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Hausse des crédits aux services et à l’agriculture (Rapport annuel de la BCT)

En 2024, la répartition sectorielle des crédits bancaires en Tunisie a connu une nouvelle dynamique, marquée par une hausse des financements alloués aux secteurs des services, de l’agriculture et de la pêche, mais au détriment de l’industrie. C’est ce qui ressort du rapport annuel de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Agriculture et pêche : une croissance ralentie mais soutenue

L’encours des crédits accordés à l’agriculture et à la pêche a poursuivi sa hausse, atteignant 4,2 milliards de dinars fin 2024, soit une progression de 7,8 %, contre 9,7 % l’année précédente. Ce ralentissement s’explique notamment par une baisse du rythme des crédits à moyen et long terme, bien que les crédits à court terme aient progressé de 8,7 %.

Toutefois, la BCT assure avoir mis en place plusieurs mesures pour soutenir ce secteur stratégique. Il s’agit notamment : de la révision des barèmes de crédits à court terme pour l’aquaculture et la céréaliculture, de l’octroi de crédits complémentaires pour les dépenses de désherbage et de fertilisation, et de la prise en charge par l’État d’une partie des taux d’intérêt sur les crédits saisonniers pour la céréaliculture.

Industrie : timide reprise après un net recul

En revanche, les crédits accordés à l’industrie ont atteint 38,37 milliards de dinars en 2024 (+2,8 %), contre une hausse de 1,1 % en 2023. Cette légère reprise est due à une baisse moins marquée des crédits à moyen et long terme (-0,3 % en 2024 contre -5,6 % en 2023).

Derrière cette évolution, on note une baisse modérée des crédits à l’industrie manufacturière (-1,7 % contre -6,7 % en 2023), et une légère hausse des crédits au secteur de la construction (+0,4 % contre -5,8 %).

Les crédits à court terme ont, en revanche, connu un ralentissement, avec une croissance limitée à 4,4 % (contre 4,9 % en 2023).

Quid des crédits accordés au secteur des services? 

Le secteur tertiaire reste le principal bénéficiaire des crédits professionnels, avec 52,2 % de part de marché, mais sa dynamique ralentit : la croissance des crédits a chuté à 2,5 % en 2024 contre 3,5 % en 2023.

Le recul s’explique principalement par :

  • Le ralentissement des crédits à court terme (+2 % en 2024 contre +3,8 % en 2023),

  • La baisse des financements accordés à l’hébergement-restauration (-4,5 %) et à l’administration publique (-6,8 %),

  • Et un essoufflement du crédit au commerce (+2 % contre +3,7 % en 2023).

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Contrôle : plus de 3 000 climatiseurs dangereux retirés

Dans le cadre de la campagne nationale conjointe de contrôle des climatiseurs individuels, le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé la saisie de 86 climatiseurs d’origine inconnue et de 3 295 unités ne respectant pas les normes en vigueur, rapporte un journal de la place.

Lancée le 14 août, cette campagne de contrôle s’est déroulée sur l’ensemble des circuits de distribution et a mobilisé plus de 50 équipes issues des services du commerce, de la douane, de l’intérieur et de l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie. Elle a permis de relever 124 infractions économiques et 22 infractions douanières.

La directrice de la qualité et de la protection du consommateur, Salwa Fatnassi, a appelé aux citoyens de ne pas acheter de climatiseurs dépourvus de carte d’étiquetage énergétique.

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Tunisie Telecom accueille officiellement les anciens agents sous-traitants

Des cérémonies ont été organisées, mardi 29 juillet, au niveau central et régional pour saluer l’intégration des ex-agents de la société dissoute « El Itissalia » au sein de Tunisie Telecom.

Tunisie Telecom a organisé, mardi 29 juillet 2025, des cérémonies d’accueil à l’échelle nationale et régionale en l’honneur des anciens agents de la société de sous-traitance « El Itissalia », récemment dissoute. Ces derniers ont été intégrés officiellement dans les services de l’opérateur public au mois de juillet 2025.

Cette intégration marque la fin d’une phase d’incertitude pour des dizaines d’employés qui travaillaient depuis des années sous statut précaire.

