Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Orage violent à Sidi Bouzid : des véhicules écrasés après l’effondrement d’un mur vétuste

Un orage d’une rare intensité a frappé la région de Sidi Bouzid en fin d’après-midi de ce samedi 23 août 2025, causant d’importants dégâts matériels, selon plusieurs sites web tunisiens.

Accompagnée de violentes rafales descendantes, la tempête a arraché des poteaux électriques et provoqué l’effondrement du mur d’une ancienne usine de tomates, selon les premières constatations sur le terrain.

Des images spectaculaires des dégâts ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, notamment via la page de l’Observatoire tunisien de la météo et du climat, témoignant de la puissance des intempéries.

Cette violente dégradation intervient alors que l’Institut national de la météorologie (INM) avait averti, dans son bulletin quotidien, d’une instabilité sur plusieurs régions du pays. En effet et selon l’INM, des cellules orageuses actives devaient se développer dans l’après-midi, notamment sur les régions de l’ouest, comme Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan, avec des pluies localement abondantes, des chutes de grêle et un risque de propagation vers l’est.

Des rafales dépassant les 70 km/h ont été enregistrées par endroits, en particulier au moment des orages, avec des tourbillons de sable signalés dans le sud.

L’article Orage violent à Sidi Bouzid : des véhicules écrasés après l’effondrement d’un mur vétuste est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunis lance l’offensive pour un environnement plus sain ?

La réunion de la commission régionale de la propreté du gouvernorat de Tunis, tenue hier, a recommandé l’élaboration d’un calendrier et d’un programme d’intervention visant à éradiquer les points noirs afin d’améliorer la situation environnementale et d’atteindre les objectifs escomptés.

Les participants ont appelé à la mise en place de programmes d’intervention sur les routes publiques et aux entrées des villes, en coordination avec les directions régionales de l’équipement et les différents intervenants publics.

Ils ont insisté sur le nettoyage des abords des routes, le curage des oueds et des canalisations, en particulier à l’approche de la saison des pluies, ainsi que sur le ramassage des déchets à des horaires fixes et le nettoyage régulier des conteneurs.

Les présents ont également souligné la nécessité de renforcer le contrôle, d’assurer un suivi quotidien rigoureux, de sanctionner les infractions si nécessaire, et de désigner un représentant du gouvernorat de Tunis pour assurer la coordination avec les municipalités, lever les obstacles et proposer des solutions.

Il a aussi été recommandé aux délégués de terrain d’effectuer des visites sur place, de suivre le travail municipal, d’impliquer la société civile, les citoyens ainsi que les propriétaires d’entreprises, et de promouvoir les valeurs de propreté et la conscience écologique.

Lire aussi : Tunisie – Environnement : A Tazarka, les industriels plus forts que l’Etat ?

L’article Tunis lance l’offensive pour un environnement plus sain ? est apparu en premier sur webdo.

Tunisie – Environnement : A Tazarka, les industriels plus forts que l’Etat ?

Ce qui se joue à Tazarka dépasse le simple cadre d’un problème local de pollution. C’est un révélateur de la crise plus profonde de l’autorité publique face à des intérêts privés puissants et organisés.

Quand une large majorité d’industriels peut impunément rejeter ses eaux polluées dans un écosystème fragile, sans que les sanctions tombent ni que des solutions soient imposées, c’est l’idée même d’un État régulateur qui vacille. La sebkha de Tazarka n’est pas qu’un réceptacle de déchets : elle est aujourd’hui le symbole d’un rapport de force déséquilibré entre environnement et économie, entre légalité et laxisme. La visite d’un ministre ne suffit pas. Il faut désormais que l’État montre, par des actions concrètes, qu’il est encore capable de faire respecter l’intérêt général.

En effet, en visite ce lundi 28 juillet 2025 dans le gouvernorat de Nabeul, le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a constaté de visu l’ampleur de la pollution environnementale qui affecte la sebkha de Tazarka (délégation de Korba), notamment à hauteur d’un point de déversement sauvage d’eaux industrielles polluées en provenance de la zone industrielle d’El Mzaraa.

Selon Arfa Nechi, membre du conseil local de Korba pour la région de Tazarka, cette visite ministérielle a permis de mettre en lumière une situation environnementale critique, qui perdure depuis plusieurs années. Des eaux usées industrielles sont régulièrement déversées dans la sebkha à travers un canal sauvage et une installation souterraine maintenue au niveau de la route régionale n°27, sans aucun contrôle des autorités.

Le cœur du problème réside dans le refus manifeste de la majorité des unités industrielles de se conformer aux normes environnementales. Arfa Nechi a révélé que seules 9 unités, sur les 23 implantées dans la zone industrielle, disposent de systèmes de traitement conformes permettant le raccordement au réseau public d’assainissement. Les autres continuent de rejeter leurs eaux usées sans traitement, au mépris total de l’environnement et de la loi.

Cette situation soulève une question troublante : à Tazarka, les industriels imposent-ils leur loi face à l’inaction — voire l’impuissance — de l’État ? Si la visite ministérielle a permis d’attirer l’attention sur cette pollution chronique, les habitants attendent désormais des actes concrets pour mettre fin à une impunité devenue insoutenable.

L’article Tunisie – Environnement : A Tazarka, les industriels plus forts que l’Etat ? est apparu en premier sur webdo.

Littoral en danger : Kaïs Saïed ordonne des mesures d’urgence

Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, jeudi 10 juillet 2025, le ministre de l’Environnement Habib Obeid au Palais de Carthage. Il a ordonné des actions immédiates contre les atteintes environnementales, notamment sur les côtes. Cette réunion intervient au lendemain d’une visite nocturne surprise du chef de l’État sur plusieurs plages gravement touchées par la pollution marine.

