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Anxiété : une plante aussi efficace que le Valium ?

Et si une simple herbe aromatique pouvait calmer l’anxiété aussi bien qu’un médicament ? C’est en tout cas ce que des chercheurs indiens s’être parvenus à découvrir, avec la coriandre, bien connue en cuisine, qui, selon eux, aurait des effets anxiolytiques comparables au Valium (diazépam)… du moins chez la souris pour l’instant avant d’être testé chez les humains, rapporte Santé Journal des Femmes.

Leur étude, publiée dans l’Indian Journal of Pharmacology, montre que des extraits de coriandre ont réduit les signes d’anxiété chez les rongeurs, tout comme le célèbre tranquillisant. Les souris traitées exploraient plus librement leur environnement, un signe classique de baisse de stress.

Ce potentiel calmant s’expliquerait par la présence de linalol (à effet relaxant) et de flavonoïdes, des composés naturels proches dans leur structure du diazépam.

Déjà utilisée depuis des siècles dans les médecines traditionnelles, la coriandre pourrait donc devenir une alternative naturelle prometteuse. Elle s’intègre facilement dans l’alimentation — fraîche, en infusion ou en diffusion — et ne présenterait pas les effets secondaires des traitements de synthèse.

Seulement attention, mettent en garde les chercheurs indiens : ces résultats n’ont été observés que chez l’animal (les souris en l’occurrence). Par conséquent, la coriandre ne remplace ni un traitement médical ni un avis professionnel.

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Tunisie : simulation régionale pour protéger les plus vulnérables

La Tunisie a récemment pris part à un exercice régional de simulation de crise sanitaire (SIMEX) organisé au Caire, en présence de plusieurs pays de la région — notamment l’Égypte, le Soudan et la Libye. L’initiative, portée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), visait à tester et améliorer la coordination transfrontalière en matière de circulation des personnes et d’accès équitable aux soins de santé.

Selon un communiqué publié lundi par le bureau de l’OMS à Tunis, l’exercice a été mené en collaboration avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC), ainsi que d’autres partenaires stratégiques.

Renforcer les capacités face aux crises sanitaires

L’objectif principal du SIMEX est de renforcer les compétences opérationnelles des professionnels de santé pour faire face à des scénarios de crise impliquant des populations mobiles, vulnérables ou déplacées. Il s’agit de s’assurer que les dispositifs de réponse sont capables de garantir un accès rapide et inclusif aux soins, même en contexte de stress sanitaire majeur.

Vers un système de santé plus résilient et inclusif

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts régionaux visant à construire un système de santé plus résilient, capable de résister aux chocs épidémiques et d’assurer une couverture sanitaire universelle. La formation et la coordination entre pays voisins sont considérées comme essentielles pour anticiper les crises futures, limiter les risques de propagation transfrontalière et protéger en priorité les groupes les plus fragiles.

Pour la Tunisie, cette participation confirme son engagement à renforcer la coopération sanitaire régionale et à adapter ses stratégies de réponse aux nouveaux défis sanitaires, notamment ceux liés aux migrations, aux conflits et aux changements climatiques.

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Transition énergétique : le CETIME muscle son expertise avec deux nouvelles certifications ISO 50001

Le Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME) poursuit son engagement dans la transition énergétique en renforçant ses compétences internes.

C’est dans cette optique que deux de ses experts, en l’occurrence Marouane Sbaï et Hosni Bel Hadj, ont obtenu la certification en management de l’énergie selon la norme internationale ISO 50001, délivrée par l’organisme allemand TÜV.

La remise officielle des certifications s’est tenue lors d’une cérémonie en présence de Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, et des représentants du programme tuniso-allemand « Croissance qualitative pour l’emploi » (CQE), conduit en partenariat avec la coopération allemande GIZ.

Une stratégie de montée en compétences ciblée

A souligner que depuis le lancement de son pôle « Énergie & Performance énergétique », le CETIME s’est positionné comme un acteur-clé de la formation et de l’accompagnement en matière de performance énergétique. À ce jour, 45 professionnels, issus aussi bien du secteur public que privé, ont été formés dans ce cadre.

Cette initiative a permis de certifier 25 experts qualifiés en systèmes de management de l’énergie.

Parallèlement, 22 entreprises industrielles tunisiennes ont été accompagnées dans la mise en œuvre de démarches conformes à la norme ISO 50001, contribuant ainsi à l’adoption de bonnes pratiques énergétiques au sein du tissu productif national.