Le PDG de Tunisie Telecom, Lassaâd Ben Dhiab, a prononcé un discours de bienvenue à l’adresse des nouveaux agents intégrés, exprimant sa chaleureuse reconnaissance et rappelant qu’ils font désormais pleinement partie d’une entreprise nationale historique, forte de son passé, de son présent et de son avenir.

Il les a appelés à adopter les valeurs de la société, à faire preuve de professionnalisme et de responsabilité, afin de contribuer activement au développement des services de Tunisie Telecom.

L’opérateur national a commencé à verser les salaires de ces agents à partir du 17 juillet 2025, après avoir assuré ceux du mois de juin en coordination avec leur ancienne société, avant sa dissolution. Cette transition s’est donc opérée dans un cadre structuré et progressif, garantissant la continuité des droits des employés.

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Tunisie Telecom poursuit l’intégration de ses ex-sous-traitants

Tunisie Telecom a procédé, ce jeudi 17 juillet, au paiement des salaires des agents sous-traitants récemment intégrés dans ses différents services.

Après avoir amorcé l’intégration des agents d’El Itissalia Services, Tunisie Telecom a confirmé ce jeudi le versement des salaires du mois de juillet aux travailleurs concernés, consolidant ainsi ses engagements envers les ex-sous-traitants.

Tunisie Telecom a annoncé, ce jeudi 17 juillet, avoir procédé au paiement des salaires de juillet 2025 des agents sous-traitants qui ont été intégrés dans ses différents services. Cette démarche vient confirmer l’engagement pris deux semaines plus tôt, lorsqu’un accord avait été conclu avec la société dissoute El Itissalia Services pour garantir les droits des travailleurs.

Le 2 juillet dernier, l’opérateur public avait déjà assuré le versement des salaires du mois de juin, en coordination avec la direction de l’ancienne société de sous-traitance, en attendant la prise en charge effective du personnel.

La direction générale de Tunisie Telecom a souligné que l’intégration des agents suit une procédure conforme au statut particulier du personnel de l’entreprise. Ce processus s’inscrit dans l’application de la loi n°9 de 2025 interdisant le recours au travail sous-traité, ainsi que du décret n°327 du 17 juin 2025, qui prévoit la dissolution des structures de sous-traitance dans le secteur public.

Cette régularisation marque la fin d’une longue période de précarité pour les agents concernés, désormais employés à plein titre au sein de l’opérateur.

La société El Itissalia Services, longtemps prestataire de services pour Tunisie Telecom, a été dissoute dans le cadre d’une réforme structurelle visant à limiter le recours à la sous-traitance dans le secteur public. Cette réforme, impulsée par les autorités en mai 2025, vise à sécuriser les parcours professionnels des milliers d’agents concernés.

L’intégration progressive des anciens sous-traitants s’étale sur plusieurs semaines et s’effectue par affectation directe dans les services de Tunisie Telecom, après vérification administrative et juridique des dossiers.

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Tunisie : partenariat stratégique entre l’OIM et l’INTES pour renforcer la recherche sur la migration

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie et l’Institut national du travail et des études sociales (INTES) ont signé mercredi dernier, un accord de partenariat stratégique afin de renforcer les liens entre recherche académique et action sur le terrain.

Selon un communiqué de l’OIM, l’accord porte sur l’organisation conjointe de l’École d’Été sur la Migration, la réalisation d’études et recherches communes et l’implication d’experts de l’OIM dans certaines formations.

Ce partenariat témoigne d’une volonté partagée de faire de la recherche et de la coopération des leviers pour mieux comprendre et accompagner les dynamiques migratoires, ajoute le communiqué.

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Moins polluant, mais plus cher : le train reste à la traîne en Europe

Voyager en train à travers l’Europe est plus cher par rapport à l’avion dans 54% des cas, selon une étude de l’ONG Greenpeace Europe.

L’organisation non gouvernementale a analysé 109 voyages transfrontaliers et 33 voyages à l’intérieur d’un même pays. Dans tous les cas, le trajet en train était « raisonnablement » praticable, de jour comme de nuit.

Le train coûte jusqu’à 26 fois plus cher que l’avion, selon les comparaisons faites par Greenpeace, qui cite l’exemple extrême d’une ligne Barcelone-Londres, fermée il y a un mois : 389 euros pour le train contre 14,99 euros pour l’avion.

