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Kaïs Saïed en visite surprise : Rentrée scolaire, Rabta et sit-in des docteurs chômeurs

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué hier, 21 aout, une série de visites inopinées qui l’ont conduit successivement dans un centre pédagogique, à l’hôpital de la Rabta, devant le sit-in des docteurs au chômage installé depuis plusieurs semaines devant le ministère de l’Enseignement supérieur, ainsi que dans certains quartiers populaires.

Rentrée scolaire : manuels et cahiers subventionnés

Le chef de l’État a insisté sur le caractère universel du droit à l’éducation. Il a annoncé la distribution gratuite d’un lot de manuels aux familles modestes et de cahiers subventionnés, affirmant que « tous les élèves doivent être égaux devant les fournitures scolaires ». Saïed a dénoncé les écarts entre cahiers importés et cahiers locaux, critiquant leur qualité et affirmant que la Tunisie est capable de produire mieux.

« Tous les élèves doivent être égaux devant les fournitures scolaires. »

Lutte contre la corruption dans les centres pédagogiques

Lors de sa visite au centre pédagogique, le président a été interpellé par des employés dénonçant des « pratiques de corruption » et des « règlements de comptes internes ». Saïed a réaffirmé sa volonté de « purifier les institutions de tous les traîtres et criminels », insistant sur la responsabilité individuelle des fonctionnaires et sur l’application de la loi.

« Il faut purifier les institutions de tous les traîtres et criminels. »

Passage à l’hôpital de la Rabta

À l’hôpital de la Rabta, le président a plaidé pour que les urgences médicales soient prises en charge immédiatement, sans condition préalable de paiement. « La santé est un droit, pas un privilège », a-t-il martelé, ajoutant que les procédures administratives ne doivent intervenir qu’après la prise en charge des patients.

« La santé est un droit, pas un privilège. Les cas urgents doivent être pris en charge immédiatement, sans condition préalable de paiement. »

Sit-in des docteurs sans emploi

Le chef de l’État s’est également rendu au sit-in des docteurs au chômage devant le ministère de l’Enseignement supérieur. Ces diplômés rappellent qu’ils attendent depuis des années une intégration dans le secteur public. Saïed leur a assuré que « le travail est un droit et la dignité ne se négocie pas », tout en expliquant que des textes légaux sont en cours de préparation pour permettre de nouvelles embauches. Il a toutefois reconnu des difficultés budgétaires et insisté sur la nécessité d’un recrutement « selon la justice et les priorités nationales ».

« Le travail est un droit, et la dignité ne se négocie pas. »

Un discours contre « les corrompus »

Tout au long de sa tournée, le président a tenu un discours offensif contre ceux qu’il qualifie de « fossoyeurs de la nation », réitérant son appel à « libérer la Tunisie des corrompus et des lobbies qui paralysent l’État ». Il a exhorté les citoyens à rester mobilisés pour « protéger la liberté, la dignité et la souveraineté nationale ».

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Urgences médicales : Kaïs Saïed exige la prise en charge immédiate sans condition financière

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué jeudi une visite surprise à l’hôpital de La Rabta (Tunis). Il a ordonné que tout patient en état d’urgence soit pris en charge immédiatement, sans exigence financière ni formalité préalable. Cette sortie intervient après plusieurs incidents de refus de soins signalés dans certaines régions.

Lors de cette visite inopinée, Kaïs Saïed a inspecté le service des urgences et échangé avec le personnel médical. Il a réaffirmé que « la santé humaine est une priorité » et qu’aucun citoyen ne doit être contraint de payer avant d’être soigné.

« C’est au médecin d’évaluer l’état du patient, pas à un guichet », a-t-il martelé, soulignant que les démarches administratives doivent se faire après, et non avant, la prise en charge médicale.

Le président a dénoncé des cas récents, notamment à Gafsa, où des patients en situation critique auraient vu leur admission retardée pour des motifs financiers ou administratifs. Il a qualifié ces pratiques d’« inacceptables » et a exigé qu’elles cessent immédiatement.

Du côté du personnel soignant, plusieurs médecins et infirmiers ont exposé leurs difficultés quotidiennes liées au manque de moyens et à la lourdeur administrative.

La question de l’accès aux soins est au cœur d’un débat récurrent en Tunisie. Les urgences, notamment, souvent saturées, sont particulièrement touchées par ces dysfonctionnements. La réforme du système de santé reste un dossier prioritaire mais encore inachevé.

