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Mobilisation du 21 août : le SNJT fustige l’absence de couverture des médias publics

La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a exprimé son inquiétude face au « tapis noir médiatique » qui a entouré la manifestation organisée par l’UGTT le jeudi 21 août 2025.

La SNJT affirme que des milliers de citoyens ont pris part à la mobilisation du 21 août, destinée à porter des revendications nationales. Pourtant, selon le syndicat, la majorité des médias publics ont choisi de ne pas couvrir l’événement, à l’exception de quelques cas isolés.

Une atteinte au droit du public à l’information

Dans son communiqué, la SNJT estime que cette omission ne relève pas d’une simple erreur professionnelle, mais constitue une dérive grave par rapport aux missions fondamentales du service public audiovisuel.
Le syndicat souligne que ce vide médiatique a ouvert la voie à la prolifération d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux, contribuant à éroder davantage la confiance des citoyens envers leurs médias nationaux.

Les accusations du SNJT

La centrale professionnelle pointe plusieurs responsabilités :

  • Les médias publics, accusés d’avoir manqué à leur devoir de couverture et de service au public.
  • Le pouvoir exécutif, tenu pour responsable après l’affaiblissement des instances indépendantes de régulation, en particulier la HAICA.
  • Les rédactions silencieuses, critiquées pour avoir accepté de se soumettre à des consignes politiques, transformant le service public en instrument de propagande.

La SNJT appelle les journalistes à refuser toute instruction étrangère au cadre professionnel, à rester fidèles à la charte d’éthique et à défendre le droit des citoyens à une information libre et transparente.
Elle affirme également qu’elle assumera « toutes ses responsabilités » afin de contrer ce qu’elle qualifie de dérive professionnelle grave, en œuvrant avec les acteurs concernés pour protéger l’indépendance du journalisme.

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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Tunisie – Fin du détachement syndical : L’UGTT répond au gouvernement

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a estimé, jeudi, au micro de Diwan FM, que la circulaire émise par la cheffe du gouvernement visant à supprimer le détachement pour activité syndicale « intervient dans un contexte propice à attiser la guerre contre le droit syndical ».

Selon lui, cette décision s’inscrit dans une logique politique voulant montrer que le gouvernement et le pouvoir en place « vont de l’avant dans la restriction des libertés syndicales ».

Sami Tahri a souligné que cette circulaire « confirme une réalité inexistante sur le terrain », puisque, selon lui, « le congé syndical a quasiment disparu depuis 2022 ». Il considère ainsi ce texte comme un geste « purement destiné à provoquer ou à galvaniser l’opinion publique et les partisans, et rien de plus ».

D’après la circulaire n°11, datée du 11 août 2025 et adressée par la cheffe du gouvernement aux ministres et secrétaires d’État, toutes les autorisations de congé pour activité syndicale accordées par le passé sont annulées à compter du 11 août courant.

Le texte enjoint également les ministres et secrétaires d’État à dresser immédiatement la liste des agents, dans les ministères et toutes les institutions et structures publiques placées sous leur tutelle aux niveaux central, régional et local, qui sont mis à disposition des organisations syndicales, et à les inviter à rejoindre immédiatement leurs postes d’origine.

Il prévoit, en cas de non-respect, la prise de mesures administratives et juridiques à l’encontre des agents concernés.

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Tunisie : L’UGTT proteste et menace d’une grève générale

Le bureau national de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), réuni ce lundi 11 août 2025 sous la présidence de son secrétaire général, M. Nour Eddine Slim, a fermement condamné l’« attaque barbare » perpétrée contre le siège de l’organisation syndicale.

Cette agression, attribuée aux partisans du pouvoir, s’est accompagnée de slogans appelant à la dissolution de l’UGTT et à la poursuite en justice des syndicalistes.

