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Environnement en Tunisie : 1,2 million m³ d’eaux industrielles rejetés par les conserveries de tomates à Nabeul

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a déclaré à l’Agence TAP, que la séance de travail tenue, lundi, au siège du gouvernorat de Nabeul, vise à permettre aux transformateurs de tomates, d’intervenir et de réhabiliter les stations d’épuration des eaux industrielles dans leurs usines, avant le début de la prochaine saison.

Cette réunion a été consacrée à la pollution causée par le déversement d’eaux industrielles, notamment celles provenant des unités de transformation des tomates dans le milieu naturel.

«Dans notre approche, nous veillons à promouvoir un développement durable qui tient compte des aspects environnementaux, sociaux et économiques, et nous ne cherchons pas à prendre des mesures dissuasives ou à fermer des unités industrielles », a indiqué le ministre.

Et d’ajouter que cette réunion a été l’occasion de présenter des propositions de solutions innovantes tenant compte de la nature des activités industrielles. Il a fait savoir que le ministère veillera, lors de la préparation de la loi de finances 2026, à rechercher des solutions susceptibles d’aider les industriels, à travers l’octroi d’incitations ou de financements pour les aider à réaliser des programmes de mise à niveau environnementale de leurs établissements.

Le ministre de l’Environnement a indiqué que la réunion a permis de présenter un diagnostic précis des causes de la pollution dans le gouvernorat de Nabeul, qui se distingue par la spécificité de son milieu naturel lié à la mer. Cette pollution provient de 13 unités de transformation de tomates mais aussi de la margine provenant d’environ 50 huileries.

Il a révélé que les usines de transformation de tomates déversent environ 1,2 million de mètres cubes d’eau dans le milieu naturel, notamment dans les oueds et la mer, alors que seulement 3 % des eaux industrielles sont traitées dans les stations d’épuration.

Abid a déclaré que la séance de travail avait conclu à la nécessité de traiter les usines de transformation de la région de Nabeul au cas par cas. Il a souligné que la réunion avait été l’occasion de réaffirmer la nécessité pour les établissements d’assumer leur responsabilité en veillant à ce que leur eau soit conforme aux normes tunisiennes en vigueur.

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La pollution industrielle à Nabeul a encore de beaux jours devant elle

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a indiqué, en présidant une séance de travail, lundi 25 août 2025, au siège du gouvernorat de Nabeul, sur la protection de l’environnement contre la pollution industrielle, que 1,2 million de mètres cubes d’eaux usées provenant des usines sont déversées directement dans les rivières, les lacs et la mer.

Au cours de la réunion, un diagnostic a été présenté sur les causes de cette pollution, résultant du rejet des eaux industrielles, notamment des 13 unités de transformation de tomates, ainsi que du rejet de la margine d’environ 55 pressoirs à olives dans le gouvernorat de Nabeul.

La réunion s’est tenue immédiatement après la fin de la saison de transformation de la tomate, comme pour laisser aux industriels le temps de continuer à polluer l’environnement avec leurs rejets toxiques.

Le ministre s’est d’ailleurs contenté de souligner la nécessité de trouver des solutions efficaces, tout en donnant aux industriels le temps nécessaire, soit environ 10 mois avant le début de la prochaine saison, pour intervenir et réhabiliter les stations d’épuration des eaux industrielles dans leurs entreprises. Or, la pollution dont il a été question au cours de la réunion existe depuis des années, voire des décennies, et elle a souvent été dénoncée par la société civile et les médias, sans que les autorités ne bougent réellement pour y mettre fin, se contentant à chaque fois de constater les dégâts et d’endormir la population avec de vaines paroles. Comme cette déclaration de M. Abid qui exprime davantage une incapacité à agir qu’une volonté réelle de changer les choses: «Nous sommes attachés à notre approche du développement durable qui prend en compte les aspects environnementaux, sociaux et économiques. Nous ne cherchons pas à adopter des mesures dissuasives ni à fermer des unités industrielles».  

Paroles, paroles, paroles!

Cette absence de volonté d’agir est exprimée par l’insistance du ministre sur la nécessité de traiter les stations d’épuration du gouvernorat de Nabeul au cas par cas, car la situation des entreprises varie entre celles qui manquent de stations d’épuration d’eaux industrielles et celles qui en disposent mais qui ne remplissent pas leur rôle convenablement.

Cette réunion a été l’occasion de souligner la nécessité pour les entreprises d’assumer leurs responsabilités afin de garantir que leur eau réponde aux normes, a dit le ministre, et d’ajouter : «Cette séance a été l’occasion de présenter un échantillon de solutions possibles et innovantes, notamment technologiques, avec la participation d’entreprises spécialisées et d’instituts de recherche scientifique, ce qui témoigne de la volonté d’accompagner les industriels dans leur engagement en faveur de la réhabilitation environnementale.»

Rendez-vous donc dans un an, à la même période, pour voir si les paroles du ministre vont être réellement suivies d’actions ou qu’il s’agit, comme d’habitude, de mots en l’air pour endormir son monde.

I. B.

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Pollution des usines de tomates : nécessité d’une approche au cas par cas

Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a annoncé que les cas de pollution industrielle liés aux usines de transformation de tomates à Nabeul seront traités individuellement.

Lors d’une réunion tenue au gouvernorat, il a souligné l’urgence pour les industriels de réhabiliter leurs stations d’épuration avant la prochaine saison, rappelant que seulement 3 % des eaux usées sont actuellement traitées, sur 1,2 million de m³ déversés dans la nature.

Abid a précisé que la démarche du ministère vise à concilier protection de l’environnement et développement économique, sans recourir à des fermetures d’usines. Des solutions innovantes, des incitations et un appui financier seront envisagés dans le cadre de la loi de finances 2026 pour accompagner les efforts de mise à niveau environnementale.

Il a également appelé les industriels à respecter les normes tunisiennes de rejet et à assumer leur responsabilité environnementale.

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Nabeul : Près de 260 mille tonnes de tomates récoltées à la clôture de la saison

La campagne de récolte et de transformation de tomates destinées à l’industrie s’est achevée dans le gouvernorat de Nabeul avec une production d’environ 260 000 tonnes, soit une moyenne de 45 tonne/hectare, sur une superficie globale estimée à 6 000 ha.

Cette récolte accuse une baisse de 30 à 40% par rapport à la saison précédente, en raison, principalement, de la propagation du mildiou, un champignon qui a fortement affecté les cultures dans les délégations de Mida et Korba, réduisant significativement les rendements, a indiqué à la TAP, le secrétaire général de l’Union régionale des producteurs de tomates industrielles, Mohamed Ben Hassan,

La campagne a également été marquée par une série de difficultés structurelles. Les agriculteurs ont dû faire face à une hausse continue des coûts de production, évalués à près de 15 000 dinars/ha, à l’endettement croissant, à la pénurie de main-d’œuvre, ainsi qu’à la pratique, par certaines unités de transformation, de retenues arbitraires atteignant jusqu’à 30% sans mention sur les factures.

Face à ces défis persistants, l’union régionale renouvelle son appel à boycotter la culture de tomates pour la prochaine saison, appelant parallèlement à l’ouverture d’un dialogue national sur l’avenir du secteur agricole afin de garantir les droits des agriculteurs.

Il convient de rappeler que la contribution de Nabeul à la production nationale de tomates industrielles a considérablement diminué ces dernières années, passant de 65% en 2017, avec 11 000 ha cultivés, à environ 30% actuellement, avec seulement 6 000 ha, et des rendements désormais situés entre 30 et 40 tonnes/ha.

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