« Il est clair que les gens sont encouragés à prendre l’avion pour se rendre en Europe, même lorsqu’il existe une liaison ferroviaire abordable », souligne l’ONG environnementale. Les trains de nuit sont, selon l’ONG, « la meilleure option pour les voyages longue distance respectueux du climat », même s’ils sont « généralement plus chers » que les vols low cost.

La France est le pays où les voyages transfrontaliers en train sont plus chers que les vols, où « 95% de tous les trajets étaient plus chers au moins 6 jours sur 9 », selon le même rapport.

Greenpeace espère que le transport ferroviaire deviendra « systématiquement moins cher sur tous les itinéraires à travers l’Europe » et dénonce le fait que le kérosène ne soit pas taxé, alors que « les compagnies ferroviaires sont soumises à des taxes sur l’énergie, à la TVA et à des frais d’accès élevés dans de nombreux pays ». Le train est l’un des moyens de transport qui émet le moins de CO2 par passager-kilomètre, contrairement à l’avion, plus polluant.

En revanche, à l’échelle nationale, les liaisons ferroviaires sont moins chères que celles par avion pour « 70% d’entre elles », selon Greenpeace Europe.

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Prix remis aux gagnants de la compétition nationale sur le transport public

Le Centre national de l’informatique pour l’Enfant (CNIPE) a abrité ce mercredi 20 aout, la cérémonie de remise des prix de la compétition nationale destinée aux enfants de moins de 18 ans pour la préservation du transport public.

Six spots de sensibilisation ont été primés pour leur contribution à la sensibilisation aux risques liés à la dégradation des stations et des moyens de transport public, considérés comme un bien commun devant rester sûr, fonctionnel et accessible à tous.

Dans la catégorie des enfants en situation de handicap, le premier prix a été attribué au Centre régional de l’informatique pour l’enfant de Gabès et à l’Association tunisienne d’aide aux sourds (section Gabès). Le deuxième prix est revenu au Centre régional de l’informatique pour l’enfant de Monastir, tandis que la troisième place a été partagée entre le Centre régional de Mahdia et l’Association générale des insuffisants moteurs (section Mahdia).

Dans la catégorie des enfants, le premier prix a été remporté par le Centre régional de l’informatique pour l’enfant de Sfax. Le deuxième prix est revenu au Centre régional de Zaghouan et la troisième place au Centre régional de Gabès.

S’exprimant à cette occasion, la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des séniors, Asma Jebri a souligné que cette compétition s’inscrit dans le cadre du programme national de sensibilisation et de prévention, déployé entre novembre 2024 et novembre 2025, et organisée en partenariat avec les ministères du Transport, des Affaires sociales, de l’Éducation et des Technologies de la communication.

Elle a fait savoir que 30 candidatures ont été présentées visant à encourager les enfants et les jeunes à créer des spots innovants renforçant la culture citoyenne et la préservation du transport public, considéré comme un pilier essentiel de la mobilité, du développement économique et de la cohésion sociale.

Asma Jebri a insisté sur le rôle déterminant que peuvent jouer les enfants et les jeunes dans la prévention des comportements à risque, estimant que « l’enfant est le mieux placé pour influencer ses pairs ». Elle a également appelé les familles à assumer leur rôle de relais préventif et éducatif pour ancrer chez leurs enfants la valeur de la citoyenneté et de la protection des biens collectifs.

 

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Médenine : Reprise du service des bacs vers Djerba

Le trafic des ferries entre l’île de Djerba et Ajim-El Jorf a repris, mardi 19 aout à minuit, après une grève de trois jours des agents des bacs, a indiqué Lazhar Jouili, secrétaire général du syndicat de base.

Les protestataires, qui réclament notamment le renforcement de la flotte et le transfert de la supervision des bacs du ministère de l’Équipement à celui des Transports, se disent disposés à engager un dialogue pour améliorer la qualité du service et les conditions de sécurité à bord, jugées préoccupantes.

Actuellement, deux bacs assurent la liaison dans les deux sens, tandis qu’un troisième devrait être remis en service prochainement, selon les données communiquées à l’Agence TAP.

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Tunisie : la GIZ lance un appel à certification ISO 14001 pour 40 entreprises

L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) Tunisie a lancé, mercredi, un appel à  manifestation d’intérêt pour la certification de 40 entreprises selon la norme ISO 14001: 2015.

