Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Les parias du pavé

La « touristicité » d’un pays est la combinaison de plusieurs paramètres permettant à la fois sa notoriété et sa position dans le développement d’une industrie des voyages d’agréments. La carte postale touristique de la Tunisie s’était longtemps inscrite dans le mouvement d’une anthropologie esthétique de la communication en tant que support-espace d’énonciation et de visibilité des atouts d’un territoire lui permettant de bénéficier d’une rente de situation grâce à sa renommée, l’aire sur laquelle il exerce son pouvoir d’attraction et, pour la Tunisie, la proximité du marché européen.

 

À l’endroit de la carte postale figuraient des paysages stéréotypés qui s’étaient fixés durablement : le bleu du ciel, l’éblouissement de la lumière, l’intensité des couleurs, la mer turquoise et ses plages de sable fin, la beauté sauvage du paysage rural, l’animation et la foule bigarrée des souks tant loués par les touristes en visite, le patrimoine ancien et prestigieux, les édifices urbains mis à profit à des fins touristiques et, par-dessus tout, l’hospitalité légendaire des habitants.

 

En revanche, l’envers de la carte postale, aujourd’hui assuré par une communication individuelle à travers les images transmises par le smartphone que l’on trouve dans toutes les poches, reproduit une réalité bien moins attractive de ces lieux de vacances.

Impiété tous azimuts !

La « touristicité » devient alors la résultante de paramètres économiques et sociaux bien moins glorieux : la dégradation du cadre de vie urbain, la détérioration des équipements publics, l’insécurité, l’accroissement de la mendicité, le manque de civisme, la propreté approximative des gens et la saleté scandaleuse des villes et de la campagne.

 

Pour un pays dont la religion fait de la propreté un acte de foi, de tels comportements à l’égard de l’environnement relèvent assurément de l’impiété.  À cela, il faut ajouter l’inquiétante prolifération des chiens errants et la menace permanente qui les guette et nous guette : le virus de la rage.

 

Les chiens, considérés comme errants, sont en fait divagants. Dans la plupart des cas, ils ont bien des propriétaires mais qui ne se considèrent pas comme tels parce que c’est le chien lui-même qui est venu chez eux, ou qu’on le leur a donné, et ils l’ont gardé sans développer de liens particuliers d’amitié ou de complicité. Souvent adopté, gardé attaché pour sa fonction utilitaire de chien de garde d’une propriété, sa disparition ne suscite aucun émoi puisqu’il peut rapidement être remplacé. Sans entrave ni domicile, n’appartenant plus à personne ou parce que le lien avec son maître est cassé, il ira grossir un groupe de chiens errants.

 

Chiens enragés !

Face à la constitution de cette forte densité canine, s’impose une situation assez complexe, due aux milieux fréquentés par ces animaux (urbain, péri-urbain et rural), à l’attitude de l’homme vis-à-vis de ces chiens et à la nature et l’importance des nuisances subies. Les chiens se répondent d’un quartier à l’autre, et leurs concerts d’aboiements ont une fâcheuse tendance à durer toute la nuit. Par leur nombre, ces chiens ne font pas qu’incommoder le sommeil des riverains, ils sont surtout les porteurs du virus de la rage qui est une maladie contagieuse et mortelle.

 

En 2013, à Tunis, un enfant de six ans est mordu par un chien enragé et meurt à l’hôpital de Bab Saâdoun. En 2015, un autre enfant de 6 ans décède de la rage après avoir été mordu au visage par un chien sur la plage. Un élève de 12 ans, ayant contractée la rage en novembre 2014, à la suite de la morsure d’un chien errant, est mort en janvier 2015. Au mois d’octobre de cette même année, un chien enragé a mordu 12 personnes à Monastir. En 2022, à Gabès, une jeune fille de 16 ans, agressée par des chiens sur le chemin de l’école, décède; et un adulte originaire de Gaâfour meurt infecté par le virus de la rage.

 

Le relevé des statistiques pour la période allant de 2021 à ce jour montre une augmentation inquiétante en Tunisie du nombre des personnes décédées, une quinzaine, mordues par des chiens enragés sans compter les cas passés inaperçus et le chiffre considérable des personnes éraflés ou griffés par des animaux suspects le plus souvent en l’absence de traitements appropriés.

 

Traversant inopinément la route pour aller voir un chien qui est en face ou courant derrière un deux-roues dont il associe le déplacement au mouvement d’une proie, le chien errant est aussi responsable d’autres accidents parfois mortels.

 

Dilution de l’engagement, de l’autorité et de la responsabilité

Or, bien qu’à l’origine d’un sinistre bilan, la rage n’a pourtant jamais été un phénomène d’envergure nationale, n’a jamais pris la proportion de crise par les trois protagonistes du dossier. C’est que l’engagement, l’autorité et la responsabilité s’en trouvent dilués. C’est l’effet témoin qui consiste en un effacement de la responsabilité individuelle au sein d’un gouvernement, chacun s’appuyant sur la présence des autres pour qu’un autre prenne la responsabilité d’agir. Plus il y aurait de témoins, moins il y aurait de réactions.

 

Pourquoi la rage prospère-t-elle en Tunisie ?

Grâce à la vaccination obligatoire des chiens, à l’application rigoureuse des mesures sanitaires et à une information régulière, précise et circonstanciée destinée à éclairer le public sur les principaux symptômes de la maladie et ses dangers, les États d’Europe, d’Amérique du Nord, du Japon et de Corée du Sud sont arrivés à éliminer de leur territoire la rage, mortelle dans 100% des cas une fois déclarée. En revanche, la maladie sévit de plus en plus en Tunisie, y prospère même dans l’indifférence générale puisqu’on se limite à compter les morts. De nombreux chiens, que la terminologie sociologique ou administrative en vigueur qualifie d’errants, d’apparence inoffensifs, deviennent subitement agressifs et mordent sans motif qui explique cette action, les personnes qu’ils trouvent à la portée de leurs dents.

