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Diaspora : L’énigme des 2% agricoles en Tunisie !

La diaspora tunisienne est une force économique colossale pour la Tunisie. Avec des transferts dépassant les 8,5 milliards de dinars en 2024, et déjà 4,35 milliards de dinars à mi-2025, les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) sont la première source de devises du pays, surpassant même le tourisme !

Pourtant, malgré cette manne financière et des aides gouvernementales massives, une question brûle les lèvres : pourquoi une si faible part de cet argent va-t-elle vers l’investissement productif, et notamment l’agriculture ?

La Majorité des Fonds : Dépenses Courantes, Non l’Investissement

En réalité, une faible proportion des fonds envoyés par les TRE est dirigée vers l’investissement direct. La majorité sert à soutenir les familles et couvrir les dépenses courantes.

Et dans le secteur stratégique de l’agriculture, le constat est encore plus frappant : seulement 2% des investissements agricoles privés en Tunisie proviennent de notre diaspora ! Une proportion jugée « modeste » par l’APIA (Agence de Promotion des Investissements Agricoles).

Des Aides Massives… Souvent Méconnues ?

Ce chiffre étonne d’autant plus que la Tunisie a mis en place un dispositif d’incitations très généreux pour les investisseurs agricoles, notamment ceux de la diaspora. Rim Heddaoui, Ingénieure Générale à l’APIA, a détaillé ces dispositifs lors de la Conférence Régionale des Gouvernorats du Grand Tunis (« Moderniser les visions pour un avenir prometteur »), organisée le lundi 28 juillet 2025. Cette initiative de l’APIA visait justement à rapprocher ses services des TRE et à les encourager à investir dans le secteur agricole.

Parmi les incitations majeures, on retrouve :

  • Jusqu’à 60% de subventions directes : Oui, l’État peut couvrir une grande partie du coût de votre projet agricole !
  • Fiscalité attractive : Exonération d’impôts pendant 10 ans pour les projets agricoles.
  • Importations sans frais : Équipements agricoles (tracteurs, camions récents, moissonneuses-batteuses) exemptés de taxes à l’importation.
  • Soutien à l’emploi : Prise en charge des cotisations sociales et des salaires dans certains cas.
  • Aide à l’innovation : Subventions pour les technologies modernes et l’agriculture durable (bio, adaptation climatique).
  • Accompagnement personnalisé : L’APIA offre conseil, aide au montage de dossier et services en ligne via un e-mail dédié (TRE.APIA@apia.com.tn).

Services vs. Production : Le Choix des TRE

Étonnamment, quand les TRE investissent dans l’agriculture, 80% de leurs projets sont liés aux services (importation de machines, par exemple). Seuls 20% vont vers la production directe (cultures, élevage, pêche).

Le Grand Pourquoi : Un Potentiel Inexploité

Face à tant d’avantages, pourquoi les TRE investissent-ils si peu dans l’agriculture productive ? Le mystère demeure. Est-ce un manque d’information sur ces dispositifs ? Des craintes liées à la bureaucratie, malgré la digitalisation ? Un manque de confiance global dans le climat des affaires, poussant à privilégier l’investissement immobilier, souvent jugé moins risqué et plus tangible que les projets agricoles ?

Le paradoxe est là : des milliards envoyés, des incitations record, mais un investissement productif agricole de la diaspora qui ne décolle pas. Un immense potentiel attend d’être libéré pour la Tunisie.

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Passeport en 30 minutes et douanes allégées : La Tunisie facilite le retour des TRE

Passeports express, douanes allégées, guichets dédiés et sécurisation renforcée : le ministère de l’Intérieur tunisien déploie un dispositif complet pour faciliter le retour des Tunisiens résidents à l’étranger pendant l’été 2025.

Le ministère de l’Intérieur a dévoilé un ensemble de mesures pour faciliter le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, en réponse à une question écrite du député Halim Boussema. Ces mesures, en vigueur depuis le 1er juin 2025, concernent principalement l’amélioration des services aux points de passage frontaliers, l’établissement rapide de passeports, la simplification des procédures douanières (FCR), et la sécurité des voyageurs.