Dans un communiqué, l’UGTT dénonce une offensive planifiée et organisée, impliquant mobilisation de bus et d’individus hostiles, visant délibérément le centre névralgique du syndicat. L’organisation rejette avec force toute tentative de minimiser la gravité de cet acte, soulignant que cela ne ferait qu’encourager sa répétition.

Ce nouvel incident s’inscrit selon l’UGTT dans une série de pressions exercées par les autorités contre les droits syndicaux, notamment à travers des mesures arbitraires telles que des licenciements, des mutations abusives et des procès ciblés contre des syndicalistes, notamment ceux de Sfax. Ces attaques portent atteinte au droit de grève, aux libertés publiques et individuelles, et cherchent à détourner l’attention de l’échec des politiques gouvernementales face à la dégradation sociale, la hausse des prix, le chômage galopant et la pauvreté.

L’UGTT exprime son soutien et sa gratitude aux personnalités, associations, partis politiques, syndicats frères et alliés qui ont condamné cette agression et appelé à éviter la spirale de violence et de chaos.

Le syndicat dénonce aussi la campagne systématique de diffamation orchestrée par le pouvoir, visant à salir l’image et l’honneur des syndicalistes en les accusant à tort de corruption, dans le but de miner la crédibilité de l’UGTT et de semer la discorde parmi la population.

L’UGTT tient le gouvernement pour responsable de cette mobilisation hostile et affirme son droit à poursuivre en justice les auteurs de l’attaque et leurs instigateurs. Elle met en garde contre toute récidive, soulignant que cette violence pourrait plonger le pays dans un cycle dangereux d’instabilité et d’incertitude.

Enfin l’UGTT annonce l’organisation d’une marche protestataire jeudi 21 aout et menace d’une grève générale en cas d’atteinte au droit syndical.

Lire aussi : Tunisie – UGTT : Taboubi hausse le ton, Tahri menace de grève

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Aéroports tunisiens : la grève des 12 et 13 août reportée

Le bureau exécutif de la Fédération générale des transports, affiliée à l’UGTT, a annoncé dans un communiqué publié sur sa page Facebook, ce samedi 9 août 2025, le report de la grève initialement prévue les 12 et 13 août 2025 dans tous les aéroports du pays.

Selon le communiqué, cette décision a été prise pour préserver l’intérêt national et éviter tout impact négatif sur le secteur aérien, considéré comme un service public vital, notamment dans un contexte marqué par des engagements internationaux stricts qui requièrent une gestion responsable et prudente.

La Fédération a souligné que ce report vise à offrir une nouvelle chance au dialogue et à des négociations sérieuses, afin de garantir le respect des accords antérieurs, la protection des droits des agents et la stabilité dans le secteur.

Elle a rappelé que la grève ne constitue pas une fin en soi, mais une mesure légitime pour faire valoir des revendications professionnelles et financières justes. Elle a toutefois laissé entendre que toutes les options de mobilisation restent ouvertes si aucun accord satisfaisant n’est trouvé.

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L’UGTT annonce une réunion du bureau exécutif national ce lundi

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a annoncé, ce samedi 9 août 2025 sur sa page Facebook, la tenue d’une réunion de son bureau exécutif national prévue pour ce lundi 11 août au siège de l’organisation.

Cette convocation intervient dans un contexte social tendu marqué par l’annulation des séances de conciliation sociale qui devaient se tenir les 5 et 6 août derniers, une décision qualifiée de « précédent grave » par Salah Eddine Salmi, secrétaire général adjoint de l’UGTT. Cette annulation a profondément affecté les relations sociales en Tunisie, remettant en question le dialogue entre les différentes parties prenantes.

Par ailleurs, la réunion fait suite aux protestations survenues jeudi dernier à la place Mohamed Ali, où des groupes de manifestants ont exprimé leur mécontentement à l’encontre de la direction syndicale, allant jusqu’à réclamer la dissolution de la centrale syndicale. Cette contestation traduit une fracture interne importante et soulève de sérieuses interrogations sur la légitimité et la gouvernance de l’UGTT.