Par ailleurs, le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué, jeudi, une tournée dans plusieurs quartiers de la capitale et inspecté les travaux du futur siège du Conseil supérieur de l’éducation. Il a mené une visite dans plusieurs secteurs de Tunis, débutant par le Centre national pédagogique (CNP) avant d’effectuer une tournée à pied dans différents quartiers populaires de la capitale.

Le président Saïed a conclu sa tournée en s’enquérant de l’état d’avancement des travaux du futur siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, situé rue de la Liberté.

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Kaïs Saïed : « De nombreuses banques doivent se conformer à la politique de l’État »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 20 août 2025 au palais de Carthage le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri, qui lui a remis le rapport annuel de l’institution pour l’année 2024.

Cette rencontre a été marquée par un appel ferme du chef de l’État à une réforme du secteur bancaire et à une meilleure cohérence avec les choix économiques de l’État.

Lors de l’entretien, le président a rappelé le rôle fondamental de la Banque centrale, non seulement dans la politique monétaire, mais aussi dans le soutien à l’économie nationale. Il a insisté sur la nécessité de distinguer « indépendance » et « séparation », estimant que certains choix devaient être révisés en profondeur.

Kaïs Saïed a souligné que l’autosuffisance et le refus des ingérences étrangères avaient déjà prouvé leur efficacité. Il a également évoqué le rôle du Comité des analyses financières, chargé de lutter contre la corruption, le blanchiment d’argent et la fuite de capitaux à l’étranger.

S’agissant du secteur bancaire, le président a été catégorique : « Certaines pratiques doivent disparaître » et « de nombreuses banques doivent appliquer la politique de l’État ». Il a exhorté les banques publiques comme privées à contribuer davantage à l’investissement et à faciliter les transactions des citoyens.

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Saïed : « Les projets dont les fonds sont alloués ne doivent plus revenir au point de départ »

En recevant, mercredi 20 août 2025 au Palais de Carthage, le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, le président Kaïs Saïed, selon un communiqué de la présidence, a mis l’accent sur l’état d’avancement des projets publics. Hôpitaux, routes, aménagements : autant de chantiers censés transformer le quotidien des citoyens, mais qui peinent à voir le jour.

Le chef de l’État a dénoncé un paradoxe qui nourrit la colère des Tunisiens : des projets prêts, mais sans exécution. « Certains projets, une fois les études achevées, voient leur site changé, ce qui conduit à reprendre les études depuis le début et à ramener le projet au point de départ, alors même que les fonds sont déjà alloués. C’est une situation inacceptable qui doit cesser immédiatement », selon la même source.

Pour le président, ces retards ne peuvent plus être imputés uniquement aux lourdeurs administratives. Ils relèvent parfois de choix délibérés, traduisant une inertie qu’il juge dangereuse. Dans ce contexte, Kaïs Saïed insiste sur la nécessité de tenir les responsables pour comptables de leurs défaillances.

Il appelle à un renouvellement des élites administratives : remplacer les gestionnaires inefficaces par des diplômés compétents, prêts à assumer des responsabilités et à apprendre en situation. Une nouvelle génération qu’il envisage comme engagée dans une « guerre de libération nationale », tournée vers la reconstruction et le développement.

Au-delà des infrastructures, le président a évoqué un autre enjeu central : l’accès au logement. Il a mis en avant le modèle de la location-vente, qui doit permettre aux ménages de devenir propriétaires dans des conditions adaptées à leur revenu.

Lire aussi: Tunisie : Les logements sociaux au cœur d’un entretien Saied – Zenzri

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Le président du Conseil libyen Mohamed Al-Manfi en visite officielle en Tunisie

La présidence tunisienne a annoncé que Mohamed Younes Al-Manfi, président du Conseil présidentiel libyen, effectue ce lundi 18 août 2025 une visite officielle en Tunisie. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations historiques et fraternelles entre les deux pays voisins.

Selon un communiqué publié par la Présidence de la République sur sa page officielle, le président du Conseil présidentiel libyen est attendu à Tunis pour une visite officielle. Aucune précision n’a encore été donnée sur le programme de la journée, mais les discussions devraient porter sur la coopération bilatérale et la consolidation des liens tuniso-libyens.

La présidence tunisienne a souligné le caractère fraternel et historique des relations entre la Tunisie et la Libye. Cette visite est perçue comme un nouveau signal de rapprochement entre les deux pays, dans un contexte régional où les dossiers de sécurité, de migration et d’économie sont au cœur des préoccupations.

La Tunisie et la Libye entretiennent des liens étroits, marqués par des échanges économiques et humains constants. La Libye reste l’un des premiers partenaires commerciaux de la Tunisie, tandis que Tunis accueille régulièrement des réunions de concertation politique et diplomatique pour accompagner la transition libyenne.