Une crise environnementale sous les projecteurs

Dans la nuit du 9 au 10 juillet, Kaïs Saïed s’est rendu sans préavis dans plusieurs zones côtières de Monastir, Kélibia et Menzel Temime pour constater de ses propres yeux l’ampleur des dégâts. Entre 22h et 1h du matin, il a inspecté plusieurs plages polluées, dont celle de Ksibet El Mediouni, envahie par des déchets organiques et industriels. Sur place, des habitants lui ont exprimé leur colère face à la dégradation continue de leur cadre de vie, dénonçant l’inaction des autorités locales.

Le président a ensuite visité la station d’épuration de Sayada-Lamta-Bouhjar, accusée de rejeter des eaux insuffisamment traitées dans la mer. Il s’est aussi rendu à Sayada, où la pollution menace directement les activités de pêche et le tourisme. En clôture de sa tournée, il a inspecté des sites sensibles à Kélibia et Menzel Temime, notamment à Oued Lahjar et Aïn Grenz.

À lire aussi : Pollution du littoral : Kaïs Saïed sur le terrain à Monastir, Kélibia et Menzel Temime

Quelques heures plus tard, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Environnement, le président a rappelé que le droit à un environnement sain est un droit humain fondamental, garanti par la Constitution. Il a exigé la mise en place de mesures urgentes, en coordination avec toutes les parties concernées, afin de protéger le littoral et de mettre fin aux agressions environnementales persistantes.

Une fermeté affichée face à l’impunité

À travers cette mobilisation, Kaïs Saïed a réaffirmé sa volonté de rompre avec l’impunité en matière de crimes environnementaux. « Tous ceux qui ont contribué à cette situation, directement ou indirectement, devront en répondre devant la justice. Il n’y aura ni immunité ni impunité », a-t-il déclaré dans une vidéo relayée par Radio Monastir.

L’article Littoral en danger : Kaïs Saïed ordonne des mesures d’urgence est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Vers une refonte du Code des collectivités locales pour l’adapter à la Constitution de 2022

Lors d’une audition du ministère de l’Intérieur, des députés de l’Assemblée ont plaidé pour une révision en profondeur du Code des collectivités locales, jugé inadapté au nouveau cadre institutionnel post-Constitution de 2022. Urbanisme, environnement et gestion municipale étaient au cœur des préoccupations.

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’oriente vers une refonte du Code des collectivités locales, à la lumière des changements institutionnels introduits par la Constitution du 25 juillet 2022.

Réunis vendredi au sein de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces porteuses d’armes, les députés ont auditionné des responsables du ministère de l’Intérieur, appelant à une mise à jour urgente du cadre législatif encadrant la gouvernance locale.

Selon les élus, l’actuel Code, hérité de la période post-2011, n’est plus en phase avec l’architecture politique et administrative actuelle, marquée par une recentralisation de l’action publique. Ils ont également souligné la nécessité de réviser le Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme, ainsi que les plans d’urbanisme, jugés obsolètes face à l’expansion urbaine rapide.

Les représentants du ministère ont confirmé qu’un projet de révision du Code des collectivités locales est en cours d’élaboration, conformément à la nouvelle Constitution. Parmi les mesures envisagées figure la création d’un organe central dédié à l’urbanisme, destiné à coordonner les politiques municipales et à accélérer la mise à jour des plans d’aménagement.

Dans leur exposé, les cadres du ministère ont précisé que 45% des dépenses courantes des municipalités sont consacrées à la propreté et à l’environnement, avec un taux national de collecte des déchets ménagers de 84%.

Toutefois, la multiplicité des intervenants complique la coordination. Pour y remédier, ils ont évoqué un programme de réhabilitation des décharges prioritaires, ciblant notamment les zones encore privées de solutions de traitement des déchets.

Côté parlementaire, les députés ont exprimé leurs vives inquiétudes face à la prolifération des constructions illégales, à l’occupation anarchique de l’espace public et aux lacunes des plans d’aménagement face à l’étalement urbain.

Ils ont également soulevé les difficultés persistantes d’accès aux réseaux d’eau et d’électricité dans certaines zones, appelant à un renforcement du rôle de la police municipale et de la garde municipale dans l’application de la réglementation.

Les responsables du ministère ont reconnu que l’octroi des permis de raccordement dépend de plusieurs institutions, mais ont assuré que des instructions ont été données aux délégués administratifs pour accélérer le traitement des dossiers régularisables. Des solutions légales structurelles sont à l’étude pour régler ces dysfonctionnements.

Quant aux missions de la police et de la garde municipales, les représentants du ministère ont affirmé qu’elles sont « pleinement assurées », mais dans la limite des effectifs disponibles. Ils ont plaidé pour une augmentation des ressources humaines et logistiques afin de garantir une meilleure présence sur le terrain et une application plus efficace de la loi.

L’article Tunisie : Vers une refonte du Code des collectivités locales pour l’adapter à la Constitution de 2022 est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets

Près de trois décennies après le lancement des premières politiques de valorisation des déchets, la Tunisie semble toujours enlisée dans une impasse écologique. Invitée mercredi 11 juin sur la radio Mosaïque FM, Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale et climatique au Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), a dressé un constat sans appel : la gestion des déchets demeure l’un des angles morts des politiques publiques.

Depuis 1996, l’État tunisien affiche sa volonté de moderniser ce secteur à travers le recyclage, la valorisation énergétique et la réduction des décharges. Mais « les approches traditionnelles ont montré leurs limites », juge Mme Labiadh. Selon elle, la prolifération de plus de 3 000 décharges anarchiques à travers le pays illustre l’inefficacité d’un système reposant encore largement sur l’enfouissement. « Dans certains pays, les déchets génèrent de la richesse. En Tunisie, ils produisent des crises », déplore-t-elle.

