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Le Bangladesh va acheter 65 000 tonnes d’engrais auprès de la Tunisie et du Maroc

Le gouvernement du Bangladesh a approuvé aujourd’hui, mardi 26 août 2025, des propositions distinctes pour l’achat de quelque 65 000 tonnes d’engrais chimiques de la Tunisie et du Maroc, ainsi que les travaux de construction d’un entrepôt d’une capacité de 10 000 tonnes à Bhola, afin de répondre à la demande croissante du pays, a annoncé BSS News.

Ces approbations ont été obtenues lors de la 33e réunion du Comité du Conseil consultatif sur les achats publics de cette année, qui s’est tenue aujourd’hui. Le Dr Salehuddin Ahmed, conseiller financier, a présidé la réunion virtuellement.

Suite à deux propositions distinctes du ministère de l’Agriculture, la Société de développement agricole du Bangladesh (Badc) achètera 25 000 tonnes d’engrais TSP dans le cadre du troisième lot d’un accord avec le Groupe chimique tunisien (Tunisie), pour un prix 602,50 dollars US la tonne.

Par ailleurs, la Badc achètera 40 000 tonnes d’engrais DAP dans le cadre du troisième lot de l’accord d’État avec l’Office chérifien des phosphates (OCP-Maroc), pour un prix de 781,33 dollars US la tonne.

I. B.

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La Tunisie verrouille l’accès à l’information, dénoncent des ONG    

Des associations tunisiennes de défense des droits humains ont condamné, lundi 25 août 2025, la fermeture de l’Instance nationale d’accès à l’information (Inai), un organisme indépendant créé en 2016, au lendemain du Printemps arabe de 2011, et qui visait à garantir l’accès à l’information aux citoyens et aux journalistes. Les Ong ont vu dans ce geste un nouveau recul pour les libertés.

Le gouvernement a indiqué à l’AFP avoir fermé l’agence au début du mois et réaffecté son personnel à d’autres fonctions gouvernementales.

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a déclaré que cette décision avait été prise «en secret», sans annonce publique majeure, critiquant le renforcement des restrictions imposées par le gouvernement à l’information.

«L’accès à l’information est de plus en plus restreint», a déclaré à l’AFP Zied Dabbar, secrétaire général du SNJT. «On ne peut pas parler de liberté de la presse sans accès à l’information. Désormais, il n’y aura que le discours officiel, qui mènera à la propagande», a-t-il ajouté.

Le syndicat des journalistes a qualifié cette mesure de «démolition de l’un des piliers fondamentaux» de la fragile démocratie tunisienne.

De nombreux détracteurs du président Kaïs Saïed sont actuellement derrière les barreaux, notamment des dizaines de journalistes et de personnalités publiques poursuivis en vertu du décret loi n°54 de 2022 incriminant la «diffusion de fausses nouvelles».

«Il est devenu évident que les autorités veulent bloquer toutes les sources d’information», a déclaré Romdhane Ben Amor, président du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES). «Il s’agit d’un choix politique de rupture avec les instances constitutionnelles», a-t-il ajouté.

«L’espace des droits et des libertés est de plus en plus asphyxié», a déclaré M. Ben Amor à l’AFP, avertissant que d’autres institutions pourraient également être fermées.

I. B.

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Le rôle du sport dans le développement culturel et social de la Tunisie


Le sp͏ort a un très impor͏tant rôl͏e ͏dans la société tunisienne. Ce n’est ͏pa͏s seulement une activi͏té p͏hysique; c’est un engrenage de ͏cohé͏sion sociale, ͏de développementéconomique et d͏’innovation technologique ͏au͏ssi ! Depuis les pr͏emiers jeux locaux, jusqu’aux événements mondiaux, le sport mode͏ll͏e la culture tunisie͏nne tout en p͏oussant l͏es ͏actions dans l’économie et social.

En Tunisie, le ͏sp͏ort et la culture sont très liés.͏ De gr͏ands événements comme les matchs de ͏foot ou le tournois de ha͏ndball deviennent des moment͏s où la cult͏ure populaire s’aff͏iche ͏par les chants,͏ les habits et les normes locale͏s͏. Ces affichages renforcent ce͏ se͏ntiment d’identité͏ nationale et aident͏ ͏à passer des valeurs culturelles aux jeunes. Donc le sport n’est pas juste une quest͏ion de force physique et de compétition, c’est aussi un chemin vers le patrimoine et l’expressio͏n culturelle.

Impact social et économique du sport

Le sport a un lien clair avec le développement de la société. Il pousse à l’inclusion, aide la santé publique et donne aux jeunes chances de grandir personnellement et au travail. Sur le plan matériel, il crée des emplois dans plusieurs domaines: lieux de sport, tourisme, achat et vente d’articles, fêtes et médias. Les sommes mises dans installations modernes pour le sport et clubs pro aident aussi à faire venir sponsors et à rendre plus fort le marché local ce qu͏i amélio͏re l’économie du pays.

Innovations mobiles et paris sportifs

L’évolution technologique a profondément transformé le paysage sportif en Tunisie, notamment grâce aux applications mobiles et aux plateformes de paris en ligne. Aujourd’hui, les supporters disposent d’outils interactifs qui leur permettent de suivre les matchs en direct, de consulter des statistiques détaillées et de s’impliquer davantage dans l’expérience sportive.

Des solutions comme melbet en ligne illustrent parfaitement cette tendance. Elles ne se limitent pas à proposer des paris : elles offrent un véritable écosystème numérique où se rencontrent culture sportive, innovation technologique et opportunités économiques. Les utilisateurs peuvent ainsi vivre le sport de manière plus immersive tout en participant à une activité génératrice de revenus pour les entreprises locales et internationales.

De plus, la possibilité de télécharger melbet ci rend cette expérience encore plus accessible. En quelques clics, les Tunisiens peuvent installer l’application sur leur smartphone, placer leurs paris, recevoir des notifications en temps réel et profiter d’une interface fluide adaptée aux besoins du marché local.