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Saïed: Pas de règlement de comptes, mais une vraie reddition des comptes

Selon un communiqué de la présidence de la République publié samedi 16 août 2025, le président Kaïs Saïed a affirmé vendredi 15 août qu’il n’existe « aucune intention de régler des comptes avec qui que ce soit », tout en précisant qu’il n’y aura aucun recul sur la reddition des comptes et aucune hésitation à récupérer chaque millime appartenant au peuple tunisien.

Ces déclarations ont été faites lors d’une rencontre au Palais de Carthage avec Sarra Zaafrani Zanzri, cheffe du gouvernement, consacrée à l’examen de plusieurs services publics et au projet de loi de finances pour l’année prochaine.

Kaïs Saïed a déclaré que « plus les défis sont grands, plus notre détermination à les relever est forte » et qu’« aucune voix ne doit s’élever au-dessus de celle du peuple ». Il a souligné que la Tunisie vit « des moments historiques » marqués par un clivage net entre ceux qui se tiennent aux côtés du peuple et de ses revendications légitimes, et ceux qui se trouvent dans le camp opposé, en interne comme à l’étranger.

Le président a rappelé que ce qui a été accompli dans le domaine social, ainsi que les actions en cours, visent à répondre pleinement aux aspirations des Tunisiens en matière d’emploi, de liberté et de dignité nationale.

Il a enfin renouvelé ses instructions pour redoubler d’efforts afin de restructurer de nombreuses administrations jugées inutiles et remplacer sans hésitation tout responsable ayant manqué à ses devoirs et ignoré la portée historique du moment que vit le pays. Il a ajouté que même les chômeurs de longue durée, bien qu’ils puissent manquer d’expérience, brûlent de patriotisme et sont capables de contribuer concrètement à la « bataille pour la libération nationale ».

Lire aussi: À Carthage, Saïed mêle mémoire syndicale et avertissement politique

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Tunisie : Kais Saied inspecte le futur siège du Conseil supérieur de l’Education

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué dans l’après-midi du 11 août 2025 une visite inopinée au bâtiment qui abritera le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, selon un communiqué publié sur la page officielle de la présidence de la République.

Saïed a recommandé d’accélérer la restauration de ce bâtiment et d’y apporter les réformes nécessaires dans les plus brefs délais, afin que cette institution constitutionnelle puisse être installée et entamer ses missions dans les meilleures conditions, après la finalisation complète de son cadre législatif et réglementaire, conformément au décret n° 2 de l’année 2024, daté du 16 septembre 2024, et au décret n° 246 de l’année 2025, daté du 8 mai 2025.

Le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement est une instance constitutionnelle consultative instaurée par la Constitution tunisienne de 2022. Sa mission est d’émettre des avis sur les politiques nationales en matière d’éducation, d’enseignement, de recherche scientifique, de formation professionnelle et d’emploi.

Il vise à améliorer la qualité de l’école tunisienne, à garantir un accès équitable à l’éducation, à promouvoir l’usage du numérique et à préparer les générations futures aux évolutions du marché du travail, tout en les protégeant de toute instrumentalisation politique. Sa composition réunit plusieurs ministres concernés par les secteurs éducatifs et culturels, des experts désignés, ainsi qu’un représentant syndical invité lorsque l’ordre du jour touche aux droits syndicaux.

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L’UGTT annonce une réunion du bureau exécutif national ce lundi

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, ce samedi 9 août 2025 sur sa page Facebook, la tenue d’une réunion de son bureau exécutif national prévue pour ce lundi 11 août au siège de l’organisation.

Cette convocation intervient dans un contexte social tendu marqué par l’annulation des séances de conciliation sociale qui devaient se tenir les 5 et 6 août derniers, une décision qualifiée de « précédent grave » par Salah Eddine Salmi, secrétaire général adjoint de l’UGTT. Cette annulation a profondément affecté les relations sociales en Tunisie, remettant en question le dialogue entre les différentes parties prenantes.

Par ailleurs, la réunion fait suite aux protestations survenues jeudi dernier à la place Mohamed Ali, où des groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement à l’encontre de la direction syndicale, allant jusqu’à réclamer la dissolution de la centrale syndicale. Cette contestation traduit une fracture interne importante et soulève de sérieuses interrogations sur la légitimité et la gouvernance de l’UGTT.

Face à ces tensions, la réunion du bureau exécutif national sera un moment décisif pour la centrale syndicale. Elle devra non seulement clarifier sa position face à l’annulation des négociations sociales mais aussi définir une stratégie pour répondre aux critiques internes et apaiser la crise.