Les conséquences de cette gestion défaillante se font sentir sur la santé des populations, notamment dans des régions industrielles comme Gabès, où les maladies respiratoires et les cancers se multiplient. Le FTDES évoque régulièrement le phosphogypse rejeté par les usines chimiques comme source majeure de pollution. À l’échelle nationale, 6 000 décès prématurés seraient liés chaque année à la pollution de l’air, selon plusieurs études.

La réponse politique reste en deçà des enjeux. Le projet de nouvelle loi sur l’environnement, amorcé en septembre 2022, est toujours en cours de discussion. En l’absence d’un cadre réglementaire renouvelé, la société civile peine à faire pression sur les autorités. « Nous avons besoin d’une révolution environnementale à tous les niveaux : législatif, institutionnel et citoyen », insiste Mme Labiadh.

Face à l’inaction de l’État, certaines municipalités tentent de structurer localement des projets de tri et de compostage. Mais les moyens manquent. Pour le FTDES, il s’agit désormais de replacer la justice environnementale au cœur du débat démocratique, dans un pays où la crise écologique se conjugue à la crise sociale.

L’article Tunisie : les promesses non tenues de la gestion des déchets est apparu en premier sur webdo.

Quand Orange Tunisie met l’humain et l’environnement au cœur de sa stratégie

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, Orange Tunisie a multiplié les initiatives écologiques. Du nettoyage des côtes à Ghar El Melh aux investissements dans les énergies renouvelables, l’opérateur affirme un engagement environnemental structuré, reconnu par la certification ISO 14001.

Pour marquer la Journée mondiale de l’environnement, Orange Tunisie a organisé une opération écoresponsable à Ghar El Melh, en collaboration avec l’association Tounes Clean-Up. L’action a mêlé nettoyage, tri des déchets et ateliers de sensibilisation auprès d’élèves de l’école primaire « El Intileka », membre du réseau des écoles écologiques.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un partenariat lancé en 2022 avec Tounes Clean-Up, qui a déjà permis la réalisation de 35 campagnes de nettoyage à travers des zones urbaines, côtières et forestières du pays. Plus de 1500 participants ont été mobilisés, et 57,7 tonnes de déchets ont été collectées, dont 32,2 tonnes recyclées – en grande partie grâce à l’association Tunisie Recyclage, avec 3,5 tonnes de plastique et 28,7 tonnes de verre traitées.

Ces efforts s’intègrent dans une stratégie RSE articulée autour de trois axes : inclusion numérique, mixité, et protection de l’environnement, en cohérence avec les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.

Une stratégie environnementale structurée

Orange Tunisie déploie également un programme interne axé sur la réduction de son impact écologique. Parmi ses priorités :

  • Réduction de la consommation d’eau, notamment grâce à des solutions développées avec Soul & Planet, permettant jusqu’à 70 % d’économie ;
  • Amélioration de l’efficacité énergétique, en collaboration avec Wattnow, pour des économies allant jusqu’à 30 % sur les sites administratifs ;
  • Gestion responsable des déchets avec Colibris ;
  • Suppression du plastique à usage unique dans les boutiques, remplacé par des sacs écologiques ;
  • Digitalisation des processus internes pour tendre vers le zéro papier ;
  • Calcul de l’empreinte carbone et mise en œuvre d’un plan de réduction ;
  • Déploiement de l’énergie solaire sur près de 1000 sites techniques, en partenariat avec ITS et la STEG, visant à atteindre 15 % d’énergies renouvelables dans la consommation globale du réseau.

Une reconnaissance certifiée

La politique environnementale de l’opérateur a été reconnue par la certification ISO 14001, obtenue après un audit mené par AFAQ AFNOR International. Cette norme atteste de la mise en place d’un Système de Management Environnemental performant, garantissant un contrôle rigoureux et une amélioration continue des impacts environnementaux de l’entreprise.

L’engagement humain comme moteur

Au-delà des projets techniques, Orange Tunisie mise sur l’engagement de ses salariés. À travers la plateforme Engage for Change, l’entreprise soutient les initiatives volontaires à fort impact social et écologique, déployées partout en Tunisie.

Avec une approche combinant actions de terrain, innovations technologiques et mobilisation collective, Orange Tunisie confirme que la transition écologique est désormais au cœur de son identité d’entreprise.

L’article Quand Orange Tunisie met l’humain et l’environnement au cœur de sa stratégie est apparu en premier sur webdo.

Tunis : Des arbres centenaires et la crasse tout autour

À la place de la Monnaie, rien ne va plus ! Malgré les efforts municipaux, l’incivilité gagne du respect et continue à souiller les environs.

Au lieu de prendre soin des deux magnifiques ficus macrophilia de la place de la Monnaie, ceux qui profitent de leur ombre généreuse, ne trouvent rien de mieux que jeter leurs détritus au pied de ces arbres centenaires. 

Ainsi va le scandale ordinaire dans une ville de Tunis qui subit les avanies de ses propres habitants. Cette attitude qui consiste à dégrader notre environnement est devenue malheureusement la règle et ne concerne pas que la capitale. 

Cette situation est proprement révoltante et souligne le manque de clairvoyance de beaucoup de Tunisiens. 

Dommage pour nous tous et nos villes qui n’en peuvent plus.

L’article Tunis : Des arbres centenaires et la crasse tout autour est apparu en premier sur webdo.

Climat : La mer grignote les îles tunisiennes

Face à l’élévation du niveau de la mer, à la perte de biodiversité et à la dégradation accélérée de l’environnement, la Tunisie tire la sonnette d’alarme. À la veille de la conférence des Nations Unies sur l’Océan à Nice, le ministre de l’Environnement Habib Abid appelle à la création d’un front commun entre les pays méditerranéens pour protéger la région des conséquences du changement climatique.