Ainsi, l’alliance entre sport, technologie et paris en ligne crée une nouvelle dimension où tradition et modernité s’entrecroisent, renforçant à la fois le dynamisme culturel et l’innovation numérique en Tunisie.

Le sport comme vecteur d’inclusion et d’éducation

Au-dessus de l’économie et de l’évolution, le sport est un outil d’inclure les groupes sociaux. Les programmes scolaires et les groupes locaux aident les jeunes, ͏même ceux qui viennent de milieux pauvres, à͏ faire des exercices habituels. Cette action aide à l’͏esprit d’équipe, à͏ la règle et au respect,͏ des valeurs importantes pour le développement du soi et de la société. Le sport est aussi un moyen d’éducation non officielle, où les jeunes apprennent comment agir face à la compétition, au succès et͏ à l’échec préparant ainsi une génération plus forte ͏et impliquée.

La Tunisie a un potentiel énorme pour développer davantage le lien entre sport, culture et économie. L’expansion des infrastructures modernes, l’investissement dans les applications mobiles et la promotion des paris sportifs légaux peuvent créer un cercle vertueux de croissance économique et d’innovation. En combinant tradition culturelle et modernité numérique, le sport devient un pilier du développement durable et du rayonnement international du pays.

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La Tunisie peut-elle ouvrir de nouvelles lignes aériennes ?  

La Tunisie a-t-elle sérieusement les moyens de lancer de nouvelles lignes aériennes nationales et internationales pour dynamiser son trafic aérien et son tourisme ? Quand on connaît les difficultés que confrontent Tunisair et Tunisair Express à affréter des avions pour les vols déjà existants, la réponse ne peut qu’être négative, eu égard l’état lamentable de la flotte aérienne nationale.   

Cette réflexion est inspirée par une réunion de travail qui s’est tenue lundi 25 août 2025 au siège du ministère des Transports et présidée par le ministre des Transports Rachid Amri et son homologue du Tourisme et de l’Artisanat, Soufiane Tekaya.

La réunion était consacrée, tenez-vous bien, à «étudier les moyens de lancer de nouvelles lignes aériennes de manière à dynamiser les aéroports à l’intérieur du pays et à impulser le tourisme en ciblant de nouveaux marchés prometteurs.» (sic !)

Les ministres font-ils des bulles et tirent-ils des plans sur la comète pour s’occuper un peu et donner l’illusion de travailler pour faire bouger les choses ? Nous sommes vraiment tentés de le penser, eu égard les difficultés que rencontre la compagnie aérienne nationale à «seulement» honorer ses engagements envers ses clients, qui font face, quasi-quotidiennement, à des retards dépassent parfois les 6 et 7 heures, faute d’avions disponibles ou de pièces de rechange pour d’autres appareils en panne. De là à pouvoir créer de nouvelles lignes, à l’impossible nul n’est tenu !

Les «bulles ministérielles»

Pour revenir aux «bulles ministérielles», rappelons que le ministre des Transports a souligné l’importance d’élaborer un programme conjoint entre les deux ministères pour renforcer l’attractivité de la destination Tunisie, en tenant compte des capacités logistiques et opérationnelles du secteur du transport aérien. Il a également passé en revue les efforts déployés pour développer les infrastructures des aéroports tunisiens, y compris nationaux, améliorer la disponibilité opérationnelle des flottes de Tunisair et Tunisair Express et rehausser le niveau de services fournis.

Le ministre des Transports a rappelé le rôle que Tunisair n’a cessé de jouer, non seulement dans le transport des passagers et le soutien au tourisme dans notre pays, mais aussi dans d’importantes manifestations culturelles et sportives et activités économiques. Outre les circonstances exceptionnelles que notre pays, comme tous les pays du monde, a connues, telles que les opérations d’évacuation, notamment lors de crises sanitaires mondiales et d’événements régionaux.

Pour sa part, le ministre du Tourisme, Soufiane Tekaya, a souligné que son secteur est transversal, étant étroitement lié à divers autres, notamment celui des transports et ses diverses composantes, aérienne et maritime. Il a noté que le tourisme est l’un des secteurs les plus rentables, compte tenu de sa contribution efficace au cycle économique, de sa capacité à générer des devises et à créer des emplois.

Dans ce contexte, il a également cité des études publiées par l’Organisation des Nations Unies pour le tourisme, qui confirment que le secteur connaît une croissance rapide à l’échelle internationale. Cela nécessite une exploitation minutieuse des opportunités disponibles pour consolider la position de la Tunisie parmi les principales destinations touristiques.

Dans ce contexte, le ministre du Tourisme a souligné l’importance d’adopter des solutions et des mesures urgentes pour soutenir le transport aérien, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, car il s’agit d’un levier essentiel pour revitaliser les destinations, notamment dans les zones dotées d’aéroports.

Dans ce contexte, il a souligné que le ministère reçoit actuellement des demandes croissantes de la part des agences de voyages internationales, notamment de marchés prometteurs tels que la Chine, l’Allemagne et la Russie, ce qui nécessite des efforts concertés pour suivre le rythme de cette demande croissante.

Soufiane Tekaya a également souligné l’importance de développer le tourisme de croisière et d’élargir ses activités pour inclure diverses régions du pays, notant que les premières expériences seront lancées dans les ports de Sfax, Sousse, Zarzis et Gabès à partir de 2026. Il a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer le développement des ports de plaisance, compte tenu des opportunités prometteuses et des rendements élevés qu’ils offrent.

Le ministre a conclu en appelant à l’attribution d’espaces aux artisans au sein des aéroports et des ports afin de promouvoir les industries traditionnelles et de faire connaître les produits traditionnels tunisiens.

