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Ariana : un agent de l’ONAS agressé lors d’une intervention à cité Ettadhamen

Un citoyen a agressé, lundi, des agents de l’Office national de l’assainissement (ONAS) alors qu’ils intervenaient pour des travaux de débouchage des canalisations à Cité Ettadhamen, relevant du gouvernorat de l’Ariana. L’individu en colère a empêché les agents de poursuivre leur mission et a endommagé la roue du camion de service.
Dans un communiqué publié lundi soir, l’ONAS a annoncé qu’un procès-verbal a été établi par les services de la Garde nationale contre l’agresseur, en vue d’engager les procédures légales nécessaires.
L’Office a précisé qu’il s’agit d’un « cas isolé », affirmant que la majorité des citoyens reconnaissent les efforts de ses équipes. Il a également rappelé que ses interventions sur le terrain s’inscrivent dans le cadre de l’accomplissement du devoir au service du citoyen et de l’intérêt général.
Tout en condamnant ces comportements jugés irresponsables, l’ONAS a réaffirmé son engagement à poursuivre sa mission visant à améliorer les conditions de vie et préserver l’environnement, en coopération avec l’ensemble des parties prenantes.

Entrée sud de Tunis : un nouveau pont mis en service

Le pont situé sur la route régionale n°22, reliant le Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous aux entrées de la cité El Mourouj, a été inauguré lundi matin par le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari.
Lors d’une visite d’inspection sur le chantier du projet d’extension de l’entrée sud de la capitale, le ministre a insisté sur la nécessité d’une meilleure coordination entre les différentes parties prenantes, notamment les autorités régionales et sécuritaires, afin d’assurer la sécurité routière. Cette déclaration intervient à l’occasion de la prochaine mise en service du tunnel situé au niveau de la Cité Ennour (Kabaria), en direction de Béja et des quartiers ouest de Tunis (Sidi Hassine et Zahrouni), prévue pour la fin de cette semaine.
Le ministre s’est en outre informé de l’avancement des différentes phases du projet : la première au niveau de la voie ferrée (Saint-Gobain), la deuxième au niveau de l’échangeur de Kabaria, et la troisième au niveau du Centre de traumatologie et des grands brûlés.
D’un coût global estimé à 370 millions de dinars, le projet d’extension de l’entrée sud de Tunis est financé conjointement par l’État tunisien et la Banque européenne d’investissement. S’étendant sur 11,5 km, il vise à fluidifier le trafic et à dynamiser l’activité économique, selon le ministère de l’Équipement.

Tunisie : intensification des échanges bilatéraux avec l’Algérie, l’Égypte, le Koweït et l’Irak

Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a tenu, en marge de sa participation aux travaux de la Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, qui s’est tenue à Jeddah le 25 août 2025, des rencontres avec ses homologues, Ministres des Affaires Etrangères des pays arabes et islamiques.
Dans ce cadre, il a eu un entretien avec Ahmed Attaf, Ministre d’État, Ministre des Affaires Etrangères, de la Communauté Nationale à l’Etranger et des Affaires Africaines de la République Algérienne Démocratique et populaire, au cours duquel ils ont examiné les prochaines échéances bilatérales, qui porteront sur le développement des dossiers de coopération économique et commerciale ainsi que dans le domaine énergétique entre les deux pays. Le Ministre a également souligné l’importance de renforcer les consultations bilatérales sur les questions régionales, africaines, arabes, islamiques et méditerranéennes, ainsi que sur les récents développements en cours dans la région.
Lors de sa rencontre avec Badr Abdelatty, Ministre des Affaires Etrangères, de le Migration et des Égyptiens à l’Etranger, l’accent a été mis sur la nécessité de réunir les conditions favorables à la réussite de la Haute Commission Mixte Tuniso-Egyptienne, qui se tiendra au Caire au début de la première semaine du mois de septembre.
Au cours de son entretien avec Abdallah Yahya, Ministre des Affaires Etrangères du Koweït, les deux parties se sont félicitées de la croissance constante des relations de fraternité et de partenariat entre la Tunisie et le Koweït, qui se sont traduites par les résultats obtenus lors de la réunion de la Commission Mixte tuniso-koweïtienne, tenue à Tunis en novembre 2024, dans divers domaines : sécurité, économie, finances, énergie, tourisme, culture, éducation et enseignement.
Les deux Ministres ont convenu de préparer soigneusement la prochaine session de la Commission Mixte Tuniso-Koweïtienne, prévue au Koweït, de manière à permettre une évolution qualitative de la coopération et du partenariat établis depuis des décennies entre les deux pays frères.
Ils ont également examiné un ensemble de défis sécuritaires et économiques actuels, ainsi que les moyens diplomatiques les plus appropriés pour y faire face, dans le respect des intérêts des deux pays et des deux peuples frères.
La rencontre du Ministre avec Fouad Hussein, Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères de l’Irak, a constitué une occasion de réaffirmer la volonté des deux pays de poursuivre la mise en œuvre des accords conclus entre les responsables des deux parties, en vue d’intensifier la coopération commerciale, économique, financière et énergétique, en plus de développer le flux touristique et de renforcer les échanges culturels entre les deux pays.

Fadhel Jaziri : L’artiste aux mille éclats !

