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La Tunisie accélère le projet de la ville intelligente dédiée à l’automobile

Lors de sa présidence du troisième comité de pilotage du projet de la ville intelligente dédiée à l’industrie automobile, baptisée « Automotive Smart City », tenu ce mercredi 30 juillet 2025, la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a appelé à intensifier les efforts et renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes pour concrétiser ce projet ambitieux.

Un appel motivé par la montée en puissance des demandes d’investissement dans le secteur de la construction automobile et de ses composants en Tunisie.

Ont pris part à cette réunion Afef Chechi Tlayari, cheffe de cabinet de la ministre, Mariem Loumi, présidente de l’Association tunisienne des fabricants de composants automobiles, ainsi que des représentants de plusieurs ministères tels que ceux des Affaires étrangères, de l’Économie, du Commerce, de la Formation professionnelle, de l’Emploi, ou encore de la Migration.

Étaient également présents des représentants de la GIZ (Agence allemande de coopération internationale), le directeur général des industries manufacturières Fethi Sehlawi, le DG de l’Agence foncière industrielle M. Kais Mejri, le DG du Pôle de développement de Sousse Hichem Turki, en plus de cadres supérieurs du ministère et du secteur privé.

La ministre a souligné que la réalisation de cette ville intelligente s’inscrit pleinement dans les grandes orientations de la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation, ainsi que dans le cadre du pacte pour le renforcement de la compétitivité du secteur de la fabrication des équipements et composants automobiles à l’horizon 2027.

Elle a mis en avant le rôle central de ce projet pour positionner la Tunisie comme une plateforme régionale dans ce secteur, contribuant ainsi à améliorer son intégration dans les chaînes de valeur mondiales, à doubler la valeur des exportations et à générer de nouveaux emplois qualifiés.

La réunion a également permis de faire le point sur l’état d’avancement du projet, d’échanger sur ses caractéristiques techniques, ses principaux composants, les obstacles éventuels, et de convenir des prochaines étapes à suivre pour accélérer sa mise en œuvre.

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En Tunisie, 50% des voitures ont plus de 15 ans !

En Tunisie, la moitié du parc automobile est composée de véhicules âgés de plus de 15 ans. C’est ce qu’a déclaré ce mardi 29 juillet 2025 Ibrahim Debbache, président de la Chambre syndicale des concessionnaires et fabricants d’automobiles.

Ce constat alarmant soulève des enjeux économiques, environnementaux et sécuritaires. Le vieillissement du parc est accentué par l’importation massive de voitures d’occasion, qui accroît la demande en pièces détachées et alourdit le bilan carbone.

Face à la flambée des prix des véhicules neufs, de nombreux Tunisiens se tournent vers le marché parallèle. Deux circuits y contribuent : les garages informels, d’une part, et le recours au système FCR (Franchise pour les Tunisiens Résidant à l’Étranger), d’autre part. Ce dernier, bien que légal, est souvent détourné de son objectif initial, donnant lieu à un véritable marché parallèle.

« Nous ne sommes pas contre le FCR en tant que tel, mais contre les dérives qu’il a engendrées », a précisé Ibrahim Debbache sur les ondes de la radio nationale. Car en pratique, ce mécanisme facilite souvent l’entrée de voitures d’occasion sur le marché intérieur, ce qui freine le renouvellement du parc.

Pour le président de la Chambre, il devient urgent de mettre en place une stratégie nationale pour favoriser l’accès à des véhicules récents, moins polluants et plus sûrs, notamment par la promotion des voitures hybrides et électriques. Un défi d’autant plus grand que le transport public reste structurellement sous-développé.

En 2025, 60 000 véhicules devraient être importés par les 37 concessionnaires agréés répartis sur tout le territoire, dont 10 000 modèles dits « populaires ». Mais les prix resteront élevés. Plusieurs facteurs l’expliquent : la dépréciation du dinar tunisien entre 2011 et 2018, l’augmentation de 25 % de la taxe sur la consommation, la hausse de la TVA de 17 % à 19 %, ainsi que l’inflation sur le marché automobile international.