Le passeport en 30 minutes

L’« Espace dédié aux Tunisiens de l’étranger », réactivé à la Direction Générale de la Police des Frontières à Tunis, fonctionne tous les jours (week-ends et jours fériés compris) de 8h à 18h. Il permet de déposer et d’obtenir son passeport en une demi-heure. Nouveauté cette année : des agents de la police des frontières sont présents à bord des ferries Carthage et Tanit pour délivrer les passeports directement pendant la traversée.

Les postes frontaliers de l’aéroport Tunis-Carthage et du port de La Goulette continuent d’offrir la possibilité de renouveler les passeports sur place, y compris pour ceux qui découvrent leur document périmé à la dernière minute.

Autre amélioration : la généralisation d’un centre mobile de production de passeports dans les zones à forte affluence, pour renforcer les unités locales pendant la haute saison estivale.

Réduction des délais de traitement

Concernant le régime des exonérations douanières (FCR), le ministère annonce une réduction significative des délais de traitement, grâce à la dématérialisation des procédures et à la mise en place d’un échange électronique entre les directions concernées. Le délai de délivrance de la carte de mouvements frontaliers est désormais de 24 heures.

Des guichets spécifiques ont été mis en place pour les personnes âgées, les familles nombreuses, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap, dans tous les aéroports. Par ailleurs, les effectifs de la police aux frontières ont été renforcés pour garantir la fluidité du passage.

Des guérites installées

Chaque été, la Tunisie accueille plusieurs centaines de milliers de ses ressortissants résidant à l’étranger. Ces retours massifs, concentrés sur quelques semaines, entraînent des engorgements et des tensions aux frontières, d’où l’importance des dispositifs exceptionnels mis en place. En 2024, ces mesures avaient déjà montré une certaine efficacité, d’où leur reconduction et leur renforcement cette année.

Les autorités ont aussi prévu des mesures de sécurité autour des postes frontaliers pour éviter les troubles à l’ordre public et fluidifier les accès routiers et maritimes, notamment avec l’Algérie. Des guérites ont été installées pour séparer les flux piétons et motorisés.

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Tunisie – Recettes en devises : +8% pour le tourisme, +8% pour les transferts des TRE

Les indicateurs de la Banque centrale de Tunisie (BCT) montrent une progression notable des recettes touristiques (+8,1%) et des transferts des Tunisiens à l’étranger (+8,2%), tandis que le service de la dette extérieure recule légèrement.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié ses derniers indicateurs monétaires et financiers arrêtés au 20 juillet 2024. On y note plusieurs évolutions marquantes.

Les recettes touristiques cumulées ont atteint 3899,1 millions de dinars, enregistrant une hausse de 8,1% par rapport à la même période de 2023.

Les revenus du travail, principalement les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), ont également progressé de 8,2%, passant de 4286,2 MD en 2023 à 4640,5 MD en 2024.

En parallèle, le service de la dette extérieure a légèrement diminué de près de 3%, se situant à 8890,9 millions de dinars.

Ces chiffres confirment une dynamique positive dans les secteurs du tourisme et de la diaspora, deux sources essentielles de devises pour le pays. Ces données constituent ainsi un signal encourageant dans un contexte économique encore tendu.

Depuis plusieurs années, les transferts des TRE et les revenus touristiques représentent des piliers clés pour la balance des paiements tunisienne. Leur bonne tenue contribue à soutenir les avoirs en devises, qui s’élèvent à 22.979,2 MD, soit 100 jours d’importation, un niveau considéré comme relativement stable.

Quant au volume global du refinancement, il a légèrement augmenté de 3% sur un an, atteignant 14.477 MD au 22 juillet 2025, contre 13.877,9 MD l’année précédente.

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Diaspora tunisienne : un potentiel économique encore sous-exploité


Lors du Tunisia Global Forum, Fethi Zouhair Nouri plaide pour une meilleure intégration des Tunisiens de l’étranger dans le développement national.

Intervenant mardi 22 juillet 2025 lors de la 2ᵉ édition du Tunisia Global Forum (TGF), organisée par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a estimé que la diaspora tunisienne demeure un « gisement inexploité », malgré sa contribution déjà notable à l’économie nationale.

