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Rapport | L’immigration tunisienne pose désormais problème à la France

Dans une récente note, l’Observatoire français de l’immigration et de la démographie estime que la croissance de l’immigration tunisienne est aujourd’hui supérieure à celle du Maroc et de l’Algérie, alors que l’intégration des immigrés tunisiens, notamment économique, est difficile, tout comme les expulsions de sans-papiers.

Loin devant l’Algérie, le Maroc, et le reste du Maghreb. L’immigration tunisienne en France a connu la plus forte hausse de tous les pays de sa région en 20 ans. C’est ce que dévoile une note intitulée «l’immigration tunisienne en France, une croissance rapide qui pose question» écrite par l’Observatoire de l’immigration et de la démographie que Le Figaro a dévoilée samedi 23 août 2025. Deux fois plus rapide que celle des immigrés algériens, elle peine à s’accompagner d’une intégration économique pérenne, souligne la note, qui pointe des difficultés notables d’intégration sur le marché du travail.

Et ces difficultés d’ordre économique se doublent d’obstacles diplomatiques : la France se heurte à la mauvaise coopération de la Tunisie dans la récupération de ses ressortissants en situation illégale sur le sol français. Concrètement, si «la France a facilité les voies d’intégration régulière avec la Tunisie par le biais d’accords, cette augmentation de titres de séjour devait se faire en contrepartie d’un contrôle sur l’immigration irrégulière. Mais le compte n’y est pas», pointe Nicolas Pouvreau-Monti, directeur de l’OID.

La population tunisienne en France est multipliée par 10 entre 1956 et 1965 pour atteindre les 52 000 personnes sur le territoire. Grâce aux accords de main-d’œuvre signés entre la France et la Tunisie dans la deuxième partie du XXe siècle, la France devient la première destination d’immigration tunisienne. Et 70 ans après l’indépendance de la Tunisie, ses immigrés constituent la 4e communauté immigrée en France, après l’Algérie, le Maroc et le Portugal.

On compte au total 347 000 immigrés tunisiens stricto sensu (nés Tunisiens en Tunisie et vivant en France) en 2023. Ce nombre a augmenté de 52,6% entre 2006 et 2023, «ce qui en fait la plus forte progression parmi les pays du Maghreb (presque deux fois plus rapide que le nombre d’immigrés algériens», ponctue la note.

Les Tunisiens bénéficient du plus haut ratio de nouveaux titres de séjour en France par habitant parmi les pays du Maghreb : 182 / 100 000 habitants dans le pays d’origine en 2024 – soit trois fois plus que l’Algérie.

Par ailleurs, la démographie de la diaspora tunisienne en France est portée par un fort taux de natalité : 57% des Tunisiennes qui viennent pour la première fois en France ont un enfant dans les 4 ans suivant leur arrivée en France, alors que l’indice de fécondité en Tunisie est, lui, tombé à 1,8 enfant par femme en 2024.

«La révolution de 2011, qui renverse le régime de Ben Ali, a un impact majeur sur les migrations. La chute du régime, combinée à l’instabilité économique et politique, pousse des milliers de jeunes Tunisiens à tenter leur chance en Europe via la ‘‘harga’’ (migration irrégulière par bateau)», souligne le rapport, qui note en conclusion : «La singularité de l’immigration tunisienne en France ne saurait occulter les défis croissants qu’elle pose en matière d’intégration, de cohésion nationale et de souveraineté. Si la Tunisie est souvent perçue comme un partenaire ‘‘modéré’’ dans l’espace méditerranéen, la réalité de sa diaspora en France (en très forte croissance démographique au cours des dernières années) est marquée par des difficultés manifestes d’intégration.»

I. B.

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