Les deux ministres ont convenu de former un groupe de travail composé de représentants des deux ministères afin de coordonner les efforts visant à trouver des solutions aux problèmes qui entravent l’ouverture de nouvelles lignes aériennes, compte tenu notamment de la forte demande pour les destinations tunisiennes, notamment celles des marchés russe et chinois.

On remarquera pour conclure que les deux ministres n’ont pas cru devoir évoquer les conséquences catastrophiques du monopole qu’exerce Tunisair sur le ciel tunisien ni la nécessaire mise en œuvre d’une réforme majeure et inévitable : l’Open Sky, l’une des solutions réalistes et concrètes pour dynamiser les aéroports tunisiens et impulser le tourisme. Mais que l’Etat tunisien, qui continue d’injecter de l’argent public dans les comptes d’une entreprise en quasi-faillite, Tunisair en l’occurrence, s’entête à ne pas vouloir mettre en œuvre. Allez, avec ça, parler de tourisme et de trafic aérien !

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La pollution industrielle à Nabeul a encore de beaux jours devant elle

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a indiqué, en présidant une séance de travail, lundi 25 août 2025, au siège du gouvernorat de Nabeul, sur la protection de l’environnement contre la pollution industrielle, que 1,2 million de mètres cubes d’eaux usées provenant des usines sont déversées directement dans les rivières, les lacs et la mer.

Au cours de la réunion, un diagnostic a été présenté sur les causes de cette pollution, résultant du rejet des eaux industrielles, notamment des 13 unités de transformation de tomates, ainsi que du rejet de la margine d’environ 55 pressoirs à olives dans le gouvernorat de Nabeul.

La réunion s’est tenue immédiatement après la fin de la saison de transformation de la tomate, comme pour laisser aux industriels le temps de continuer à polluer l’environnement avec leurs rejets toxiques.

Le ministre s’est d’ailleurs contenté de souligner la nécessité de trouver des solutions efficaces, tout en donnant aux industriels le temps nécessaire, soit environ 10 mois avant le début de la prochaine saison, pour intervenir et réhabiliter les stations d’épuration des eaux industrielles dans leurs entreprises. Or, la pollution dont il a été question au cours de la réunion existe depuis des années, voire des décennies, et elle a souvent été dénoncée par la société civile et les médias, sans que les autorités ne bougent réellement pour y mettre fin, se contentant à chaque fois de constater les dégâts et d’endormir la population avec de vaines paroles. Comme cette déclaration de M. Abid qui exprime davantage une incapacité à agir qu’une volonté réelle de changer les choses: «Nous sommes attachés à notre approche du développement durable qui prend en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques. Nous ne cherchons pas à adopter des mesures dissuasives ni à fermer des unités industrielles».  

Paroles, paroles, paroles!

Cette absence de volonté d’agir est exprimée par l’insistance du ministre sur la nécessité de traiter les stations d’épuration du gouvernorat de Nabeul au cas par cas, car la situation des entreprises varie entre celles qui manquent de stations d’épuration d’eaux industrielles et celles qui en disposent mais qui ne remplissent pas leur rôle convenablement.

Cette réunion a été l’occasion de souligner la nécessité pour les entreprises d’assumer leurs responsabilités afin de garantir que leur eau réponde aux normes, a dit le ministre, et d’ajouter : «Cette séance a été l’occasion de présenter un échantillon de solutions possibles et innovantes, notamment technologiques, avec la participation d’entreprises spécialisées et d’instituts de recherche scientifique, ce qui témoigne de la volonté d’accompagner les industriels dans leur engagement en faveur de la réhabilitation environnementale.»

Rendez-vous donc dans un an, à la même période, pour voir si les paroles du ministre vont être réellement suivies d’actions ou qu’il s’agit, comme d’habitude, de mots en l’air pour endormir son monde.

I. B.

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Tunisie | Le gaz naturel ouvre une voie durable pour l’industrie

Dans le corridor nord-ouest de la Tunisie, une transition énergétique majeure transforme discrètement les moyens de subsistance des communautés et la trajectoire de l’industrie locale. Autrefois dépendante du fioul lourd, la région se tourne désormais vers le gaz naturel pour alimenter les foyers et les usines, marquant une avancée significative vers une énergie plus propre en Afrique du Nord et potentiellement un modèle pour des transitions similaires sur tout le continent.

Solomon Irungu

Ce changement est mené par la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), avec le soutien de la Banque africaine de développement (Bad). Leur initiative conjointe – le Projet de développement du réseau de transport et de distribution de gaz naturel – a commencé à approvisionner en gaz des municipalités clés telles que Béja Sud et Medjez El-Bab, et prévoit de raccorder plus de 13 000 foyers et installations industrielles dans 19 villes d’ici 2026.

Bien que modeste par rapport aux mégaprojets énergétiques d’autres régions du monde, l’impact en Tunisie a été profond. Le projet remplace le fioul lourd à forte intensité de carbone par une alternative plus propre, le gaz naturel, réduisant ainsi la pollution de l’air, améliorant l’efficacité industrielle et diminuant les coûts énergétiques pour les entreprises et les consommateurs.

Réduction de l’empreinte environnementale

À l’usine de transformation agroalimentaire Sicam de Béja, spécialisée dans les conserves de tomates, la transition a déjà apporté des bénéfices mesurables. «Grâce au gaz, nous avons éliminé la pollution visible, réduit nos factures d’énergie de plusieurs centaines de milliers de dinars et amélioré notre efficacité de production», explique Kamel Trabelsi, directeur général adjoint de l’entreprise. Leurs chaudières, autrefois laborieuses et polluantes au démarrage, atteignent désormais 95 % de leur capacité presque instantanément grâce au gaz naturel canalisé.

Cette transition a non seulement amélioré les conditions de travail et réduit les temps d’arrêt opérationnels, mais a également considérablement réduit l’empreinte environnementale de l’entreprise. Avant ce changement, l’utilisation du fioul lourd dégageait d’épaisses fumées noires dans les quartiers voisins et contribuait à l’émission de gaz à effet de serre en Tunisie.