À travers cet effort de professionnalisation, le CETIME affirme sa volonté de jouer un rôle de catalyseur dans la transition énergétique du pays. L’objectif est double : réduire l’empreinte environnementale des entreprises tunisiennes tout en renforçant leur compétitivité sur les marchés internationaux, où les normes environnementales sont de plus en plus décisives.

Cette démarche s’inscrit pleinement dans les priorités nationales en matière d’efficacité énergétique, et répond aux attentes croissantes des partenaires économiques européens, notamment dans le cadre du Green Deal et des futures obligations liées au Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (CBAM).

 

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Marché du travail : Adecco quitte la Tunisie

La modification du code du travail vient de faire une nouvelle victime dans le domaine de l’intérim.

Spécialisée dans le travail temporaire et les contrats à durée déterminée (CDD) et leader du recrutement et de solutions RH, l’agence Adecco a annoncé sa décision de se retirer du marché tunisien, et ce à compter du 31 octobre 2025.

Vous l’aurez compris, cette fermeture fait suite à l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations encadrant les CDD et la sous-traitance, qui ont considérablement réduit le cœur de son activité dans le pays.

Ainsi, un communiqué publié le 21 août 2025 et affiché sur les portes de ses bureaux informe les employés et cadres de cette décision, précisant qu’aucune nouvelle demande de placement ne sera acceptée à partir de cette date.

Installée en Tunisie depuis 2002, Adecco disposait de quatre bureaux, à savoir La Marsa (Tunis), Ben Arous, Sousse et Sfax.

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Cybercriminalité en Afrique : 1 209 arrestations dans une opération d’envergure coordonnée par Interpol

Interpol a annoncé, vendredi 22 août 2025, l’arrestation de 1 209 personnes impliquées dans des activités de cybercriminalité à travers 18 pays africains. L’opération, baptisée « Serengeti 2.0 », a également permis de récupérer près de 97,4 millions de dollars et de démanteler plus de 11 000 infrastructures malveillantes, comme le rapportent nos confrères de RFI.

Cryptomonnaie et fraude à grande échelle

Ainsi, en Angola, les autorités ont découvert 25 fermes de minage de cryptomonnaie illégales, exploitées par des ressortissants chinois. Ces installations étaient alimentées par 45 mini-centrales électriques clandestines. Le matériel saisi, estimé à 37 millions de dollars, sera réaffecté à l’électrification des zones rurales. Au moins ça!

En Zambie, un réseau de fraude à l’investissement a été démantelé. Les escrocs utilisaient de fausses publicités pour inciter les victimes à investir dans des projets fictifs liés à la cryptomonnaie. Plus de 65 000 victimes auraient perdu environ 300 millions de dollars.

Des menaces numériques en pleine expansion

De façon générale et selon Interpol, les cybermenaces les plus courantes sur le continent africain sont :

  • les escroqueries en ligne,

  • les sextorsions numériques,

  • les rançongiciels,

  • la compromission des boîtes mail professionnelles (BEC).

Cité par RFI, Enrique Hernandez Gonzalez, sous-directeur de la cybercriminalité à Interpol, alerte : « L’intelligence artificielle rend aujourd’hui le cybercrime accessible à des personnes sans compétence technique ».

Coopération renforcée entre États africains

Suite à une réunion stratégique organisée en juin dernier, les forces de police des 18 pays impliqués ont mis en place un plan d’action commun. Grâce à la coopération avec le secteur privé et à un partage accru des renseignements, 11 432 infrastructures malveillantes ont été neutralisées.

A noter dans ce cadre qu’Interpol assure la coordination internationale, tandis que les enquêtes restent menées par des services nationaux.

A rappeler que ce n’est pas la première opération du genre sur le continent. En effet, entre novembre 2024 et mars 2025, l’opération « Red Card » avait conduit à l’arrestation de 306 cybercriminels dans sept pays africains. Elle ciblait notamment les piratages de téléphones, de banques mobiles et les fraudes en ligne.

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Ouafa Kourdaa prend la tête de TotalEnergies Marketing Tunisie : une première pour une Tunisienne

C’est une première historique dans le paysage énergétique tunisien : Ouafa Kourdaa vient d’être nommée directrice générale de TotalEnergies Marketing Tunisie, succédant à Mutaz Nazzal.

Sa nomination, qui vient d’être officialisée, marque un tournant significatif pour la représentation féminine dans un secteur encore largement voire entièrement dominé par les hommes.