Face à ces tensions, la réunion du bureau exécutif national sera un moment décisif pour la centrale syndicale. Elle devra non seulement clarifier sa position face à l’annulation des négociations sociales mais aussi définir une stratégie pour répondre aux critiques internes et apaiser la crise.

Dans ce contexte, le président de la République Kaïs Saïed a réaffirmé, lors d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement Sarah Zaafrani Zenzri, le rôle des forces de l’ordre dans la protection du siège de l’UGTT pendant les manifestations, tout en réfutant les rumeurs évoquant une volonté d’assaut de la part des protestataires.

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Tunisie : Entre Kaïs Saïed et la direction de l’UGTT, le divorce est désormais consommé

La rupture, longtemps sous-jacente, semble désormais totale. Depuis plusieurs mois, la tension entre le président Kaïs Saïed et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ne cessait de monter, alimentée par des divergences profondes sur la conduite des affaires du pays et l’avenir du dialogue social.

Symbole de ce fossé grandissant, le chef de l’État n’a depuis longtemps reçu le secrétaire général de la centrale syndicale, malgré les signaux d’alerte et les appels au dialogue.

La grève nationale des transports, menée sur trois jours, a constitué la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Perçue comme une démonstration de force par l’UGTT, elle a été interprétée par le pouvoir comme un acte de blocage inacceptable dans un contexte économique déjà fragilisé.

Hier, le ton est monté d’un cran. Kaïs Saïed s’est attaqué frontalement à la centrale syndicale, rejetant sa version des faits concernant ce qu’elle qualifie « d’attaque » contre ses locaux. Un désaveu public qui, au-delà du simple différend sur un incident précis, marque une ligne de fracture désormais assumée. Mais, on peut le comprendre, le président ne visait pas l’UGTT en tant qu’institution historique — symbole des luttes nationales et sociales —, mais bien la direction actuelle de la centrale, qui est désormais sous le feu des critiques.

Dans un message politique limpide, le président a laissé entendre que des dossiers pourraient être ouverts et que des comptes devraient être rendus. Une déclaration qui sonne comme un avertissement et qui augure d’une confrontation plus directe encore dans les semaines à venir.

Si la Tunisie a besoin de stabilité et de dialogue pour affronter ses défis économiques et sociaux, l’escalade verbale actuelle risque de refermer les dernières portes de la concertation. Entre la présidence et l’UGTT, le temps n’est plus aux signes de défiance, mais à la confrontation ouverte.

Lire aussi : À Carthage, Saïed mêle mémoire syndicale et avertissement politique

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À Carthage, Saïed mêle mémoire syndicale et avertissement politique

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, vendredi 8 août 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sara Zaâfrani Zenzri. Cet entretien a permis de faire le point sur plusieurs enjeux économiques et sociaux, tout en réaffirmant des principes de justice et de transparence.

D’emblée, Saïed a évoqué un article marquant publié le 13 décembre 1978 dans Echaab par feu Mohamed Guelbi, intitulé « Le Carnaval ». Il a souligné que, si l’auteur était encore vivant, il écrirait aujourd’hui “dans le sens inverse”, dénonçant l’incohérence et l’hypocrisie persistante.

Lire aussi: Attaque contre l’UGTT : les partis politiques dénoncent un « développement dangereux »

Défense de l’UGTT : non à l’amalgame historique

Le président a expliqué que les forces de sécurité ont protégé le siège de l’UGTT lors des manifestations récentes, que les manifestants n’avaient aucune intention d’effraction, et qu’il est injuste de comparer ces événements à ceux de 2012.

« Le peuple a compris. Le peuple s’est éveillé… », a-t-il affirmé, en assurant que les citoyens perçoivent désormais chaque détail, et que certaines “coïncidences” ne sont pas fortuites.