L’initiative tunisienne est particulièrement pertinente pour les autres pays africains confrontés à l’insécurité énergétique, au sous-développement industriel et à des niveaux de pollution élevés. Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), plus de 600 millions de personnes en Afrique n’ont toujours pas accès à l’électricité. Parallèlement, les industries dépendent souvent de générateurs diesel coûteux et polluants, contribuant à la fois à l’inefficacité économique et à la dégradation de l’environnement.

Stimuler la croissance verte et la compétitivité industrielle

Le projet Steg, financé à hauteur de 49,39 millions d’euros par la Bad, illustre comment des investissements stratégiques dans des infrastructures de taille moyenne peuvent stimuler la croissance verte et la compétitivité industrielle, sans recourir à des solutions de grande envergure coûteuses et gourmandes en énergie fossile.

Mehdi Khoali, directeur des opérations à la Bad, explique que le projet a déjà dynamisé l’industrialisation locale. «Dix nouvelles unités industrielles, telles que des briqueteries et des cimenteries, se sont implantées le long du nouveau gazoduc. D’autres se sont développées. Des emplois sont créés et la région devient plus résiliente économiquement», note-t-il.

L’initiative sert également d’étude de cas en matière d’efficacité du financement du développement. Contrairement à de nombreux projets d’infrastructure financés par des donateurs qui souffrent de longs retards, le cycle de décaissement rapide de la Bad – parfois en une semaine – a permis à la Steg de respecter les délais. Le coordinateur du projet, Mohamed Riadh Hellal, affirme que cette efficacité a été «essentielle pour fournir les infrastructures au moment et à l’endroit où elles étaient nécessaires».

La conception du projet reflète un équilibre délicat entre les priorités de développement : connecter les ménages mal desservis, soutenir les entreprises locales et réduire les émissions, le tout sans provoquer de pics de dette publique ni compromettre les normes techniques.

De plus, l’infrastructure est conçue dans une optique d’évolutivité, offrant des possibilités d’intégration future aux corridors gaziers régionaux et même aux initiatives d’hydrogène renouvelable explorées par des pays comme le Maroc et l’Égypte.

Bien que le gaz naturel reste une énergie fossile, les experts affirment qu’il représente une passerelle concrète pour la transition énergétique africaine. «Dans les contextes où les énergies renouvelables ne peuvent pas encore fournir une fiabilité 24h/24 et 7j/7 ou une énergie de qualité industrielle, le gaz naturel constitue une étape intermédiaire plus propre et rentable», explique Leila Maalouf, analyste en politique énergétique basée à Tunis.

Pour la Tunisie et les économies similaires, l’essentiel sera de veiller à ce que cette transition ne devienne pas une fin en soi, mais une voie vers une économie bas carbone intégrant l’énergie solaire, l’éolien et l’hydrogène vert. À cet égard, l’expérience tunisienne pourrait être riche d’enseignements pour d’autres pays africains qui souhaitent décarboner leurs économies sans compromettre leur développement.

Alors que le continent se prépare à accueillir les négociations mondiales sur le climat lors de la COP30 en 2025, des exemples comme celui de la Tunisie sont susceptibles d’occuper le devant de la scène, démontrant comment des solutions énergétiques adaptées et spécifiques à chaque région peuvent bénéficier à la fois aux populations et à la planète.

Traduit de l’anglais.

Source : Africa Sustainability Matters.

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Le navire de la marine italienne San Giusto débarque à Tunis

Le navire amphibie San Giusto de la marine italienne, un navire de classe LPD commandé par le capitaine Salvatore D’Avena et actuellement navire-école, a accosté, lundi 25 août 2025, au port de Tunis dans le cadre de la campagne d’entraînement d’été 2025, un vaste projet de formation destiné aux élèves officiers de 2e classe de l’École navale de Livourne.

Le SanGiusto est un navire de débarquement (LPD) construit par Fincantieri à Riva Trigoso et en service depuis 1994.

Avec une capacité de chargement de 1 000 tonnes et des logements spacieux, il est traditionnellement utilisé comme navire de débarquement pour les troupes et les véhicules amphibies. Cependant, pendant l’été, grâce à ses capacités logistiques, il sert également de navire-école pour les élèves officiers de l’École navale.

L’été 2025 marque le retour des «Campagnes d’Été», un programme d’exercices en mer, de visites et d’escales dans les principaux ports méditerranéens, avec des excursions vers l’océan Atlantique et l’Europe du Nord.

L’escale à Tunis, du 25 au 28 août, constitue donc l’une des étapes stratégiques du plan de formation navale, visant à former des officiers polyvalents sur les plans technique, tactique et culturel.

Pendant le séjour du navire dans le port tunisien, l’ambassade d’Italie, par l’intermédiaire de l’attaché de défense C.V. Matteo Cusimano, a activement et méticuleusement favorisé la coopération entre les deux pays.

L’ambassade d’Italie a organisé plusieurs événements pour les autorités militaires et civiles tunisiennes, ouvrant également le navire aux visites à bord des employés de l’ambassade, de la communauté italienne en Tunisie et des diplomates accrédités dans le pays. Des activités institutionnelles, des rencontres avec les autorités locales et des événements culturels seront également organisés afin d’approfondir la collaboration bilatérale et de renforcer le dialogue entre les marines.

I. B.

D’après Ansamed.

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Focus sur la coopération énergétique entre la Tunisie et l’UE

L’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone, a réitéré l’engagement de l’UE à soutenir la Tunisie dans ses efforts visant à améliorer l’efficacité et la stabilité de son réseau électrique, notamment dans le cadre de projets régionaux tels que celui d’interconnexion électrique Tunisie-Italie, Elmed.

Lors d’une rencontre, le 22 août 2025, avec le secrétaire d’État tunisien à la Transition énergétique, Wael Chouchane, en présence de hauts responsables du ministère, M. Perrone a souligné que ce soutien contribuera à garantir un approvisionnement énergétique durable et sûr dans tout le pays.