Alors que les effets du changement climatique deviennent de plus en plus visibles en Méditerranée, la Tunisie tire la sonnette d’alarme. Le ministre de l’Environnement, Habib Abid, a annoncé que la Tunisie participera activement à la conférence des Nations Unies sur l’Océan, qui se tiendra à Nice du 9 au 13 juin 2025, avec un objectif clair : construire une alliance méditerranéenne pour faire front commun contre les menaces climatiques.

Des pertes imminentes sur les îles tunisiennes

Selon les dernières données, certaines des 60 îles tunisiennes risquent de perdre jusqu’à 20% de leur superficie dans les années à venir à cause de l’élévation du niveau de la mer. Une étude menée avec la Banque mondiale classe d’ailleurs la Tunisie comme le pays méditerranéen le plus exposé à ce phénomène.

À cela s’ajoutent 400 kilomètres de côtes menacées, une biodiversité en recul et une désertification galopante. « Nous avons perdu 30 à 40 ans d’efforts dans la reconstitution de notre patrimoine naturel », a déploré Habib Abid lors de la conférence nationale tenue le 2 juin à Tunis, intitulée « La Tunisie face à la triple crise planétaire ».

Vers une diplomatie climatique plus offensive

Pour le ministre, cette alliance régionale ne vise pas uniquement à échanger les expertises et renforcer les coopérations techniques, mais aussi à accéder à des financements internationaux pour la mise en œuvre de projets concrets, notamment pour la protection du littoral, la prévention des inondations et la lutte contre l’érosion.

Habib Abid a également souligné l’importance de mobiliser la diplomatie tunisienne, estimant que la crise climatique n’est plus un sujet périphérique, mais une priorité géostratégique. Il a appelé les pays voisins à s’unir face à une menace commune, dans un esprit de solidarité environnementale.

La conférence de Nice pourrait marquer un tournant. La Tunisie y portera la voix des pays les plus vulnérables en Méditerranée, en appelant à une coordination régionale renforcée, mais aussi à une reconnaissance accrue de l’injustice climatique que subissent des pays qui, comme elle, contribuent peu aux émissions mondiales mais en subissent lourdement les conséquences.

L’article Climat : La mer grignote les îles tunisiennes est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : La 14e édition de la Nuit des chauves-souris met en lumière la biodiversité au Parc du Belvédère

L’association des amis du Belvédère organise le 29 aout courant pour la 14ème année consécutive, “la nuit internationale des chauves-souris 2025″ dédiée à la découverte de ces mammifères  fascinants.

Cette manifestation sera organisée au Parc le Belvédère qui, selon un communiqué publié par cette association, ” constitue le refuge idéal pour ces mammifères nocturnes grâce à ses vieux arbres, son lac et ses cavités naturelles”.

A cette occasion, l’association a concocté un programme riche et diversifié qui comprend des ateliers ludiques et artistiques pour les enfants et les adultes, des jeux pédagogiques, la fabrication de masques et la sensibilisation à la biodiversité.

Une conférence intitulée ” les chauves-souris: biologie et importance dans la vie nocturne de la ville” sera présentée au cours de cette manifestation ainsi qu’une balade nocturne guidée pour l’observation des chauves-souris à l’aide de détecteurs à ultrasons.

L’article Tunisie : La 14e édition de la Nuit des chauves-souris met en lumière la biodiversité au Parc du Belvédère est apparu en premier sur WMC.

Nuit internationale des chauves-souris organisée par l’Association des amis du Belvédère

L’Association des amis du Belvédère organise le 29 août 2025, pour la 14ᵉ année consécutive, « La Nuit internationale des chauves-souris », dédiée à la découverte de ces mammifères fascinants.

La manifestation se tiendra au Parc du Belvédère, qui, selon un communiqué de l’association, « constitue le refuge idéal pour ces mammifères nocturnes grâce à ses vieux arbres, son lac et ses cavités naturelles ».

À cette occasion, un programme riche et varié a été prévu : ateliers ludiques et créatifs pour enfants et adultes, jeux pédagogiques, fabrication de masques et activités de sensibilisation à la biodiversité.

Une conférence intitulée « Les chauves-souris : biologie et rôle dans la vie nocturne de la ville » sera également présentée. Les participants pourront enfin profiter d’une balade nocturne guidée, équipée de détecteurs à ultrasons, pour observer ces mystérieux animaux en pleine activité.

L’article Nuit internationale des chauves-souris organisée par l’Association des amis du Belvédère est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Échec à Genève : pas de traité contraignant contre la pollution plastique malgré l’engagement de la Tunisie

Sous l’effet d’un “sabotage” d’un groupe d’Etats pétroliers, les pourparlers intenses de deux semaines à Genève, ont clôturé sur un échec désolant concernant un traité contraignant contre la pollution plastique. Ce traité aurait aidé à la prise de décision pour protéger les générations futures d’un danger rampant qui menace l’environnement et la santé humaine, partout dans le monde.

Des délégués de quelque 170 pays membres de l’ONU, représentés à la cinquième et en principe dernière réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour un traité contre la pollution plastique (INC-5), à Genève, n’ont pas réussi à s’entendre sur un texte consistant, sans réserves qui obligerait les gouvernements à agir et donnerait lieu à des propositions de lois anti-pollution plastique.

Les membres de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), dont la Tunisie fait partie, ont déploré, cet échec, “d’autant plus que l’accord était à notre portée”.

“Cette impasse est une leçon collective : le consensus à tout prix s’est, une fois encore, révélé incapable de produire un traité à la hauteur de l’urgence de la crise, pourtant tant attendu par le monde entier. Si les processus multilatéraux demandent du temps et de la patience, ils savent aussi se réinventer et prendre des formes diverses”, a indiqué la coalition dans un communiqué de presse.