Il a souligné que les 1,8 million de Tunisiens établis à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Golfe, représentent une source stratégique de devises, avec des transferts représentant 30 % des réserves de change en 2024 (environ 6,5 % du PIB).

Rappelons qu’au 30 juin 2025, les revenus du travail cumulés (transferts des Tunisiens résidant à l’étranger) ont atteint 4,03 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 8,3% par rapport à la même période de 2024.

Nouri a appelé à transformer ce capital humain en actif financier, notamment à travers de nouveaux mécanismes d’investissement comme les « diaspora bonds », des produits d’épargne dédiés et une intégration accrue de la diaspora dans les politiques publiques économiques.

Il a également annoncé le lancement prochain de deux plateformes numériques :

  • « EXOP » pour la gestion en ligne des requêtes adressées à la BCT ;
  • une nouvelle version de la plateforme Fichinvest, dédiée aux investissements en devises des non-résidents.

De son côté, le président de l’ATUGE, Amine Aloulou, a rappelé que le forum s’inscrit dans le cadre du « Mois de la Diaspora », du 15 juillet au 15 août 2025.

Il a présenté la tournée nationale prévue à Sfax, Siliana, Hammamet, Sousse, Le Kef, Djerba et Béja, dont l’objectif est de reconnecter les talents de la diaspora avec les dynamiques régionales, en mettant en lumière des projets locaux innovants et des opportunités d’investissement.

Il a néanmoins alerté sur les obstacles persistants auxquels sont confrontés les Tunisiens de l’étranger : manque d’information, complexité des services administratifs, freins bancaires ou encore faible attractivité du transport aérien. Il plaide pour des réformes structurelles en matière d’environnement des affaires.

La diaspora tunisienne contribue au financement de l’économie à travers :

  • Les transferts de fonds, qui stabilisent la balance des paiements.
  • Des investissements directs, notamment dans l’immobilier.
  • Une contribution fiscale directe estimée à 2 % des recettes de l’État.
    Mais cette force reste encore marginalement impliquée dans la définition des politiques de développement, et son potentiel entrepreneurial et financier est largement sous-utilisé.

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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Tunisie – Importation de voitures : Une nouvelle application pour les Tunisiens de l’étranger

La Douane tunisienne vient de renforcer son système numérique pour mieux accompagner les Tunisiens résidant à l’étranger. Dans des déclarations médiatiques, mercredi 16 juillet 2025, le colonel Elyes Belkheir, chargé de la communication avec les Tunisiens de l’étranger à la direction générale des Douanes, a annoncé la mise en place d’un système spécifique de déclaration douanière.

Ce dispositif centralise toutes les données relatives aux opérations d’importation, d’exportation, aux déclarations et à la régularisation des véhicules importés. L’innovation majeure réside dans une application destinée au calcul automatisé des taxes et droits de douane sur les voitures, spécialement conçue pour les Tunisiens à l’étranger.

Reliée directement au système d’information centralisé des Douanes, baptisé « Sanad », cette application garantit une analyse quotidienne et automatisée des données relatives aux véhicules. Elle permet ainsi une meilleure prise de décision pour les usagers et assure une transparence totale dans les démarches administratives.

L’utilisateur peut accéder à ce service via le site officiel des Douanes tunisiennes (www.douane.gov.tn). Il lui suffit d’y renseigner les informations concernant son véhicule ainsi que la date d’entrée sur le territoire tunisien. Le système procède alors à une évaluation automatique de la valeur du véhicule ainsi que des taxes et droits exigibles. Le montant peut être réglé soit en devise importée, soit via un compte en devises en Tunisie ou encore par transfert depuis l’étranger, contribuant ainsi à la mobilisation des ressources en devises.

Autre mesure incitative annoncée : un mécanisme d’exonération partielle en vigueur jusqu’au 31 octobre 2025. Les véhicules enregistrés dans la série tunisienne « ن.ت » depuis plus de deux ans bénéficient d’une remise de 70 % sur les droits et taxes douaniers. Les bénéficiaires devront déposer leurs demandes de régularisation avant cette date et effectuer le paiement complet avant le 31 décembre 2025 pour récupérer leur véhicule ou moto.