Il a également salué les efforts du ministère pour développer son système énergétique et adopter des technologies modernes contribuant à la transition énergétique.

De son côté, selon un communiqué du ministère tunisien, M. Chouchane a souligné l’importance de la coopération avec l’UE, qu’il a décrite comme un partenaire stratégique pour soutenir les projets de développement du réseau électrique et encourager les investissements dans les énergies renouvelables.

Les deux parties ont examiné les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures décrites dans le protocole d’accord signé en juin 2024 sur le partenariat stratégique visant à exploiter les opportunités d’investissement dans les énergies renouvelables et à garantir l’approvisionnement énergétique stratégique.

Cette rencontre a été l’occasion de réitérer l’importance du renforcement du réseau électrique national grâce au projet d’interconnexion tuniso-italien Elmed, qui contribuera à renforcer la sécurité énergétique. MM. Chouchane et Perrone ont également discuté des futurs projets visant à intégrer davantage d’énergies renouvelables au système, notamment les projets de stockage d’énergie, qui représentent une étape stratégique vers l’amélioration de la stabilité du réseau électrique tunisien.

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En Syrie, la guerre contre le Captagon est loin d’être gagnée

Durant la guerre civile syrienne et avec la multitude des sanctions internationales et afin de maintenir son régime financièrement viable, Bachar Al-Assad a transformé la Syrie en narco-État. Le pays est devenu une immense usine de Captagon. Au lendemain de sa chute, des laboratoires de fabrication de cette drogue ont été découverts et filmés dans des sites militaires mais aussi dans des propriétés appartenant à son frère Maher qui chapeautait le trafic.

Imed Bahri

Le Captagon a inondé la Syrie et tout le Moyen-Orient et empoisonné les relations d’Assad avec les pays arabes. C’était l’une des principales raisons de la lassitude de ces pays à l’endroit de son régime qui lui avaient demandé que le trafic cesse mais il avait laissé faire. Huit mois après la chute du régime, l’empire de la drogue légué par Bachar Al-Assad joue sa survie. 

Aujourd’hui, bien que le pays soit en gestation, les nouvelles autorités qui ont d’excellentes relations avec les autres pays de la région, mènent une guerre contre cette drogue. Le Financial Times (FT) a consacré une enquête à cette guerre qui montre que la filière a subi de sérieux revers mais elle est confrontée aux aléas de la réalité syrienne tels que la corruption endémique ou bien la difficulté du nouveau pouvoir à contrôler l’ensemble du territoire. 

Par une froide soirée d’hiver de décembre dernier, Ahmed –pseudonyme d’un ancien soldat syrien– déambulait incognito dans les ruelles de Damas. À ce moment-là, le régime sous lequel il avait servi s’était brutalement effondré et les rebelles armés qu’il redoutait depuis longtemps étaient entrés dans la capitale et avait renversé le président Bachar Al-Assad.

L’un des plus grands foyers de drogue au monde

Selon son récit, rapporté par le FT, Ahmed aurait retiré son uniforme militaire pour se déguiser et avalé la moitié d’une pilule de Captagon, comme il l’avait fait des centaines de fois lors de moments de tension. Il aurait dit avec un sourire ironique que cela lui avait donné l’illusion d’avoir l’énergie et le courage d’affronter n’importe quel rebelle. 

Cette pilule n’était pas seulement un moyen de fuir la réalité mais plutôt le reflet de l’héritage du régime qui a dirigé la Syrie pendant longtemps.

La journaliste Raya Jalabi rapporte dans son enquête menée essentiellement à Damas, Soueida et Deir Ezzor qu’en 14 ans de guerre, Assad a transformé son pays en l’un des plus grands foyers de drogue au monde, la production de Captagon étant à elle seule évaluée à 5 milliards de dollars par an.

L’usage de la drogue ne se limitait pas au trafic, elle a même atteint l’armée elle-même, les commandants distribuant gratuitement les pilules aux soldats ou les mélangeant à du thé et des gâteaux avant les combats pour lutter contre la faim et l’insomnie. 

Toutefois, depuis ce jour de décembre, la Syrie a connu une transformation spectaculaire, représentée par une guerre globale contre la drogue menée par le nouveau président, Ahmed Al-Charaa, qui cherche à démanteler l’empire laissé par Assad.

Selon le FT, Al-Charaa a promis que l’un de ses combats les plus importants serait de «purger la Syrie de la drogue». Il s’est tenu devant la mosquée des Omeyyades à Damas pour déclarer que «la Syrie était une importante usine de Captagon, et aujourd’hui, par la grâce de Dieu, elle est en cours de purge».

Une campagne acharnée a effectivement été lancée, aboutissant à la confiscation de 200 millions de comprimés entre janvier et août 2025, soit 20 fois la quantité confisquée l’année précédente, selon le FT, citant le New Lines Institute, un groupe de réflexion américain basé à Washington.

La production et le trafic de drogue en Syrie ont chuté jusqu’à 80% après des raids visant des laboratoires de Captagon dans des bastions de l’ancien régime et la destruction de millions de comprimés, selon des informations citées par l’enquête auprès de trafiquants de drogue, de responsables de la sécurité, de responsables locaux et de chercheurs.

Les laboratoires qui se trouvaient dans l’aéroport militaire de Mezzeh et des villas appartenant à Maher Al-Assad et à ses hommes ont également été détruits.

Des milices armées continuent d’exploiter des réseaux de Captagon

L’enquête précise qu’il est bien plus facile de lancer une guerre contre la drogue que de la gagner. Malgré le ralentissement de la production de drogue, producteurs et trafiquants continuent d’échapper aux arrestations, exploitant le vide sécuritaire dans les zones que le nouveau gouvernement ne parvient toujours pas à contrôler.