Le grand metteur en scène et homme de culture Fadhel Jaziri s’est éteint une heure à peine après la tombée de rideau de sa dernière création « Au violon/ Jranti laaziza » au Festival international de Hammamet. Un départ aussi soudain que théâtral, à l’image d’une vie entièrement vouée à la scène et à l’art. Fadhel Jaziri a inscrit dans la mémoire collective un héritage artistique unique qui portera encore longtemps son influence sur la scène culturelle tunisienne et arabe.

Ce soir-là, le public, encore ému par la puissance de la représentation, ignorait que sa standing ovation résonnait comme un adieu. Pourtant, c’était bien le dernier adieu pour un artiste hors pair qui aura façonné le monde des arts vivants de la Tunisie contemporaine, mais qui a aussi toujours été à l’avant-garde dans le théâtre et le cinéma. Un artiste qui a marqué plusieurs générations par son audace et son approche révolutionnaire et innovante.

Au matin du 11 août, la nouvelle du décès de Fadhel Jaziri a frappé le monde culturel de plein fouet. Fin juin, l’artiste avait subi à l’Hôpital militaire principal d’instruction de Tunis une opération à cœur ouvert, complexe mais réussie, laissant espérer une rémission. Nous avons rencontré Fadhel Jaziri lors des dernières Journées théâtrales de Carthage (JTC). Il avait des projets plein la tête et, surtout, il préparait l’inauguration en grande pompe du Centre des Arts de Djerba, prévue pour l’été 2025, avec une nouvelle version de son spectacle El Mahfel. 

Les racines d’un parcours hors normes…

Cette fin brutale, survenue alors que s’ouvrait un nouveau chapitre de sa carrière, invite à revisiter le parcours exceptionnel de celui qui a constamment repoussé les frontières de la création. Fadhel Jaziri est né en 1948 à la Médina de Tunis. Sa mère est née dans une famille de juristes et son père, qui a fait ses études à la mosquée Ez-Zitouna, était un maître artisan chawachi. Fadhel Jaziri commence d’abord ses études à l’école coranique. Puis, à l’âge de cinq ans, il intègre le Collège Sadiki où il effectue ses études primaires et secondaires jusqu’à l’obtention du baccalauréat en 1967.

Mais entretemps, il fait un passage au lycée Khaznadar et est, le temps d’une année, au lycée Carnot. Après l’Indépendance, et avec le déclin du secteur de la chechia, son père eut l’idée de se convertir en libraire à Bab Souika. Le jeune Fadhel s’est dès lors retrouvé dans un rapport très étroit avec la lecture, devenue son refuge et son plaisir privilégié.

A cette époque, Tunis vibrait d’une effervescence culturelle rare. Dans la capitale, le cinéma vivait ses années fastes avec près d’une trentaine de salles qui offraient chaque semaine de nouvelles découvertes. Fadhel Jaziri, fidèle habitué de ces lieux, y nourrissait sa curiosité et élargissait son univers, tissant des liens avec les cercles littéraires qui animaient la ville.

En même temps, il ne ratait pas les projections du cinéclub de son lycée, du club de la Jeunesse scolaire et des centres culturels anglais et américains. A l’âge de 14 ans déjà, le jeune Jaziri appartenait à un club de philosophie. Il découvre en partie le quatrième art grâce à son cousin germain, l’acteur Hamadi Jaziri, avec lequel il allait souvent au Théâtre municipal et il le regardait jouer, notamment avec le grand homme de théâtre tunisien Ali Ben Ayed.

A la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Tunis, où il a commencé des études en philosophie, Fadhel Jaziri avait intégré le club « Le petit théâtre ». Quelque temps après, il se voit octroyer une bourse pour poursuivre des études de théâtre en Angleterre. 

Premiers actes : un pied sur scène, l’autre à l’écran

En 1972, de retour au pays, il forme avec Fadhel Jaïbi, Jalila Baccar, Raja Farhat et Mohamed Driss  le « Théâtre du Sud » à Gafsa, un théâtre de décentralisation. Des pièces comme «J’ha et l’Orient en désarroi/J’ha wal charq al hayer » (1972), « La geste de Mohamed Ali El Hammi» (1973), « Borni et Aattra» (1973), « La geste hilalienne/ El Jazia el hleliya » (1974) ou « La charrette/ El Karrita» (1975) voient le jour.

Sous l’appel de Mohamed Mesâadi, alors ministre de la Culture, le groupe rejoint la capitale pour s’occuper du Centre des arts dramatiques. En 1975, Fadhel Jaziri fonde avec feu Habib Masrouki, Jalila Baccar, Fadhel Jaïbi et Mohamed Driss le «Théâtre », une structure culturelle privée. Plusieurs œuvres majeures sont alors créées : « La noce/ Al Ors » (1976), «Arab» (1978), « Orage d’automne/ Ghassalet Enweder » (1980) et « La répétition/ El Awweda » (1989). 

Fadhel Jaziri est également un homme de cinéma avec la triple casquette d’acteur, de réalisateur et de producteur. Entre 1973 et 1982, il joue, dans des films de Abdellatif Ben Ammar, de Mahmoud Ben Mahmoud et de Roberto Rossellini. Il coproduit avec Jaïbi les adaptations des pièces théâtrales éponymes « La Noce » (1978) et « Arab » (1988). Plusieurs années après, il réalise et produit « Trente/ Thalathoun » (2007), « Éclipses/ Khoussouf) (2016) et « El Guirra » (2016).