Plus de 50 parlementaires issus de plus de 30 pays, ont annoncé qu’ils se mobiliseront, unis par la volonté commune, pour travailler ensemble à la résolution de cette crise.

Contacté par l’agence TAP, Riadh Jaidane, membre de la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), qui a assisté aux négociations de Genève, a souligné que “la position de la Tunisie a été claire dans le cadre de ces négociations. Elle est pour un traité contraignant en dépit des démarches qui en résultent pour changer les lois, certains systèmes de production économique et aussi les mentalités”.

“Malheureusement, après 10 jours de négociations, les 184 pays réunis à Genève ne sont pas parvenus à adopter un traité contraignant pour mettre fin à la pollution plastique malgré tous les efforts de la société civile, de notre coalition et de tous les Etats qui partagent notre position”, a-t-il dit

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

“En tant que parlementaire tunisien, j’estime que la lutte contre la pollution plastique transcende les frontières et nécessite une action coordonnée au plus haut niveau intergouvernemental mais aussi interparlementaire”, a laissé entendre Jaidane.

“C’est Dommage pour notre planète mais nous ne lâcherons pas. Le combat continue. Nous sommes environ 50 parlementaires à décider d’agir au niveau national, chacun de son côté, pour proposer des initiatives et pourquoi pas des projets de loi contre la pollution plastique qui défigure notre environnement et constitue un vrai danger aujourd’hui pour la santé humaine et pour les jeunes générations, notamment les micro-particules en plastique, présentes partout”.

Le parlementaire tunisien croit aussi en l’urgence d’Intensifier “le plaidoyer auprès de nos gouvernements respectifs pour défendre un traité ambitieux et contraignant qui s’attaque véritablement aux causes profondes de cette crise environnementale”

Il a affiché son optimisme quant à une prise de conscience dans l’avenir et aussi “à notre capacité collective à relever le défi de la pollution plastique. Avec la détermination des parlementaires du monde entier, l’engagement croissant de la société civile et l’innovation technologique, nous avons tous les outils pour transformer cette crise en opportunité”.

Selon la Coalition interparlementaire pour mettre fin à la pollution plastique (ICEPP), “l’intérêt de nos citoyens et la protection de l’environnement dans lequel ils naissent et s’épanouissent doivent être la boussole de toute action. En tant que représentants élus du peuple, c’est également notre devoir et notre engagement”.

Les membres de la coalition ont appelé, par ailleurs, les gouvernements du monde entier à poursuivre les discussions avec efficacité et détermination, afin d’aboutir à un traité ambitieux, juridiquement contraignant et clairement défini,

capable de répondre à l’urgence et à l’ampleur de la pollution plastique à l’échelle mondiale.

Ils estiment que l’absence de traité aujourd’hui “ne réduit en rien notre capacité d’agir. Notre coalition reste mobilisée

: quelles que soient les suites des négociations, nous continuerons ce combat. Avec ou sans texte, nous travaillerons sans relâche et utiliserons tous les leviers législatifs à notre disposition pour faire entendre la voix de nos concitoyens.

Face à l’urgence de la crise plastique, nous agirons dans un esprit de collaboration et avec les plus hauts standards de protection environnementale et sanitaire”.

L’ICEPP est un groupe de travail composé de plus de 50 parlementaires du monde entier, dont la Tunisie, rassemblés autour de la volonté commune de répondre à la crise mondiale de la pollution plastique. Cette initiative s’inscrit dans

l’agenda du Comité de Négociations Intergouvernemental et s’appuie sur l’expérience et l’expertise de ses membres pour sensibiliser, informer et agir avec constance et détermination pour éradiquer la menace de la pollution plastique.

Il y’a lieu de rappeler que la Tunisie, à l’instar de l’ensemble des pays mediterranéens, est très touchée par la pollution plastique, notamment, dans le milieu marin et sur les plages.

Dans le cadre du programme “Adoptez une plage” visant à surveiller les déchets marins en Tunisie en 2023-2024, des données recueillies sur le terrain par des bénévoles du Fonds mondial pour la nature WWF-Agfrique du nord- Bureau de Tunis, sur différentes plages tunisiennes ont montré que les déchets plastiques dominent largement les côtes.

Plus de de 30 000 petits morceaux de plastique, 23 000 bouchons en plastique, 17 000 pailles en plastique

12 000 morceaux de polystyrène ont été détectés et collectés.

De grandes quantités de mégots de cigarettes, dont le nombre a dépassé les 78 000 ont été aussi enregistrées. Un seul mégot peut polluer jusqu’à 500 litres d’eau. Les mégots de cigarettes contiennent, en plus, des substances chimiques toxiques qui peuvent nuire à la faune marine et à l’écosystème.

Les taux de pollution les plus élevés ont été enregistrés sur les plages de “Kheireddine ” (3 766 morceaux/100 mètres) et “Mahdia” (1 775 morceaux/100 mètres).

D’après le WWF- Afrique du Nord, ces données soulignent la nécessité urgente de changer nos comportements et de renforcer les efforts de sensibilisation et de protection de l’environnement.

La prochaine réunion du Comité intergouvernemental de négociations pour une autre tentative de parvenir à un consensus contre un traité anti-pollution plastique (INC-5-3), pourrait se tenir, fort probablement à Genève aussi, a fait valoir le parlementaire tunisien, sans mentionner une date précise.

L’article Échec à Genève : pas de traité contraignant contre la pollution plastique malgré l’engagement de la Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Tunisie | Proposition d’une loi sanctionnant le jet d’ordures dans l’espace public

Il fallait y penser car spectacle des ordures jonchant les trottoirs à tous les coins de rue est devenu insupportable pour les citoyens et les visiteurs : promulguer une loi qui sanctionne le jet d’ordures dans les lieux publics.