Un responsable du ministère de l’Intérieur à Deir Ezzor a déclaré au journal britannique que la plus grande menace n’est plus l’EI mais les milices armées qui continuent d’exploiter des réseaux de Captagon. Il a ajouté: «Dans chaque usine de captagon que nous attaquons, nous trouvons un arsenal d’armes».

Dans le sud, près de la frontière jordanienne, le trafic de Captagon s’est poursuivi par l’intermédiaire de réseaux liés à l’ancien régime. Ces réseaux ont survécu grâce à leurs activités dans des zones échappant au contrôle du gouvernement.

Des pilules sont toujours introduites en contrebande de l’autre côté de la frontière grâce à des méthodes innovantes, notamment des drones et même des ballons télécommandés.

Bien que les tentatives de contrebande aient considérablement diminué, la pauvreté a facilité le recrutement de jeunes hommes comme passeurs, facturant des milliers de dollars pour transporter un sac de 30 kilos de pilules.

Des garde-frontières complices ferment les yeux

Selon le FT, certains gardes-frontières syriens connus pour accepter des pots-de-vin sont restés en poste en raison d’une pénurie de personnel. Un ancien passeur a déclaré au journal : «Nous connaissions les gardes complices et nous n’avons eu affaire qu’à eux. Ils sont toujours en poste à la frontière et ferment les yeux»

Des failles sont suspectées au sein des unités antidrogue. Un officier de Qalamoun a déclaré au journal qu’il n’avait pas pu arrêter un important trafiquant qui avait transféré ses usines au Liban car il avait reçu des avertissements avant chaque raid.

Loin de la frontière, les Syriens continuent de payer le prix de l’empire de la drogue créé par Al-Assad. Le pays ne compte que quatre centres de traitement des addictions, tandis que les hôpitaux ne dispensent généralement que deux semaines de traitement initial, sans programme de réadaptation.

Le docteur Ghamdi Far’al, directeur de l’hôpital Ibn Rushd de Damas, a déclaré: «Les ressources existantes sont totalement insuffisantes pour faire face à l’ampleur du fléau en Syrie mais l’État a du mal à se le permettre»

Le Captagon devenant rare et coûteux, beaucoup se sont tournés vers des alternatives plus dangereuses et moins chères comme la méthamphétamine (crystal meth). Parmi eux figure l’ancien soldat syrien Ahmed, dont la consommation de crystal meth lui a fait perdre plusieurs dents. Ahmed a déclaré au FT : «Le message du nouveau gouvernement est clair : la drogue ne sera pas tolérée dans la nouvelle Syrie. Mais après tout ce que nous avons traversé, cela ne suffit pas à nous dissuader».

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‘‘Les larmes de Jimmy’’ | Regard d’un Français sur une Algérie intime  

Marcus Hönig part de Marseille sans savoir ce qu’il va trouver. Et ce qu’il découvre en Algérie dépasse toutes ses attentes : des visages, des voix, des gestes et des paysages qui bouleversent son regard sur le pays, et sur lui-même. ‘‘Les larmes de Jimmy’’ n’est pas seulement un carnet de voyage, c’est une immersion dans l’âme d’une nation, vue par un Français prêt à se laisser traverser.

«Traverser l’Algérie ? C’est l’Algérie qui va te traverser.» Sarah, rencontrée sur le pont du navire Méditerranée, formule cette phrase comme une prophétie. À 50 ans, Marcus Hönig n’a jamais imaginé qu’un voyage puisse l’emporter autant, à la fois physiquement et intérieurement. Son récit, publié le 1er mai 2025 chez Books On Demand, commence dans la surprise et l’étonnement : à Briançon, un jeune bénévole évoque des réfugiés venus d’Algérie. Comment un Algérien pourrait-il quitter son pays ? Hönig réalise alors qu’il ne sait presque rien de l’Algérie contemporaine, et décide d’y aller pour apprendre.

Le bateau devient un monde en miniature. Il y découvre des familles qui dorment à même le sol, des prières qui s’élèvent dans la nuit, des rires et des échanges improvisés. Mohamed, rencontré sur le navire, lui confie : «Si quelque part au monde tu ne trouves pas quelque chose, cette chose se trouve en Algérie.» Chaque rencontre est une petite révélation, chaque geste, chaque parole, une pièce du puzzle algérien.

À Alger, Béjaïa et Tigzirt, Hönig se laisse traverser. Il apprend quelques mots d’arabe, observe, écoute, note. Les paysages, la chaleur, la lumière, la vie quotidienne se mêlent à ses impressions personnelles, à ses doutes et à sa curiosité. Il ne juge pas ; il restitue, avec une humilité rare, les voix et les histoires que la société algérienne n’a parfois personne pour raconter.

Le récit est sensoriel et intime. Le lecteur sent le vent sur le bateau, la vibration du moteur, la chaleur écrasante du désert, les parfums, les voix, les éclats de rire. Hönig ne cherche pas à imposer son regard, il se fait récepteur, témoin et passeur de ces instants précieux.

‘‘Les larmes de Jimmy’’ est donc bien plus qu’un carnet de voyage. C’est un geste de partage et d’écoute, une tentative de tendre une main entre les deux rives de la Méditerranée. C’est aussi une leçon d’humilité : parfois, traverser un pays, ce n’est pas seulement marcher sur ses terres, c’est se laisser traverser par ses habitants, sa lumière, ses ombres et sa vérité.

Djamal Guettala 

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Rached Azaiez remplace Ridha Charfeddine à la tête d’Unimed  

La société Unimed, basée à Kalaâ El-Kebira (Sousse) informe ses actionnaires et le public que son conseil d’administration réuni le 18 août 2025 a décidé de nommer Rached Azaiez au poste de directeur général en remplacement de Ridha Charfeddine.

