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Vague de solidarité et appels à la libération de Taher Dridi

Arrêté et placé en détention jeudi dernier, le jeune acteur Mohamed Taher Dridi bénéficie d’une vague de solidarité notamment par des artistes et activistes qui appellent à sa libération.

Taher Dridi est pour diffamation suite à des plaintes déposées par un instagrameuses à qui il reprochait de ne pas soutenir la cause palestinienne en refusant de s’aligner au boycott estimant que certaines collaborations s’apparente à la normalisation avec l’entité sioniste.

Plusieurs parties, artistes, chanteurs, humoristes et activistes ainsi que la Coordination de l’action commune pour la Palestine ont exprimé leur soutien à Taher Dridi après le mandat de dépôt émis à son encontre sur la base du décret 54 et ont appelé à sa libération.

« Nous exigeons la fin de toutes les poursuites et harcèlements à son encontre. La poursuite de ces actions serait une criminalisation de la liberté d’expression… Nous appelons tous les partisans et sympathisants de la Coordination, ainsi que tous les citoyens tunisiens épris de liberté, à se mobiliser… à dénoncer et à boycotter toute personne ayant contribué à l’emprisonnement de Taher Dridi, ainsi que tous ceux qui ont ouvertement déclaré que la cause palestinienne n’était « pas leur cause » », lit-on dans le communiqué de la Coordination.

Y. N.

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Hamas dit oui à la trêve : l’Égypte et le Qatar renvoient la décision à Israël

Après des mois d’impasse, une formule résonne désormais comme un défi adressé à Israël : « La balle est dans son camp ». C’est ainsi que Diaa Rashwan, directeur des services de renseignement égyptiens, a résumé la situation après l’annonce de Hamas d’accepter la proposition de cessez-le-feu préparée par l’Égypte et le Qatar, avec l’appui d’un précédent plan américain.

Selon Rashwan, la proposition, déjà validée par Hamas et d’autres mouvements palestiniens, a été officiellement transmise à Israël. Elle prévoit :

  • une trêve de 60 jours,
  • la libération progressive de captifs israéliens et palestiniens,
  • et l’ouverture d’un cadre pour une fin durable de la guerre.
    La médiation égypto-qatarie, qui s’appuie sur les grandes lignes esquissées par Washington, place désormais Israël devant une responsabilité historique : accepter ou prolonger l’escalade.

Tel-Aviv continue d’intensifier ses opérations militaires, notamment à Gaza City où plus de 20 Palestiniens ont été tués lundi. Dans le même temps, l’opinion publique israélienne reste divisée : faut-il poursuivre jusqu’à la destruction de Hamas, comme l’exige Donald Trump, ou saisir cette trêve comme une occasion de ramener les captifs et de réduire la pression internationale ?

Au-delà des calculs militaires, la situation humanitaire impose une urgence : Amnesty International accuse Israël de mener une « campagne de famine délibérée », alors que la malnutrition et la pénurie s’aggravent dans l’enclave. Pour les médiateurs, la trêve de 60 jours doit être plus qu’une pause tactique : elle pourrait être la première étape vers un règlement politique global.

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L’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a annoncé ce lundi 11 août que l’Australie reconnaîtra officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre. Cette décision s’inscrit dans une dynamique internationale lancée récemment par plusieurs pays occidentaux, parmi lesquels la France, le Canada et l’Espagne.

Une décision majeure dans un contexte tendu

Pour le chef du gouvernement travailliste, la reconnaissance d’un État palestinien constitue « le meilleur espoir pour sortir du cycle de violence au Moyen-Orient ». « La paix ne peut être durable tant que les Israéliens et les Palestiniens ne disposent pas chacun de leur propre État », a-t-il expliqué à Canberra. Il a aussi souligné avoir obtenu des garanties de l’Autorité palestinienne pour que le Hamas n’ait aucune place dans ce futur État.

Fin juillet, le président français Emmanuel Macron avait annoncé son intention de reconnaître l’État palestinien, espérant créer un effet d’entraînement. Le Canada a suivi, tandis que le Royaume-Uni a conditionné sa reconnaissance à des engagements israéliens, notamment un cessez-le-feu. La Nouvelle-Zélande, voisine de l’Australie, a indiqué qu’elle évaluerait la question avant de prendre une décision.

Statement on the recognition of the State of Palestine. pic.twitter.com/Mg0Ec8buo1

— Anthony Albanese (@AlboMP) August 11, 2025

La réaction israélienne

Face à cette évolution, Israël a vivement réagi. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a dénoncé un « élan honteux » qui, selon lui, ne fera qu’aggraver le conflit. L’ambassadeur d’Israël en Australie a également critiqué Canberra, accusant la décision de renforcer la position du Hamas.

Aujourd’hui, près de 75 % des États membres de l’ONU reconnaissent l’État palestinien, proclamé dans les années 1980. Depuis le début du conflit à Gaza, une dizaine de pays ont officialisé cette reconnaissance, témoignant d’un tournant diplomatique majeur.