Lancé dans le cadre du projet « Croissance Qualitative pour l’Emploi » ( CQE), et mis en œuvre par la GIZ Tunisie  en partenariat avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, cet appel est destiné aux entreprises industrielles (tous secteurs confondus) ou sociétés de services liée à l’industrie désirant renforcer leur compétitivité, selon un communiqué publié,  par la GIZ.

Et de préciser que cette certification vise à réduire les impacts environnementaux, à structurer une démarche d’amélioration continue et à répondre aux exigences des marchés internationaux.
Les entreprises intéressées par cet appel peuvent postuler dès maintenant via ce lien : https://buff.ly/RSDx4Ly

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La Manouba : renforcement du réseau public d’électricité

Des travaux de renforcement du réseau public d’électricité sont en cours au gouvernorat de La Manouba, pour un coût de 1,6 million de dinars.

Ils portent notamment sur l’installation d’ouvrages électriques à basse tension et de générateurs éoliens à Douar Hicher, Oued Ellil, Tébourba et Mornag.

« L’objectif est de répondre à la demande croissante en électricité et d’éviter les coupures de courant dans ces régions », a indiqué un responsable du district de la STEG à La Manouba.

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LG réinvente son ventilateur D-301 avec le Heritage Fan

Cet été, LG a ravivé un souffle de nostalgie avec le lancement du Heritage Fan, une réédition de son mythique ventilateur D-301.

Alliant design rétro et technologies modernes, ce modèle rend hommage au rôle pionnier de l’entreprise dans l’industrie coréenne de l’électroménager.

Créé à l’origine par Goldstar – l’ancêtre de LG – en 1958, le D-301 fut le premier ventilateur électrique fabriqué en Corée. Véritable symbole de confort moderne et de fierté nationale, il a marqué l’entrée de l’électronique coréenne sur la scène internationale.

Pour rééditer ce produit emblématique, LG s’est inspiré de modèles d’époque soigneusement conservés par des clients fidèles. L’esthétique des années 1960 – cadre courbé, molette analogique et logo Goldstar gravé – a été fidèlement respectée, tandis que la technologie a été entièrement modernisée: moteur BLDC à haute efficacité, fonctionnement silencieux et batterie rechargeable offrant jusqu’à 10 heures d’utilisation sans fil.

Bien qu’il ne soit pas disponible à la vente, le Heritage Fan a suscité un vif engouement en ligne. Les internautes ont salué son design intemporel et certains ont exprimé le souhait de le voir commercialisé.

Plus qu’un simple produit, le Heritage Fan incarne l’héritage de LG et son engagement à innover tout en gardant une touche humaine et chaleureuse.

Avec communiqué

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CyberIA versus Cybersécurité classique : la nouvelle frontière de la protection numérique

À l’heure où la révolution numérique transforme notre quotidien, la sécurité informatique est plus que jamais un enjeu central. Chaque jour, des millions d’attaques ciblent les individus, les entreprises, et les institutions, exposant des données sensibles et mettant en péril des systèmes essentiels.

Historiquement, la cybersécurité classique a assuré la défense contre ces menaces grâce à des outils et méthodes éprouvés. Mais l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle a donné naissance à une nouvelle génération de protection numérique : la CyberIA. Cette dernière promet une réponse plus rapide, plus intelligente, et plus efficace. Pourtant, cette révolution soulève aussi de nombreuses questions.

Peut-on vraiment comparer la CyberIA à la cybersécurité classique ? S’agit-il d’une simple évolution, d’une rupture, voire d’une solution miracle ? Pour y répondre, il faut d’abord comprendre les forces, limites, et complémentarités de ces deux approches.

1- Les bases solides mais limitées de la cybersécurité classique

La cybersécurité classique repose essentiellement sur des systèmes programmés pour détecter et bloquer des menaces connues. Ces solutions utilisent des bases de données de signatures (identifiants spécifiques à un virus ou un malware) et des règles statiques pour filtrer les flux de données. Des pare-feu (firewalls), antivirus, systèmes de détection d’intrusion et filtres anti-spam sont les piliers de cette défense.

Ces technologies ont permis pendant des années de protéger efficacement les ordinateurs personnels, les réseaux d’entreprise et les infrastructures critiques. Leur fonctionnement repose sur la connaissance des attaques passées, et sur la capacité à mettre à jour régulièrement leurs bases de données pour contrer les nouvelles menaces.