 

Responsabilités

Pour montrer l’importance du champ d’action publique dans les modalités de traitement des alertes sanitaires, il est utile de souligner l’impact d’une crise dans la structuration des attributions de chacun dans l’espace institutionnel. Dans la courte liste des protagonistes engagés dans la lutte contre la prolifération et les nuisances des chiens errants figure en tête de gondole le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche maritime qui a définitivement proscrit petits fours et mignardises lors de ses déplacements officiels.

 

Vient ensuite son collègue de la Santé, un mordu de la restauration des bains publics. Dans la mesure où il n’y a pas de traitement curatif de la rage, une fois celle-ci déclarée, l’objectif prioritaire du ministère de la Santé se limite au traitement après exposition au risque rabique. Celui-ci consiste en une vaccination qui fait apparaître une protection avant que la maladie ne se déclare. Ce traitement séro-vaccinal est réalisé dans les centres antirabiques, tel l’Institut Pasteur de Tunis, qui prendront les mesures nécessaires après évaluation du risque.

 

Enfin, la ministre de l’Environnement qui vit une existence à distance avec la nature et l’hygiène publique. Ces trois acteurs devraient, chacun dans son domaine de compétence, prendre à bras le corps la question de la persistance et la diffusion de la rage canine en Tunisie devenue un territoire d’endémie.

 

Ça tombe bien ! Ils sont tous les trois directement concernés même si dès le départ c’est le ministère de l’Agriculture qui s’est approprié la responsabilité de la lutte contre les maladies animales. La rage est appréhendée ainsi sous son versant animal et la définition des modalités de sa gestion est très fortement imprégnée par un modèle de lutte contre les maladies animales issu de l’enseignement vétérinaire.

 

Ainsi, les animaux constituent-ils son réservoir exclusif, imposant l’idée que la lutte contre la rage chez l’homme passe essentiellement par la prévention et la lutte contre la maladie chez les animaux. Le faible impact humain de la maladie au regard d’autres affections humaines peut expliquer la faible implication du ministère de la Santé.

 

Partout dans le monde, la lutte contre les maladies des animaux est une priorité et se fait grâce à l’intervention du ministère de l’Agriculture par des actions concertées, collectives, systématiques et des moyens financiers, techniques et humains. La priorité est donnée à la santé des animaux d’élevage, qui représentent une part importante de la valeur des productions agricoles et un enjeu économique important. Elle est d’abord tributaire de l’utilisation de fourrages en quantité, appropriés et concentrés de bonne qualité.

 

Quelles mesures ?

Aux ministères de l’Agriculture revient également la responsabilité de lutter contre les maladies épizootiques et d’empêcher l’apparition d’effets indésirables et nuisibles pour l’homme ou l’animal. Parmi ces maladies, il y a la rage, une zoonose majeure qui nécessite l’établissement des mesures de prévention destinées à protéger l’homme et les animaux et des mesures de lutte pour réduire l’incidence de la maladie jusqu’à son éradication totale. Cet objectif est atteint essentiellement par des campagnes de vaccination antirabique aléatoires des chiens errants et par des mesures obligatoires concernant les animaux de compagnie qui ne sauraient exclure une vigilance et une sensibilisation sur leur élevage des chiens et les chats, dits de race, leurs échanges, leur mise en vente, l’obligation des propriétaires et leur protection contre tout acte de maltraitance ou de cruauté.

Une commission interministérielle pilotée par le ministère de l’Agriculture

En Tunisie, en revanche, la problématisation du risque rage apparaît à chaque décès avant de s’étioler progressivement. Or, au vu de la gravité pour l’homme de cette crise qui n’a jamais provoqué d’alerte sanitaire encore moins suscité une politique d’envergure nationale, on s’attendait à ce que sa gestion s’impose comme un problème public, traité par une commission clairement pilotée par le ministère de l’Agriculture et qui serait rapidement le lieu d’échange interministériel où se construit la politique publique de la rage en Tunisie.

 

En général, chaque cas est censé déclencher une campagne de communication locale et nationale par les pouvoirs publics pour retrouver les personnes et les animaux ayant eu des contacts avec le chien enragé. Un numéro de téléphone spécifique serait immédiatement mis en place pour collecter des informations et répondre aux questions de la population. En cas de contact avéré, les personnes seraient envoyées à l’Institut Pasteur.

 

Quid du bien-être animal?

Par ailleurs, cette crise et les questionnements qu’elle induit ne provoquent aucun investissement médiatique ni aucune forme de sensibilisation de la collectivité aux risques sanitaires engendrés par la prolifération des chiens errants dans les rues et dans les campagnes. Quant aux pouvoirs publics, ministères et municipalités, ils n’interviennent qu’au cas par cas en l’absence de programmes spécifiques de lutte contre ce phénomène, excepté le lancement de timides et épisodiques campagnes de vaccination.

 

Il fut un temps où, en cas de confirmation de la présence du virus rabique, un ensemble de mesures de lutte était activé. Il prévoyait la mise en œuvre d’actions sévères et coercitives telles que l’abattage de tous les animaux susceptibles d’avoir côtoyé l’animal enragé. La réglementation prévoit aussi de sévères restrictions à la circulation des chiens et chats et l’abattage dans les fourrières de tous les animaux errants capturés dans la commune de découverte du cas par l’utilisation d’armes à feu ou de poison (la strychnine), des méthodes décriées car considérées inacceptables au regard du bien-être animal par l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) dont la Tunisie est membre.

