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ANETI : les demandeurs d’emploi à l’étranger doivent passer par les agences légales

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) a appelé les demandeurs d’emploi souhaitant travailler à l’étranger à ne traiter qu’avec des bureaux d’emploi autorisés par le ministère.

Dans un communiqué publié, mercredi 20 aout, elle a mis en garde contre les bureaux privés proposant des offres fictives contre le versement de sommes d’argent, rappelant que la loi interdit aux agences de réclamer de l’argent aux postulants à un emploi à l’étranger.

Cet appel s’inscrit dans le cadre de l’organisation des établissements privés de placement à l’étranger et de la protection des demandeurs d’emploi contre les activités illégales de certains bureaux, précise le communiqué.

L’ANETI a publié la liste des bureaux privés autorisés, avec leurs adresses et numéros de téléphone dans tous les gouvernorats, qui comprend 64 établissements. Elle a également rendu publique la liste de 17 bureaux dont l’autorisation a été retirée entre 2011 et 2022.

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Près d’un an après, l’auto-entrepreneuriat en Tunisie tient-il ses promesses ?

Auto-entrepreneurLancé en novembre 2024, le projet Auto-Entrepreneur « المبادر الذاتي » ambitionne de sortir des milliers de travailleurs de l’informel en leur offrant un cadre légal simplifié, une couverture sociale et un accès facilité au financement.

Objectif annoncé : atteindre 25 000 adhérents dès la première année. Mais pour l’instant, seuls 3 300 inscrits ont rejoint le programme, malgré une dynamique mensuelle encourageante (700 inscriptions en juillet, 400 en août).

Le dispositif a connu plusieurs évolutions législatives depuis 2020. La réforme de 2025 a notamment élargi la liste des bénéficiaires aux freelances numériques et créatifs, avec un décret en préparation pour officialiser les activités éligibles.

Sur le plan financier, une convention avec la Banque Tunisienne de Solidarité prévoit des prêts de 15 000 dinars, assortis de deux années de grâce et d’un remboursement étalé sur sept ans. Le lancement des demandes est prévu pour septembre.

La répartition sectorielle des adhésions révèle de fortes disparités : 80 % des inscrits exercent dans les services, 12 % dans l’artisanat et 3 % dans l’industrie. Les régions de l’Ouest restent faiblement représentées, soulevant la question d’une meilleure inclusion territoriale.

Enfin, le projet devrait s’enrichir dans la loi de finances 2026 avec de nouvelles mesures : simplification des inscriptions en ligne, réduction des formalités, extension à ceux ayant fermé leur entreprise avant 2023, et uniformisation des cotisations sociales et fiscales.

Défis identifiés

  • Adhésion limitée au démarrage Faible nombre d’inscriptions les premiers mois (200 par mois), loin de l’objectif annuel de 25 000.
  • Inégalités régionales persistantes 80 % des adhérents viennent du littoral, alors que le travail informel est plus répandu dans l’ouest du pays.
  • Complexité technique et administrative Difficultés d’inscription sur la plateforme, malgré la numérisation des démarches.
  • Cadre légal incomplet Certaines activités restent exclues faute de reconnaissance officielle dans le décret gouvernemental.

Chiffres clés

  • 25 000 adhérents — objectif fixé pour la première année
  • 3 300 inscrits — nombre d’adhérents enregistrés à ce jour
  • 15 000 dinars — montant du prêt proposé avec deux ans de grâce
  • 80 % services — part des inscrits, contre 12 % artisanat et 3 % industrie.

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