Forte de plus de 12 ans d’expérience au sein du groupe TotalEnergies, Ouafa Kourdaa a gravi les échelons en occupant des fonctions stratégiques en France et à l’international. En effet, elle a notamment été vice-présidente de la « stratégie d’entreprise », responsable du développement du réseau autoroutier, ainsi que des stations-service.

Avant de rejoindre le groupe, elle avait débuté sa carrière comme consultante senior chez Capgemini, où elle s’était spécialisée dans la croissance, la transformation d’entreprise et la conduite du changement.

Diplômée de l’ESCP Business School et formée à l’Institut des Hautes Études de l’Entreprise (IHEE), Ouafa Kourdaa combine une solide expertise stratégique avec un leadership fondé sur l’écoute et la proximité.

Lors de sa prise de fonction, elle a insisté sur l’importance des liens humains dans la réussite collective :
« Ce sont des partenariats de longue date qui se transforment en amitié ; c’est la beauté des relations humaines que nous tissons au quotidien ».

À la tête de TotalEnergies Marketing Tunisie, elle ambitionne de consolider les acquis de l’entreprise tout en impulsant une nouvelle dynamique, axée sur l’excellence opérationnelle, le développement durable et l’innovation.

L’objectif est clair : renforcer l’ancrage local du groupe et poursuivre une croissance responsable dans un marché en mutation.

Au-delà de l’annonce d’une nouvelle direction, cette nomination envoie un signal fort à l’ensemble du secteur : celui de la montée en puissance du leadership féminin dans l’industrie énergétique tunisienne. Un pas de plus vers une gouvernance plus inclusive.

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Le torchon brûle entre le Bureau exécutif et le Conseil central de l’Utap

Mais que passe-t-il au sein de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap) ? Selon plusieurs sources, cette organisation syndicale dédiée à l’agriculture serait secouée par une profonde crise interne et ce depuis le samedi 23 août 2025, comme le rapporte un site de la place. Selon cette source, un affrontement direct opposerait le Bureau exécutif national au Conseil central de l’organisation.

En effet, lors d’une réunion tenue le 23 courant, les membres du Bureau exécutif auraient unanimement décidé de dissoudre le Conseil central, l’accusant d’avoir outrepassé ses attributions et violé le règlement intérieur. Cette décision, qualifiée de nécessaire, s’inscrit selon eux dans une volonté de réforme en profondeur de l’Utap.

Objectif : recentrer l’organisation sur ses missions syndicales et professionnelles, en la libérant de toute influence politique ou partisane.

Mais c’était sans compter sur l’organe concerné. Ainsi, cette instance suprême entre deux congrès, composée de cent membres élus, des présidents des unions régionales et des secrétaires généraux des syndicats nationaux, aurait donc fermement rejeté sa dissolution.

Dans un communiqué, ledit conseil a également refusé d’entériner la démission de Moez Ben Zaghden, président de l’Utap, l’appelant à rester en poste malgré les tensions internes.

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Cnuced16 : construire l’avenir du développement dans un monde incertain

ONU Commerce et Développement (ou Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement – Cnuced) réunit dirigeants mondiaux, ministres, experts, chefs d’entreprise, universitaires et représentants de la société civile pour aborder les grands défis économiques du moment, renforcer la coopération internationale et tracer des voies vers un avenir plus inclusif et durable.

Du 20 au 23 octobre 2025, Genève (Suisse) accueillera la 16e session ministérielle de la Cnuced, un rendez-vous décisif pour repenser les règles du commerce, de l’investissement et de l’innovation dans un contexte mondial marqué par l’incertitude.

Répondre aux urgences, construire la résilience

Dans un monde où les technologies évoluent à grande vitesse et où les économies sont soumises à des chocs multiples, les pays en développement sont confrontés à des enjeux cruciaux : accéder au financement, aux marchés mondiaux et à l’innovation, tout en renforçant leur résilience.

La Cnuced16 offrira une plateforme unique de dialogue et d’action, avec plus de 40 sessions de haut niveau, des tables rondes ministérielles et des événements thématiques. Les débats se concentreront sur des solutions concrètes pour naviguer dans les incertitudes actuelles et promouvoir une croissance durable.

« Il ne s’agit pas d’une conférence de plus, mais d’une véritable opportunité pour restaurer la confiance, proposer des solutions innovantes et démontrer que le multilatéralisme peut servir les peuples et la planète », a déclaré Rebeca Grynspan, secrétaire générale de la Cnuced.