Lire aussi : Tunisie : Les nouveautés du système FCR en 2025

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Tunisiens résidant à l’étranger : Une mise au point salutaire

Alors que des rumeurs faisaient état de nouvelles obligations fiscales visant les Tunisiens de l’étranger, le ministère des Finances a réagi. Dans un communiqué daté du 16 mai, il affirme qu’aucune nouvelle législation fiscale n’a été promulguée à leur encontre et que leurs revenus à l’étranger ne sont pas imposables en Tunisie.

Ce rappel intervient dans un contexte tendu, où les Tunisiens résidant à l’étranger, pilier économique et affectif du pays, expriment régulièrement leur malaise face à la complexité du système fiscal tunisien. Certes, cette mise au point vient dissiper les malentendus. Mais elle révèle aussi un besoin de dialogue plus profond avec une communauté trop souvent laissée en marge des décisions.

Le gouvernement semble vouloir rectifier le tir, comme en témoigne un récent conseil ministériel promettant davantage de facilités en matière de change, d’investissement et de transfert de revenus.

Ce qu’il faut retenir de ces clarifications c’est que les TRE ne sont pas tenus de déclarer leurs revenus étrangers en Tunisie ; qu’en cas de besoin, une attestation de non-imposition peut être obtenue ; et qu’un centre d’information fiscale est à disposition (+216 81 100 400).

En outre, les TRE bénéficieront d’une exemption de déclaration et de rapatriement des revenus lors de leur retour définitif en Tunisie. Ils pourront également ouvrir des comptes en devises convertibles, avec la garantie de transfert des revenus issus de leurs investissements.

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Kaïs Saïed appelle à simplifier le retour et les démarches des Tunisiens à l’étranger 

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 14 mai 2025, au palais de Carthage, la ministre des Finances Miskah Salama El Khaldi. Cette rencontre a été consacrée à l’examen du fonctionnement des différentes structures de son ministère, dans un contexte de pressions économiques croissantes.

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de rompre avec des choix économiques dépassés, soulignant que les mécanismes actuels ne répondent plus aux défis de l’heure. Il a donné instruction de simplifier les procédures douanières et de faciliter la réintégration des Tunisiens résidant à l’étranger, notamment en cette période d’échéances fiscales critiques.

En effet, de nombreux expatriés sont confrontés à des cas de double imposition, en particulier avec des pays comme le Japon, avec lequel aucun accord bilatéral n’existe. L’article 36 du Code de l’impôt sur le revenu exempte les revenus étrangers déjà déclarés à l’étranger, mais la pratique reste parfois incohérente.

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ANETI : les demandeurs d’emploi à l’étranger doivent passer par les agences légales

L’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) a appelé les demandeurs d’emploi souhaitant travailler à l’étranger à ne traiter qu’avec des bureaux d’emploi autorisés par le ministère.

Dans un communiqué publié, mercredi 20 aout, elle a mis en garde contre les bureaux privés proposant des offres fictives contre le versement de sommes d’argent, rappelant que la loi interdit aux agences de réclamer de l’argent aux postulants à un emploi à l’étranger.

Cet appel s’inscrit dans le cadre de l’organisation des établissements privés de placement à l’étranger et de la protection des demandeurs d’emploi contre les activités illégales de certains bureaux, précise le communiqué.

L’ANETI a publié la liste des bureaux privés autorisés, avec leurs adresses et numéros de téléphone dans tous les gouvernorats, qui comprend 64 établissements. Elle a également rendu publique la liste de 17 bureaux dont l’autorisation a été retirée entre 2011 et 2022.

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Les réserves tunisiennes en devises couvrent 105 jours d’import

Au 18 août 2025, les réserves en devises de la Tunisie se sont élevées à 24,231 milliards de dinars, couvrant ainsi l’équivalent de 105 jours d’importations.

Cette amélioration s’explique principalement par la hausse des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont atteint 4,6 milliards de dinars, au premier semestre, en progression de 8,2% sur un an, ainsi que par la croissance des recettes du tourisme, évaluées à 3,899 milliards de dinars au 20 juillet, soit +10,5% en dollars et +9,3% en euros.