Sur les planches ou sur le grand écran, Fadhel Jaziri est magistral ! Il impressionne tant par son charisme que par la justesse de son jeu qui allie intensité dramatique, expressivité, gestuelle précise et diction claire, s’inspirant à la fois des traditions tunisiennes et du théâtre moderne européen.

Ces rôles témoignent de sa polyvalence en tant qu’acteur, capable d’incarner et d’habiter des personnages contrastés et multiples. Le théâtre de Fadhel Jaziri s’inscrit dans une dynamique à la fois innovante, engagée et profondément enracinée dans la culture nationale. Ses pièces, véritables chefs-d’œuvre, sont souvent des lectures critiques de la société et un miroir des tensions politiques, alliant humour, tragédie et satire.

Toujours dans une recherche formelle et esthétique innovante et une approche expérimentale, Fadhel Jaziri veille à donner à ses créations une force à la fois locale et universelle, portée par un regard réflexif et audacieux sur le monde. Le travail pointu fait sur le dialecte tunisien est, par ailleurs, particulièrement marquant.

Avec ses camarades de route, Fadhel Jaziri a fait le choix d’un positionnement parfaitement assumé par rapport au verbe. Il avait la conviction que l’identité tunisienne — la tunisianité —doit nécessairement passer par la langue dialectale. A chaque création, le public a droit à la dentelle verbale, à une broderie vivante dans laquelle chaque réplique est porteuse de nuances, de rythme et de poésie. 

Le tournant des spectacles totaux…

A partir de 1991, Fadhel Jaziri, en cavalier seul, aborde le domaine des spectacles d’arts vivants puisés du patrimoine, signant ainsi une nouvelle belle page de sa carrière. Ses créations constituent, au niveau national, une première dans le genre. En effet, jamais quelque chose de semblable n’a été créé auparavant.

Il s’agit, de loin, de l’expérience, la plus édifiante de l’histoire de la Tunisie ! Nouba (1991), El Hadhra (1993-2023), Noujoum (1994), Zghonda w Azzouz (1995), Banni Banni (1995), Ezzaza (2005) et Arboun (2018/2020/2025) et El Mahfel (2023) ont constitué les maillons de la chaîne des méga-spectacles montés par Fadhel Jaziri.

Pendant plus de trente ans, le metteur en scène a présenté une rétrospective des nuances majeures du patrimoine musical tunisien et a, surtout, vivifié et réhabilité des répertoires et des registres relégués aux oubliettes. Il a revisité la musique populaire, aussi bien profane que sacrée, ainsi que la musique savante.

Les genres les plus importants ont été représentés, du rboukh au malouf en passant par le bedoui et les différents types de noubas. Toutefois, le patrimoine musical arabe a aussi été à l’honneur. Chaque spectacle est une évocation d’un pan historique du pays, de quelque génération, de quelque classe sociale ou milieu… et, surtout, chaque spectacle renvoie à un patrimoine culturel local : tantôt c’est le sacré, tantôt c’est le profane, tantôt c’est citadin, tantôt c’est bédouin…

Cependant, l’œuvre de Fadhel Jaziri est loin d’être un ensemble de simples concerts musicaux, réduits à l’interprétation de chansons patrimoniales. Loin s’en faut. Il s’agit à la fois d’une œuvre cohérente convoquant le patrimoine et d’une fresque, usant d’un dispositif pluridisciplinaire, qui présente, à la vue et à l’ouïe, un large éventail de la culture tunisienne.

Chaque spectacle a, en trame de fonds, une fête de référence, locale, autour de laquelle est « reconstituée» toute une ambiance puisant dans le sous-sol de la psyché collective. Ces spectacles inédits répondent au principe de la forja et constituent de véritables concerts sémiologiques. Fadhel Jaziri a sondé « le sous-sol de nos pesanteurs ataviques », capté, voire volé, des fragments de vies, composé de tout ce qui nous habite.

La «Tunisianité» semble partout présente dans cet œuvre. Elle est incontestablement l’élément générateur qui s’exprime dans toutes les formes expressives, aussi bien au niveau du concret qu’au niveau de l’insaisissable. Mais si l’œuvre de Jaziri dans le domaine du spectacle total puise dans le riche patrimoine, il n’en est pas moins dans les codes de l’époque et en phase avec ce qui se fait ici et maintenant dans le monde.

De l’avis des experts, il y avait un avant et un après Nouba. Ce spectacle a marqué le tournant dans les arts du spectacle et dans la création contemporaine de notre pays. Hadhra, toujours copié jamais égalé, a vécu plus de trente ans avec des versions toujours renouvelées et avec un engouement du public toujours plus grand. Ces œuvres majeures ont plusieurs fois joué à l’étranger. 

Personnage iconique et controversé…

Fadhel Jaziri est un artisan de l’imaginaire, un artiste visionnaire qui, cinq décennies durant, a réinventé la scène artistique tunisienne et a gravé certaines de ses plus belles pages dans la mémoire collective. Homme de poids dans la sphère culturelle, géant parmi les géants, avant-gardiste et engagé, il a tout au long de sa carrière marqué des ruptures avec le déjà fait et le déjà entendu, offert des créations qui font tilt et qui font école.