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Israël tue Anas al-Sharif et l’accuse d’être un dirigeant du Hamas

Une frappe aérienne israélienne, menée le 10 août 2025 près de l’hôpital al-Shifa à Gaza, a coûté la vie à Anas al-Sharif, correspondant de la chaîne Al Jazeera, ainsi qu’à plusieurs autres journalistes présents sur place. Selon les autorités palestiniennes, au moins sept personnes ont été tuées dans cette attaque, dont quatre reporters de la même chaîne.

L’armée israélienne a rapidement revendiqué l’opération, affirmant que le journaliste était en réalité un « dirigeant de cellule du Hamas » impliqué dans des tirs de roquettes contre des civils et des soldats israéliens. Ces accusations ont été rejetées avec force par Al Jazeera, qui dénonce un « acte prémédité » visant à faire taire une voix critique de la couverture du conflit.

Anas al-Sharif, âgé de 28 ans et originaire du camp de réfugiés de Jabalia, était connu pour être resté l’un des rares journalistes à couvrir le nord de Gaza malgré les bombardements quotidiens. Il avait déjà perdu son père lors d’une frappe israélienne en décembre 2023. Dans ses dernières publications, quelques instants avant sa mort, il dénonçait l’intensification des frappes sur la ville et affirmait sa volonté de continuer à témoigner.

L’attaque a suscité l’indignation des défenseurs de la liberté de la presse. Des organisations internationales rappellent que plus de 200 journalistes ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début de l’offensive israélienne en octobre 2023, et appellent à des enquêtes indépendantes pour faire la lumière sur ces assassinats.

Pour beaucoup, la mort d’Anas al-Sharif symbolise la vulnérabilité extrême des reporters travaillant en zones de guerre et relance le débat sur la nécessité de mécanismes internationaux contraignants pour assurer leur protection.

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Netanyahu obtient le feu vert pour occuper Gaza-Ville : un nouvel acte du génocide en cours

Le cabinet de sécurité israélien a validé jeudi soir, puis officialisé vendredi, le plan du Premier ministre Benyamin Netanyahou visant à l’occupation militaire totale de Gaza-Ville. Cette décision implique le déplacement forcé de dizaines de milliers de civils palestiniens déjà affamés, vers des camps précaires du centre de la bande de Gaza.

Présentée comme une « étape nécessaire » pour vaincre le Hamas, cette opération s’inscrit dans une stratégie plus vaste de nettoyage ethnique et de destruction systématique de la société palestinienne. Depuis des mois, Israël mène une guerre qui ne distingue plus cibles militaires et population civile, violant ainsi le droit international humanitaire.

Un bilan qui traduit une politique d’extermination

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 62 600 Palestiniens ont été tués, selon les données officielles. Des estimations indépendantes évoquent plus de 80 000 morts si l’on inclut les disparus sous les décombres. Les enfants représentent une part écrasante des victimes, et la famine – conséquence directe du blocus israélien – a déjà coûté la vie à près de 200 personnes.

Les infrastructures civiles sont méthodiquement détruites : hôpitaux, écoles, réseaux d’eau et d’électricité. Les organisations humanitaires parlent d’une famine fabriquée servant d’arme de guerre, et de la plus grave catastrophe humanitaire de ce siècle.

Les “cinq conditions” : un manifeste colonial

Pour mettre fin au conflit, le gouvernement israélien impose cinq conditions : désarmement complet du Hamas, libération des otages, démilitarisation de Gaza, contrôle sécuritaire permanent par Israël, et création d’une administration “alternative” excluant à la fois le Hamas et l’Autorité palestinienne.

Ce plan n’est rien d’autre que la feuille de route d’une occupation coloniale à long terme, sans horizon politique pour les Palestiniens et avec l’objectif implicite de briser toute possibilité d’autodétermination.

Vives critiques en Israël et à l’étranger

Même à Tel-Aviv, la contestation monte. Yair Lapid, chef de l’opposition, dénonce “un désastre qui en engendrera d’autres”, accusant Netanyahou de céder aux extrémistes de son gouvernement.

À l’étranger, les condamnations sont sans équivoque. Des responsables palestiniens qualifient la décision de “crime de guerre” et de “génocide”. La diplomatie australienne avertit que cette voie “ne fera qu’aggraver la catastrophe humanitaire” et rappelle que la seule solution viable reste la coexistence de deux États.

Les analystes militaires rappellent que l’occupation passée de Gaza (1967-2005) avait déjà échoué, confrontant Israël à une résistance constante. La stratégie actuelle risque de créer un cycle infini de violences, alimenté par des générations de Palestiniens privés de terre, de droits et de futur.

Lire aussi: Gaza : Les enfants meurent, et le monde largue sa conscience en parachute

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Migration et Palestine : Meloni, éclaireuse européenne en Tunisie

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, s’est rendue discrètement à Tunis jeudi 31 juillet 2025. Selon l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, cette visite express s’inscrit dans une dynamique de consultations européennes en amont de décisions cruciales sur la migration et la Palestine.