Dans ce contexte, le président de la République Kaïs Saïed a réaffirmé, lors d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarah Zaafrani Zenzri, le rôle des forces de l’ordre dans la protection du siège de l’UGTT pendant les manifestations, tout en réfutant les rumeurs évoquant une volonté d’assaut de la part des protestataires.

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Tunisie : Entre Kaïs Saïed et la direction de l’UGTT, le divorce est désormais consommé

La rupture, longtemps sous-jacente, semble désormais totale. Depuis plusieurs mois, la tension entre le président Kaïs Saïed et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne cessait de monter, alimentée par des divergences profondes sur la conduite des affaires du pays et l’avenir du dialogue social.

Symbole de ce fossé grandissant, le chef de l’État n’a depuis longtemps reçu le secrétaire général de la centrale syndicale, malgré les signaux d’alerte et les appels au dialogue.

La grève nationale des transports, menée sur trois jours, a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Perçue comme une démonstration de force par l’UGTT, elle a été interprétée par le pouvoir comme un acte de blocage inacceptable dans un contexte économique déjà fragilisé.

Hier, le ton est monté d’un cran. Kaïs Saïed s’est attaqué frontalement à la centrale syndicale, rejetant sa version des faits concernant ce qu’elle qualifie « d’attaque » contre ses locaux. Un désaveu public qui, au-delà du simple différend sur un incident précis, marque une ligne de fracture désormais assumée. Mais, on peut le comprendre, le président ne visait pas l’UGTT en tant qu’institution historique — symbole des luttes nationales et sociales —, mais bien la direction actuelle de la centrale, qui est désormais sous le feu des critiques.

Dans un message politique limpide, le président a laissé entendre que des dossiers pourraient être ouverts et que des comptes devraient être rendus. Une déclaration qui sonne comme un avertissement et qui augure d’une confrontation plus directe encore dans les semaines à venir.

Si la Tunisie a besoin de stabilité et de dialogue pour affronter ses défis économiques et sociaux, l’escalade verbale actuelle risque de refermer les dernières portes de la concertation. Entre la présidence et l’UGTT, le temps n’est plus aux signes de défiance, mais à la confrontation ouverte.

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À Carthage, Saïed mêle mémoire syndicale et avertissement politique

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 8 août 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sara Zaâfrani Zenzri. Cet entretien a permis de faire le point sur plusieurs enjeux économiques et sociaux, tout en réaffirmant des principes de justice et de transparence.

D’emblée, Saïed a évoqué un article marquant publié le 13 décembre 1978 dans Echaab par feu Mohamed Guelbi, intitulé « Le Carnaval ». Il a souligné que, si l’auteur était encore vivant, il écrirait aujourd’hui “dans le sens inverse”, dénonçant l’incohérence et l’hypocrisie persistante.

Lire aussi: Attaque contre l’UGTT : les partis politiques dénoncent un « développement dangereux »

Défense de l’UGTT : non à l’amalgame historique

Le président a expliqué que les forces de sécurité ont protégé le siège de l’UGTT lors des manifestations récentes, que les manifestants n’avaient aucune intention d’effraction, et qu’il est injuste de comparer ces événements à ceux de 2012.

« Le peuple a compris. Le peuple s’est éveillé… », a-t-il affirmé, en assurant que les citoyens perçoivent désormais chaque détail, et que certaines “coïncidences” ne sont pas fortuites.

Justice sociale, mémoire et vérité

Saïed a rendu hommage à des figures historiques du syndicalisme et du nationalisme, parmi lesquelles Farhat Hached et Tahar Haddad. Il a appelé à une reddition de comptes rigoureuse : “Ni privilèges, ni impunité. Nous voulons que les fonds reviennent au peuple, et que le travail d’unité nationale reprenne.”

Évoquant aussi ses souvenirs personnels, le président a mentionné le “mardi noir” du 3 janvier 1984, où son camarade de classe, le martyr Fadhel Sassi, est tombé.

« La Tunisie restera debout… et nous agirons avec la transparence des victimes, sans tourner autour du pot », a-t-il conclu.

Pour finir : l’histoire du loup

En guise de métaphore, Saïed a clos son propos par un récit :

“Ne vous comportez pas comme le loup qui mange la brebis. Je vous parle en toute sincérité, sans vous tromper, dans l’intérêt du peuple.” Ce clin d’œil imagé souligne son appel à une relation sincère et sans faux-semblants entre le pouvoir et la nation.