Toujours armé de son intelligence et de sa sensibilité artistique, nourri d’une vaste culture et d’un esprit profondément intellectuel, il a façonné des créations où la Tunisianité rayonne, s’élève et transcende les frontières de la culture tunisienne. Le génie créatif de Fadhel Jaziri lui a valu les insignes commandeurs de l’Ordre du mérite culturel tunisien en 2006, mais surtout une profonde reconnaissance nationale et internationale.

Fadhel Jaziri était un personnage à part : regard incandescent, timbre de voix particulier, gestuelle lente et posée, sourire pudique, allure imposante, raffiné, pince sans rire, discret, courtois, rigoureux, exigeant…. Il ne laissait personne indifférent et chacune de ses apparitions médiatiques, assez rares, est un évènement en soi.

L’homme à la démesure créative ne cherchait point le buzz, imperturbable, il acceptait volontiers les critiques. Il était un « passeur », un maître qui fait dans la transmission et qui croit en la jeunesse. 

Malgré son talent incontestable, le succès de ses productions  et sa notoriété indéniable, Fadhel Jaziri n’était pas au-dessus des critiques. Il compte autant de fervents défenseurs que d’ardents détracteurs.

On lui reprocha une certaine condescendance, un certain attachement aux seules valeurs tunisoises, son élitisme, mais aussi ses rapports privilégiés avec les instances officielles qui le soutenaient financièrement à chaque nouveau projet. En réalité, Fadhel Jaziri a toujours été indépendant (excepté pendant son bref passage à Nida Tounes) et critique.

Mais en fin diplomate, il a su jouer avec le pouvoir en place et négocier une certaine liberté qui lui a permis de survivre artistiquement. Il était considéré comme le porte-drapeau de la culture tunisienne et comme une valeur sûre que les autorités s’empressaient de soutenir et de mettre sur un piédestal, de quoi en faire des jaloux ! Par ailleurs, certaines de ses créations, notamment celles qui versent un peu trop dans l’expérimental, n’ont pas fait l’unanimité et ont reçu des critiques acerbes. 

D’aucuns pensent qu’il ne fait qu’utiliser des recettes déjà existantes sous d’autres cieux. Les dernières critiques en date concernent les privilèges dont il aurait bénéficié pour construire le Centre des Arts de Djerba (à vérifier !). Cet artiste de la démesure créative, qui maîtrisait l’art de raconter sur scène et à l’écran, suscitait des passions opposées, de son vivant comme après son départ… 

Funérailles : jusqu’au bout de la scène…

Fadhel Jaziri méritait des funérailles nationales, nous sommes-nous dits à l’annonce de son décès. Mais finalement non. 

Fadhel Jaziri a eu des funérailles à son image. Homme des méga-spectacles, il a quitté la scène de la vie en toute discrétion, sans grands « chichis », entouré de sa famille et des gens qui l’aimaient vraiment. Ses funérailles à Utique ont été toutes en simplicité, sobriété et raffinement, minimalistes comme ses dernières œuvres, solennelles comme sa stature d’artiste.

Maître absolu de la mise en scène et esthète d’une précision rare, Fadhel Jaziri ne pouvait quitter la scène de la vie sans y apposer sa signature. La veille des funérailles, son fils Ali Jaziri a publié sur son compte Facebook : « L’une des dernières volontés de mon père, pour celles et ceux qui souhaitent s’y conformer, était que les personnes présentes à son enterrement soient vêtues de blanc.

Bien sûr, il n’y a aucune obligation. Mais c’est là le geste du metteur en scène, dans son ultime tentative de composer son tableau final. Partagez, faites passer le message ». Et le message a vite circulé et l’artiste a réussi à peindre sa dernière scène ! Une marée blanche, d’une pureté presque irréelle, transformait ses funérailles en scène vivante : un tableau d’adieu aussi silencieux que bouleversant.

Impossible de ne pas y voir un écho à Ezzaza (2005), ce spectacle unique marquant le passage de l’ancien à l’actuel, mêlant authenticité et contemporanéité, beauté exquise et une légèreté comme suspendue dans l’air. De son vivant, Fadhel Jaziri a toujours été sous les feux de la rampe, au sens propre comme au figuré.

Mais ses funérailles ont pris une autre tonalité, non pas par indifférence, mais par respect. Aucun cliché ni vidéo n’a circulé des moments intimes, que ce soit à son domicile ou lors de l’inhumation — un contraste frappant avec les obsèques souvent médiatisées d’autres artistes ou figures publiques. Les hommages, eux, se sont exprimés bien avant que le cortège n’atteigne le cimetière. Un dernier salut empreint de pudeur et de dignité, à l’image d’une famille qui se respecte.

La scène s’éteint, l’empreinte demeure…

Fadhel Jaziri a scellé son départ vers l’éternité, mais son œuvre continuera de résonner, portée au-delà du temps, guidant les jeunes artistes d’aujourd’hui et de demain. Fadhel Jaziri demeurera dans la mémoire collective éclairant et nourrissant l’imaginaire des créateurs et penseurs de Tunisie et au-delà. Puissions-nous voir une relève à la hauteur !