Cependant, la rapidité et la sophistication des cyberattaques modernes révèlent les failles de cette méthode. Les cybercriminels développent des malwares polymorphes capables de changer de forme et d’échapper ainsi aux signatures fixes. De plus, l’ampleur des données circulant sur les réseaux rend impossible une surveillance humaine exhaustive. Face à ces défis, la cybersécurité classique devient insuffisante.

2- L’émergence de la CyberIA : une approche dynamique et prédictive

C’est dans ce contexte que la CyberIA entre en scène. Elle combine les avancées de l’intelligence artificielle avec les exigences de la cybersécurité pour créer une défense proactive et adaptative.

Au cœur de la CyberIA se trouve l’apprentissage automatique (machine learning), qui permet aux systèmes d’analyser d’énormes volumes de données et d’identifier des comportements suspects sans avoir besoin d’une base de signatures complète. Plutôt que de simplement reconnaître une menace connue, la CyberIA détecte des anomalies dans le comportement d’un utilisateur, d’un logiciel ou d’un réseau.

Par exemple, un système CyberIA peut repérer une connexion inhabituelle à un compte ou une modification brusque dans le trafic réseau, même si aucun virus connu n’est présent. Cette capacité à anticiper les attaques en temps réel réduit considérablement les risques de piratage ou d’infiltration.

De plus, la CyberIA peut automatiser la réponse aux menaces, isolant instantanément une machine compromise ou bloquant une transaction suspecte, souvent sans intervention humaine. Cette rapidité est cruciale dans un univers où chaque seconde compte pour limiter les dégâts.

3- Les bénéfices indéniables et les défis complexes de la CyberIA

L’utilisation de la CyberIA offre plusieurs avantages majeurs. Elle permet de gérer la complexité croissante des environnements numériques actuels, notamment avec la multiplication des objets connectés (Internet des objets) qui multiplient les points d’entrée possibles pour les attaques.

L’automatisation et la capacité d’apprentissage continu renforcent la résilience des systèmes face à des menaces en perpétuelle évolution. Elles libèrent également les équipes humaines, qui peuvent se concentrer sur l’analyse stratégique plutôt que sur la surveillance constante.

Pourtant, la CyberIA n’est pas sans limites. Sa dépendance à de vastes ensembles de données pour s’entraîner soulève des questions de confidentialité et d’éthique. La qualité des résultats dépend directement de la qualité des données analysées. De plus, l’IA peut générer des faux positifs, inondant les équipes de fausses alertes, ou au contraire rater certaines attaques.

Par ailleurs, la CyberIA elle-même devient une cible pour les pirates. Ceux-ci développent désormais des IA offensives capables de contourner les défenses ou de créer des deepfakes, rendant la lutte asymétrique et permanente.

4- Un modèle hybride : conjuguer tradition et innovation pour une défense optimale

Loin d’opposer CyberIA et cybersécurité classique, la tendance actuelle est à leur intégration. Les solutions traditionnelles fournissent encore la structure essentielle : elles posent les règles de base, assurent les contrôles d’accès et maintiennent l’intégrité des systèmes.

La CyberIA, quant à elle, agit comme une couche supplémentaire, intelligente et adaptative, capable de détecter les failles que les systèmes classiques ne voient pas. Cette complémentarité permet de couvrir un spectre plus large de menaces, de la plus simple à la plus sophistiquée.

Cette alliance nécessite cependant une collaboration étroite entre humains et machines. Les professionnels de la sécurité doivent comprendre les capacités et limites des outils IA pour les paramétrer, les superviser, et interpréter leurs résultats.

5- L’impact pour les utilisateurs et organisations

Pour les utilisateurs individuels, la CyberIA peut paraître abstraite, mais elle influence déjà leur quotidien. Les filtres anti-spam intelligents, les détecteurs de fraude bancaire, ou les assistants virtuels qui alertent d’une activité suspecte reposent sur cette technologie.

Pour les entreprises, adopter la CyberIA est devenu un facteur clé de compétitivité et de confiance. Une meilleure protection permet de réduire les coûts liés aux cyberattaques, d’assurer la continuité des activités, et de protéger la réputation.