Invitée surprise du jeudi 31 juillet à Tunis, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, aurait porté des messages européens sensibles.

Meloni, intermédiaire européen

D’après Ahmed Ounaies, ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, cette visite « semble inopinée, mais a été planifiée dans le cadre de consultations diplomatiques non annoncées ».

Interviewé sur Jawhara FM vendredi 1er août, il a expliqué que Rome agit ici comme un intermédiaire européen, notamment sur les dossiers migratoires et la reconnaissance d’un État palestinien.

Le rôle clé de la Tunisie

Pour Ahmed Ounaies, cette démarche est stratégique : « L’Europe veut réguler légalement le flux de main-d’œuvre nord-africaine. Il y a un besoin urgent de travailleurs, et une volonté de les former en Italie avant de les intégrer au marché européen ». La Tunisie jouerait donc un rôle clé dans ce dispositif.

Concernant la Palestine, il affirme : « Les développements actuels sont graves. L’Europe a chargé Giorgia Meloni de consulter, d’adoucir les positions et de désamorcer les tensions. La reconnaissance de l’État de Palestine serait une réponse politique majeure face à l’opération israélienne à Gaza. »

Cette visite intervient alors que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et le Portugal, envisagent de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre. Dans le même temps, la pression migratoire et les besoins démographiques des pays du Sud de l’Europe poussent à une nouvelle stratégie de coopération avec l’Afrique du Nord, centrée sur la main-d’œuvre légale et formée.

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Trump menace le Canada : « Pas de commerce si vous reconnaissez la Palestine »

Le Premier ministre canadien a annoncé son intention de reconnaître un État palestinien en septembre à l’ONU. Donald Trump a immédiatement réagi en brandissant une menace économique.

Lors d’une conférence de presse tenue mercredi 30 juillet, le Premier ministre canadien Mark Carney a déclaré que son pays comptait reconnaître officiellement l’État de Palestine lors de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies, prévue en septembre 2025 à New York.

Relancer la solution à deux États

Cette décision aligne Ottawa sur la position récente de la France et du Royaume-Uni, qui ont également exprimé leur volonté de soutenir la création d’un État palestinien pour relancer la solution à deux États.

La déclaration canadienne a été saluée par l’Autorité palestinienne et la France, mais a immédiatement déclenché la colère du président américain Donald Trump. Sur Truth Social, Trump a posté : « Wow ! Le Canada vient d’annoncer qu’il soutient un État palestinien. Cela va devenir très difficile pour nous de conclure un accord commercial avec eux. O Canada !!! »

Une sortie interprétée comme un chantage commercial à peine voilé, dans un contexte de tension diplomatique grandissante autour de la question palestinienne.

Des décennies de soutien inconditionnel à Israël

Le mouvement de reconnaissance de la Palestine prend de l’ampleur sur la scène internationale, notamment en Europe. Pour Ottawa, ce changement marque une rupture avec des décennies de soutien inconditionnel à Israël.

La décision intervient alors que les violences dans les territoires occupés se poursuivent et que les appels à une paix durable se multiplient.

Lire aussi :

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Londres brandit la reconnaissance de l’État palestinien comme ultimatum à Israël

Le Royaume-Uni reconnaîtra la Palestine en septembre, sauf si l’entité sioniste prend des mesures concrètes pour mettre fin à la crise à Gaza et s’engage sur la voie d’une solution à deux États, a averti mardi le Premier ministre Keir Starmer.

Une décision conditionnée par la fin du carnage à Gaza

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi à son gouvernement que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre 2025, à moins que l’entité sioniste ne remplisse une série de conditions politiques et humanitaires.

Parmi les exigences : mettre fin à la situation « épouvantable » dans la bande de Gaza, parvenir à un cessez-le-feu, s’engager formellement à ne pas annexer la Cisjordanie, et rejoindre un processus de paix crédible en vue d’une solution à deux États.

L’annonce a été faite lors d’un Conseil ministériel exceptionnellement convoqué en pleine pause estivale, signe de l’urgence que Starmer attache au dossier palestinien.

Relancer un processus de paix

Downing Street précise que cette position s’inscrit dans une initiative diplomatique conjointe avec d’autres capitales européennes. Elle vise à relancer un processus de paix moribond et à accroître l’acheminement d’aide humanitaire à Gaza, où la crise s’aggrave de jour en jour.

La reconnaissance de l’État palestinien interviendrait avant l’Assemblée générale des Nations unies de septembre, ce qui en ferait un signal politique fort sur la scène internationale, d’autant que plusieurs autres pays européens envisagent une démarche similaire.