 

Ce temps est révolu. Classés autrefois en Occident dans la catégorie des biens meubles, autrement dit que l’on peut tout leur faire : les vendre, les tuer, les torturer, les abandonner, les animaux avaient bénéficié, à la suite d’une lente évolution, d’une prise en compte de leur sensibilité. Dans ce domaine, 2016 a été une année de rupture par la création, en France notamment, de l’article 515-14 al. 1 du Code civil qui stipule que « les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité ».

 

D’autres pays en Amérique du Sud, Colombie et Argentine, mais également aux États-Unis, les juges sont allés beaucoup plus loin et leur ont accordé une personnalité non humaine par le biais de l’habeas corpus. Jusque-là réservée aux humains, cette « liberté fondamentale de disposer de son corps » peut être désormais invoquée par tout citoyen en défense des droits menacés des êtres vivants non humains et lui permet de s’ériger en protecteur du bonheur animalier.

 

La cruauté de l’abatage étant systématiquement dénoncée et le snobisme outrancier à posséder un chien, dit de race, que d’avoir un bâtard étant fortement ancrée chez les Tunisiens, ne reste plus que l’adoption, très répandue parmi les étrangers résidents en Tunisie, qui envoient, à grands frais, des chiens de rue en Europe et aux États-Unis à des familles d’accueil. Ne demeure alors que la stérilisation des chiens errants, ce qu’ont fait avec succès des villes touchées par ce phénomène, notamment le Mexique qui abritait la plus grande population de chiens errants d’Amérique latine, avec des estimations allant de 15 à 18 millions de chiens vivant sans/ou abandonnés par leurs propriétaires.

 

En Tunisie, des vétérinaires capables de repérer au plus tôt les animaux suspects d’être enragés, des associations ainsi que des personnes soucieuses de la santé et du bien-être des animaux, qui s’étaient portées candidats pour gérer gratuitement cette question se sont retrouvés confrontés au peu d’engagement sinon à l’indifférence des administrations communales.

 

Quel rôle doivent jouer l’Anged et le ministère de l’Environnement?

Arrive enfin le rôle du troisième protagoniste, le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). C’est que, pour demeurer en pleine forme et se multiplier, les chiens de rue profitent largement d’une disponibilité alimentaire et trouvent largement de quoi se sustenter en profitant des dépotoirs que leur offrent les commerces et les habitants.

 

Depuis 2011, la Tunisie s’est transformée en dépotoir. Les éboueurs les plus zélés, bien qu’épaulés par les chiffonniers – collecteurs informels dévoués au ramassage sélectif des ordures -, sont dépassés par les quantités d’ordures ménagères. On a ainsi fini par apprendre à vivre au milieu des rebuts qui s’offrent à la vue de tous, à leur mode de gestion où prédomine le « tout à la rue », à leur présence non dissimulée qu’on contourne avec indifférence et pour certains avec une certaine pudeur. On a fini par s’en s’accommoder d’une réalité qui ne suscite ni haut-le-cœur ni indignation.

 

Sur les bords des routes, à chaque coin de rue, en plein centre-ville comme dans les dédales des médinas, des monceaux d’ordures jonchent le sol en permanence. Des chats affamés rappliquent à l’arrivée de chaque sac poubelle déposé trop tôt, des chiens errent parfois, la truffe en alerte, fouillant de leur nez le cloaque pestilentiel, se battent pour la possession du moindre relief, de la moindre charogne, prenant leur aise dans  les tas d’immondices éparpillées. Des containers, balisant les routes, dégueulent leur trop-plein d’ordures en dégageant une odeur nauséabonde qui s’amplifie jusqu’à vous sauter au nez.

 

Débordés par la quantité des détritus, les agents de la voirie ont pour consigne d’incinérer le soir, à ciel ouvert et en plein milieu des quartiers d’habitation, sans aucune prise en compte des effets nocifs des déchets de matières organiques et de plastiques. Au-dessus de chaque foyer incandescent flottent alors d’épaisses fumées noires irrespirables et toxiques. Chaque magma cendreux et grisâtre est appelé à se transformer au plus léger mouvement d’air en cendres volantes. Des sites, pourtant classés patrimoine mondial de l’Unesco, suscitent l’écœurement des visiteurs au vu du tas de déchets qui jonchent le sol. Venus pour profiter des paysages et des monuments, ils se retrouvent obligés de faire place nette avant de pouvoir traverser les lieux ou s’installer.

 

Au final, dans le domaine de la prolifération et de la lutte contre la rage, la politique publique qui reflète clairement l’asymétrie d’appropriation de ce problème public par les trois ministères concernés est entièrement à revoir.

Yassine Essid

———————–

*Ce papier a été publié dans le magazine L’Économiste maghrébin il y a plusieurs mois, mais il est d’une actualité brûlante suite à la visite, le 21 août 2025, du président de la République, Kaïs Saïed, au Centre national pédagogique où il a constaté la présence d’une meute de chiens…

*Les intertitres sont de la rédaction 

L’article Les parias du pavé est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Al-Watad et le Courant populaire dénoncent les propos du sénateur américain Joe Wilson

Le Courant populaire et le Parti unifié des patriotes démocrates (Al-Watad) ont vivement condamné, mardi 26 août 2025, les récentes déclarations du sénateur américain Joe Wilson à propos de la marche organisée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) le 21 août. Les deux formations politiques y voient une ingérence inacceptable dans les affaires internes de la Tunisie.

Dans un message publié le 22 août sur la plateforme X, le sénateur républicain avait qualifié la mobilisation de l’UGTT de l’une des plus importantes manifestations de protestation en Tunisie depuis des mois, tout en évoquant une possible « syrianisation » du pays — des propos jugés menaçants et provocateurs.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le Courant populaire a affirmé que la souveraineté nationale, l’indépendance de la Tunisie et la liberté de son peuple sont des principes sacrés, refusant toute reproduction d’un modèle de démocratie imposée par l’OTAN « au prix du génocide et de la division », selon les termes employés.

