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Tunisie : Vague de licenciements touchant le secteur touristique, dénonce l’UGTT

Mohamed Barakati, secrétaire général adjoint de l’Union générale du tourisme, de l’artisanat et du commerce (UGTT) a révélé que la période récente a été marquée par une vague de licenciements dans le secteur du tourisme, touchant plusieurs régions et hôtels. Cette situation intervient en anticipation des révisions à venir dans le code du travail, notamment des changements dans les contrats et la régularisation des employés.

Barakati, cité par Echaab News, a indiqué que, par exemple, dans la région de Sousse, entre 400 et 500 employés d’hôtels ont été licenciés. Cette opération a eu lieu après les premières discussions sur les révisions du code du travail et leur passage au Parlement, poussant certains employeurs à précéder la réforme en licenciant tous les employés non encore régularisés.

De même, dans les régions de Médenine et Djerba, environ 250 employés ont été licenciés, tandis qu’à Nabeul, les licenciements ont concerné entre 400 et 500 travailleurs.

Mohamed Barakati a appelé le ministère des Affaires sociales et les inspections du travail à publier une clarification ou un communiqué sur ce qui se passe dans plusieurs établissements du secteur privé, en particulier dans le secteur touristique, où une vague de licenciements a commencé afin d’éviter la régularisation des contrats conformément à la nouvelle loi du travail.

Il a considéré que la révision des contrats à durée déterminée est acceptable et positive pour les employés, mais a déploré que certains employeurs aient tenté de contourner la loi en licenciant les employés avant l’entrée en vigueur de la nouvelle législation. Il s’est interrogé sur le rôle du ministère des Affaires sociales et des inspections du travail dans la prévention de ces licenciements massifs qui ont gravement affecté les salariés.

D’autres statistiques confirment que cette vague de licenciements a également touché plusieurs autres secteurs.

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Tunisie : Sous-traitance, CDD, une réforme historique en débat à l’ARP

L’événement majeur de la semaine en Tunisie est sans conteste le démarrage, ce mardi 20 mai 2025, de la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi n°16/2025 sur les contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance. Ce texte, initié par la présidence de la République et examiné en commission depuis la mi-mars, marque un tournant radical dans le paysage législatif social du pays.

Au cœur de cette réforme figure l’abolition progressive de la sous-traitance dans des secteurs sensibles comme la sécurité et le nettoyage, avec l’obligation pour les entreprises d’embaucher directement leur personnel. Le texte impose également un encadrement strict des contrats à durée déterminée (CDD), afin d’ancrer le contrat à durée indéterminée (CDI) comme norme, avec quelques exceptions clairement définies.

Cette initiative suscite de vifs débats entre partisans et détracteurs. Tandis que les syndicats saluent une victoire contre la précarité, les milieux patronaux s’inquiètent des impacts économiques, notamment sur les PME.

Ce texte, dont la commission de la santé et des affaires sociales a achevé l’examen et introduit plusieurs amendements en fin de semaine dernière, fera également l’objet aujourd’hui de nouvelles propositions de modification émanant de plusieurs députés.

La portée sociale de cette réforme a également mobilisé la rue : plusieurs dizaines de travailleurs sous-traitants se sont rassemblés devant le Parlement pour exprimer leur soutien au projet de loi, rapporte Mosaique fm.

La séance plénière a débuté ce mardi matin, en présence du ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, qui était hier au Palais de Carthage.

Rappelons que le texte n°16/2025 vise à interdire la sous-traitance de la main-d’œuvre dans certains secteurs et à restreindre drastiquement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD). Il a été déposé le 14 mars dernier pour être examiné en commission par les députés de la santé et des affaires sociales. Adopté en commission le 16 mai, il arrive maintenant en séance plénière pour un vote décisif.

Au cœur de ce projet figure l’interdiction pure et simple de la sous-traitance dans les secteurs de la sécurité et du nettoyage. Désormais, les entreprises devront embaucher directement leur personnel dans ces domaines, sans passer par des sociétés intermédiaires.

Ce texte, qui suscite l’inquiétude des milieux patronaux, prévoit, en cas d’infraction, une amende de 10.000 dinars et des peines de prison allant de 3 à 6 mois en cas de récidive. Il entend également faire du contrat à durée indéterminée (CDI) la norme.

Le recours au CDD ne serait plus possible que dans trois cas exceptionnels : les emplois saisonniers (notamment en agriculture et tourisme), le remplacement temporaire d’un salarié absent, ou les pics d’activité temporaires. La période d’essai serait, elle aussi, encadrée : limitée à six mois, avec une seule possibilité de renouvellement.

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Tunisie : L’ARP en passe d’adopter une réforme radicale sur les contrats de travail et la sous-traitance

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) se prépare à débattre, ce mardi 20 mai, d’un projet de loi qui pourrait profondément transformer le droit du travail en Tunisie. Porté par la présidence de la République, le texte n°16/2025 vise à interdire la sous-traitance de la main-d’œuvre dans certains secteurs et à restreindre drastiquement le recours aux contrats à durée déterminée (CDD).

Déposé le 14 mars dernier, ce projet de loi a été examiné en commission par les députés de la santé et des affaires sociales, en présence du ministre des Affaires sociales, de représentants syndicaux, patronaux (UTICA, CONECT) et d’experts juridiques. Adopté en commission le 16 mai, il arrive maintenant en séance plénière pour un vote décisif.

Fin de la sous-traitance : un tournant social majeur

Au cœur de ce projet figure l’interdiction pure et simple de la sous-traitance dans les secteurs de la sécurité et du nettoyage, historiquement marqués par une forte précarité. Désormais, les entreprises devront embaucher directement leur personnel dans ces domaines, sans passer par des sociétés intermédiaires.

Un changement radical salué par les syndicats, mais qui suscite l’inquiétude des milieux patronaux. En cas d’infraction, le texte prévoit une amende de 10.000 dinars et des peines de prison allant de 3 à 6 mois en cas de récidive. Une sévérité inédite dans le paysage législatif tunisien.

Moins de CDD, plus de stabilité

Le texte entend également faire du contrat à durée indéterminée (CDI) la norme. Le recours au CDD ne serait plus possible que dans trois cas exceptionnels : les emplois saisonniers (notamment en agriculture et tourisme), le remplacement temporaire d’un salarié absent, ou les pics d’activité temporaires.

La période d’essai serait, elle aussi, encadrée : limitée à six mois, avec une seule possibilité de renouvellement.

Autre mesure-clé : la loi prévoit une rétroactivité partielle. Tout salarié licencié à partir du 14 mars 2025, date de dépôt du projet, pourrait voir son contrat requalifié en CDI, sauf preuve du contraire. Une clause transitoire (article 6) qui pourrait rouvrir des centaines de dossiers litigieux.

Un vote à fort enjeu

Cette réforme s’inscrit dans le sillage des déclarations du président Kais Saied, qui avait promis de mettre fin à ce qu’il qualifie de « système d’exploitation ». Pour lui, la sous-traitance est « une injustice sociale » incompatible avec les principes de la dignité du travail.

Mais les organisations patronales, notamment la CONECT, alertent sur les conséquences économiques de ce texte. Elles craignent une explosion des charges, une rigidification du marché de l’emploi et une perte de compétitivité, notamment pour les petites entreprises.

La séance plénière de demain s’annonce tendue et décisive. Si le texte est adopté tel quel, il redéfinira les bases du contrat de travail en Tunisie, mettant un terme à plusieurs décennies de flexibilité critiquée et de sous-traitance tolérée.

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