Ridha Charfeddine, fondateur en 1989 du laboratoire pharmaceutique Unimed et son Pdg jusqu’à son emprisonnement dans le cadre d’une affaire de corruption financière, a été condamné, le 8 mai dernier, par la sixième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, auprès du tribunal de première instance de Tunis, à une peine de 3 ans de prison et des amendes financières d’un montant total avoisinant les 72 millions de dinars. Il était député Nidaa Tounes et président de l’Etoile sportive du Sahel.  

Rached Azaiez a déjà occupé les postes de directeur général adjoint et de directeur technique d’Unimed pendant 10 ans.

Le conseil d’administration a également nommé Mahjoub El Ouni au poste de président du conseil d’administration.

I. B.

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Tunisie | Neuf avocats briguent le bâtonnat

Neuf avocats, dont une femme, ont présenté leur candidature au poste de bâtonnier, dont l’élection aura lieu lors du congrès de l’Ordre national des avocats de Tunisie, qui se tiendra les 12 et 13 septembre 2025, à la Cité de la culture, à Tunis.

Le bâtonnier sortant, le très controversé Hatem Mziou, a aussi indiqué, dans une déclaration ce lundi 25 août 2025, à Mosaïque que 42 dossiers de candidature ont été déposés pour le Conseil de l’Ordre national des avocats, en précisant que la liste définitive des candidatures, que ce soit pour le poste de bâtonnier ou pour les sièges du Conseil, sera publiée dans les deux prochains jours, après vérification de la conformité des dossiers aux conditions fixées par le décret régissant la profession d’avocat.

Les avocats en exercice ont le droit d’assister à l’assemblée générale ordinaire et de participer aux opérations de vote, à l’exception des avocats retraités et honoraires, qui peuvent assister sans vote, a également indiqué Mziou, en expliquant que les avocats en exercice qui justifient d’au moins une année d’ancienneté dans la profession ont le droit de voter lors du congrès électoral pour élire les nouveaux bâtonnier et membres de l’Ordre.

Le nombre total de congressistes pourrait atteindre 9 000, a précisé Mziou, en rappelant que les précédents congrès avaient enregistré la participation d’environ 40 % des avocats remplissant les conditions requises pour élire le bâtonnier et les membres du nouveau Conseil.

I. B.

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Tunisie | 113 incendies éteints en une journée

Les unités de la Protection civile ont effectué 113 interventions pour éteindre des incendies dans différentes régions de la Tunisie au cours des dernières 24 heures, sur un total de 534 interventions.

C’est ce qu’a indiqué un communiqué publié ce lundi 25 août 2025 sur la page Facebook du porte-parole de la Protection civile qui, entre 6 heures le 24 août et 6 heures le 25 août, a effectué 141 interventions pour le secours et l’assistance sur les routes, 266 hors accidents de la circulation et 7 sur les plages.

Pour éviter les accidents de la route, la Protection civile appelle à respecter les limitations de vitesse, à ne pas utiliser le téléphone portable au volant, à attacher sa ceinture de sécurité et à veiller à l’entretien régulier de son véhicule.

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Tunis | Les auxiliaires médicaux au chômage poussent de la voix

Avec la politique populiste suivie actuellement par le gouvernement qui consiste à intégrer le plus grand nombre de chômeurs dans le secteur public pour réparer ce qui est considéré comme une injustice sociale, faut-il s’étonner de la multiplication des sit-in de diplômés chômeurs de diverses spécialités exigeant un emploi et un salaire décents, et de préférence dans le secteur public, lequel souffre déjà de sureffectif ?

Dans ce feuilleton qui risque de se poursuivre, les auxiliaires médicaux diplômés au chômage ont observé, ce lundi 25 août 2025 un sit-in de protestation devant le siège du ministère de la Santé, à Bab Saâdoun, pour exiger d’être tous recrutés et notamment ceux d’entre eux dont la période de chômage a dépassé dix ans.

Mahbouba Khelifi, la coordinatrice nationale du mouvement des auxiliaires de santé, a déclaré à Diwan FM que ses camarades espèrent une gestion rapide de ce dossier, en appelant, dans une déclaration à Diwan FM, le ministre de la Santé à intervenir personnellement pour trouver une solution rapide au problème.

Les gens ne comptent plus sur eux-mêmes, en faisant valoir leur compétence et leur expériences, puisque l’Etat prudence ou l’Etat Papa Noël est là pour distribuer des cadeaux à tout le monde.

I. B.

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Les recettes d’exportation de l’huile d’olive tunisienne chutent de 31%

La valeur des exportations d’huile d’olive tunisienne a chuté de 31% au cours des neuf premiers mois de la saison oléicole 2024-2025, pour atteindre environ 3 190 millions de dinars (MDT), dont 79,4 % provenant de l’huile en vrac et 20,6 % seulement de l’huile conditionnée.

Selon les données publiées récemment par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les quantités exportées ont néanmoins enregistré une hausse par rapport à la même période de la campagne 2023-2024, avec un total de 236 900 tonnes, réparties entre 85,6 % en vrac et 14,4 % conditionnées.

En juillet 2025, le prix moyen de l’huile d’olive à l’exportation a reculé de 50,9 % par rapport au même mois de l’année précédente.

S’agissant de l’huile d’olive biologique, les exportations ont atteint 46 900 tonnes, pour une valeur avoisinant 637 MDT.

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Sousse | Enquête sur le meurtre d’un migrant subsaharien

Le parquet près le tribunal de première instance de Sousse 1 a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire à la suite du meurtre, à l’arme blanche, d’un migrant originaire d’Afrique subsaharienne, survenu à l’aube du dimanche 24 août 2025.

Selon Mosaïque, le représentant du ministère public ainsi que le juge d’instruction se sont rendus sur place pour effectuer les constatations nécessaires et la brigade de la police judiciaire de Sousse-ville a été chargée de l’enquête.

Selon les premiers éléments, une altercation aurait éclaté entre la victime et un groupe de migrants.