Face à ce qu’il considère comme une tentative de pression extérieure, le Courant populaire appelle à renforcer l’unité nationale et à défendre la souveraineté du pays. Il exhorte également l’ensemble des forces politiques, au-delà de leurs différends, à rejeter toute forme d’ingérence étrangère et à tracer une ligne claire entre opposition nationale et groupes soumis à des agendas extérieurs.

De son côté, le courant démocrate patriotique unifié (tendance Mongi Rahoui) a dénoncé les déclarations du sénateur américain comme une atteinte flagrante à la souveraineté tunisienne, s’inscrivant, selon lui, dans une série de manœuvres impérialistes dirigées contre la Tunisie depuis le 25 juillet.

L’article Al-Watad et le Courant populaire dénoncent les propos du sénateur américain Joe Wilson est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

À Genève, la Tunisie réaffirme son engagement contre le racisme

Intervenant mardi 26 août à Genève lors d’une table ronde de haut niveau organisée au siège du Conseil des droits de l’Homme, le représentant de la mission permanente de la Tunisie a réaffirmé l’engagement ferme de son pays à lutter contre toutes les formes de racisme, de discrimination raciale et de haine, en conformité avec les principes consacrés par la Constitution tunisienne.

Il a également rappelé que la Tunisie œuvre, dans le cadre de l’État de droit et de ses institutions, à garantir la protection de tous les résidents établis sur son territoire, en conformité avec ses lois nationales ainsi qu’avec ses engagements internationaux en matière de droits humains.

Lors de son intervention, le représentant tunisien a par ailleurs condamné avec force le crime de génocide perpétré sur une base raciste par les forces de l’entité sioniste contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une déclaration relayée sur sa page officielle, la mission tunisienne a dénoncé ce qu’elle a qualifié d’« agression raciste barbare », dénonçant notamment la politique de famine imposée à la population civile, les déplacements forcés, ainsi que les attaques systématiques contre les hôpitaux et le personnel médical.

La Tunisie a, à nouveau, appelé la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre un terme aux hostilités, faciliter l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire et lever le blocus injuste imposé aux territoires palestiniens.

Enfin, la mission a réitéré le soutien constant et de principe de la Tunisie au peuple palestinien, en particulier à son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec pour capitale la ville sainte d’Al-Qods.

L’article À Genève, la Tunisie réaffirme son engagement contre le racisme est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La loi de finances 2026 devra intégrer des mécanismes de financement innovants, assure Zenzri

Cette orientation s’inscrit dans le cadre des nouvelles priorités de l’État, notamment l’ouverture des recrutements dans la fonction publique et la mise en œuvre de réformes majeures dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur, a expliqué Sarra Zaafrani Zenzri lors d’un conseil ministériel consacré au projet de loi de finances 2026.

La cheffe du gouvernement a souligné que ces mécanismes innovants visent à accompagner les transformations économiques en cours et à répondre aux pressions géopolitiques mondiales, tout en maintenant un équilibre entre la maîtrise des dépenses publiques et la stimulation de la croissance.

Elle a précisé que les mesures proposées dans le cadre de ce projet visent à concilier justice sociale et développement économique, en consolidant les fondements de l’État social. Une attention particulière sera ainsi portée aux catégories vulnérables et à faible revenu, avec l’objectif de favoriser leur intégration économique et d’améliorer leurs conditions de vie.

Un projet aligné sur le Plan de développement 2026-2030

Le projet de loi de finances 2026 s’inscrit dans la mise en œuvre des objectifs du Plan de développement quinquennal 2026-2030. Il comprend des dispositions fiscales et financières destinées à réformer en profondeur le système fiscal, afin de renforcer la justice fiscale, réduire les inégalités sociales et soutenir le pouvoir d’achat, notamment des classes moyennes et modestes.

Un accent particulier sera mis sur le soutien à l’investissement et à la compétitivité des entreprises à travers deux mesures phares : un dégrèvement fiscal sur les opérations d’acquisition, et la facilitation de l’accès au financement à des conditions avantageuses.

Vers une couverture sociale durable

Sur le plan social, le projet prévoit la diversification des sources de financement des caisses sociales dans le but d’instaurer un système de couverture sociale durable et global. Il vise également à renforcer la gouvernance du programme social Amen, à rationaliser ses interventions et à mieux cibler les bénéficiaires.

L’objectif est de proposer des solutions durables – formation, accompagnement, insertion professionnelle – en remplacement d’une logique centrée uniquement sur les aides financières.

Renforcement des secteurs essentiels : santé, éducation, transition écologique

Dans le secteur de la santé, la loi de finances 2026 prévoit de consolider le système public de santé et de garantir la sécurité sanitaire en assurant une couverture universelle des services de santé de base.

Côté éducation, les efforts porteront sur le financement de la réforme du système éducatif, avec un diagnostic approfondi, la refonte des programmes et l’aménagement d’espaces pédagogiques adaptés aux objectifs de cette réforme.

Par ailleurs, le projet soutient activement la transition énergétique et écologique, en favorisant le recours aux énergies renouvelables et en encourageant la production d’équipements de stockage d’énergie.

Intégration du secteur informel et lutte contre l’évasion fiscale

La loi de finances de 2026 prévoit également des mesures pour intégrer le secteur informel à l’économie formelle. Cela passera par un cadre juridique simplifié, la digitalisation des démarches administratives, un allègement des obligations fiscales et un meilleur accès aux services de sécurité sociale.

L’État s’engage aussi à renforcer la lutte contre l’évasion fiscale et à favoriser la transparence financière, notamment par la généralisation des paiements électroniques, afin de limiter l’usage du cash et de freiner le commerce parallèle.