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Kais Saied dresse une vision binaire du futur des Tunisiens

Le président de la République Kaïs Saïed a, lors de sa rencontre du mercredi 6 août 2025 avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, dressé une vision binaire du futur de la Tunisie : celle d’un peuple appelé à choisir entre l’égoïsme individualiste et la solidarité fondatrice.

« Deux voies, pas une de plus », a martelé le chef de l’État. « Soit les Tunisiens poursuivent leur vie comme ils l’ont toujours connue, repliés sur eux-mêmes, préoccupés uniquement par leurs intérêts et leurs plaisirs personnels – une voie sans issue, stérile, que le peuple n’a jamais choisie. Soit ils reprennent une vie nouvelle, semblable à celle qu’ils ont connue le 14 janvier 2011, faite de coopération, de solidarité, de suppression des barrières entre riches et pauvres, entre bien portants et malades. Une vie fondée sur l’entraide face à l’épreuve, jusqu’à ce que l’épreuve disparaisse. »

Fidèle à sa narration fondée sur les symboles révolutionnaires, Kaïs Saïed a évoqué l’image devenue célèbre d’un vendeur de légumes, qui avait écrit sur sa camionnette le 14 janvier 2011 : « Celui qui n’a rien, qu’il prenne gratuitement. » Pour le président, cet esprit renaît aujourd’hui : des citoyens auraient récemment inscrit leurs numéros de téléphone sur leurs véhicules pour offrir des trajets gratuits aux personnes dans le besoin.

Dans une rhétorique offensive, Saïed a ensuite salué le réveil populaire : « Les Tunisiennes et les Tunisiens donnent leçon après leçon, gifle après gifle, aux traîtres, aux agents et à leurs relais internes. Ils ont le droit légitime d’exiger justice pour les souffrances endurées. Et nous devons œuvrer sans relâche, jour et nuit, pour que chaque citoyenne et chaque citoyen vive dans la dignité. »

Enfin, le président a lancé une mise en garde aux opposants et aux forces qu’il qualifie de manipulées par l’étranger : « Le peuple tunisien récupérera tous ses droits, sans exception. Quant à ceux qui persistent à suivre la voie inverse, qu’ils sachent qu’ils s’enfoncent dans une impasse. Ils ne réaliseront jamais les objectifs que leur ont tracés certaines parties intérieures, liées à des entités étrangères qui ne souhaitent à notre pays que tutelle et domination. »

Lire aussi : Tunisie : Kaïs Saïed appelle à une réforme globale et équitable du système éducatif


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Tunisie : Kaïs Saïed appelle à une réforme globale et équitable du système éducatif

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, dans l’après-midi du lundi 4 août 2025 au Palais de Carthage, une réunion réunissant Nourredine Nouri, ministre de l’Éducation, Mondher BelAïd, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Riadh Choued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Sadok Mourali, ministre de la Jeunesse et des Sports, Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses, Asma Jebari, ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, ainsi que Amina Srarfi, ministre des Affaires culturelles.

Le président de la République a souligné, au début de cette réunion, l’importance de la réforme du système éducatif, en rappelant que l’inscription dans la Constitution de la création du Conseil supérieur de l’éducation n’est nullement fortuite. Ce choix, validé par le peuple, découle d’une conviction profonde : parmi les réformes les plus cruciales, voire parmi les fronts les plus déterminants dans la lutte pour la libération nationale, figure le front de l’éducation et de l’enseignement.

Il a rappelé les nombreuses étapes qu’a connues la Tunisie dans le domaine de la réforme de l’enseignement depuis la seconde moitié du XIXe siècle, en affirmant qu’aucun avenir n’est possible pour un peuple sans un système éducatif national, accessible à tous et garantissant l’égalité.

Il a également insisté sur le fait qu’aucune réforme ne saurait répondre aux attentes du peuple tunisien si elle n’est pas globale et ne couvre pas toutes les étapes du parcours éducatif, sans en isoler une au détriment des autres comme cela a été le cas auparavant. Il a averti qu’aucune erreur n’est permise dans ce projet civilisationnel, car toute défaillance pourrait avoir des conséquences durables, difficilement réparables, privant des générations entières d’accès au savoir et à l’emploi.

Le chef de l’État a ajouté que plusieurs choix passés ont non seulement engendré des victimes — qu’il est du devoir de l’État de soutenir afin de mettre un terme à leur souffrance — mais aussi creusé des inégalités qu’une véritable révolution de la rectification doit venir abolir.

Il a enfin insisté sur la nécessité, dès à présent, de veiller à ce que les choix en matière éducative s’inscrivent dans cette logique de redressement, car nombre d’entre eux, jusqu’ici, n’en relèvent pas.