Asma ABASSI

Degache–Hammat El-Jerid–Tamaghza: Le second tour des législatives partielles aura lieu le 7 septembre

Réuni, lundi, le Conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a décidé, d’organiser le second tour des élections législatives partielles dans la circonscription de Degache–Hammat El-Jerid–Tamaghza (gouvernorat de Tozeur) le 7 septembre 2025, selon un communiqué de l’Instance.
Au cours de cette réunion, tenue au siège de l’ISIE, le Conseil a approuvé, à l’unanimité, les résultats définitifs du premier tour du scrutin partiel, organisé le 17 août 2025 dans la même circonscription, qui s’est soldé par la victoire de Hamza Ben Othman Bedhiafi et Atef Ben Ibrahim Allouchi.
Ces deux candidats seront en lice au second tour.
Le calendrier électoral adopté comprend les principales étapes suivantes :
26 août 2025 : Début de la campagne électorale.
6 septembre 2025 : Silence électoral.
7 septembre 2025 : jour du scrutin.
8 septembre 2025 : Proclamation des résultats préliminaires.
Par ailleurs, le Conseil de l’ISIE a validé les états financiers de l’Instance pour l’exercice 2024, après la présentation du rapport des commissaires aux comptes concernant les comptes annuels ainsi que le système de contrôle interne.
La réunion s’est déroulée en présence de représentants de la direction exécutive et du bureau du Conseil de l’ISIE.

Cellules orageuses et pluies localisées attendues ce soir en Tunisie

L’Institut national de la météorologie (INM) annonce que l’activité des cellules orageuses se poursuivra au cours de la journée de lundi dans les régions du Centre-Ouest et du Sud-Ouest, accompagnée de pluies.
Ces orages pourraient également concerner certaines régions de l’Est en début de soirée, avant que le temps ne devienne peu nuageux sur la plupart des régions.
Les températures nocturnes varieront entre 24 et 27°C dans les zones montagneuses, et entre 28 et 32°C ailleurs.
Le vent soufflera du secteur sud sur le nord et le centre, faible à modéré, tandis qu’il sera relativement fort du secteur est sur le sud, provoquant localement des tourbillons de sable. Lors des orages, des rafales pouvant dépasser temporairement les 60 km/h sont attendues. La mer sera peu agitée.

Carrefour annonce son retrait du marché italien

Le groupe français Carrefour a annoncé officiellement son retrait du marché italien, marquant la fin de sa présence dans le pays après plusieurs années d’activité. Cette décision fait suite à une baisse significative des ventes, accentuée par la forte concurrence dans le secteur de la grande distribution.

Carrefour a conclu un accord avec le groupe italien NewPrinces pour la cession de l’intégralité de ses activités en Italie, comprenant 1 188 points de vente, pour un montant estimé à environ 1 milliard d’euros. La transaction devrait être finalisée d’ici la fin du troisième trimestre 2025, sous réserve des autorisations réglementaires nécessaires.

Si certains évoquent l’impact de campagnes de boycott ayant affecté l’image de l’enseigne, Carrefour n’a pas officiellement lié sa décision à ces actions. Le groupe indique que ce retrait s’inscrit dans sa stratégie globale de rationalisation, visant à concentrer ses efforts sur des marchés plus rentables et à renforcer sa présence dans ses pays clés.

Avec ce départ, Carrefour met fin à près de deux décennies de présence en Italie, où le groupe avait cherché à s’imposer face à des acteurs locaux bien implantés.

Réunion extraordinaire de l’OCI : la Tunisie appelle à une action arabe et islamique unifiée pour Gaza

Mohamed Ali Nafti, Ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a présidé, le 25 août 2025, la Délégation Tunisienne qui participe aux travaux de la Réunion Extraordinaire des Ministres des Affaires Etrangères des États membres de l’Organisation de la Coopération Islamique, consacrée à l’examen des développements graves et récents dans la Bande de Gaza et à l’agression sioniste barbare et continue contre le peuple palestinien frère, ainsi qu’aux moyens d’y faire face dans le cadre d’un plan d’action arabe et islamique unifié.

À cette occasion, le Ministre a prononcé un discours dans lequel il a réaffirmé la position constante de la Tunisie, soutenant les luttes du peuple palestinien pour recouvrer l’ensemble de ses droits légitimes et établir son État indépendant sur l’ensemble du territoire Palestinien, avec pour capitale Al-Qods Al-Charif.

Le Ministre a appelé à intensifier les efforts à tous les niveaux, régional et international, en premier lieu au sein de l’Organisation des Nations Unies, afin de contraindre l’entité occupante à mettre un terme aux crimes de guerre et aux massacres qu’elle commet quotidiennement contre le peuple palestinien digne et sans défense.

Il a également souligné la nécessité de fournir une aide humanitaire urgente et le soutien matériel indispensables à la reconstruction de la Bande de Gaza, conformément au plan Arabo-Islamique, afin de préserver les conditions de vie dans tous les territoires palestiniens occupés, de sauvegarder le droit historique du peuple palestinien et de renforcer la résistance de ce peuple combattant à demeurer sur sa terre.

Le Ministre a insisté sur l’importance de renforcer la solidarité arabe, islamique et internationale avec la cause palestinienne par la prise de positions concrètes et de mesures politiques, diplomatiques, économiques et juridiques qui obligent l’occupation israélienne à cesser son agression et à mettre fin à ses politiques racistes et colonisatrices.