Mobilisation des ressources financières de l’État

Enfin, la loi prévoit de renforcer les ressources non fiscales de l’État. Une révision de la fiscalité applicable à certains établissements publics est envisagée, dans le but d’alléger leurs charges fiscales à la lumière des difficultés structurelles qu’ils rencontrent, tout en consolidant les investissements publics.

L’article La loi de finances 2026 devra intégrer des mécanismes de financement innovants, assure Zenzri est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Plus de 27 600 touristes chinois ont visité la Tunisie (7 mois de 2025)

Quelque 27 762 touristes chinois ont visité la Tunisie entre janvier et juillet 2025, ce qui constitue une augmentation de 15,3 % par rapport à la même période en 2024, année où le pays avait accueilli environ 24 000 visiteurs, a indiqué, mardi 26 août, Anouar Chetoui, représentant de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) à Pékin.

Dans une déclaration à l’envoyée spéciale de l’agence TAP, il a souligné l’importance de mettre en place des liaisons aériennes directes pour dynamiser davantage le secteur.

Il a précisé que, malgré l’absence de vols directs, le nombre de touristes chinois en Tunisie a enregistré en juillet 2025 une hausse de 30,9 % par rapport au même mois de l’année précédente. Selon lui, ces chiffres témoignent de l’attractivité de la Tunisie parmi les destinations lointaines recherchées par les touristes chinois, aux côtés du Canada, de la France, de la Turquie, de la Jordanie et de la Suisse, confirmant l’intérêt croissant des acteurs chinois du secteur touristique pour le pays.

Évoquant le profil du touriste chinois, Chetoui, dont le bureau a été récompensé en 2024 par le prix du « Meilleur Office de Tourisme en Chine », a précisé que ces voyageurs privilégient les séjours prolongés mêlant découverte culturelle et loisirs, avec des attentes spécifiques nécessitant des expériences personnalisées.

Ainsi, les touristes chinois montrent un fort intérêt pour la visite de sites culturels tels que Carthage, mais également pour les plages et hôtels de Hammamet. Les destinations de Kairouan et Sidi Bou Saïd sont également très prisées.

Le désert attire particulièrement les visiteurs, qui apprécient les balades à dos de chameau, les circuits en 4×4, la gastronomie locale, la détente et l’artisanat tunisien.

La Tunisie séduit le touriste chinois grâce à sa richesse historique et culturelle, sa beauté naturelle, la diversité de ses sites touristiques, notamment dans le désert, et la qualité de son accueil et de ses services touristiques.

Chetoui a rappelé la nécessité d’établir une ligne aérienne directe entre Tunis et Pékin. Actuellement, les touristes chinois doivent passer par d’autres destinations, via le Moyen-Orient, la Turquie ou l’Égypte, ce qui freine le développement du tourisme vers la Tunisie.

Les visiteurs chinois apprécient également les produits traditionnels tunisiens, comme la céramique, les tapis, le cuir et les bijoux, ainsi que les produits agricoles tels que l’huile d’olive et les dattes.

Cette année 2025, la Tunisie et la Chine célèbrent le 61e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques, initiées en 1964. L’année 2024 a été marquée par la visite du président Kaïs Saïed en Chine, du 28 mai au 1er juin, qui a ouvert de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays.

L’article Plus de 27 600 touristes chinois ont visité la Tunisie (7 mois de 2025) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Avoirs nets en devises : près de 25 Mrds de dinars ou 107 jours d’importation

Les avoirs nets en devises ont atteint 24,7 milliards de dinars au 26 août 2025, l’équivalent de 107 jours d’importation, selon les derniers indicateurs publiés, mardi 26 août, par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ils reculent toutefois de 1,6 % (-412,1 millions de dinars) par rapport à la même date en 2024, où ils s’élevaient à 25,1 milliards de dinars (114 jours).

Les revenus du travail cumulés progressent de 8,5 %, atteignant 5,5 milliards de dinars à la date du 20 août, contre 5,07 milliards un an plus tôt.

Pour leur part, les recettes touristiques augmentent de 409,6 MDT pour s’établir à 5,07 milliards de dinars, contre 4,6 milliards en 2024.

Autre bonne nouvelle, le service de la dette extérieure cumulé recule à 9,3 milliards de dinars, alors qu’il s’élevait à 10 milliards à la même date de 2024, ce qui constitue une baisse de 652,2 MDT.

Par ailleurs, les transactions interbancaires s’élèvent à 2,8 milliards de dinars le 26 août 2025, en hausse par rapport aux 2,2 milliards enregistrés un an auparavant.

Quant aux billets et monnaies en circulation, ils atteignent 25,9 milliards de dinars au 25 août, en progression de 13,6 % par rapport à la même date de 2024 (22,6 milliards en 2024).

L’article Avoirs nets en devises : près de 25 Mrds de dinars ou 107 jours d’importation est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Alerte Météo : orages sur les régions du entre et de l’ouest-nord

L’activité orageuse se poursuivra durant le reste de la journée du mardi 26 aout, sur le centre et les régions ouest du nord, accompagnée de pluies en début de nuit. Ensuite, le temps deviendra partiellement nuageux sur l’ensemble du pays, indique l’Institut national de la météorologie (INM).

Les températures varieront entre 24 et 28 °C dans les hauteurs, entre 28 et 32 °C dans les autres régions, et atteindront jusqu’à 34 °C à l’extrême sud.

Le vent sera de secteur sud sur le nord et le centre, et de secteur est sur le sud. Il soufflera relativement fort près des côtes et sur le sud, faible à modéré ailleurs, avec des rafales pouvant temporairement dépasser les 70 km/h lors des orages.

La mer sera peu agitée à agitée.

 

L’article Alerte Météo : orages sur les régions du entre et de l’ouest-nord est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Produits biologique : mission d’affaires de la CCIS à Natexpo Paris en novembre

La Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS) organisera une mission d’affaires au Salon international des produits biologiques Natexpo Paris, prévu du 29 novembre au 2 décembre 2025 à la Porte de Versailles.