Autant d’obstacles qui freinent l’accès à des véhicules récents… et qui expliquent, en partie, pourquoi la Tunisie roule encore avec des voitures d’un autre âge.

Lire aussi : Voiture « prix usine » en Tunisie : Le rêve est sur la table ?

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Tunisie : le marché automobile dépasse les 42 000 ventes au premier semestre 2025

Le marché automobile tunisien affiche une nette progression depuis le début de l’année. Selon les chiffres de la Chambre nationale des agents et fabricants de voitures, 42 367 véhicules ont été vendus entre janvier et juin 2025. En comparaison, 35 181 voitures avaient trouvé preneur sur la même période en 2024.

Le secteur officiel progresse, le marché parallèle explose

Les concessionnaires agréés ont vendu 30 089 voitures, soit une hausse de 13 % par rapport à l’an dernier. Cette amélioration confirme la reprise d’un marché qui reste sensible aux conditions économiques.
De son côté, le secteur parallèle enregistre une croissance impressionnante. Il a écoulé 12 278 véhicules en six mois, contre 8 692 un an plus tôt. Cela représente une progression de 41 %.
Ce segment inclut notamment les voitures importées dans le cadre du régime douanier « FCR », réservé aux Tunisiens résidant à l’étranger, ainsi que celles vendues dans des points de vente non agréés.

Les marques asiatiques en tête des ventes

Parallèlement à cette progression générale, certaines marques se distinguent nettement. Les constructeurs asiatiques occupent les quatre premières places du classement des ventes. Leur succès s’explique par des prix compétitifs, une fiabilité reconnue et un bon maillage du service après-vente.
Cette domination s’étend également aux voitures dites « populaires », qui continuent d’attirer les ménages modestes.

Les voitures populaires gagnent du terrain

La demande pour les voitures populaires a fortement augmenté au cours du premier semestre. Au total, 5 056 unités ont été vendues, contre 3 191 en 2024 sur la même période. Ce segment reste partagé entre sept marques, majoritairement asiatiques.
Les modèles les plus accessibles coûtent autour de 28 900 dinars, tandis que les plus chers atteignent 35 400 dinars. Ce positionnement tarifaire en fait une solution privilégiée pour de nombreux Tunisiens.


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Chery mise sur 7 ans de garantie pour renforcer la confiance sur le marché tunisien

La branche tunisienne de Chery, représentée par la Société Tunisienne d’Automobile (STA), a annoncé, lors d’un événement organisé le 9 juillet à La Closerie (La Soukra), une garantie constructeur de sept ans pour deux de ses nouveaux modèles : la berline Arrizo 8 et le SUV Tiggo 7 Pro restylé.

C’est Lamine Abassi, directeur commercial et marketing de STA, qui a confirmé cette garantie lors du lancement officiel. Ce choix s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner durablement la marque chinoise sur le marché tunisien, alors que le constructeur continue de consolider sa présence à travers son réseau, notamment via l’ouverture récente d’un showroom 3S à Charguia 1.

Une stratégie déjà éprouvée à l’international

La garantie de sept ans n’est pas une première pour Chery. En Australie, l’ensemble des véhicules du constructeur bénéficient d’une garantie similaire, sans limite de kilométrage. En Malaisie, cette durée s’applique à certains modèles avec un plafond de 200 000 km. En Afrique du Sud, Chery va plus loin en proposant jusqu’à dix ans ou un million de kilomètres sur le groupe motopropulseur pour certains SUV, un record dans le secteur.

Ces pratiques, destinées à rassurer les consommateurs vis-à-vis de la fiabilité des véhicules chinois, sont progressivement déclinées sur les marchés émergents, où la concurrence est vive et la fidélisation client difficile.

Une réponse à un marché concurrentiel

En Tunisie, peu de marques proposent une couverture équivalente. En élargissant la garantie à sept ans, Chery adopte une posture offensive face à des constructeurs européens, coréens ou japonais mieux implantés, mais souvent limités à cinq ans de garantie.