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Migration et Palestine : Meloni, éclaireuse européenne en Tunisie

La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, s’est rendue discrètement à Tunis jeudi 31 juillet 2025. Selon l’ancien ministre tunisien des Affaires étrangères Ahmed Ounaies, cette visite express s’inscrit dans une dynamique de consultations européennes en amont de décisions cruciales sur la migration et la Palestine.

Invitée surprise du jeudi 31 juillet à Tunis, Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien, aurait porté des messages européens sensibles.

Meloni, intermédiaire européen

D’après Ahmed Ounaies, ancien ministre tunisien des Affaires étrangères, cette visite « semble inopinée, mais a été planifiée dans le cadre de consultations diplomatiques non annoncées ».

Interviewé sur Jawhara FM vendredi 1er août, il a expliqué que Rome agit ici comme un intermédiaire européen, notamment sur les dossiers migratoires et la reconnaissance d’un État palestinien.

Le rôle clé de la Tunisie

Pour Ahmed Ounaies, cette démarche est stratégique : « L’Europe veut réguler légalement le flux de main-d’œuvre nord-africaine. Il y a un besoin urgent de travailleurs, et une volonté de les former en Italie avant de les intégrer au marché européen ». La Tunisie jouerait donc un rôle clé dans ce dispositif.

Concernant la Palestine, il affirme : « Les développements actuels sont graves. L’Europe a chargé Giorgia Meloni de consulter, d’adoucir les positions et de désamorcer les tensions. La reconnaissance de l’État de Palestine serait une réponse politique majeure face à l’opération israélienne à Gaza. »

Cette visite intervient alors que plusieurs pays européens, dont la France, le Royaume-Uni et le Portugal, envisagent de reconnaître l’État palestinien à l’ONU en septembre. Dans le même temps, la pression migratoire et les besoins démographiques des pays du Sud de l’Europe poussent à une nouvelle stratégie de coopération avec l’Afrique du Nord, centrée sur la main-d’œuvre légale et formée.

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Kais Saied : « La Tunisie regorge de richesses et de ressources »

Le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni, mercredi 30 juillet 2025 au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarah Zafferani Zenzri, la ministre des Finances, Mechkaât Salama Khaldi, ainsi que le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

Lors de cette rencontre, le chef de l’État a mis l’accent sur plusieurs sujets, et plus particulièrement sur les conclusions des réunions tenues récemment avec les membres des conseils locaux et régionaux, en amont de l’élaboration du rapport de synthèse relatif aux plans de développement régional, interrégional et national.

Kaïs Saïed a exigé que le projet de loi de finances pour l’année prochaine reflète fidèlement les résultats issus de ces concertations. Il a rappelé que ce texte ne saurait se limiter à une compilation de chiffres et de pourcentages, mais qu’il doit être l’expression concrète des choix du peuple tunisien dans tous les domaines. Ce projet, a-t-il ajouté, devra ensuite être présenté devant l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts pour approbation.

Le président a souligné que le modèle de développement tant recherché est déjà là, tracé par la volonté populaire. Il a exhorté les institutions concernées à s’en inspirer pleinement et à le mettre en œuvre sans plus tarder.

Fidèle à son discours centré sur la justice sociale, Kaïs Saïed a réaffirmé que la Tunisie regorge de richesses et de ressources, et qu’elle ne sera jamais livrée aux lobbies ou à leurs relais. Il a insisté sur l’importance de poursuivre sans relâche les efforts pour que nul ne reste marginalisé ou privé de ses droits.

Dans un ton ferme, il a mis en garde contre les responsables publics qui ne se montrent ni austères ni empathiques envers les souffrances du peuple, et qui, au lieu de lever les obstacles, en créent davantage. Selon lui, ces responsables doivent céder la place à une jeunesse engagée, prête à mener une véritable bataille de libération nationale pour restaurer la dignité et garantir le droit à une vie décente à tous les Tunisiens.

Le président a conclu en affirmant que le peuple tunisien est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire, et qu’il est en droit de réclamer des comptes pour les souffrances endurées durant des décennies. Il a tenu à préciser que cette exigence de reddition des comptes ne relève pas d’un esprit de vengeance, mais d’une justice équitable fondée sur la loi.