Près de 900 exposants et 12 000 visiteurs professionnels sont attendus à ce rendez-vous majeur du secteur bio, qui couvrira l’alimentation, la cosmétique, l’hygiène, les compléments alimentaires, l’habitat écologique ainsi que les services et équipements dédiés.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 15 septembre 2025 pour déposer leur candidature auprès de la CCIS.

L’article Produits biologique : mission d’affaires de la CCIS à Natexpo Paris en novembre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bâtonnat : neuf candidats, dont une femme, en compétition

L’Ordre national des avocats a reçu neuf candidatures au poste de bâtonnier, dont une déposée par une femme, a indiqué le bâtonnier Hatem Mziou, mardi 26 août, dans une déclaration à l’agence TAP.

Les élections du bâtonnat et du Conseil de l’Ordre national des avocats de Tunisie se tiendront les 12 et 13 septembre prochain à la Cité de la culture, selon une convocation adressée aux avocats, le 7 août, pour l’Assemblée générale ordinaire et élective.

Meziou a précisé que 42 candidatures ont été déposées pour l’élection du Conseil de l’Ordre.

Elles seront examinées dans les plus brefs délais afin de vérifier leur conformité aux conditions fixées par le décret-loi régissant la profession d’avocat.

L’Assemblée générale ordinaire se tiendra le 12 septembre 2025 à 15h. En cas de défaut de quorum, elle sera valablement tenue à 16h, quel que soit le nombre de participants, dans le même lieu, c’est-à-dire à la Cité de la culture, Tunis.

Quant à l’assemblée générale élective, elle se déroulera le 13 septembre 2025 à la Cité de la culture, avec l’élection du bâtonnier et des membres du Conseil de l’Ordre à partir de 8h du matin.

Dans une précédente déclaration, le bâtonnier avait indiqué que tous les avocats en exercice ont le droit d’assister et de voter lors de l’assemblée générale, à l’exception des avocats retraités et honoraires.

Le nombre total des congressistes est estimé à environ 9 000 avocats.

L’article Bâtonnat : neuf candidats, dont une femme, en compétition est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les syndicats de l’enseignement se donnent RDV devant l’Education

Les fédérations générales de l’enseignement de base et du secondaire ont mis en garde contre une rentrée scolaire potentiellement perturbée, accusant le ministère de l’Éducation de bloquer le dialogue et de ne pas appliquer les accords antérieurs.

Lors d’une conférence de presse conjointe, les syndicats ont annoncé un mouvement de protestation prévu le jeudi 28 août, devant le siège du ministère, dénonçant le « blocage des négociations » sur plusieurs dossiers en suspens.

Mohamed Laâbidi, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement de base, a rappelé que la dernière négociation date d’avril, sans reprise du dialogue depuis. Il a pointé du doigt le retard dans la publication du mouvement des directeurs, l’affectation des enseignants, l’organisation des concours de promotion et la surcharge des classes, passée de 33 à 37 élèves. Il a également dénoncé le manque d’infrastructures et des programmes éducatifs non révisés depuis 2002.

De son côté, Mohamed Safi, secrétaire général de la Fédération de l’enseignement secondaire, a critiqué l’absence de dialogue depuis janvier 2025 et le refus du ministère de répondre aux sollicitations syndicales, soulignant que les décisions concernant la rentrée ont été prises unilatéralement. La prochaine commission administrative déterminera les actions de protestation à venir.

L’article Les syndicats de l’enseignement se donnent RDV devant l’Education est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gafsa : solidarité avec les journalistes de Gaza

Des journalistes de la région de Gafsa se sont rassemblés, mardi 26 août, devant le siège de la radio régionale, en signe de solidarité avec leurs homologues de la bande de Gaza.

Ils dénoncent les attaques et assassinats ayant ciblé les journalistes à Gaza lors de la couverture de l’agression sioniste contre le peuple palestinien.

Ce mouvement de solidarité est organisé à l’appel de la section du sud-ouest du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Siwar Amaidia, membre du bureau exécutif du SNJT, a indiqué que ce rassemblement témoigne de la position constante du syndicat en faveur de la juste cause palestinienne  et contre les  crimes commis contre les journalistes palestiniens, qui continuent à accomplir leur mission d’information malgré la situation désastreuse.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, Amaidia a ajouté que, depuis le début de l’opération Déluge d’Al-Aqsa le 7 octobre 2023, l’agression sioniste a coûté la vie à 246 journalistes, soulignant que l’occupation cherche à faire taire les voix des journalistes à Gaza, car ils représentent la voix du peuple palestinien.

Elle a, par ailleurs, précisé que les participants à ce rassemblement ont exprimé leur solidarité avec les journalistes palestiniens en brandissant des slogans dénonçant les crimes commis à leur encontre, notamment les opérations ciblées et les assassinats.

L’article Gafsa : solidarité avec les journalistes de Gaza est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Marché boursier : poursuite de la hausse, mardi 26 aout, (+0,3 %)

Le marché boursier continue, mardi 26 aout, sur sa lancée positive (+0,3 %), terminant la séance à 11868 points, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges ont été modestes sur la séance mais demeurent caractéristiques de la période estivale (un flux global de 4,5 MD).

Le titre SIPHAT s’est échangé la meilleure performance de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action du laboratoire pharmaceutique s’est appréciée de 4,3 % à 8,010 D.

Le titre TUNINVEST est parvenu à se distinguer sur la séance. L’action de la société d’investissement a inscrit une progression de 3,5 % à 8,810 D, en mobilisant un maigre volume de 42 mille dinars.

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. Pénalisée par un mouvement de prise de bénéfice, l’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est délestée de -2,2 % à 33,800 D. La valeur a amassé un flux de 240 mille dinars sur la séance.