Encore perçue comme une marque nouvelle par une partie du public tunisien, Chery tente, par ce biais, de construire une image de marque tournée vers la durabilité et le service après-vente, deux dimensions essentielles pour les acheteurs tunisiens dans un contexte de pouvoir d’achat contraint et de rareté des pièces de rechange.

Le signal envoyé par STA est clair : Chery veut rassurer, durer, et s’ancrer dans le paysage automobile tunisien. Reste à voir si cette stratégie suffira à convertir les intentions en parts de marché durables.

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Xiaomi SU7 et YU7 : des voitures capables de rivaliser avec Porsche et Tesla ?

VoitureLe géant chinois Xiaomi, connu pour ses smartphones, accélère dans l’automobile électrique et prépare son entrée sur le marché européen en 2027.

En moins de deux ans, la firme s’est imposée comme un acteur sérieux du secteur. Au deuxième trimestre 2025, son chiffre d’affaires automobile a plus que triplé, atteignant 20,6 milliards de yuans (environ 2,87 milliards USD). Portée par le lancement de son SUV YU7, Xiaomi a vendu plus de 81 000 véhicules en trois mois, soit une hausse de près de 200 % sur un an. La demande a été spectaculaire : près de 289 000 commandes en une heure lors de l’ouverture des préventes.

Son premier modèle, la berline SU7 lancée fin 2023 pour concurrencer la Tesla Model 3, s’est distinguée par un design proche de la Porsche Panamera et une aérodynamique exceptionnelle (Cx 0,195). La version SU7 Ultra a frappé un grand coup en battant le record de Nürburgring pour une voiture électrique de série avec un temps de 7 min 04,957s.

Avec le YU7, un SUV haut de gamme décliné en trois versions, Xiaomi affiche des ambitions claires : autonomie jusqu’à 835 km, puissance jusqu’à 690 ch et accélération de 0 à 100 km/h en 3,2 secondes. Le tout embarqué dans une architecture technique de pointe, avec conduite semi-autonome, affichage tête haute dernière génération et processeur Snapdragon 8 Gen 3.

Pour réussir son pari européen, le groupe a annoncé l’ouverture d’un centre de R&D en Europe et le recrutement d’anciens cadres de BMW. Malgré des contraintes de production et des délais de livraison longs en Chine, Xiaomi envisage même d’investir dans des usines sur le continent.

En visant un marché saturé par les smartphones et dopé par la transition énergétique, Xiaomi transforme l’automobile en véritable relais de croissance. Avec des prix compétitifs face aux Tesla et constructeurs européens, la marque chinoise s’annonce comme un concurrent redoutable.

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Innovation ou illusion : que vaut la première supercar afghane ?

VoitureEn Afghanistan, un jeune ingénieur, Mohamed Ridha Ahmadi, a présenté un projet qui suscite autant l’admiration que le scepticisme : la première voiture de sport du pays, baptisée Hilmet (« حلمت », qui signifie J’ai rêvé). Conçu dans un contexte de fortes contraintes économiques et politiques, ce prototype veut démontrer que l’innovation peut naître même là où l’on s’y attend le moins.

Un design audacieux et futuriste

La Hilmet se distingue par une ligne aérodynamique et un centre de gravité bas qui promet une meilleure stabilité. Les séquences vidéo publiées montrent les étapes de sa fabrication sur le sol afghan et mettent en avant la détermination d’une équipe locale.

Des performances controversées

Affiché à un coût de plus de 50.000 dollars, le véhicule combine trois moteurs, dont un issu d’une Toyota Corolla, pour former un système hybride. La consommation annoncée – un litre pour 100 kilomètres – paraît cependant irréaliste selon plusieurs observateurs. Malgré tout, le gouvernement afghan affirme que le prototype est fonctionnel et des tests de conduite ont déjà été réalisés.

Entre fierté nationale et doutes

Les réseaux sociaux se sont rapidement emparés du sujet : certains y voient un symbole de fierté et d’ingéniosité nationale, d’autres doutent de l’authenticité de l’assemblage et soupçonnent l’importation de pièces étrangères.