La diminution des importations de produits de base a, également, contribué à cette performance.

Les achats d’huiles végétales ont chuté de 30% à 349,4 millions de dinars, ceux de sucre de 36, à 175,3 millions, tandis que les importations de céréales ont reculé de 20,5%, générant une économie globale de 407 millions de dinars.

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Parution d’un nouveau guide pour la protection des droits des migrants tunisiens en France

Le Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES) a publié un guide en français, disponible sur sa plateforme, visant à protéger les droits des migrants tunisiens en France.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le FTDES a précisé que ce guide, fruit de nombreuses années de plaidoyer, d’orientation, de soutien sur le terrain, d’analyse juridique et de lutte collective avec ses partenaires, s’adresse à tous les Tunisiens en France. Il est destiné aux personnes menacées d’expulsion, ayant reçu un avis de quitter le territoire ou une interdiction de retour, ainsi qu’à celles cherchant une régularisation légale et ayant besoin d’un soutien juridique, humanitaire ou associatif.

Le forum a ajouté que ce document est un outil essentiel pour permettre aux migrants tunisiens en France de contrer les tentatives de criminalisation de leur statut administratif, l’isolement et l’exploitation de leur méconnaissance des lois. Le guide détaille les mesures répressives pouvant être prises à leur encontre, telles que l’ordre de quitter le territoire français, l’interdiction de retour, l’assignation à résidence ou la rétention administrative. Il fournit également les délais légaux pour faire appel et contester ces décisions.

Le guide inclut les textes de loi, les conventions bilatérales (notamment l’accord de 1988 entre la Tunisie et la France), des modèles de courriers juridiques, et des informations sur les associations et les militants à contacter en cas d’urgence.

Le FTDES a souligné l’importance de ce guide dans un contexte qu’il décrit comme une « escalade de la répression systématique contre les migrants en France et une intensification des législations visant à criminaliser le statut administratif irrégulier et à priver les migrants de leur droit à la dignité ». Le forum a réitéré son engagement ferme à défendre les droits des migrants tunisiens, à être leur voix, leur soutien et leur bouclier face aux politiques d’exclusion et de racisme.

Office des Tunisiens à l’étranger : Les Tunisiens résidant en Allemagne, un pilier des relations bilatérales

Une rencontre a mis en lumière les multiples formes d’engagement, au-delà des transferts financiers, et ce, notamment via le transfert de compétences, l’innovation, l’accompagnement des jeunes, la création d’emplois et d’investissements.

La Presse — Dans le cadre du projet MEG « Promouvoir une migration axée sur le développement », une rencontre spéciale de mise en réseau avec des représentants de la diaspora a eu lieu, afin de renforcer le dialogue avec les partenaires tunisiens issus du gouvernement et du secteur privé, ainsi qu’avec les institutions allemandes présentes en Tunisie.

D’après un communiqué de l’Office, l’évènement a souligné que la diaspora tunisienne n’est pas seulement un acteur clé dans les sociétés de nos deux pays, mais aussi un pilier central des relations bilatérales entre la Tunisie et l’Allemagne.

Plus de 100 000 personnes d’origine tunisienne, précise le communiqué, vivent en Allemagne, où elles contribuent fortement dans les domaines de la santé, des technologies, de l’éducation et de l’entrepreneuriat.

Cette rencontre a mis en lumière les multiples formes d’engagement, au-delà des transferts financiers, et ce, notamment via le transfert de compétences, l’innovation, l’accompagnement des jeunes, la création d’emplois et d’investissements.

Par ailleurs et dans le cadre des efforts de l’Office des Tunisiens à l’étranger visant à améliorer la qualité des services sociaux fournis aux membres de la communauté tunisienne à l’étranger et de leurs familles résidant en Tunisie, et la mise en œuvre des programmes d’accompagnement social inclus dans ses stratégies, l’Office vient d’organiser la conférence annuelle de ses cadres sociaux.