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Gaza : L’Australie accuse l’entité sioniste de violer le droit international

Le Premier ministre australien a condamné ce dimanche les blocages de l’aide humanitaire à Gaza, y voyant une violation flagrante du droit international. Pendant ce temps, 13 Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués par des tirs de l’occupation alors qu’ils attendaient l’aide alimentaire.

Anthony Albanese, Premier ministre australien, a dénoncé dimanche, dans une interview accordée à ABC News, les entraves imposées à l’acheminement de l’aide à Gaza par l’entité sioniste. Il a qualifié ces actes de violations claires du droit international.

13 Palestiniens, dont deux enfants tués

« Il est tout à fait clair que le fait d’empêcher la livraison de nourriture constitue une violation du droit international, de la moralité et de l’humanité décente », a-t-il déclaré. Vendredi déjà, il avait alerté sur une situation qui « a dépassé les pires craintes du monde », rappelant que des enfants meurent de faim à Gaza.

Sur le terrain, au moins 13 Palestiniens, dont deux enfants, ont été tués dimanche par des tirs sionistes alors qu’ils attendaient de l’aide dans différentes zones de la bande de Gaza, selon l’agence palestinienne Wafa. Six d’entre eux ont péri près d’un centre de distribution à Khan Younès, six autres au nord de Rafah, et un autre au centre de la bande.

Anthony Albanese rejette toute tentative de déplacement forcé

Dans son appel à l’entité sioniste, le Premier ministre australien a exhorté Tel-Aviv à respecter le droit international et à permettre aux Nations unies et aux ONG d’agir sans entrave. Il a également rejeté toute tentative de déplacement forcé et permanent de la population palestinienne.

Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza subit une agression qualifiée de génocidaire par de nombreuses ONG. Selon le ministère palestinien de la Santé, 59.821 Palestiniens sont tombés en martyrs, majoritairement des femmes et des enfants, et 144.851 ont été blessés. Le nombre réel de victimes pourrait être plus élevé, de nombreux corps étant encore sous les décombres ou dans les rues.

Parmi ces victimes, 1.132 Palestiniens ont été tués et 7.521 blessés alors qu’ils attendaient une aide humanitaire, selon les autorités sanitaires.

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Trêve à Gaza : Trump affirme que le Hamas « préfère mourir »

Le président américain Donald Trump a accusé vendredi le Hamas de refuser une trêve à Gaza pour éviter une nouvelle offensive israélienne après la libération des otages.

« Nous sommes proches d’obtenir la libération des derniers otages, et ils savent ce qui arrivera ensuite. C’est pour cela qu’ils ne veulent pas d’un accord », a-t-il déclaré à la presse depuis la Maison Blanche.

Selon lui, le Hamas « ne veut pas vraiment d’un accord. Je pense qu’ils veulent mourir, et c’est très, très grave. »

Ces propos interviennent alors que les discussions menées à Doha par le Qatar et l’Égypte pour obtenir une trêve de 60 jours semblent au point mort. Washington a annoncé jeudi son retrait des négociations, par la voix de son émissaire Steve Witkoff, évoquant un manque de volonté du Hamas.

Israël a également rappelé ses négociateurs, tout en maintenant son objectif de reprendre les opérations militaires après la libération des otages.

Le Hamas a exprimé son incompréhension face à la position américaine, assurant avoir adopté une attitude « constructive » et être pleinement engagé dans le processus.

Des responsables israéliens ont évoqué l’utilisation de la trêve pour déplacer massivement les Palestiniens de Gaza. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a notamment parlé d’un plan visant à installer des centaines de milliers de civils dans le sud de l’enclave.

Donald Trump, qui avait déjà proposé en février de transformer Gaza en « Riviera du Moyen-Orient », a de nouveau évoqué jeudi une future phase militaire : « Ils vont devoir se battre. Il faut nettoyer tout ça. »

Dans ce contexte, le président américain a aussi réagi à l’annonce d’Emmanuel Macron sur la reconnaissance prochaine de l’État palestinien par la France, prévue en septembre à l’ONU.

« Ce qu’il dit n’a aucune importance. Ça ne changera rien », a tranché Trump.

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Macron annonce que la France reconnaîtra l’État de Palestine en septembre

Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi que la France reconnaîtra officiellement l’État de Palestine en septembre prochain, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, le président français a également lancé un appel à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, à la libération de tous les otages encore détenus, ainsi qu’à une aide humanitaire massive pour les populations civiles.

« Les Français veulent la paix au Proche-Orient. Il nous appartient, à nous Français, aux côtés des Israéliens, des Palestiniens, de nos partenaires européens et internationaux, de démontrer que c’est possible », a-t-il écrit.

Cette déclaration intervient dans un contexte de fortes tensions et d’escalade militaire persistante dans la bande de Gaza, où les combats entre Israël et le Hamas continuent de faire des centaines de victimes civiles. La position française, qui s’aligne ainsi sur une série de reconnaissances diplomatiques récentes par d’autres pays européens, marque un tournant dans la politique étrangère de Paris vis-à-vis du conflit israélo-palestinien.