Une ambition tournée vers l’international

Le projet ne s’arrête pas là. Une présentation officielle est prévue au Salon automobile de Doha en octobre, avec un prix final qui pourrait descendre en dessous des 40 000 dollars. L’objectif affiché est clair : poser les bases d’une industrie automobile locale et redonner à l’Afghanistan une image de créativité et de résilience.

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Faouzi Louati, CEO de General Assistance : Améliorer les assurances auto, réduire la charge des entreprises

Le secteur des services liés à l’automobile en Tunisie connaît une transformation profonde, portée par des acteurs innovants qui redéfinissent la relation client, les services après-vente et l’assurance automobile. Faouzi Louati, CEO de General Assistance, acteur clé dans la gestion des sinistres, joue un rôle déterminant pour alléger les charges des compagnies d’assurance qui consacrent une grande partie de leurs temps, finances et service à cette activité. Grâce à ses solutions intégrées et à son réseau de centres spécialisés, il contribue à améliorer la qualité du service, à renforcer la confiance des assurés et à optimiser les coûts pour les assureurs, posant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour l’assurance automobile en Tunisie et au-delà.

Entretien :

15 ans après comment a évolué General Assistance ?

Aujourd’hui, nous ne nous limitons plus à la gestion des sinistres ou au remorquage en cas d’accident, mais nous développons une gamme complète de service qui comprennent, entre autres services d’orientation des clients vers des concessionnaires en cas de panne. C’est un service important car les concessionnaires cherchent à fidéliser leurs clients même au-delà des trois ans de garantie pour les réparations et entretiens mécaniques.

En plus de cela, nous avons développé notre propre centre de réparation automobile, un grand garage structuré comme une filiale, avec une gouvernance solide et en prime un conseil d’administration. Ce centre emploie une équipe expérimentée, qui comprend des techniciens ayant travaillé chez des concessionnaires automobiles ayant pignon sur rue en Tunisie.

« La branche automobile représente près de 50 % du marché des assurances en Tunisie : chaque sinistre compte. »

 

Quelle est l’importance de la branche automobile pour les compagnies d’assurance tunisiennes ?

La branche automobile représente environ 45 à 50 % du marché des assurances en Tunisie. Ainsi, toute dans la maîtrise des sinistres et des coûts se répercute directement sur la santé financière des assureurs.

Quels sont les avantages et les innovations que vous apportez dans ce centre de réparation ?

Notre centre ne se limite pas à la réparation traditionnelle. Nous avons mis en place une véritable plateforme intégrée, avec un fort portage technologique. De plus, ce centre joue un rôle de centre de formation, avec un étage dédié à la formation professionnelle.

Nous répondons ainsi à une pénurie importante de main-d’œuvre spécialisée, notamment en peinture et carrosserie. Cette formation n’est pas seulement destinée à nos équipes internes, mais aussi aux professionnels du réseau, voire à des apprenants venus de différents pays africains souhaitant se spécialiser dans les métiers de l’automobile.

Comment réussissez vous à satisfaire les exigences des compagnies d’assurance et des clients dans ce secteur très compétitif ?

Nous travaillons en étroite collaboration avec les compagnies d’assurance. Par exemple, pour l’expertise automobile, les clients peuvent effectuer directement leur déclaration de sinistre chez nous, réaliser l’expertise, déposer leur véhicule, et obtenir un véhicule de remplacement.

Tout est conçu pour offrir un service sans guichet unique, rapide et fluide, améliorant ainsi nettement l’expérience client. La société a pour mission de regagner la confiance des assurés, un enjeu majeur pour le développement des autres branches d’assurance comme l’assurance vie, souvent freinée par une mauvaise image liée à l’automobile.

« L’assurance auto reste le miroir de l’image des assureurs : regagner la confiance des clients est vital. »

 

Quel bilan faites-vous de l’évolution du secteur des assurances automobile en Tunisie ces dernières années ?