Enfin, au niveau gouvernemental, la CyberIA est un outil stratégique dans la lutte contre la cybercriminalité et les cyberattaques d’État, qui prennent des formes de plus en plus sophistiquées.

6- Vers une cybersécurité augmentée et collaborative

La CyberIA ne remplace pas la cybersécurité classique, elle l’amplifie. En combinant la rigueur des méthodes traditionnelles et la puissance adaptative de l’intelligence artificielle, nous entrons dans une nouvelle ère de la sécurité numérique, où la rapidité, l’intelligence et la collaboration seront déterminantes.

Pour les utilisateurs comme pour les professionnels, comprendre cette évolution est indispensable. La défense ne repose plus uniquement sur des outils figés, mais sur des systèmes vivants, capables d’apprendre et d’évoluer face à des menaces toujours plus nombreuses et complexes.

Dans ce combat permanent entre attaquants et défenseurs, la CyberIA marque une avancée majeure. Elle ouvre la voie vers une cybersécurité plus proactive, plus efficace, et plus humaine, au service de notre confiance numérique.

 

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Note : L’appellation CyberIA est une création personnelle et fait l’objet d’un manuel en cours d’édition intitulé « La CyberIA pour tous ».

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Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data Scientist & Aiguilleur d’IA

 

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L’ANC met en garde contre l’IA des moteurs de recherche

L’Agence nationale pour la cybersécurité (ANC) appelle à plus d’attention lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour protéger les données personnelles et sensibles.

Pour ce faire, l’agence fournit un ensemble de conseils pratiques pour protéger les données personnelles lors de l’utilisation des moteurs de recherche utilisant l’intelligence artificielle, y compris l’écartement de la saisie de données sensibles et personnelles (saisie d’un numéro d’identification ou d’un passeport, écriture de mots de passe et de cartes bancaires) et l’abstention d’entrer des informations médicales ou des secrets professionnels.

À cet égard, l’ANC estime nécessaire de vérifier la crédibilité du moteur de recherche, d’utiliser des plateformes officielles et fiables basées sur des politiques de confidentialité claires, et de revoir les conditions d’utilisation pour savoir comment les données sont utilisées.

Dans un communiqué publié à cet égard, elle met en garde contre le piratage et l’exploitation des vulnérabilités et conseille d’éviter de cliquer sur les liens suspects qui peuvent apparaître dans les résultats de recherche.

En outre, l’agence appelle à limiter l’accès aux résultats de recherche, en évitant de partager les résultats ou de copier des liens contenant des informations privées quand le besoin se fait sentir, et en utilisant le mode privé ou la navigation sécurisée.

Dans le même contexte, elle recommande la surveillance régulière de l’historique des recherches, la suppression de l’historique s’il inclut des termes de recherche sensibles et l’utilisation d’outils de gestion de la confidentialité fournis par le moteur.

Avec TAP

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Le timbre de voyage tunisien se numérise 

Indispensable pour toute sortie légale du territoire national, le timbre de voyage tunisien, d’une valeur de 60 dinars, entre désormais dans le numérique. Autrement dit, il n’est plus besoin d’aller faire la queue devant les recettes des finances ou des bureaux des tabacs à l’aéroport juste pour s’acheter un timbre. En lieux et places, vous pouvez l’obtenir un clic car disponible en format électronique via la plateforme officielle e-timbres.finances.gov.tn.

Le timbre électronique s’inscrit dans un cadre plus général de de la stratégie globale de dématérialisation des services publics afin de simplifier les démarches, réduire la bureaucratie et renforcer la transparence.

Mode de fonctionnement ?

Pour les voyageurs tunisiens et les résidents étrangers, qui doivent s’acquitter de la taxe de sortie de 60 dinars, peuvent désormais le faire en ligne, par carte bancaire ou postale. Dès que le paient est fait, le système génère un identifiant unique de 16 chiffres, envoyé par SMS ou e-mail, qui servira ainsi de « justificatif » aux services des frontaliers.

Le timbre électronique contient les informations suivantes :

  • Numéro et pays du passeport,

  • Date d’achat du timbre,

  • Montant payé,

  • Validité de six mois.

Grâce à une interconnexion entre les systèmes des ministères des Finances et de l’Intérieur, les services de la police des frontières peuvent immédiatement vérifier l’authenticité du code, rapporte un site de la place.