L’événement a été présidé par le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, qui a été consacré essentiellement au suivi et à l’évaluation des apports des attachés sociaux et des délégués régionaux, et à la recherche des moyens de développer leurs interventions selon une approche collaborative qui répond aux transformations sociales et aux mises à jour législatives.

Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

En 2024, la régularisation douanière des véhicules importés a généré près de 195 millions de dinars. C’est ce qu’a annoncé Elyes Belkhir, général de brigade et représentant de la douane tunisienne, ce jeudi 3 juillet 2025, lors de l’émission Midi Eco sur les ondes de la Radio Mosaïque FM.

Au total, 23 036 voitures ont été régularisées. Parmi elles, 10 858 ont été entièrement exonérées de droits de douane.

Conseils aux voyageurs

À l’approche de la saison estivale, le général Belkhir a adressé plusieurs recommandations aux voyageurs tunisiens de retour au pays.

Il a rappelé l’importance de :

  • Déclarer les devises transportées ;
  • Éviter de laisser la carte grise dans le véhicule embarqué sur le bateau ;
  • Effectuer les démarches à distance, via le site de la douane.

Il a aussi insisté sur le respect des trois couloirs de contrôle à l’arrivée :

  • Vert pour un contrôle allégé ;
  • Orange pour un contrôle moyen ;
  • Rouge pour un contrôle approfondi.

Le responsable a également mis en garde contre les tentatives d’arnaques. Il recommande de ne s’adresser qu’aux agents en uniforme ou à leurs supérieurs hiérarchiques.

Déclaration de devises

L’entrée de devises en Tunisie est libre, mais un montant égal ou supérieur à 20 000 dinars doit être déclaré.

Si un voyageur introduit une somme inférieure à 20 000 dinars, mais souhaite repartir avec plus de 5 000 dinars, il doit le déclarer dès son entrée sur le territoire.

Place au numérique

La douane mise désormais sur la digitalisation pour simplifier ses services.

Depuis le 1er juin 2025, les voyageurs rentrant par bateau doivent utiliser l’application Smart Traveller. Elle est obligatoire pour :

  • Obtenir une autorisation de circulation temporaire ;
  • Déclarer les effets personnels.

Ces services, auparavant optionnels, sont désormais accessibles via le site officiel www.douane.gov.tn ou l’application mobile.

Le voyageur doit :

  1. Accéder à la rubrique e-service, puis “Particuliers ;
  2. Choisir l’onglet “Mes bagages” ou “Mon permis ;
  3. Remplir les formulaires ;
  4. Générer un QR code à présenter lors du passage en douane.

Nouveautés à bord des ferries

Les démarches liées aux passeports (demandes ou renouvellements) peuvent désormais se faire directement à bord.

De plus, les taxes sur les effets personnels sont payables exclusivement par carte bancaire internationale, via terminal électronique. Les paiements en espèces ne sont plus acceptés.

Ces nouveautés visent à renforcer la transparence, à réduire les procédures papier et à faciliter le passage des voyageurs.

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Tunisie – Études à l’étranger : Alerte sur les bureaux non agréés

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique met en garde les étudiants tunisiens souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger contre le recours à des bureaux d’intermédiation non autorisés.

Dans un communiqué publié ce vendredi 27 juin sur son site officiel, le ministère souligne que seuls certains cabinets disposent d’une autorisation légale pour exercer cette activité. Il a ainsi publié une liste exclusive de 26 bureaux agréés, répartis entre Tunis, l’Ariana, Sousse, Sfax, Nabeul et Mahdia. Cette liste est consultable sur le site : www.mes.tn.

Les autorités appellent également les étudiants, toutes filières confondues, ainsi que leurs parents, à consulter la rubrique « Équivalences » du site pour prendre connaissance de l’arrêté ministériel du 10 octobre 2023. Ce texte définit les critères d’équivalence des diplômes et titres obtenus à l’étranger, étape cruciale pour la reconnaissance académique en Tunisie.

Le ministère insiste sur la nécessité de vérifier la légalité des intermédiaires pour éviter toute fraude ou perte d’argent, soulignant que seules les démarches encadrées par des structures reconnues garantissent la validité du parcours universitaire à l’étranger.

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