Le titre BNA ASSURANCES a mal performé sur la séance. L’action de la nouvelle recrue du marché principal a reculé de -2,1 % à 3,700 D. La valeur a amassé des échanges relativement limités de 126 mille dinars sur la séance.

AMEN BANK a été la valeur vedette de la séance. L’action du bras financier du groupe PGI a affiché une embellie de 2,7 % à 44,450 D, en alimentant le marché avec des capitaux relativement fournis de 1,5 MD.

 

L’article Marché boursier : poursuite de la hausse, mardi 26 aout, (+0,3 %) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Siliana : feu maîtrisé au Mont Frouha, Kesra

Les agents de la protection civile, en coordination avec les gardes-forestiers, ont réussi, mardi matin 26 aout, à maîtriser un incendie déclenché, lundi 25 aout, au mont Frouha, dans la localité de Bouabdallah, à Kesra (Siliana).

Sept camions-pompiers ont été mobilisés pour contenir le feu, qui s’était propagé jusqu’aux hauteurs du sud de la délégation, a précisé le commissaire régional au développement agricole, Jamel Ferchichi.

L’article Siliana : feu maîtrisé au Mont Frouha, Kesra est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Zaghouan : 11 petits projets financés

Le directeur régional de l’emploi, Anis Lashhab, a annoncé que la commission régionale chargée du programme de financement des personnes vulnérables à Zaghouan a approuvé 11 projets pour un montant total de 110 000 dinars, sur 19 dossiers soumis.

Selon la même source, quatre dossiers ont été reportés pour manque de documents et quatre autres rejetés pour non-conformité. Les fonds soutiendront des projets dans le commerce, la pâtisserie et la distillation d’huiles forestières. L’enveloppe annuelle du programme pour le gouvernorat de Zaghouan s’élève à 500 000 dinars.

L’article Zaghouan : 11 petits projets financés est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Législatives partielles à Tozeur : ouverture des accréditations

L’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a annoncé, mardi 26 aout, l’ouverture de l’accréditation des représentants des candidats au second tour des législatives partielles dans la circonscription Degache–Hamma El Jérid–Tameghza (gouvernorat de Tozeur). Les demandes peuvent être déposées jusqu’au 31 août auprès de la direction régionale de l’ISIE, durant les horaires administratifs.

Cette procédure s’inscrit dans le cadre de la décision n°2023-18 fixant les conditions et modalités d’accréditation des représentants.

Dans un autre communiqué, l’ISIE a également indiqué que les observateurs, journalistes et invités peuvent s’accréditer, eux aussi, jusqu’au 31 août. Les inscriptions sont possibles via le site web de l’Instance, auprès de la cellule centrale d’accréditation, de la direction régionale de Tozeur ou par voie postale.

Par ailleurs, l’ISIE a publié la liste des lieux où se dérouleront les tirages au sort périodiques liés à l’alternance des membres des conseils régionaux ainsi qu’à la présidence tournante des conseils locaux et régionaux.

L’article Législatives partielles à Tozeur : ouverture des accréditations est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Barrages : un taux de remplissage de 30,9 %

À la date du 25 août 2025, le taux de remplissage des barrages tunisiens s’établissait à 30,9 %, selon les dernières données publiées, mardi 26 aout, par l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri).

Les réserves en eau ont atteint près de 731 millions de m³, en hausse de 32,3 % par rapport aux 552,5 millions de m³ enregistrés une année auparavant. Toutefois, comparé à la moyenne des trois dernières années, l’augmentation reste limitée à 9,5 %.

Entre le 1er septembre 2024 et le 23 août 2025, les apports cumulés en eau se sont élevés à 980,3 millions de m³, soit une progression de 49 % par rapport à la même période de l’année précédente.

La situation varie cependant selon les régions : les barrages du Nord affichent un taux de remplissage de 36,3 % et concentrent 92 % des réserves nationales, tandis que ceux du Centre et du Cap-Bon ne dépassent pas respectivement 9,9 % et 21,2 %.

Enfin, pour la seule journée du 25 août, les apports ont été évalués à 0,39 million de m³, alors que les prélèvements ont atteint 2,03 millions de m³.

L’article Barrages : un taux de remplissage de 30,9 % est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ooredoo Tunisie célèbre l’innovation locale avec Bako Motors

Ooredoo Tunisie a réaffirmé son engagement en faveur de l’entrepreneuriat et de l’innovation tunisienne à travers son partenariat avec Bako Motors, la startup pionnière derrière les véhicules électriques solaires en Tunisie.

Dans le cadre de cette collaboration, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, et son équipe ont visité l’usine de fabrication de Bako Motors à Mghira, Ben Arous, pour rencontrer la direction de la startup et célébrer ses réussites. Cette visite symbolise le soutien continu de Ooredoo aux innovateurs locaux qui font progresser la mobilité durable en Tunisie.

À cette occasion, Ooredoo Tunisie a également remis les clés d’un véhicule électrique Bako Bee au gagnant du concours de la Fête des Pères, récompensant la créativité et l’engagement du public tout en mettant en lumière le potentiel de la technologie et de l’entrepreneuriat tunisien.

Comme l’a exprimé Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie : « Soutenir l’innovation locale est au cœur de la mission de Ooredoo Tunisie. Notre collaboration avec Bako Motors reflète notre engagement à valoriser le talent tunisien, promouvoir des solutions durables et développer la connectivité comme levier de transformation. Ensemble, nous ouvrons la voie à de nouvelles expériences pour nos clients et préparons l’avenir de la voiture connectée en Tunisie. »

Pour sa part, Boubaker Siala, CEO de Bako Motors, a souligné : « Le soutien de Ooredoo Tunisie renforce notre vision pour une mobilité innovante et durable. Cette collaboration nous permet d’intégrer la connectivité au cœur de nos véhicules, un projet d’avenir qui consolide à la fois notre technologie et l’écosystème des startups tunisiennes. Nous sommes enthousiastes à l’idée de continuer ce parcours ensemble. »

Cette initiative illustre l’engagement de Ooredoo Tunisie à soutenir les startups locales, encourager l’innovation technologique et contribuer à un avenir durable, connecté et prometteur pour la Tunisie.