Justice sociale, mémoire et vérité

Saïed a rendu hommage à des figures historiques du syndicalisme et du nationalisme, parmi lesquelles Farhat Hached et Tahar Haddad. Il a appelé à une reddition de comptes rigoureuse : “Ni privilèges, ni impunité. Nous voulons que les fonds reviennent au peuple, et que le travail d’unité nationale reprenne.”

Évoquant aussi ses souvenirs personnels, le président a mentionné le “mardi noir” du 3 janvier 1984, où son camarade de classe, le martyr Fadhel Sassi, est tombé.

« La Tunisie restera debout… et nous agirons avec la transparence des victimes, sans tourner autour du pot », a-t-il conclu.

Pour finir : l’histoire du loup

En guise de métaphore, Saïed a clos son propos par un récit :

“Ne vous comportez pas comme le loup qui mange la brebis. Je vous parle en toute sincérité, sans vous tromper, dans l’intérêt du peuple.” Ce clin d’œil imagé souligne son appel à une relation sincère et sans faux-semblants entre le pouvoir et la nation.

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Attaque contre l’UGTT : les partis politiques dénoncent un « développement dangereux »

L’incident survenu jeudi devant le siège de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a déclenché une vague de condamnations de la part de plusieurs partis politiques et organisations de la société civile.

Des dizaines de personnes se sont rassemblées devant le siège de l’UGTT, scandant des slogans hostiles et appelant à la dissolution de la centrale syndicale. Les syndicalistes, de leur côté, ont formé une chaîne humaine pour empêcher l’intrusion dans le bâtiment. L’UGTT a qualifié cette tentative d’assaut d' »attaque » et de « crime ».

Selon un communiqué de la TAP, les partis et les organisations ont indiqué que les manifestants étaient des partisans du « processus du 25 juillet » ou des fidèles au pouvoir en place. Ils estiment que cette attaque s’inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées par le pouvoir en place, visant à entraver le travail syndical et à interrompre les négociations avec les syndicats.

Réactions des partis politiques et des organisations

  • La Coalition Soumoud a qualifié cette attaque de « développement dangereux » qui étouffe le climat de liberté et vise une organisation nationale historique. La Coalition a appelé à une enquête sérieuse et transparente pour que les responsables soient tenus de rendre des comptes. Elle a également rappelé à l’État sa responsabilité de protéger les sièges des organisations et des partis.
  • Le Parti des Patriotes Démocrates Unifié (PPDU) a vu dans cet incident un épisode grave dans la campagne de provocation grandissante contre le travail syndical. Il a appelé à contrecarrer toutes les tentatives d’atteinte au droit syndical et à renforcer l’unité syndicale pour faire face aux défis futurs.
  • Le Front de salut national a condamné l’acte de sédition et a exprimé sa totale solidarité avec l’UGTT. Il a considéré les agressions contre les forces politiques et civiles comme une menace aux fondements de la vie démocratique.
  • Le Réseau tunisien des droits et des libertés a dénoncé l’attaque « systématique » contre l’UGTT. Il a appelé à l’ouverture d’une enquête et a exigé que les responsables des incitations à la violence soient traduits en justice.

Suite à ces événements, le bureau exécutif de l’UGTT a appelé le ministère public à ouvrir une enquête pour « agression », « diffamation » et « incitation à la violence » contre son organisation.

Lire aussi: Le siège de l’UGTT théâtre de tension : Sami Tahri donne sa version des faits

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Le siège de l’UGTT théâtre de tension : Sami Tahri donne sa version des faits

Une centaine de personnes, parmi lesquelles des « enfants et des sans-abris », ont tenté jeudi matin 7 août 2025 de pénétrer de force dans le siège de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), selon une publication diffusée sur la page officielle du syndicat et les déclarations de son porte-parole, Sami Tahri, à l’agence TAP.