Un projet de loi en ce sens a été présenté, le 10 juillet 2025, par 17 députés. Il ne vise pas seulement à instituer des amendes à l’encontre des citoyens qui se rendent auteurs d’un tel délit. Il vise surtout à préserver l’environnement et à protéger la santé publique en interdisant le jet des ordures sous toutes leurs formes dans les espaces publics et à instaurer une citoyenneté soucieuse de la qualité de l’environnement, a déclaré l’un de ces députés, Youssef Toumi, lors de son intervention dans l’émission ‘‘Ahla Sbah’’ sur Mosaïque ce lundi 18 août 2025.     

Ce projet de loi stipule l’interdiction du jet des ordures ménagères, industrielles, commerciales, agricoles et électroniques, qu’elles soient solides ou liquides, dans des endroits non-autorisés.

La loi prévoit trois types de sanctions : une amende allant de 100 à 300 DT pour le jet de mégots de cigarettes, de papiers mouchoirs ou de sacs en plastique. Les contrevenants seront aussi obligés de participer aux travaux de nettoyage de l’espace public pendant un à trois jours, selon l’appréciation de l’autorité locale     

Pour les contraventions moyennes, comme le jet de gros sacs, de déchets domestiques devant les habitations, les boutiques et les magasins en dehors des horaires de travail, il est prévu une amende allant de 300 à 1000 dinars, en plus du paiement par le contrevenant des frais de la saisie administrative des débris et ordures en question. En cas de récidive, le dossier sera remis à la justice.

Pour les grosses contraventions, comme le jet de déchets médicaux, industriels et électriques et des débris de construction en grande quantité susceptibles de polluer les sources d’eau et les parcs publics, la loi prévoit une amende de 2000 à 5000 dinars et, en cas de récidive ou d’atteinte à la santé d’autrui, une peine de 6 mois de prison.

I. B.

L’article Tunisie | Proposition d’une loi sanctionnant le jet d’ordures dans l’espace public est apparu en premier sur Kapitalis.

Pollution marine : plus de 30 000 fragments plastiques recensés sur les côtes tunisiennes

Les déchets plastiques dominent largement les côtes tunisiennes, selon les résultats du programme de suivi « Adopte une plage » du WWF–Afrique du Nord pour la saison 2023–2024.

Plus de 30 000 fragments plastiques de petite taille ont été recensés, ainsi que 23 mille bouchons, 17 mille pailles et 12 mille morceaux de polystyrène (styrofoam, dit « panneau bleu »).

Les bénévoles ont aussi ramassé plus de 78 mille mégots de cigarettes sur différents littoraux.

Les plus fortes densités de déchets ont été enregistrées à Kheïreddine (3 766 objets/100 m) et sur la plage de Mahdia (1 775 objets/100 m).

Le WWF a souligné l’urgence de changer les comportements et de renforcer la sensibilisation et la protection de l’environnement.

Les données, issues d’une science participative mobilisant des centaines de volontaires, s’appuient sur un protocole éprouvé utilisé par l’INSTM et sur le mécanisme « Adopter une plage » du PNUE pour l’éducation et la surveillance des déchets marins.

L’article Pollution marine : plus de 30 000 fragments plastiques recensés sur les côtes tunisiennes est apparu en premier sur WMC.

Que nous réserve la météo du 18 août 2025?

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit, pour le lundi 18 août 2025, un temps qui sera marqué par des passages nuageux sur la plupart des régions du pays, suivis de l’apparition de cellules orageuses locales accompagnées de pluies sur les zones côtières de l’est.

Pour leur part, les températures maximales varieront entre 30 et 35 °C sur les zones côtières et les hauteurs, entre 36 et 40 °C dans le reste des régions, pouvant atteindre 43 °C dans le Sud-Ouest avec une possible apparition locale du sirocco.

L’article Que nous réserve la météo du 18 août 2025? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Une décharge sauvage empoisonne le quotidien des habitants à Nabeul

Une décharge sauvage empoisonne le quotidien des habitants à Nabeul | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – Des citoyens de la cité AFH de Nabeul ont protesté, samedi 16 août 2025 contre les odeurs nauséabondes, lors d’un sit-in organisé à l’entrée de la cité, subissant chaque jour les nuisances d’une décharge sauvage malgré des décennies de promesses non tenues.

Malgré les protestations répétées et les promesses des autorités, la situation persiste, transformant cette zone en un enfer insalubre pour les résidents. Mohsen Chérif, vice-Président de l’Association d’environnement de la cité, explique que les habitants de la cité souffrent depuis longtemps de cette décharge. « Nous avons protesté plusieurs fois, mais personne ne nous écoute. Nous souffrons d’allergies et étouffons sans pouvoir ouvrir les fenêtres. Les habitants de la cité ont brandi leurs banderoles et scandé leur mot d’ordre : « Nettoyage immédiat, non à la décharge sauvage ». « Au quotidien, ça ne m’incommode pas. Nous ne pouvons pas respirer » s’agace, Mouna Gharbi, cette habitante. Cet autre manifestant pointe le risque environnemental. « C’est insupportable de savoir qu’à côté de chez soi, on a une décharge à ciel ouvert depuis tant d’années. Pour nos enfants, pour la planète, ce n’est pas possible ».

« Parfois, ça sent le chou pourri», racontent certains habitants, qui évoquent des odeurs chaque soir . L’air deviendrait irrespirable selon la météo, contraignant parfois les familles à se calfeutrer chez elles.