S’agissant de General Assistance, je peux vous affirmer, sans fausse modestie, que notre entreprise a largement contribué à améliorer la qualité du service dans la gestion des sinistres. Les réparateurs conventionnés ont investi massivement pour se conformer aux exigences techniques imposées par les compagnies d’assurance, ce qui a rehaussé le niveau global des prestations. Des concessionnaires officiels et certains garages indépendants ont su s’organiser pour offrir un service fiable et de qualité. Ce partenariat entre réparateurs, compagnies d’assurance et prestataires de service a transformé profondément le paysage.

Vous comptez aussi vous déployer à l’international, qu’en est-il de l’Afrique ?

Notre objectif est effectivement de nous déployer en Afrique. Nous avons d’ores et déjà entamé notre implantation au Sénégal en partenariat avec des acteurs locaux qui détiennent une partie du capital, une coopération essentielle pour bâtir des relations de confiance sur ces nouveaux marchés.

En 2023, nous nous sommes également installés en Côte d’Ivoire, un marché très différent de la Tunisie, avec une culture d’assurance encore en développement. Nous poursuivons notre stratégie d’expansion, avec des projets en cours en Algérie malgré des défis importants. Nous cherchons à nouer des partenariats pour mettre en place des systèmes intégrés de gestion de sinistres et de réseau de garages conventionnels, indispensables pour maîtriser les coûts et améliorer la qualité des services.

« Former des techniciens en carrosserie et peinture, c’est investir dans l’avenir de l’automobile en Afrique. »

 

Quelles sont, selon vous, les prochaines étapes pour le développement de ce secteur en Tunisie et en Afrique ?

Il faut continuer à investir dans la formation et la spécialisation des professionnels, développer des systèmes d’information intégrés pour améliorer la traçabilité et la gestion des sinistres, et renforcer la confiance des clients.

Sur le plan international, il s’agit d’adapter le modèle tunisien aux spécificités locales tout en gardant une qualité de service élevée. Nous travaillons également sur la gestion des pièces de rechange et la mise en place de systèmes robustes dans différents pays africains. Ces projets sont ambitieux mais essentiels pour structurer le marché et permettre une croissance durable.

Pour un secteur automobile et d’assurance en pleine mutation, il est important d’encourager l’existence d’acteurs dynamiques qui allient innovation, qualité de service et formation professionnelle. Leur engagement ouvre la voie à une intégration plus large en Afrique, où les défis restent nombreux mais où les opportunités sont réelles.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

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Tunisie : une ville intelligente pour l’automobile créera 100 000 emplois

Tunisie : une ville intelligente pour l’automobile créera 100 000 emplois

Le directeur général des industries manufacturières au ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fathi Slaoui, a annoncé que le projet de ville intelligente pour l’industrie automobile, inscrit dans le cadre du Pacte de compétitivité du secteur des équipements et composants automobiles à l’horizon 2027, ambitionne de positionner la Tunisie non seulement dans la […]

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SEAT s’intéresse à la Tunisie : vers un partenariat industriel stratégique ?

Une délégation de haut niveau du constructeur automobile espagnol SEAT s’est rendue à Tunis pour explorer les perspectives de coopération industrielle avec la Tunisie. À la clé : des opportunités concrètes d’intégration dans la chaîne de valeur automobile mondiale.

Le constructeur automobile espagnol SEAT, filiale du groupe Volkswagen, pourrait bientôt renforcer sa présence industrielle en Tunisie. Une rencontre stratégique a été tenue à Tunis entre le Directeur général de la FIPA (Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur) et une délégation de SEAT conduite par Marc Riera Schöngarth, Vice-Président des achats de la marque.

La visite marque une étape importante dans les efforts visant à consolider les relations industrielles entre SEAT et la Tunisie, en particulier dans le domaine des composants automobiles, secteur en plein essor dans le pays.

Un secteur tunisien aux capacités reconnues

Au cœur des échanges : l’examen des opportunités de collaboration, notamment via une intégration plus poussée de la Tunisie dans la chaîne d’approvisionnement du constructeur espagnol. La FIPA a mis en avant les atouts du pays : un cadre réglementaire attractif, une main-d’œuvre qualifiée, et un écosystème industriel diversifié.