Des syndicalistes présents sur place ont formé un barrage humain pour empêcher l’irruption. Sami Tahri, secrétaire général adjoint chargé de la communication, a fermement condamné cet acte, qualifié d’« agression », et a tenu les autorités pour responsables de son déroulement.

Il a rappelé qu’à la suite de la récente grève du secteur des transports, des appels à l’assaut des locaux de l’UGTT et à l’expulsion de ses responsables ont circulé sur les réseaux sociaux. Certains de ces messages appelaient également à la dissolution de l’organisation syndicale, des appels qui, selon lui, ont culminé aujourd’hui avec le rassemblement d’environ 100 personnes devant le théâtre municipal de Tunis, avant qu’elles ne se dirigent vers la place Mohamed Ali, où se situe le siège de l’UGTT.

« Malheureusement, les forces de l’ordre, qui avaient érigé des barrages autour de la place Mohamed Ali, ont subitement reçu l’ordre de les lever, permettant à ces groupes d’atteindre le siège du syndicat, en scandant des slogans hostiles à l’organisation, souvent injurieux envers les personnes », a-t-il déclaré. Il a précisé que les syndicalistes ont fait preuve de retenue en évitant l’affrontement physique, malgré les provocations.

Tahri a dénoncé des pratiques qui rappellent, selon lui, celles des Ligues de protection de la révolution, évoquant également l’attaque du siège de l’UGTT en décembre 2012 et les campagnes d’intimidation, comme les jets d’ordures devant les locaux syndicaux dans certaines régions.

Le responsable syndical a exigé l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces incidents, tout en réaffirmant que les structures de l’organisation tiendront une réunion dans les prochains jours pour décider des mesures à prendre.

« À tous ceux qui pensent pouvoir s’en prendre à l’UGTT ou violer la loi, nous disons que les syndicalistes défendront l’indépendance de leur organisation et les droits économiques et sociaux des travailleurs », a conclu Sami Tahri.

Lire aussi : Tunisie : Tensions devant son siège, l’UGTT dénonce une attaque orchestrée

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Tunisie : Tensions devant son siège, l’UGTT dénonce une attaque orchestrée

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a vivement réagi ce jeudi à ce qu’elle qualifie d’« attaque préméditée » contre son siège national. Dans une publication sur sa page Facebook officielle, la centrale syndicale affirme que des groupes organisés ont tenté de perturber le calme devant son siège, en mobilisant notamment des jeunes, dont certains mineurs.

L’UGTT évoque des pratiques rappelant celles des anciennes « Ligues de protection de la révolution », connues pour leurs actions musclées au début de la décennie précédente. La centrale syndicale dénonce « une instrumentalisation des enfants » dans ce type de mobilisation, ce qu’elle considère comme une ligne rouge dangereuse dans le climat politique actuel.

Peu de détails ont été fournis pour l’heure sur les circonstances exactes de l’incident ni sur l’identité des personnes impliquées. Aucun blessé n’a été signalé, mais la tension palpable montre une fois de plus.

Lire aussi : Fausse alerte à l’UGTT : Taboubi n’a pas passé la main

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Tunisie : Report de la grève dans le transport public

Les syndicats de la Société des transports de Tunis (TRANSTU) et de la Société nationale de transport interurbain (SNTRI) ont décidé de reporter la grève prévue les 7 et 8 août 2025.

Réunis ce mercredi 6 août au siège de l’UGTT, en présence de responsables syndicaux dont Slaheddine Selmi et Wajih Zaydi, ils ont opté pour un sursis en faveur du dialogue.

Ce report intervient après l’annulation unilatérale par la Direction des conflits du travail des séances de conciliation programmées les 4 et 5 août, une décision vivement critiquée par les syndicats. Ces derniers dénoncent un blocage des négociations et réaffirment leur volonté de défendre les droits des agents du transport public.

La Fédération générale des transports souligne que ce report ne signifie pas un abandon des revendications, mais une preuve de responsabilité. Elle appelle le ministère du Transport à relancer les discussions dans les plus brefs délais afin d’éviter une nouvelle escalade.