Le ras-le-bol des habitants

Les émanations nauséabondes et la fumée dégagée par l’incinération des déchets asphyxient des familles, comme cette mère d’un bébé de cinq mois, particulièrement vulnérable: «J’ai un nourrisson, il n’a pas d’immunité. Il s’étouffe. On ferme toutes les fenêtres pour ne pas que l’odeur rentre, mais ça ne sert à rien». La décharge ne cesse  de dégrader la qualité de l’air surtout le soirLes autorités assurent régulièrement que la décharge sera déplacée. Mais ces promesses restent sans effet, alimentant le désespoir et la colère des résidents.

La situation de l’AFH illustre le problème plus large de la gestion des déchets à Nabeul. Le manque de prise en charge rapide et efficace de ces décharges sauvages met en péril la santé des populations et compromet le développement économique et écologique local.

Les habitants appellent à des mesures concrètes et immédiates: la fermeture de la décharge et  le traitement adéquat des déchets. De l’avis de tous les spécialistes, l’évolution vers une gestion durable des déchets reste tributaire de l’implication et de la participation de toutes les parties dans les différentes étapes de gestion des déchets, depuis la production jusqu’à la mise en décharge en passant par la valorisation et le recyclage. Anouar Marzouki, député de Nabeul, a précisé qu’il y a aujourd’hui urgence en la matière. Il faut, en effet, assurer la durabilité économique du secteur de la gestion des déchets et de la qualité de la vie dans la cité, ainsi que l’amélioration des conditions de vie du citoyen. « Le problème de la décharge sera résolu ainsi que ces odeurs qui suffoquent les citoyens » a-t-il promu (M.S)

Pollution plastique : l’INC-5.2 de Genève se termine sans accord sur un traité mondial

Après dix jours de négociations, les discussions du Comité intergouvernemental de négociation (CIN) visant à élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, se sont achevées tôt le 15 août sans qu’un consensus ait été trouvé sur le texte de l’instrument. Le Comité a convenu de reprendre les négociations à une date ultérieure qui sera annoncée ultérieurement, indique le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) dans un communiqué.

La réunion s’est achevée sur la volonté clairement exprimée par les États membres de poursuivre le processus, tout en reconnaissant les divergences de vues importantes entre les États.

Cette cinquième session reprise (INC-5.2) a réuni plus de 2 600 participants au Palais des Nations à Genève, dont plus de 1 400 délégués membres de 183 pays et près de 1 000 observateurs représentant plus de 400 organisations. Quelque 70 ministres et vice-ministres, ainsi que 30 autres représentants de haut niveau, ont également tenu des tables rondes informelles en marge de la session.

« Ces dix jours ont été difficiles, dans un contexte géopolitique complexe, marqué par des défis économiques et des tensions multilatérales. Cependant, une chose reste claire : malgré ces complexités, tous les pays souhaitent clairement rester à la table des négociations.

« Bien que nous n’ayons pas abouti au texte de traité que nous espérions, nous, au PNUE, poursuivrons notre travail contre la pollution plastique – une pollution qui se trouve dans nos eaux souterraines, dans nos sols, dans nos rivières, dans nos océans et, oui, dans nos corps », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

L’objectif de l’INC-5.2 était de s’accorder sur le texte de l’instrument et de mettre en évidence les questions en suspens nécessitant des travaux préparatoires supplémentaires avant la conférence diplomatique. La session a suivi une approche structurée, commençant par une séance plénière d’ouverture, puis passant à quatre groupes de contact traitant de domaines clés tels que la conception des plastiques, les produits chimiques préoccupants, les plafonds de production, le financement et la conformité, suivis d’une séance plénière de bilan, de consultations informelles et se terminant par une séance plénière de clôture le 15 août.

Le texte du président de l’INC-5.1 à Busan a servi de point de départ aux négociations de l’INC-5.2, le président ayant publié un projet de texte et un projet de texte révisé au cours de la session. Malgré un engagement intensif, les membres du comité n’ont pas réussi à parvenir à un consensus sur les textes proposés.

« Ne pas atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé peut être source de tristesse, voire de frustration. Mais cela ne doit pas nous décourager. Au contraire, cela devrait nous inciter à retrouver notre énergie, à renouveler nos engagements et à unir nos aspirations », a déclaré le président de l’INC, l’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso. «

Cela ne s’est pas encore produit à Genève, mais je ne doute pas que le jour viendra où la communauté internationale unira sa volonté et joindra ses forces pour protéger notre environnement et préserver la santé de nos populations. »
Ce processus INC a été lancé en mars 2022, lors de la reprise de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5.2), lorsqu’une résolution historique a été adoptée en vue d’élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les plastiques, y compris dans le milieu marin.

« À l’issue de cette session, nous repartons avec une bonne compréhension des défis à relever et un engagement renouvelé et commun à les relever », a déclaré Jyoti Mathur-Filipp, secrétaire exécutive du secrétariat de l’INC. « Nous avons désormais le devoir de progresser. »

La session a également bénéficié de la participation active de la société civile, notamment des peuples autochtones, des ramasseurs de déchets, des artistes, des jeunes et des scientifiques, qui ont fait entendre leur voix à travers des manifestations, des installations artistiques, des points presse et des événements organisés au Palais et dans ses environs.

La session de Genève fait suite à l’INC 5.1, qui s’est tenue en novembre/décembre 2024 à Busan, en République de Corée. Cette réunion a été précédée de quatre sessions : INC-1 à Punta del Este en novembre 2022, INC-2 à Paris en juin 2023, INC-3 à Nairobi en novembre 2023 et INC-4 à Ottawa en avril 2024.

 

L’article Pollution plastique : l’INC-5.2 de Genève se termine sans accord sur un traité mondial est apparu en premier sur WMC.