L’espoir est de voir ce genre de service au citoyen se généraliser à tous les niveaux.

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Ministère de l’Équipement : préparation à la saison des pluies

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a appelé au nettoyage des ouvrages hydrauliques et des installations d’eau en prévision de la saison des pluies, ainsi qu’à l’application des dispositions de la loi relative aux atteintes aux biens publics.

Selon le département de l’Équipement, des démarches ont déjà été engagées, notamment le nettoyage d’environ 2 100 km de canaux et de cours d’eau d’ici juillet 2025.

S’exprimant lors d’une réunion, vendredi 15 aout, en présence de responsables de la direction générale des ponts, des routes et des eaux urbaines, Zouari a évoqué l’avancement de la campagne de nettoyage aux abords des routes classées. Les travaux portent sur l’élimination des gravats, des poussières et des déchets, l’information du public, la signalisation routière, ainsi que l’entretien des zones vertes aux alentours des routes et des échangeurs.

Il a insisté sur la nécessité de poursuivre le curage et le nettoyage des installations de protection contre les inondations, ainsi que la réalisation de projets de protection pour les villes et agglomérations exposées aux risques.

Le ministre a également exhorté les directeurs régionaux à intensifier les visites de terrain et à assurer un suivi en temps réel des réseaux d’évacuation d’eau et du réseau routier, afin de garantir des interventions rapides en cas d’urgence.

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SONEDE : coupures d’eau dans ces zones de Kélibia

Des perturbations et coupures dans l’approvisionnement en eau potable ont été signalées, vendredi 15 aout, dans les zones de Kélibia, Hammam Ghazaz et Oued El Khatef (gouvernorat de Nabeul), à cause d’une panne sur la conduite principale de 500 mm à l’entrée de Kélibia, a indiqué la SONEDE (district de Menzel Temim).

Les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour réparer la panne, et la distribution devrait reprendre progressivement à partir de minuit ce vendredi 15 août 2025.

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Zaghouan : Aménagements à Saouaf et Draâ Ben Jouder dès septembre 2025

Les travaux d’aménagement de la ville de Saouaf et du village Draâ Ben Jouder, situés à El Fahs, dans le gouvernorat de Zaghouan, débuteront en septembre 2025.

Ces projets, inscrits dans le cadre du second programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers d’habitation, bénéficieront d’une enveloppe globale de 13 millions de dinars.

Au village Draâ Ben Jouder, les interventions porteront principalement sur l’installation d’un réseau d’assainissement des eaux usées (5 millions de dinars) et la modernisation de l’infrastructure routière (2,7 millions de dinars), a précisé Fayçel Ben Ali, directeur régional de l’Agence de Réhabilitation et de Rénovation Urbaine (ARRU).

Pour Saouaf, un budget de 8 millions de dinars est consacré à la réhabilitation des routes et du réseau de distribution d’eau, ainsi qu’à l’installation de 350 poteaux d’éclairage.

Par ailleurs, le projet d’aménagement de la cité Al Amal à El Fahs, d’un coût de 3,5 millions de dinars, est actuellement achevé à 60 %.

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Tunisie Telecom amorce l’intégration des agents d’El Itissalia Services

Tunisie Telecom a annoncé, mercredi 2 juillet, avoir conclu un accord avec la société « El Itissalia Services » pour assurer le versement des salaires des agents pour le mois de juin 2025. Cette mesure transitoire vise à garantir leurs droits en attendant leur intégration progressive au sein de l’opérateur public.

Selon le communiqué de la direction générale, les procédures d’intégration sont en cours, conformément au statut particulier du personnel de Tunisie Telecom. Dès juillet 2025, les agents concernés seront pris en charge directement par l’entreprise.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’application de la loi n°9 de 2025 (datée du 21 mai 2025), qui encadre les contrats de travail et interdit le recours au travail sous-traité. Elle fait également suite au décret n°327 du 17 juin 2025, qui bannit la sous-traitance dans le secteur public et prévoit la dissolution de la société El Itissalia Services.

L’intégration de ces agents marque une étape importante dans la régularisation de leur situation professionnelle, longtemps source de précarité. Elle s’inscrit dans une politique plus large visant à renforcer la stabilité de l’emploi dans les établissements publics.

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