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Tunisie | 134 feux de forêts depuis le début de l’été

Entre le 1er juin et le 21 août 2025, la protection civile a mené 52 000 interventions à travers la Tunisie. Ces opérations ont concerné aussi bien les incendies de forêts et de cultures que les accidents de la route, les cas de noyade et la sécurisation des plages.

Dans une déclaration à l’agence Tap, le commandant Khalil Mechri, chef du service des statistiques et du soutien opérationnel, a indiqué que les équipes effectuent en moyenne 24 interventions par heure, mobilisant tous les moyens humains et logistiques disponibles pour faire face aux besoins de la saison estivale.

Il a par ailleurs signalé une hausse des incendies de forêts : 134 feux ont détruit 2 194 hectares depuis le début de l’été, contre 106 incendies ayant ravagé seulement 314 hectares sur la même période en 2024. Une progression notable, mais qui, selon lui, demeure dans les moyennes observées au cours des cinq dernières années.

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Appel à aggraver les sanctions contre ceux qui urinent en public

Après moults hésitation, nous avons décidé de publier la tribune ci-dessous envoyée par un lecteur qui dénonce un phénomène social dont on doit avoir honte : uriner en public qui devient un acte banal et presque toléré en Tunisie.

Rached Esseghir

Uriner en public en Tunisie : un acte de plus en plus visible, fréquent et banal. Il suffit de se promener sur les autoroutes ou sous un pont pour être confronté à des personnes qui urinent sauvagement et ouvertement, sans souci du regard des autres. Cet acte, qu’il y a quelques années, s’expliquait parfois par une urgence, s’est banalisé et s’est transformé aujourd’hui en un véritable problème de pudeur à part entière, particulièrement remarqué chez nos chauffeurs de taxi qui ne se cachent plus pour se soulager en plein air sans la moindre gêne.

Uriner en public n’est pas sans conséquence : c’est un signal d’alarme sur l’état de notre respect mutuel.

L’espace public est un lieu commun qui doit être préservé. Lorsqu’il est sali par de telles attitudes, c’est la dignité collective qui est atteinte. Il est inacceptable de tolérer cela, d’autant plus que les toilettes des cafés et des stations-service ne manquent pas et restent accessibles gratuitement. La pudeur doit rester une norme sociale forte. Il est donc urgent que les pouvoirs publics interviennent pour endiguer cette vilaine pratique et ainsi rendre notre pays plus agréable à vivre.

La rédaction :

Pour essayer de mettre fin à ce phénomène et préserver l’image du pays, des sanctions lourdes doivent être infligées aux contrevenants. En France par exemple, ces derniers risquent une amende de 135 € (460 DT). En Tunisie, l’article 3 du «décret gouvernemental n° 2017-433 du 10 avril 2017, fixant les amendes encourues pour les contraventions au règlement sanitaire et à l’hygiène publique dans les zones relevant des collectivités locales», prévoit une amende de «seulement» 60 DT. Mais cette loi est très rarement appliquée.

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Aux «docteurs-chômeurs» | Un diplôme n’est pas une garantie d’emploi

La politique sociale du président Kaïs Saïed fait le bonheur de pans entiers de la société tunisienne, parmi les laissés-pour-compte, comme les diplômés chômeurs de longue durée, dont les quelques 7000 «docteurs chômeurs», qui voient les portes du recrutement dans la fonction publique soudain ouvertes devant eux. Ce dumping social n’est pas du goût de beaucoup de Tunisiens, dont l’auteur de cette opinion qui, au-delà des calculs politiques derrière ce populisme couteux pour les finances de l’Etat, craignent pour le nivellement qui ne manquera pas d’affecter l’administration publique, déjà peu performante.  

Ali Gannoun *

Je sais que je vais fâcher plus d’un ! Mais je ne vais pas me cacher derrière le populisme poussé jusqu’au misérabilisme pour ne pas dire les choses telles qu’elles doivent être dites.

Nous avons trop de docteurs en Tunisie. Cette flambée de diplômés-docteurs de l’enseignement supérieur est apparue aux dépens de la qualité assez souvent. Elle a été attisée par des syndicats irresponsables et des décisions politiques hasardeuses pour, soi-disant, améliorer le salaire des enseignants chercheurs en fonction du nombre des étudiants encadrés par leurs soins.

Pas d’embauche sans évaluation

Un doctorat est un diplôme et non une garantie d’emploi. Le recrutement dans l’enseignement supérieur et dans la haute administration se fait sur concours et suivant des règles bien précises et clairement précisées.

L’embauche en masse sans sélection est néfaste aussi bien dans l’administration que dans les universités.

Le recrutement tout-azimut dans l’enseignement primaire et secondaire après «la révolution» a fait couler cet enseignement et nous récoltons ses fruits amers aujourd’hui.

Oui, il y a un problème de docteurs-chômeurs en Tunisie. Le Maroc souffre du même phénomène bien que sa capacité de recruter soit plus importante.

La solution populiste qui vise à les employer «bouh 3la khouh» sans se soucier de la qualité de la formation et sans tenir compte de la capacité de l’administration et des universités de les intégrer dans leur organigramme d’employabilité, aura un effet semblable à celui qui a fait couler Tunisair.

Non aux solutions irréfléchies !

Je suis très sensible à la détresse de ces personnes et je comprends très bien leur désarroi. Ils sont victimes d’un système foireux. Néanmoins, la solution de les employer sans passer par leur évaluation et sans recourir à des commissions de recrutement aux membres intègres, honnêtes et compétents est une aventure aux lendemains qui déchantent et dont toute la population risque de payer les pots cassés.

Oui à un vrai dialogue, oui à des solutions réfléchies, non au populisme et aux décisions primaires.

Ps : j’étais étonné par le discours de certains docteurs-chômeurs devant le Président de la République, il y a de quoi se poser des questions sur leur niveau réel.

* Professeur à l’Université de Montpellier.

Page Facebook de l’auteur.

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