Le secteur des composants automobiles en Tunisie compte aujourd’hui plus de 280 entreprises, qui emploient près de 100 000 personnes. En 2023, ce secteur a généré un chiffre d’affaires à l’export avoisinant les trois milliards d’euros, ce qui confirme sa capacité à répondre aux standards internationaux en matière de qualité, de coût et de délai.

Une délégation conjointe avec ENNAKL Automobiles

La délégation de SEAT était accompagnée de responsables d’ENNAKL Automobiles, distributeur officiel de la marque en Tunisie. Étaient présents : Abdellatif Hmam (Président du Conseil d’Administration), Anouar Ben Ammar (Directeur Général) et Habib Lasram (Directeur Général Adjoint).

Cette collaboration stratégique pourrait ouvrir la voie à des investissements industriels directs de la part de SEAT ou de ses sous-traitants en Tunisie, notamment dans la fabrication de composants électroniques, de systèmes mécaniques ou encore d’accessoires embarqués.

Cette démarche s’inscrit dans une logique de diversification géographique des fournisseurs et de rapprochement des sites de production des marchés européens, à l’heure où les chaînes d’approvisionnement mondiales cherchent à réduire les risques liés aux tensions internationales et aux coûts logistiques.

La Tunisie, avec sa proximité géographique avec l’Europe, ses accords de libre-échange et sa spécialisation croissante dans les métiers de l’automobile, apparaît comme un partenaire stratégique naturel.

Une dynamique à suivre

Si aucune annonce concrète n’a encore été faite, cette réunion témoigne d’un intérêt croissant des grands groupes automobiles pour l’écosystème industriel tunisien, en quête de compétitivité et de résilience.

Les prochains mois seront décisifs pour évaluer la suite donnée à ces échanges. Mais le signal est clair : la Tunisie se positionne comme une plateforme de production crédible, capable d’attirer des acteurs majeurs du secteur automobile mondial.

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Tunisie : Cap sur l’aéronautique pour devenir un hub industriel régional

La Tunisie renforce son ambition industrielle. À l’occasion de la deuxième édition des rencontres sectorielles du CETIME, organisée mardi 24 juin 2025 à Sousse, la cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, Afef Chachi, a annoncé le lancement de l’élaboration d’un pacte de compétitivité pour l’industrie des composants aéronautiques. Un cadre stratégique calqué sur celui déjà mis en œuvre pour le secteur automobile.

Objectif affiché : structurer une vision intégrée pour ces deux filières à fort potentiel, inscrites comme prioritaires dans la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation. Le ministère veut accélérer la transition vers une industrie intelligente fondée sur la recherche, le développement et les technologies avancées.

Le secteur des industries mécaniques et électriques, pilier de l’économie industrielle tunisienne, représente à lui seul 46 % des exportations nationales. Dans ce panorama, l’aéronautique occupe une place croissante, avec près de 80 entreprises et plus de 7 000 emplois créés. Ce segment a vu son chiffre d’affaires multiplié par 15 en dix ans, selon les données officielles.

L’industrie des composants automobiles n’est pas en reste. Forte de plus de 280 entreprises, dont 140 entièrement exportatrices, elle a généré 3,1 milliards d’euros d’exportations en 2024, soit une hausse de 16 % par rapport à 2023.

Afef Chachi a appelé à renforcer les synergies entre PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions publiques. Le but : créer une nouvelle dynamique industrielle, mieux alignée avec les mutations technologiques mondiales.

Lors de cette rencontre, organisée à Novation City à Sousse, plusieurs ateliers ont permis d’identifier les besoins du secteur, d’imaginer des projets communs et de renforcer les passerelles entre industrie, innovation et formation.

Le CETIME, fondé en 1982, joue un rôle central dans cette stratégie. Doté de 15 laboratoires techniques, dont 13 accrédités ISO 17025, il s’affirme comme un levier pour l’industrialisation intelligente et la montée en gamme des compétences tunisiennes.

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