Un geste diplomatique à forte portée symbolique

La reconnaissance de l’État de Palestine par la France est attendue comme un acte politique fort, susceptible de raviver les efforts diplomatiques pour une solution à deux États, souvent évoquée mais rarement concrétisée. Elle pourrait aussi renforcer la position palestinienne au sein des instances internationales, à l’heure où la question de la souveraineté et des droits humains dans les territoires occupés reste au cœur des tensions.

Un contexte international en évolution

Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont reconnu récemment l’État de Palestine, suscitant des réactions contrastées au sein de l’Union européenne. La décision française pourrait amplifier cette dynamique et mettre la pression sur les autres grandes puissances pour qu’elles clarifient leur position.

La diplomatie française espère que cette reconnaissance contribuera à « ouvrir un horizon politique » dans une région où les initiatives de paix sont depuis longtemps au point mort.

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Gaza : 53 Palestiniens tués en 24 heures sous les frappes sionistes

L’armée israélienne a intensifié ses frappes et tirs sur la bande de Gaza, faisant au moins 53 morts palestiniens en une seule journée, dont des enfants, selon l’agence Wafa. Les attaques ont visé civils, déplacés et zones résidentielles dans différentes régions de l’enclave.

Selon les informations diffusées par l’agence de presse officielle Wafa jeudi 24 juillet, les forces d’occupation israéliennes ont tué 53 Palestiniens mercredi dans plusieurs régions de Gaza.

A Beit Lahia, cinq civils ont été tués par un tir d’artillerie alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Nuseirat huit Palestiniens ont trouvé la mort dans une frappe visant un rassemblement de civils dans la rue Al-Ishrin. A Al-Mawasi, une frappe sur une tente de déplacés a fait un mort et plus de dix blessés. A Tel Al-Hawa, une frappe a tué sept civils, dont cinq enfants. A Al-Shati, une fillette a été tuée et 11 autres personnes blessées, en majorité des enfants, dans un parc abritant des déplacés. A Deir al-Balah, les corps de 12 personnes ont été retrouvés après le repli de l’armée israélienne. A Rafah, deux civils ont été tués alors qu’ils attendaient de l’aide humanitaire. A Bani Suheila, à l’est de Khan Younès, deux frappes ont tué quatre civils.

Des ambulances ont aussi été ciblées : un secouriste a été grièvement blessé par un drone à Gaza-Nord. Les tirs et bombardements ont touché également Al-Tuffah, Al-Zeitoun, Al-Daraj, Al-Zawaida et Al-Bureij, tuant ou blessant de nombreuses personnes.

Depuis le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est le théâtre d’une guerre que de nombreux observateurs qualifient d’extermination. Selon les autorités locales de Gaza, cette offensive a fait plus de 202 000 martyrs et blessés, dont une majorité de femmes et d’enfants, ainsi que plus de 9 000 disparus. La famine, due au blocus et aux restrictions imposées, a également causé de nombreuses morts.

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A Carthage, Kaïs Saïed dénonce les massacres à Gaza devant le conseiller de Donald Trump

Le président tunisien a reçu Massad Boulos, conseiller du président américain, pour un échange sur les dossiers régionaux brûlants

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu ce mardi 22 juillet 2025 au palais de Carthage, Massad Boulos, conseiller principal du président américain pour les affaires arabes, du Moyen-Orient et d’Afrique.

Cette rencontre a permis d’aborder plusieurs questions d’actualité, au premier rang desquelles les crimes commis contre le peuple palestinien, mais aussi les menaces liées au terrorisme sous toutes ses formes, ainsi que la situation dans l’ensemble de la région arabe.

Des images insoutenables montrées au conseiller US

Lors de cette rencontre avec le conseiller du président américain, Kaïs Saïed a vivement dénoncé les crimes commis contre les Palestiniens. Le chef de l’État tunisien a montré à son interlocuteur des photos bouleversantes d’enfants palestiniens affamés ou agonisants, dénonçant des scènes insoutenables au XXIe siècle.

Il a qualifié ces actes de crimes contre l’humanité et critiqué l’inaction de la communauté internationale, dont la légitimité, selon lui, se désagrège. Le président a condamné la politique d’extermination et de colonisation en Palestine, réaffirmant que tout le territoire palestinien revient légitimement à son peuple, avec Al Qods occupé comme capitale d’un futur État indépendant.

La Tunisie œuvre à étendre ses partenariats stratégiques

Le chef de l’État a réaffirmé, à cette occasion, son attachement au principe de souveraineté nationale et au droit des peuples à décider librement de leur destin, en soulignant que les crises internes au sein des pays arabes doivent être réglées par leurs peuples eux-mêmes, sans intervention étrangère, quel qu’en soit le prétexte.

Kaïs Saïed a également indiqué que la Tunisie œuvre à étendre ses partenariats stratégiques dans une logique d’équilibre et de défense des intérêts nationaux, répondant ainsi aux aspirations du peuple tunisien.