Quant à ceux qui espèrent un retour en arrière, Saïed leur a lancé un message clair : « Le peuple tunisien est résolument tourné vers l’avenir. Il donne chaque jour des leçons à ceux qui n’ont toujours pas tiré profit des erreurs du passé. Et aucune rumeur, aucun mensonge, aucune campagne financée de l’étranger ou de l’intérieur ne viendra affaiblir sa détermination. L’avenir est plus proche qu’on ne le pense. »

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Tunisie : Kais Saied fustige « ceux qui restent passifs, comme dans une salle d’attente »

Lors d’une rencontre tenue ce lundi 28 juillet 2025 au Palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarah Zaâfrani Zenzri, le président de la République, Kaïs Saïed, a exprimé son inquiétude face à la dégradation de plusieurs services publics et à la multiplication de comportements anormaux affectant la vie quotidienne des citoyens.

Le chef de l’État a pointé du doigt les coupures récurrentes d’eau et d’électricité, l’accumulation des déchets dans de nombreuses régions, les atteintes au domaine public et à l’environnement ainsi que le blocage de nombreux projets. Selon lui, ces dysfonctionnements ne sont pas le fruit du hasard mais sont orchestrés par des réseaux agissant dans l’ombre pour nuire aux citoyens au profit de lobbies influents.

Dans un communiqué publié sur la page officielle de la Présidence, Kaïs Saïed a rappelé que l’État tunisien dispose des moyens juridiques nécessaires pour faire respecter la loi et poursuivre quiconque tenterait de perturber le fonctionnement normal de l’administration publique.

Le président s’est également informé de l’avancement du processus de restructuration de plusieurs institutions publiques, soulignant l’importance de préserver les finances de l’État et d’ouvrir de nouvelles perspectives aux jeunes. Il a insisté sur la nécessité de privilégier, dans toute désignation ou nomination, les critères de patriotisme, de dévouement et de lutte. « Ceux qui restent passifs, comme dans une salle d’attente, ou qui hésitent entre deux camps, n’ont pas leur place dans l’appareil de l’État tunisien », a-t-il conclu.

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Fête de la République : Kaïs Saïed accorde une grâce présidentielle à 745 détenus

À l’occasion de la célébration du 68e anniversaire de la proclamation de la République, le Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, a décidé, ce mardi 22 juillet 2025, d’accorder une grâce présidentielle à un certain nombre de condamnés. Cette mesure entraînera la libération de 745 détenus.

Dans un communiqué officiel publié par la présidence de la République, il a été annoncé que Kaïs Saïed a signé un décret de grâce présidentielle à l’occasion de la fête de la République. Cette décision concerne 745 détenus qui seront remis en liberté.

La grâce présidentielle est une tradition républicaine en Tunisie, souvent renouvelée à l’occasion des grandes fêtes nationales comme, le 20 mars (fête de l’indépendance), ou le 25 juillet (fête de la République).

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Après le report de la grève agricole, Saïed recadre le rôle social de l’État

Quelques heures après l’annonce du report de la grève générale prévue dans le secteur agricole, le président Kaïs Saïed a reçu hier, mercredi 16 juillet, au palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, pour donner le ton : réformer les caisses sociales en profondeur et replacer la justice sociale au cœur du projet national.

Cette réaction présidentielle intervient dans un contexte de dialogue social actif, marqué par la persistance de revendications professionnelles et l’examen de plusieurs dossiers économiques sensibles.

Un compromis syndical provisoire

La grève, initialement prévue pour ce mercredi 16 juillet, a été reportée au 20 août à la suite d’une réunion de conciliation tenue le matin même au ministère des Affaires sociales, en présence des représentants syndicaux et des directions concernées. Selon l’UGTT, plusieurs engagements ont été pris :

  • Transmission à la présidence du gouvernement des projets d’organisations de base pour les établissements agricoles, avant fin août ;
  • Adoption des textes d’ici fin 2025, selon un calendrier progressif ;
  • Réunion prévue le 15 août pour examiner les primes de productivité de l’Office des céréales (2021–2023) ;
  • Revalorisation des chèques-repas et traitement des dossiers des travailleurs précaires dans les domaines domaniaux ;
  • Saisine de la Kasbah le 17 juillet pour fixer une réunion de suivi.

Le Président précise le cadre

Reçu dans l’après-midi, le ministre a entendu des instructions présidentielles fermes : revoir de manière « radicale » le fonctionnement des caisses sociales pour qu’elles retrouvent leur équilibre et leur rôle. Le président a insisté sur la nécessité de repenser les politiques sociales :

« Le rôle social de l’État n’est ni une faveur ni une grâce, mais un droit légitime qui appelle une pensée nouvelle et des méthodes d’action novatrices », a-t-il déclaré.

S’il n’a pas directement pesé sur le compromis syndical, le président a réagi en posant un cadre stratégique plus large, signalant que les avancées sociales doivent s’inscrire dans une politique de réforme cohérente et soutenable.