D’après communiqué

L’article Ooredoo Tunisie célèbre l’innovation locale avec Bako Motors est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Marokko – UNO-Bericht zur Westsahara – zw. diplomatischer Dynamik und militärischer Realität

UNODer aktuelle Bericht der Vereinten Nationen (UNO) zum Westsahara – Konflikt beleuchtet eine neue diplomatische Annäherung, während der Konflikt vor Ort eine beunruhigende Eigendynamik entwickelt. Der jetzt veröffentlichte Bericht des UN-Generalsekretärs zur Frage der Westsahara (A/80/290) vom 31. Juli 2025 ist mehr als eine routinemäßige Bestandsaufnahme. Er zeichnet ein differenziertes Bild eines Konflikts, der sich […]

Der Beitrag Marokko – UNO-Bericht zur Westsahara – zw. diplomatischer Dynamik und militärischer Realität erschien zuerst auf Maghreb-Post.

Tunisie Valeurs à l’honneur à EURONEXT pour sa certification AML 30001®

À l’occasion de la cérémonie internationale de remise officielle de certifications d’entreprises, organisée par COFICERT et l’IGSF, en collaboration avec EURONEXT – la Bourse européenne (Paris, Amsterdam, Bruxelles, Dublin, Lisbonne, Milan, Oslo …), Tunisie Valeurs s’est vu remettre la certification AML 30001® (AML/CFT version 2025) – Norme internationale dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

L’évènement d’envergure internationale, au sein de la principale place financière européenne et une des principales places mondiales, a réuni plusieurs officielles et organisations mondiales de premier plan, dont l’OCDE, la Commission européenne, la Banque mondiale et UE Global Facility en AML/CFT, activement engagée aux côtés de COFICERT dans la lutte contre la criminalité financière, à travers des mécanismes de certifications dédiés.

La Bourse européenne a également accueilli en son siège – à la Bourse de Paris -, des délégations d’une vingtaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, dans un moment fort de convergence et de synergies des 3 continents, autour des normes internationales et certifications à ces normes, les plus strictes en matière de conformité financière et extra-financière, composantes essentielles de la gouvernance moderne.

Des considérations aujourd’hui centrales et stratégiques, pour une meilleure lecture, valorisation et attractivité des structures certifiées, en faveur de leur développement. Des certifications venant également rassurer et sécuriser les différentes parties prenantes d’un écosystème, en posant des repères fiables, de qualité et de conformité.

Cet évènement fut l’occasion pour les acteurs internationaux de la normalisation, représentés par Mme Véronique De La Bachelerie, présidente de l’IGSF et Christian Levesque, ancien président de Délégation ISO, de rappeler l’importance de ces normes dans le paysage mondial des interactions économiques et financières, avec notamment : la norme MSI 20000 dédiée à la qualité financière, la norme ESG 1000 axée sur la qualité extra-financière, la norme ISO 37001 consacrée à la lutte contre la corruption et enfin la norme AML 30001 consacrée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Tunisie Valeurs a été l’objet de cette dernière certification à la norme AML 30001, en présence de la présidente de la Commission AML, Isabelle Schoonwater, procureure générale de la République.

La délégation de Tunisie Valeurs, conduite par son directeur général, Abdelhalim MESTIRI, accompagné de Imen MTIMET, secrétaire générale, de Mohamed Amine BEN ROMDHANE, responsable de l’audit interne et de Mohamed KOOLI, responsable du contrôle interne, a reçu la certification AML 30001 des dirigeants de COFICERT, représentés par Souheil SKANDER, en présence de Jérôme GACOIN et de Solène KENNIS.

La Norme AML 30001 (AML/CFT version 2025) régie et diffusée par l’IGSF International Group for Sustainable Finance, est sous cette nomenclature actualisée, la référence internationale pour les assujettis (listés par le GAFI-FATF), exposés au risque de criminalité financière, spécifiquement en matière de blanchiment des capitaux, de financement du terrorisme et de prolifération.

La norme vient encadrer et structurer les dispositifs internes en matière AML/CFT (acronyme anglosaxon des termes « LCB/FT »), consolidant et renforçant les bonnes pratiques, sur la base des réglementations en vigueur, pour plus de stabilité et d’intégrité financière, en faveur de la sécurité mondiale.

La conformité continue de Tunisie Valeurs, aux principes et valeurs éthiques et de transparences, s’inscrit dans l’ADN de l’institution et revêt un caractère stratégique pour Tunisie Valeurs à principalement deux titres. D’une part, sur le plan technique, cela traduit l’adhésion de l’institution envers une amélioration continue, avec le renforcement des dispositifs de lutte contre la criminalité financière ainsi que leur efficience et leur efficacité ; et d’autre part, sur le plan communicationnel, le statut de conformité constitue un repère et un indicateur de qualité à l’attention de l’ensemble de l’écosystème de Tunisie Valeurs, offrant ainsi aux parties prenantes environnantes, des garanties de crédibilité, de confiance et d’assurance.

Ainsi, Tunisie Valeurs confirme dans le temp, son engagement pour une finance durable, avec l’application des meilleures pratiques internationales sectorielles, validant un positionnement légitime d’acteur de référence sur le marché financier local, pleinement aligné aux standards internationaux les plus exigeants.

 

Avec communiqué

L’article Tunisie Valeurs à l’honneur à EURONEXT pour sa certification AML 30001® est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