Il a condamné les déclarations du gouvernement de l’entité occupante au sujet de ce qu’il appelle la « Vision d’un Grand Israël », déclarations qui traduisent la persistance de ses politiques provocatrices et agressives à l’égard des pays arabes, en violant leur souveraineté dans un mépris flagrant de toutes les lois et conventions internationales.

Enfin, le Ministre a conclu son discours en exprimant l’espoir que la Réunion Extraordinaire du Conseil des Ministres des Affaires Etrangères de l’Organisation de la Coopération Islamique adresse un message fort, émanant de la conscience de la « Oumma Islamique », à la communauté internationale et à toutes les forces attachées à la paix et aux valeurs de justice et de droit, afin qu’elles assument leur devoir historique de mettre fin à l’agression, d’assurer la protection du peuple palestinien et d’adopter une stratégie diplomatique collective efficace contre les menaces visant la sécurité et la stabilité des pays arabes et islamiques, ainsi que leur souveraineté et l’intégrité de leurs territoires.

Nabeul : 1,2 million de mètres cubes d’eaux industrielles rejetées dans la nature

Lors d’une session de travail organisée lundi au siège du gouvernorat de Nabeul sur la pollution industrielle, le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, a présenté un diagnostic précis des causes de la pollution dans la région. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts du ministère pour préparer les industriels à la réhabilitation environnementale de leurs unités avant la prochaine saison de transformation de la tomate.
Le ministre a souligné que la pollution à Nabeul est étroitement liée à son environnement naturel côtier, notamment sa péninsule, ainsi qu’à l’activité de 13 unités de transformation de la tomate et à la matière de la margine provenant d’une cinquantaine de moulins à huile d’olive. Selon ses révélations, ces usines rejettent chaque année environ 1,2 million de mètres cubes d’eau dans le milieu naturel, principalement dans les oueds, les sebkhas et la mer, alors que seules 3 % de ces eaux passent par des stations de traitement.
La session a conclu à la nécessité d’adopter une approche individualisée pour chaque usine, tenant compte de l’équipement et du fonctionnement de chaque établissement. Certaines disposent de stations de traitement mais ne les exploitent pas correctement, tandis que d’autres en sont totalement dépourvues. Le ministre a insisté sur la responsabilité des entreprises de veiller à ce que leurs eaux respectent les normes tunisiennes en vigueur.
Des solutions technologiques innovantes ont été présentées lors de la session, en collaboration avec des instituts de recherche et des entreprises spécialisées, afin de soutenir les industriels dans leurs efforts de réhabilitation environnementale et de garantir la conformité de leurs unités aux exigences écologiques.
Cette session s’inscrit dans le cadre d’un plan national de suivi de la pollution industrielle et de la protection de l’environnement, lancé après la visite du président de la République, Kais Saied, dans les gouvernorats de Nabeul et Monastir en juillet 2025, au cours de laquelle il avait constaté la pollution maritime et fluviale.

Nabeul : Les industriels de la tomate sous pression pour réduire la pollution des eaux

Une session de travail organisée lundi au siège du gouvernorat de Nabeul a réuni le ministre de l’Environnement, Habib Obeid, les industriels et les différentes administrations concernées pour traiter la pollution causée par les eaux industrielles, en particulier celles des unités de transformation de la tomate.
Le ministre a souligné que cette rencontre vise à convaincre les industriels de mettre en place des programmes de réhabilitation environnementale de leurs usines avant le début de la prochaine saison. « La tenue de cette session juste après la fin de la saison de transformation permet aux industriels de disposer de près de dix mois pour intervenir et améliorer leurs stations de traitement des eaux industrielles », a-t-il précisé, ajoutant que l’approche du ministère privilégie le développement durable, intégrant les dimensions environnementales, sociales et économiques, sans recourir à des mesures coercitives.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan issu de la visite du président de la République, Kais Saied, dans les gouvernorats de Monastir et Nabeul en juillet 2025, au cours de laquelle il avait constaté la pollution maritime et dans plusieurs oueds. La démarche sera étendue prochainement au gouvernorat de Monastir, en tenant compte des spécificités locales et économiques, pour élaborer des solutions durables en partenariat avec les industriels et les autres parties prenantes.

Diagnostic de la pollution

Le ministre a rappelé que les 13 unités de transformation de la tomate et près de 50 moulins à huile d’olive à Nabeul rejettent environ 1,2 million de mètres cubes d’eaux dans l’environnement, principalement dans les oueds, les sebkhas et la mer, tandis que seules 3 % de ces eaux passent par des stations de traitement. La session a conclu à la nécessité d’une approche individualisée selon l’équipement et le fonctionnement de chaque usine, certaines ne disposant pas de stations de traitement, d’autres ne les exploitant pas correctement.
Des solutions technologiques innovantes ont été présentées en collaboration avec des instituts de recherche et des entreprises spécialisées, visant à soutenir les industriels dans leurs programmes de réhabilitation environnementale et à assurer la conformité de leurs eaux aux normes tunisiennes.

