parmi les plus fortes progressions. Son action a affiché une belle performance avec une embellie de 2,8 % à 3,340 dinars, malgré des échanges faibles se montant à 19 mille dinars.

La valeur vedette de la séance a été TUNISIE LEASING & FACTORING. Le leader du secteur du leasing en Tunisie a terminé sur une note positive, gagnant 2 % pour clôturer à 34,590 dinars. Cette performance s’est accompagnée d’un important flux de capitaux, alimentant le marché à hauteur de 1 million de dinars.

À l’inverse, certaines valeurs ont subi des corrections. BH LEASING a essuyé la plus forte baisse de la séance. Dans un flux très réduit de 9 mille dinars, l’action du leaseur a reculé de 4,1 % à 4,170 dinars. De même, le titre TAWASOL GROUP HOLDING n’a pas fait bonne figure. L’action du holding a cédé 2,9 % à 0,660 dinars, avec un volume d’échanges limité à 49 mille dinars.

Avec TAP

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La Commission des finances de l’ARP se penche sur la réforme du code des changes

La révision du code des changes sera prochainement examinée par les députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a confirmé, ce vendredi 22 août 2025, Abdeljalil Heni, président de la Commission parlementaire des finances.

Intervenant dans l’émission Al Mach’had Al Iktissadi sur la Radio nationale, le parlementaire a annoncé le lancement d’une série d’auditions consacrées à ce texte, auxquelles participeront le ministère des Finances, la Banque centrale de Tunisie (BCT) ainsi que des professionnels du secteur. Ces consultations débuteront à la rentrée parlementaire.

Abdeljalil Heni a indiqué qu’il porterait une initiative visant à consacrer une séance plénière à l’adoption définitive du texte avant la fin de l’année 2025. Il a souligné que le projet de loi « comporte des dispositions ouvrant de nouveaux horizons pour les Tunisiens à l’étranger » et prévoit « une amnistie relative aux infractions de change ».

Le président de la commission a également insisté sur la nécessité de réexaminer le statut de la BCT ainsi que la loi organique budgétaire. Enfin, il a évoqué des ajustements potentiels, initiés par la Banque centrale, concernant les modalités de fonctionnement de la Commission tunisienne des analyses financières.

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Le sit-in des docteurs prend fin sur une promesse du président de la République

Les docteurs qui effectuaient un sit-in devant le siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont mis fin à leur mouvement de protestation, ce jeudi. Cette décision fait suite à une visite inattendue du président de la République, Kaïs Saïed, qui s’est engagé à régler définitivement leur situation.

S’exprimant sur les ondes de Mosaïque FM, Hamda Kouka, porte-parole des manifestants, a confirmé la levée du sit-in. « Le président de la République nous a surpris en se rendant personnellement sur place, accompagné de son cabinet », a-t-il déclaré.

Selon M. Kouka, l’entretien avec le chef de l’État a duré près d’une demi-heure. « Il nous a convaincus que ce dossier serait résolu et nous a promis que tous seraient recrutés dans les domaines de l’enseignement, de l’administration et au sein des laboratoires de recherche ».

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