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Famine et feu à Gaza : La honte d’un monde silencieux

Encore une fois, les morts s’ajoutent aux morts. Vingt-six Palestiniens sont tombés en martyrs ce samedi, selon la Défense civile, fauchés près de centres d’aide humanitaire dans une bande de Gaza réduite à l’état de cimetière à ciel ouvert. Parmi eux, des civils, des affamés, des survivants d’un siège qui ne dit plus son nom mais agit comme une sentence lente et délibérée.

Gaza meurt, jour après jour, sous les yeux d’un monde habitué à l’horreur. Vingt et un mois de guerre, de bombardements, de pénuries, de blocus, et maintenant, l’interdiction même d’espérer une bouffée d’aide, un sac de farine, une bouteille d’eau.

Les attaques de ce week-end ne sont pas des bavures. Elles sont le reflet d’une politique d’asphyxie, menée au mépris du droit international, des conventions humanitaires, et de toute décence. Tirer sur des centres de distribution d’aide — quand bien même ceux-ci sont soutenus par des États complices —, c’est punir les affamés pour avoir voulu survivre.

Et l’ONU compte. 875 morts, dont 674 à proximité de ces points d’aide. Des chiffres comme des pierres tombales. Et le silence, toujours.

Les alertes des ONG, comme Médecins sans frontières, sonnent dans le vide : malnutrition aiguë, famine imminente, désespoir total. Mais rien n’arrête la machine. Ni l’indignation des peuples, ni les résolutions enterrées, ni les mots de honte qui n’arrivent même plus à percer les écrans.

Dans cette guerre, l’inhumanité est devenue stratégie. La faim est une arme. Le chaos est une méthode. La mort est un outil.

Il ne s’agit plus de politique. Il s’agit d’un crime quotidien contre un peuple sans refuge, sans secours, sans horizon. Il s’agit d’un examen de conscience pour l’humanité entière.

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Visa étudiant USA : Les Tunisiens fichés ou filtrés par leurs likes ?

« هل تنوي التقديم على تأشيرة دراسية أو تبادل ثقافي ؟ تأكد أن حساباتك على وسائل التواصل الاجتماعي مضبوطة على أنها « عامة » ».

Ce message publié par l’ambassade des États-Unis à Tunis début juillet a soulevé une vague de malaise chez de nombreux jeunes Tunisiens. Derrière la formulation anodine — « cela facilitera le traitement de votre dossier » — se cache en réalité un basculement : pour postuler à un visa étudiant ou de programme d’échange (F, M ou J), il faut désormais rendre publics ses comptes sociaux personnels. Une pratique présentée comme facultative, mais fortement incitative, voire contraignante.

Depuis 2019, les candidats aux visas étudiants doivent déjà fournir les identifiants de leurs comptes sur les réseaux sociaux. Mais depuis juin 2025, cette exigence a été renforcée : l’ambassade américaine invite désormais à rendre ces comptes publics, ce qui marque un tournant majeur dans la surveillance numérique des candidats.

Ce durcissement ne cible pas uniquement les Tunisiens. Depuis juin 2025, le Département d’État américain a demandé à toutes ses ambassades d’intensifier le « screening numérique » des candidats aux visas académiques. Cette nouvelle orientation fait suite à des tensions croissantes sur les campus américains, notamment les mobilisations étudiantes pro-palestiniennes ayant mis l’administration Trump sous pression.

D’après The Washington Post (9 juillet 2025), de nombreux candidats à un visa étudiant « ont commencé à purger leur présence en ligne : ils se désabonnent de personnalités politiques, suppriment des publications, et désactivent les comptes de peur qu’un like soit mal interprété ».

Un étudiant explique être allé jusqu’à « unfollow AOC, Kamala, Biden, Obama… » pour éviter tout soupçon.

Une mesure mondiale, mais un choc particulier en Tunisie

Si cette mesure a provoqué des critiques dans plusieurs pays, la réaction en Tunisie prend une tournure particulière, empreinte d’amertume. Voici un échantillon des plus de 300 commentaires laissés sous la publication de l’ambassade : un internaute tunisien, Ahmed Che, résume le malaise ambiant avec une ironie cinglante :

« عيني عينك الشي هههه… هات ندخلو نشوفو أفكارك و توجهاتك و جوك و دنيتك الي تشارك فيها مع أصحابك و عايلتك… نحبو نشوفو كل شي. بكشي يطلع عندك رأي مخالف لتوجهاتنا السياسية هكاكة تمضمض. »
(« Carrément à la vue de tous ! Allez, qu’on entre voir tes idées, tes opinions, ton monde privé partagé avec tes amis et ta famille… On veut tout voir. Peut-être que tu as un avis contraire à notre politique ? Et hop, tu dégages. »)

L’ombre des manifs pro-Gaza sur les visas

Si cette politique s’est imposée au nom de la sécurité, elle s’inscrit aussi dans un contexte très politique. Après les occupations de campus au printemps 2024 contre la guerre à Gaza, des dizaines d’étudiants internationaux ont vu leurs visas révoqués ou refusés. L’affaire de Harvard — où des sponsors ont exigé des sanctions contre des étudiants signataires de pétitions — a eu un effet domino. Désormais, tout soutien en ligne jugé « extrémiste » ou « anti-américain » peut faire l’objet d’un signalement.