Traité mondial sur la pollution plastique : pas de consensus à Genève

Après dix jours de négociations, les discussions du Comité intergouvernemental de négociation (CIN) visant à élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique, y compris dans le milieu marin, se sont achevées tôt le 15 août sans qu’un consensus ait été trouvé sur le texte. Le Comité a convenu de reprendre les négociations à une date ultérieure, qui sera annoncée, indique le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) dans un communiqué.

La réunion s’est conclue sur la volonté clairement exprimée par les États membres de poursuivre le processus, tout en reconnaissant d’importantes divergences de vues entre eux.

Cette cinquième session reprise (INC-5.2) a rassemblé plus de 2 600 participants au Palais des Nations à Genève, dont plus de 1 400 délégués représentant 183 pays et près de 1 000 observateurs issus de plus de 400 organisations. En marge de la session, quelque 70 ministres et vice-ministres ainsi que 30 autres représentants de haut niveau ont participé à des tables rondes informelles.

« Ces dix jours ont été difficiles, dans un contexte géopolitique complexe marqué par des défis économiques et des tensions multilatérales. Cependant, une chose reste claire : malgré ces complexités, tous les pays souhaitent rester à la table des négociations », a déclaré Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE.

« Bien que nous n’ayons pas abouti au texte de traité que nous espérions, nous poursuivrons notre action contre la pollution plastique – présente dans nos sols, nos rivières, nos océans et, oui, dans nos corps », a-t-elle ajouté.

L’objectif de l’INC-5.2 était de s’accorder sur le texte de l’instrument et de mettre en évidence les questions en suspens nécessitant des travaux préparatoires avant la conférence diplomatique. La session a suivi une approche structurée : séance plénière d’ouverture, puis quatre groupes de contact sur la conception des plastiques, les produits chimiques préoccupants, les plafonds de production, le financement et la conformité, suivis d’une séance plénière de bilan, de consultations informelles et d’une séance plénière de clôture le 15 août.

Le texte du président de l’INC-5.1 à Busan a servi de point de départ aux négociations, le président ayant publié un projet de texte et un projet révisé au cours de la session. Malgré un engagement intensif, les membres n’ont pas réussi à parvenir à un consensus.

« Ne pas atteindre l’objectif que nous nous étions fixé peut être source de frustration. Mais cela ne doit pas nous décourager. Au contraire, cela devrait nous inciter à renouveler notre engagement et à unir nos efforts », a déclaré l’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso, président de l’INC. « Cela ne s’est pas encore produit à Genève, mais le jour viendra où la communauté internationale unira sa volonté pour protéger notre environnement et préserver la santé des populations. »

Le processus INC a été lancé en mars 2022, lors de la cinquième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-5.2), lorsqu’une résolution historique a été adoptée pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution par les plastiques.

« À l’issue de cette session, nous repartons avec une bonne compréhension des défis et un engagement renouvelé pour les relever », a déclaré Jyoti Mathur-Filipp, secrétaire exécutive du secrétariat de l’INC. « Nous avons désormais le devoir de progresser. »

La session a également bénéficié de la participation active de la société civile, notamment des peuples autochtones, des ramasseurs de déchets, des artistes, des jeunes et des scientifiques, qui ont fait entendre leur voix à travers des manifestations, installations artistiques, points presse et événements organisés au Palais et dans ses environs.

Cette session de Genève fait suite à l’INC-5.1, tenue en novembre/décembre 2024 à Busan, en République de Corée, elle-même précédée des quatre premières sessions : INC-1 à Punta del Este en novembre 2022, INC-2 à Paris en juin 2023, INC-3 à Nairobi en novembre 2023 et INC-4 à Ottawa en avril 2024.

L’article Traité mondial sur la pollution plastique : pas de consensus à Genève est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Forêts : La Tunisie a perdu, en 23 ans, 40 mille hectares par l’effet des incendies et autres facteurs

Entre 2001 et 2024, la Tunisie a perdu 27, 2 mille hectares de couverture arborée dues aux incendies et 10,9 mille hectares à cause d’autres facteurs (déboisement, dégradation…).

Par régions, c’est le gouvernorat de Bizerte qui a connu, au cours de ces 23ans,  la part la plus élevée de perte de couverture arborée due aux incendies avec une moyenne de 435 hectares perdus par an.

L’ensemble de ces données ont été fournies par Global Forest Watch (GFW),  application web open source permettant de surveiller les forêts mondiales en temps quasi réel (alertes d’incendies).

GFW est une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS)  qui fournit les données sur les incendies des forêts.

Selon GFW, la Tunisie a connu, en 2021, le plus grand nombre d’incendies, avec 322 incendies. Faut il percevoir dans cette augmentation du nombre des incendies une connotation politique. Et pour cause,  l’été 2021, a été marquée par un changement majeur dans le pays avec le coup de force constitutionnel opéré par le Président Kaies Saied,  le 25 juillet 2021.

Autre donnée fournie par le GFW, l’année présentant la plus grande perte de couverture arborée due aux incendies au cours de cette période était 2017 avec 7,86  mille hectares de pertes dues aux incendies.

Le rapport du GFW évoque des données très récentes. Ainsi, au cours des quatre dernières semaines (juillet 2025), la région ayant enregistré le plus significatif nombre d’alertes incendie était Siliana, avec 6 alertes incendie.

Ce chiffre représente 67% de toutes les alertes détectées en Tunisie.

En Tunisie, les forêts et parcours naturels couvrent près de 1/3 de la superficie totale du pays et s’étendent sur une superficie de 5,7 millions d’hectares, dont 1,3 million de forêts et 4,4 million de parcours naturels. Environ 80% des forêts appartiennent au domaine forestier de l’Etat, avec 500 km sur les zones frontalières.

ABS

L’article Forêts : La Tunisie a perdu, en 23 ans, 40 mille hectares par l’effet des incendies et autres facteurs est apparu en premier sur WMC.

❌