Engagement des industriels et accompagnement

Reza Khmeir, représentant de l’Union régionale de l’industrie et du commerce artisanal, a affirmé l’engagement des industriels à respecter les décisions visant la protection de l’environnement et à mettre en œuvre les programmes de réhabilitation.
De son côté, Mohamed Nacer Jelgeli, directeur général de l’Agence nationale de protection de l’environnement, a indiqué que le ministère accompagnera les industriels sérieux dans l’application des programmes, en leur fournissant des solutions techniques, notamment pour la réutilisation et le recyclage des eaux traitées. Les entreprises réfractaires aux normes environnementales seront soumises aux dispositions légales en vigueur.
Le ministère se dit confiant que cette coopération permettra de limiter la pollution, d’instaurer des pratiques durables et de renforcer le développement économique, social et environnemental du gouvernorat.

La Presse

Le Maroc sur le point de dépasser trois pays européens en production automobile

Le Maroc est sur le point de dépasser l’Italie, la Pologne et la Roumanie en volume de production automobile, profitant d’un important essor des investissements dans ce secteur et d’une croissance soutenue du tourisme, rapporte le journal espagnol El Economista. Cette progression représente un défi économique pour l’Espagne, historiquement dépendante de ces deux secteurs pour soutenir son économie.
Selon le rapport, l’industrie automobile et le tourisme sont devenus les piliers principaux de la croissance marocaine. Le pays devrait enregistrer une croissance économique de 4 % en 2025, taux qui devrait se maintenir en 2026 et 2027, soutenue par les investissements étrangers dirigés vers des secteurs à forte valeur ajoutée comme l’automobile et le transport aérien.
Le rapport souligne que les usines automobiles représentent aujourd’hui un moteur clé de l’emploi au Maroc, tandis que le tourisme génère des revenus importants contribuant à réduire le déficit de la balance des paiements. Plusieurs facteurs renforcent la compétitivité du royaume : stabilité politique et économique, faible coût de la main-d’œuvre et position géographique stratégique proche de l’Union européenne.
Le produit intérieur brut (PIB) du Maroc a connu une croissance de 4,8 % au premier trimestre 2025, portée par l’amélioration des secteurs non agricoles et la demande intérieure, alors que l’inflation recule. Le déficit du compte courant a diminué à 1,1 % au premier trimestre 2025, après 1,7 % en 2024, avec des prévisions de léger excédent grâce aux exportations automobiles et aux recettes touristiques.
Au premier semestre 2025, le nombre de touristes a progressé de 16 % par rapport à la même période en 2024, tandis que la production automobile a dépassé 350 000 unités, en hausse de 36 % sur un an, selon le ministère marocain de l’Industrie et du Commerce.
Le Maroc est ainsi devenu un acteur majeur de l’industrie automobile en Afrique, bénéficiant de partenariats durables avec Renault et de projets d’expansion d’entreprises comme Citroën, qui prévoit de produire 100 000 unités supplémentaires dans le royaume d’ici 2027.

Étudiants 2025-2026 : Les « Wallets e-Dinar » accessibles gratuitement dans tous les bureaux de la Poste

La Poste Tunisienne a annoncé lundi la mise à disposition gratuite de portefeuilles numériques « Wallets e-Dinar » pour les étudiants dans l’ensemble de ses bureaux, afin de simplifier le paiement à distance des frais d’inscription pour l’année universitaire 2025-2026.
Ces portefeuilles, sécurisés et faciles à utiliser, sont valables pendant 10 ans et peuvent être rechargés jusqu’à 3 000 dinars. Aucun frais n’est appliqué lors de l’opération d’inscription, précise la Poste.
Les étudiants ont également la possibilité d’effectuer leur inscription universitaire à distance en utilisant la carte « e-Houwiya jeune ».
D’autres moyens de paiement électronique sont proposés, notamment « e-Dinar Smart », « e-Dinar Corporate », « e-Dinar Postier », la « carte Salaire » ainsi que la carte « Visa Electron ».
Par ailleurs, un centre d’appel est mis à la disposition des étudiants au numéro 1828 pour les accompagner, répondre à leurs questions et fournir toutes les informations utiles concernant l’inscription universitaire à distance pour l’année 2025-2026.

États-Unis : Premier cas humain confirmé de ver mangeur de chair

Le ministère américain de la Santé et des Services sociaux a annoncé la première infection humaine aux États-Unis par le ver mangeur de chair (Cordylobia), un parasite qui attaque les tissus vivants. La personne infectée est un voyageur de retour d’un pays touché par l’épidémie, le Salvador, rapport Al Jazeera.
Andrew G. Nixon, porte-parole du ministère, a précisé que le ministère de la Santé du Maryland et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) avaient confirmé le diagnostic après des examens approfondis. Les autorités soulignent que le risque pour la population américaine reste extrêmement faible. Aucun cas animal n’a été signalé sur le territoire cette année.
Le ministère américain de l’Agriculture met en garde contre l’impact économique potentiel d’une épidémie de ce parasite sur le bétail, estimant que le Texas, premier État producteur de bovins, pourrait subir des pertes de l’ordre de 1,8 milliard de dollars, incluant mortalité animale, coûts de main-d’œuvre et traitements vétérinaires.
Des pays d’Amérique latine, comme le Salvador, le Honduras et le Guatemala, ont déjà connu des flambées de ce parasite, incitant la FAO à alerter sur ses risques pour la sécurité alimentaire et le bétail. Les autorités américaines envisagent de renforcer les contrôles aux frontières pour prévenir l’introduction du parasite via les animaux ou les voyageurs.