Un dialogue inclusif, des voix multiples

Le programme comprendra des dialogues quotidiens de haut niveau sur les questions mondiales pressantes, une table ronde sur le commerce et les finances, ainsi qu’une session de clôture dédiée à la redéfinition de la coopération dans un monde de plus en plus fragmenté.

Des chefs d’État, lauréats du prix Nobel, ministres, PDG, acteurs de la société civile, jeunes et chercheurs viendront enrichir les discussions, dans un esprit d’inclusion et de coconstruction.

Un retour aux sources pour un nouveau départ

La Cnuced16 marque également un retour symbolique à Genève, ville où l’organisation a vu le jour en 1964. Depuis plus de 60 ans, la Cnuced joue un rôle de passerelle entre les économies avancées et les pays en développement, défendant un commerce au service d’une prospérité partagée.

Les conclusions de cette session orienteront les priorités stratégiques de la Cnuced pour les quatre prochaines années et nourriront les réflexions globales sur la gouvernance économique mondiale.

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Shanghai Ranking 2025 : 17 universités africaines, mais aucune tunisienne dans les 1 000 premières

Le dernier classement mondial des universités, publié par Shanghai Ranking, confirme la domination des établissements anglo-saxons, notamment américains, dans l’élite académique internationale. Sur les 1 000 meilleures universités recensées, seulement 17 sont africaines, contre 20 l’année précédente, un recul révélateur des faiblesses structurelles du continent en matière de recherche. Malheureusement, aucune université tunisienne ne figure parmi les 17 africaines.  

Pour commencer, il faut noter que le classement repose sur des critères stricts, centrés sur la qualité de l’éducation, la notoriété du corps professoral, les résultats de la recherche scientifique (publications dans Nature, Science, citations…), ainsi que la performance académique globale. Sans surprise, les universités les mieux classées sont celles où la recherche est fortement valorisée, à l’image de Harvard, Stanford, le MIT, Cambridge ou Berkeley, qui occupent le top 5 mondial.

L’Afrique encore en marge

En Afrique, cinq pays seulement parviennent à placer des établissements dans le classement, avec une concentration notable en Afrique du Sud (8 universités) et en Égypte (6 universités). Les autres pays représentés sont l’Éthiopie, le Maroc et le Ghana.

L’University of Cape Town et l’University of the Witwatersrand (Afrique du Sud) figurent dans le top 300 mondial. D’autres institutions sud-africaines comme Stellenbosch, Pretoria ou Johannesburg maintiennent aussi leur présence.

En Égypte, des universités comme Cairo University, Ain Shams ou encore Alexandria University continuent de représenter le pays malgré la sortie de Suez Canal University et Université de Tanta du classement cette année.

Les trois autres universités africaines présentes sont :

  • Addis-Ababa University (Éthiopie)
  • Université Hassan II de Casablanca (Maroc)
  • University of Ghana (Ghana).

Des défis persistants

Ce recul souligne les limites du système universitaire africain, notamment le manque de financement dédié à la recherche, l’insuffisance des infrastructures et la faible intégration aux réseaux académiques internationaux.

Pour espérer rivaliser avec les grandes puissances éducatives, les universités africaines devront renforcer la qualité de la formation, développer des partenariats internationaux et améliorer leur attractivité académique. Des exemples comme la Chine ou la Corée du Sud montrent qu’un investissement massif et stratégique dans la recherche peut permettre de progresser rapidement dans ces classements mondiaux.

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Burkina Faso : à 18 ans, il crée une IA pour redonner confiance aux agriculteurs

Et si le futur « Mark Zuckerberg » africain nous venait du Burkina Faso – qui signifie littéralement « Pays des hommes intègres ? On n’en est pas encore là, mais il faudra suivre ce gamin « prodige » de Ouaga avec sa découverte…

À seulement 18 ans, Abdoul Rahim Simporé, jeune autodidacte burkinabè, a mis au point KUNAFONI, une solution numérique basée sur l’intelligence artificielle destinée à sécuriser les transactions agricoles. C’est ce que nous font savoir nos confrères du Lefaso.net.

En effet, Simporé, originaire de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, a découvert l’IA alors qu’il aidait son père au marché de Rood Woko et travaillait comme vendeur ambulant le soir. Faute de moyens et sans encadrement, il s’est formé seul en utilisant les outils d’IA comme support d’apprentissage. Cela rappelle aussi à s’y méprendre l’histoire de Blaise Pascal et son invention de la machine à calculer, alors qu’il était âgé de moins de 20 ans lui aussi.