En filigrane, la présidence rappelle que la stabilité sociale passe par une vision d’ensemble et non par des réponses fragmentées.

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Tunisie : Convergence entre politiques nationales et programme européen sur le logement social

Quelques jours après la mise en lumière par l’Union européenne des avancées dans les quartiers populaires en Tunisie, le président Kaïs Saïed a présidé dans la nuit du 10 au 11 juillet un Conseil des ministres dédié à l’accès à la propriété des logements sociaux. Deux démarches parallèles qui traduisent une volonté commune d’agir pour une meilleure justice sociale et territoriale.

Une dynamique partagée autour de la dignité et de l’équité

Le 7 juillet, l’Union européenne a salué les résultats du programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers populaires (PRIQH-I), mis en œuvre en partenariat avec les autorités tunisiennes. Ce programme a permis, depuis 2012, d’améliorer les conditions de vie dans 155 quartiers, touchant près de 865 000 habitants à travers le pays.

Dans la nuit du 10 au 11 juillet, le président de la République a réuni le Conseil des ministres pour discuter de deux projets de loi visant à faciliter l’accès progressif à la propriété des logements sociaux, soit par paiement échelonné, soit via des contrats de location-accession.

Ces deux temps forts institutionnels témoignent d’une volonté conjointe : garantir à chaque citoyen un cadre de vie digne et stable, en combinant des efforts structurels, juridiques et opérationnels.

Complémentarité entre approche institutionnelle et soutien international

La présidence de la République a rappelé son engagement à traduire le droit au logement en mesures concrètes, notamment en facilitant la transition des locataires vers la propriété. Ce dispositif s’adresse particulièrement aux salariés à revenus modestes, souvent exclus du marché immobilier classique.

De leur côté, les institutions européennes accompagnent les autorités tunisiennes dans une approche territoriale intégrée, en rénovant les infrastructures, créant des équipements de proximité et renforçant la cohésion sociale.

VoletInitiative tunisienneProgramme européen
CibleSalariés à revenus moyens ou limitésHabitants des quartiers défavorisés
ObjectifFaciliter la propriété privée de logements sociauxAméliorer l’environnement urbain et social
OutilsProjets de loi : vente à tempérament, bail-accédantPRIQH-I & II : voiries, éclairage, équipements publics
PortageÉtat tunisienARRU + UE/BEI/AFD

Une vision partagée, des moyens complémentaires

Si les modalités diffèrent, les finalités convergent : renforcer la dignité, améliorer l’accès à un logement sûr et durable, et réduire les inégalités sociales et territoriales.

« La Tunisie regorge de compétences. Quand on leur ouvre des perspectives, elles profitent à tout le pays », a déclaré le président Kaïs Saïed, soulignant la nécessité de solutions structurelles et inclusives.

La convergence de ces initiatives témoigne de la synergie entre politiques nationales et appuis internationaux, dans un contexte où la question du logement devient un levier essentiel de stabilisation et de développement.

Vers une architecture sociale plurielle

Les récentes annonces reflètent une dynamique dans laquelle l’État tunisien affirme son rôle moteur, tout en valorisant les apports des partenaires au développement. Elles marquent un tournant vers une architecture sociale plus inclusive, où accès au logement, dignité urbaine et justice territoriale deviennent des priorités partagées.

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Logement social en Tunisie : Deux projets de loi clés pour répondre aux besoins des ménages modestes

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, le 11 juillet 2025, au palais de Carthage, un Conseil des ministres consacré à l’examen de deux projets de loi visant à faciliter l’accès à la propriété des logements sociaux.

Le premier projet modifie la loi n°53 de 1977 relative à la Société de promotion des logements sociaux. Il prévoit d’introduire un mécanisme permettant la vente à tempérament ou la location-accession des logements sociaux financés par le Fonds de promotion du logement. Cette mesure vise à offrir aux salariés la possibilité d’acquérir leur logement de manière progressive, adaptée à leurs revenus.

Le second projet complète le cadre juridique de la Société nationale immobilière de Tunisie, lui accordant le même droit de vendre les logements sociaux qu’elle construit, selon les mêmes modalités.

Ces initiatives s’inscrivent dans une politique sociale globale qui cherche à garantir le droit au logement décent, en particulier pour les citoyens à revenus modestes et moyens.

Au-delà des projets de loi, le Conseil des ministres a également discuté de plusieurs projets d’ordonnances relatifs à la lutte contre le chômage. Le président Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de solutions radicales et efficaces face aux défis socio-économiques actuels.

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