Des plateformes comme X (ex-Twitter), TikTok ou Reddit sont régulièrement scrutées. Les services consulaires utilisent désormais des outils d’intelligence artificielle pour repérer, classifier et attribuer un score de risque numérique aux candidats. Le danger : un post mal interprété, un like ambigu, ou un pseudonyme engagé peuvent coûter un avenir académique.

Lire aussi: Donald Trump envisage d’annuler les visas étudiants des manifestants pro-palestiniens

ONG de défense des libertés numériques : préoccupations concernant la surveillance

Plusieurs organisations de défense des libertés numériques expriment des préoccupations concernant les nouvelles règles de filtrage des médias sociaux pour les candidats aux visas étudiants :

  • Common Dreams rapporte que des ONG de défense des libertés numériques dénoncent la logique de surveillance préventive instaurée par ces nouvelles règles, estimant qu’elles portent atteinte à la liberté d’expression et à la vie privée des étudiants internationaux.
  • Reuters indique que des défenseurs des droits humains s’inquiètent de la manière dont les nouvelles règles de filtrage des médias sociaux pourraient être utilisées pour cibler les étudiants en fonction de leurs opinions politiques, notamment en ce qui concerne les mouvements pro-palestiniens.

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Tunisie : Hassen Chalghoumi poursuivi pour haute trahison après sa visite en Israël

L’imam franco-tunisien Hassen Chalghoumi est au cœur d’une vive controverse en Tunisie, après sa récente visite en Israël et un geste jugé déplacé envers un ministre israélien. L’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance, ONG tunisienne a annoncé avoir déposé une plainte pour haute trahison, estimant que son comportement porte atteinte à la souveraineté nationale.

La vidéo polémique

Hassen Chalghoumi, connu pour ses prises de position en faveur du dialogue interreligieux, s’est rendu, la semaine dernière, en Israël dans le cadre d’une visite officielle. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux l’a montré tentant de baiser la main du ministre israélien de l’Intérieur, un geste qui a provoqué un tollé en Tunisie.

À la suite de cet épisode, une organisation tunisienne, l’Observatoire de la transparence et de la bonne gouvernance, a porté plainte contre lui pour haute trahison. L’ONG accuse Chalghoumi d’avoir manifesté un soutien aux autorités israéliennes tout en attaquant la résistance palestinienne.

Vives condamnations

L’organisation à l’origine de la plainte a demandé le retrait de la nationalité tunisienne de Hassen Chalghoumi, ainsi que des poursuites devant la justice militaire. Elle estime que ses actes représentent une atteinte grave à la souveraineté nationale.

De nombreuses voix sur les réseaux sociaux ont également exprimé leur indignation, qualifiant son comportement de « honteux » et « indigne ». Des organisations religieuses, comme le Conseil européen des imams, ont pris leurs distances avec lui, affirmant qu’il ne représente pas les musulmans d’Europe et que sa démarche est « suspecte ».

Une incitation directe contre la résistance palestinienne

Figure médiatique en France, Hassen Chalghoumi défend depuis plusieurs années un islam modéré et prône le rapprochement entre religions, notamment avec la communauté juive. En Tunisie, où la cause palestinienne fait l’objet d’un large consensus populaire, tout geste assimilable à une forme de normalisation avec Israël demeure extrêmement sensible.

Cette affaire survient dans un climat régional tendu, alors que les actes perçus comme des signes d’alignement avec Israël sont régulièrement dénoncés dans le monde arabe. Le geste de Chalghoumi, filmé et partagé massivement, a été interprété par beaucoup comme une provocation ou une trahison.

French "Imam" Hassen Chalghoumi tried to kiss Israeli Minister Moshe Arbel’s hand during his visit to Israel,— but Arbel quickly pulled it away. pic.twitter.com/xVHtPZzOZ7

— Clash Report (@clashreport) July 11, 2025

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Washington annonce des sanctions contre la rapporteuse de l’ONU pour la Palestine, Francesca Albanese

Washington accuse la juriste italienne d’antisémitisme et de soutien au terrorisme, après un rapport accablant visant Israël et ses soutiens internationaux.

Le climat se tend encore davantage entre les Nations unies et les États-Unis autour de la question palestinienne. Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a annoncé, mercredi 9 juillet, que les États-Unis s’apprêtent à imposer des sanctions à l’encontre de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une publication sur son compte X, le chef de la diplomatie américaine a accusé la juriste italienne de mener des « efforts illégitimes et honteux » contre les États-Unis et Israël, évoquant un comportement « antisémite » et une « complicité idéologique avec le terrorisme ».