Le ver mangeur de chair : un parasite dangereux mais rare chez l’homme

Les femelles de ce parasite pondent leurs œufs dans les blessures d’animaux à sang chaud. À l’éclosion, les larves percent la chair avec leurs pièces buccales, ce qui peut entraîner la mort de l’animal ou de l’humain si aucun traitement n’est appliqué.
Bien que les infections humaines soient rares, elles peuvent être graves. Le traitement consiste à retirer les larves et à désinfecter entièrement la plaie, avec de bonnes chances de guérison si l’intervention est rapide.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande une vigilance médicale particulière dans les régions où le parasite est endémique en Amérique centrale et du Sud.

Tragique collision sur la route nationale 17 : trois morts et six blessés

Un accident de la route meurtrier s’est produit aujourd’hui sur la route nationale n°17 reliant Jendouba à Tabarka, via Fernana et Aïn Draham, au niveau de la localité de Dar El Hamra. Le bilan provisoire fait état de trois décès et de six blessés à la suite d’une violente collision entre un taxi collectif « louage » et une voiture familiale.
Selon des témoins, l’accident serait dû à un dépassement dangereux de la part des deux véhicules, provoquant un choc frontal. Le conducteur de la voiture familiale et une passagère du taxi sont décédés sur place. Un autre passager a succombé à ses blessures lors de son transfert vers l’hôpital régional de Jendouba, malgré l’intervention de la protection civile et des services de secours.
Les six autres passagers du taxi ont été transportés à l’hôpital avec des blessures de gravité variable. Les équipes médicales procèdent actuellement à leur prise en charge et à leur traitement.

L’Institut Pasteur de Tunis s’allie au géant japonais J-Cube pour innover en médecine

L’Institut Pasteur de Tunis a conclu un accord de partenariat avec le laboratoire japonais J-Cube, spécialisé dans les biotechnologies, en marge de la neuvième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9).
Selon un communiqué de l’Institut, cette convention a été signée lors d’une session de haut niveau consacrée au renforcement de la coopération scientifique et technologique entre l’Afrique et le Japon.
L’Institut Pasteur a souligné que cet accord reflète une nouvelle dynamique dans la coopération entre la Tunisie et le Japon et qu’il devrait ouvrir des perspectives prometteuses pour développer la recherche et l’innovation médicale dans les deux pays.
La signature a été supervisée par la directrice générale de l’Institut Pasteur de Tunis, Samira Mnif, en présence de l’ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, du représentant du laboratoire japonais Tetsuro Yano, et du directeur général de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, Jalel Tbib.

Mouled : Plus de 1,5 tonnes de denrées impropres saisies dans des entrepôts clandestins à Mahdia

L’Agence Nationale de Contrôle Sanitaire et Environnemental des Produits (ANCSEP) a annoncé, ce lundi 25 août 2025, la saisie d’une importante quantité de denrées alimentaires impropres à la consommation dans le gouvernorat de Mahdia.
Menée en coordination avec la garde municipale et les agents de la direction régionale du commerce, l’opération a permis de mettre la main sur 1, 589 tonnes de denrées alimentaires et 83,64 litres de boissons stockées dans deux entrepôts anarchiques.
Selon l’ANCSEP, ces produits étaient fortement dégradés : dates de péremption dépassées, moisissures, infestation de charançons vivants, contamination par des déjections de rongeurs et de volatiles, ainsi qu’un stockage dans des conditions totalement insalubres.

L’agence a précisé que cette campagne de contrôle s’inscrit dans le cadre des préparatifs du Mouled et a assuré qu’elle poursuivra les contrevenants conformément à la loi. Elle a également réaffirmé son engagement à renforcer les opérations de surveillance des circuits de distribution afin de protéger la santé publique et garantir aux consommateurs des produits sûrs.

Importation de 21 tonnes de viande ovine réfrigérée : prix fixé à 38,900 dinars le kilo

La Chambre nationale des bouchers a annoncé, ce lundi, l’importation d’un conteneur de 21 tonnes de viande ovine réfrigérée qui devrait parvenir au siège de la Société Ellouhoum vendredi prochain.
Le président de la Chambre, Ahmed El Amiri, a précisé que le prix de vente au public a été fixé à 38,900 dinars le kilogramme.
Il a, par ailleurs, invité les bouchers sur l’ensemble du territoire national souhaitant s’approvisionner à prendre contact avec la Chambre et à déposer une demande à cet effet.

Concours tunisien des produits alimentaires du terroir : la cinquième édition prévue pour le mois de décembre prochain

L’Agence de promotion des investissements agricoles (APIA) a annoncé que la cinquième édition du Concours tunisien des produits alimentaires du terroir aura lieu en décembre prochain, à la Cité des Sciences.

Cette compétition, organisée en partenariat avec le programme d’accès aux marchés extérieurs pour les produits alimentaires locaux tunisiens financé par la Suisse, a pour but de valoriser les produits agricoles tunisiens et de soutenir l’exportation des produits locaux.

Ces produits se distinguent par un processus de production de haute qualité.

L’APIA a également annoncé que les inscriptions pour le concours seront ouvertes du 1er au 30 septembre 2025. Les candidats peuvent consulter les conditions de participation, les critères de sélection et les analyses requises pour certaines catégories de produits sur le site web de l’agence.

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