Mais passons!

Grâce à cette technologie, explique en substance Lefaso.net, il a conçu un système capable de tracer chaque étape de la chaîne agricole, de la certification des récoltes jusqu’à la livraison, en passant par le transport. L’IA intégrée joue un rôle d’arbitre de confiance, attribuant un score de fiabilité aux acteurs, afin de fluidifier les échanges et limiter les pertes.

Le projet, actuellement en phase pilote dans la filière tomate au centre-nord du Burkina Faso, vise ainsi à réduire la méfiance entre agriculteurs et acheteurs – un frein majeur selon lui au développement des filières agricoles. Il estime que KUNAFONI pourrait permettre aux producteurs d’augmenter leurs revenus de 20 à 30%.

Plutôt que de chercher un profit personnel, Simporé souhaite offrir le projet à l’État burkinabè, convaincu qu’il doit devenir un service public pour garantir son impact. De ce fait, il appelle les autorités à s’emparer de cette initiative et à l’étendre à l’échelle nationale.

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India Exim Bank décaisse 40 M$ pour des projets ouest-africains

La Banque d’import-export de l’Inde (India Exim Bank) a signé, le 18 août, à Londres, un accord de crédit commercial de 40 millions de dollars avec la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Paraphé par le président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor, et le directeur général de la succursale londonienne d’India Exim Bank, Ashok Kumar Vartia, cet accord vise à financer des projets structurants en Afrique occidentale, dans les pays membres de la CEDEAO (Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest).

À cette occasion, Dr Donkor a salué cet engagement, soulignant l’importance d’investissements accrus dans des secteurs clés tels que l’énergie, la santé, l’agriculture et les infrastructures, afin de stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie dans la région, rapporte Agence Ecofin.

De son côté, Ashok Kumar Vartia a qualifié cet accord de « nouvelle étape » dans le soutien de l’Inde aux projets africains.

Trupti Mhatre, directrice générale d’India Exim Bank, insistera sur le rôle de cette ligne de crédit à long terme dans le renforcement des partenariats entre l’Inde et l’Afrique dans son ensemble, ajoute la même source.

À noter enfin qu’India Exim Bank entretient une coopération active avec la BIDC depuis 2006, avec six lignes de crédit totalisant 1,14 milliard de dollars à ce jour.

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Intact sous le capot d’une voiture, onze ans après!

Onze (11) années. 200 000 kilomètres. Portefeuille. Quel est le lien entre ces trois mots ?

C’est l’histoire d’un portefeuille perdu en 2014 par un mécanicien automobile dans l’État du Michigan aux États-Unis. Jusque-là, rien d’anormal. La bonne nouvelle, c’est que, onze ans plus tard, et sous le capot d’une voiture dans le Minnesota, il a été retrouvé, rapporte BFMTV, citant AP News.

Explication

« Un Américain, qui travaillait comme ouvrier automobile dans le Michigan, a pu remettre la main sur son portefeuille qu’il avait perdu en 2014 », rapporte AP News. « Cette surprise, il la doit à un inconnu lui ayant envoyé un message sur Facebook. « Avez-vous perdu votre portefeuille il y a quelques années; si oui, il se trouvait dans le moteur d’une voiture »», lui a-t-il écrit.

Et comme le bonheur ne vient jamais seul, «… l’ancien ouvrier a pu retrouver ses 15 dollars, sa carte d’identité, des cartes-cadeaux ou son permis de conduire. Le portefeuille a été découvert sous le capot d’une voiture située dans un garage de Lake Crystal, dans le Minnesota ».

Heureux d’avoir retrouvé son portefeuille, l’homme aurait déclaré : « Cela vous redonne foi en l’humanité quand les gens vous disent ‘Hé, vous avez perdu ça, je l’ai trouvé, je vais vous le rendre’ ».

Morale de l’histoire : il existe encore de l’humain dans les hommes, excusez ce jeu de mots !

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Plus de 24 Mrds de dinars d’avoirs nets en devises ou 105 jours d’importation

Selon les dernières données publiées aujourd’hui par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les réserves de devises ont enregistré une nouvelle hausse, s’établissant à 24 231 millions de dinars.
Les avoirs nets en devises couvrent désormais 105 jours d’importation au 18 août, a fait savoir la BCT.

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