Une réponse au rapport explosif d’Albanese

Cette annonce survient quelques semaines après la publication d’un rapport très critique de Francesca Albanese, dans lequel elle met en cause le rôle de plusieurs multinationales qui, selon elle, soutiennent directement ou indirectement les activités militaires et la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens.

Elle y dénonce notamment des liens financiers avec l’armée israélienne et appelle à la responsabilité pénale internationale pour ceux qui alimentent, selon ses mots, « le système d’occupation et d’apartheid ».

Albanese soutient également les démarches engagées par la Cour pénale internationale (CPI) visant à poursuivre Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, pour crimes de guerre dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Une réaction ferme de Francesca Albanese

Face à cette offensive diplomatique, Francesca Albanese a réagi sobrement mais fermement. Dans un message publié également sur X, elle a affirmé :

« Je me tiens fermement et avec conviction du côté de la justice. »

La juriste italienne, nommée en 2022 par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est régulièrement ciblée par les milieux pro-israéliens, qui l’accusent de partialité. Ses rapports, documentés mais souvent virulents, l’ont propulsée au cœur de nombreuses polémiques, notamment après les bombardements israéliens sur Rafah et le siège prolongé de Gaza.

Tensions croissantes autour de la CPI

Cette annonce américaine intervient dans un contexte de tensions croissantes autour du rôle de la Cour pénale internationale, que Washington ne reconnaît pas, et de la légalité des représailles israéliennes dans les territoires occupés.

Pour de nombreux observateurs, ces sanctions potentielles contre une experte onusienne marquent un nouveau seuil dans la politisation du droit international, et pourraient accroître les divisions au sein de la communauté internationale sur le traitement du conflit israélo-palestinien.

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Zones de transit et relocalisation : Le projet américain pour Gaza se précise

Le président américain Donald Trump a reçu lundi soir le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à la Maison-Blanche, dans un climat tendu par les bombardements incessants sur Gaza et les tractations autour d’un cessez-le-feu. Officiellement privé, le dîner a finalement été partiellement ouvert à la presse, révélant des échanges d’une portée géopolitique majeure.

Au cœur des discussions : l’avenir des Palestiniens de Gaza. Trump et Netanyahou ont réitéré leur appui à un projet controversé de “relocalisation volontaire” des Gazaouis vers d’autres pays. Un plan largement perçu par les observateurs comme une tentative d’épuration démographique, rejeté par la majorité des organisations internationales.

Selon une enquête de Reuters, les États-Unis soutiennent la création de “zones de transit humanitaire”, y compris en dehors de Gaza, où les Palestiniens pourraient être temporairement hébergés, “déradicalisés” et préparés à un éventuel départ définitif.

Pendant ce temps, les frappes israéliennes se poursuivent. Rien que lundi, 61 Palestiniens ont été tués, dont cinq alors qu’ils tentaient de récupérer de la nourriture distribuée par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par Washington.

Netanyahou a exclu toute perspective d’État palestinien, évoquant le 7 octobre comme un point de rupture définitif. “Je consacre ma vie à empêcher cela”, a-t-il déclaré, confirmant sa ligne dure.

À Doha, les négociations se poursuivent sous l’égide du Qatar. L’émissaire américain Steve Witkoff a évoqué un “élan nouveau” vers un cessez-le-feu, tout en soulignant que la guerre se poursuivrait tant qu’Israël n’aura pas atteint ses “objectifs de sécurité”.

Autre temps fort de la rencontre : Netanyahou a remis à Trump une lettre de recommandation pour le prix Nobel de la paix. Une image pour l’histoire – ou l’ironie.

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Tous les membres de la caravane Soumoud ont été libérés

Après plusieurs jours d’incertitude, la Coordination de l’action commune pour la Palestine a confirmé, mardi soir, la libération de tous les membres de la caravane Soumoud, arrêtés alors qu’ils tentaient de briser le blocus sur Gaza. Parmi les derniers libérés figurent quatre Libyens et un Soudanais.

La Coordination de l’action commune pour la Palestine a annoncé, hier soir, la libération de l’ensemble des membres de la caravane Soumoud, arrêtés alors qu’ils tentaient de briser le blocus imposé à la bande de Gaza.

Le dernier groupe de militants relâchés se compose de cinq personnes : quatre ressortissants libyens et un Soudanais. Il s’agit de :

La Coordination indique par ailleurs que la liste des personnes arrêtées, telle que transmise par le comité de suivi, est désormais close. Elle précise toutefois que la confirmation de leur arrivée dans des lieux sûrs ou à destination est toujours en cours.

Les organisateurs, participants et représentants des délégations sont invités à signaler toute personne encore portée disparue via la page officielle de l’initiative ou auprès des coordinateurs locaux.

Un programme de retour vers la Tunisie sera communiqué dans les prochaines heures.

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