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Fausse alerte à l’UGTT : Taboubi n’a pas passé la main

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a formellement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles le secrétaire général de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, aurait quitté son poste et été remplacé par Farouk Ayari.

Dans une déclaration à Diwan FM, Tahri a qualifié ces allégations de fausses et infondées, affirmant qu’elles visaient à susciter la confusion parmi les syndicalistes et à semer le trouble dans l’opinion publique. Il a attribué la diffusion de cette fausse information à des « parties hostiles à l’organisation syndicale » cherchant à la discréditer.

Le porte-parole a précisé que Noureddine Taboubi est actuellement en congé, et qu’il reprendra ses fonctions normalement à la fin de cette période. Il n’a pas exclu une interruption anticipée du congé, compte tenu de la conjoncture délicate que traverse le pays, marquée selon lui par des attaques contre l’UGTT, la suspension du dialogue social et l’annulation de plusieurs séances de négociation.

Sami Tahri a également commenté les récents mouvements de grève organisés par l’UGTT, affirmant qu’ils ont dérangé le pouvoir en place, ce qui aurait poussé certains de ses soutiens à réagir de manière « maladroite ». Il a rappelé que l’organisation fonctionne selon des règles internes strictes : en cas de voyage, de maladie ou de congé du secrétaire général, la suppléance est assurée par le secrétaire général adjoint chargé de l’ordre intérieur. Si ce dernier est également indisponible, un autre membre du bureau exécutif est désigné pour assurer l’intérim, conformément au règlement interne.

Lire aussi : L’UGTT dénonce l’annulation de séances de conciliation dans plusieurs secteurs

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L’UGTT dénonce l’annulation de séances de conciliation dans plusieurs secteurs

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a exprimé ce lundi son refus d’une décision prise par le ministère des Affaires sociales. En effet, ce dernier a annulé plusieurs séances de conciliation prévues les 4 et 5 août à Tunis. Ces réunions devaient porter sur des grèves dans les secteurs du transport et de l’agriculture.

Selon l’UGTT, ces annulations ont été décidées de manière unilatérale. L’administration des conflits du travail n’a fourni aucun fondement légal pour justifier cette mesure. De ce fait, le syndicat accuse le ministère d’avoir enfreint l’article 378 du Code du travail. Cet article impose la tenue de séances de conciliation dès le dépôt d’un préavis de grève.

L’organisation syndicale considère cette décision comme une atteinte au droit syndical. Elle alerte également sur les risques de tensions sociales qui pourraient en découler. Elle tient, par conséquent, le gouvernement et le ministère des Affaires sociales pour responsables de toute détérioration du climat social.

Par ailleurs, l’UGTT rappelle l’importance du dialogue social dans la prévention des conflits. Elle appelle à respecter les lois nationales ainsi que les conventions internationales signées par la Tunisie. Il s’agit, selon elle, d’une condition essentielle pour maintenir la stabilité dans les secteurs concernés.

Enfin, la centrale syndicale affirme son soutien total aux mouvements légitimes des travailleurs. Elle se dit prête à défendre leurs droits, qu’ils soient matériels ou moraux. Elle promet aussi de s’opposer fermement à toute tentative de violer la Constitution, les accords internationaux ou la loi encadrant le Conseil national du dialogue social.

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Grève du transport terrestre : L’UGTT se justifie et dénonce le « mépris du gouvernement »

La grève générale dans le secteur du transport terrestre a débuté ce mercredi en Tunisie. La Fédération Générale du Transport, affiliée à l’UGTT, a publié un communiqué pour expliquer et justifier ce mouvement social, accusant le gouvernement d’adopter une « politique de fuite en avant » et de faire preuve de « mépris » à l’égard du secteur.

Un secteur « asphyxié » sous pression

Dans son communiqué, la Fédération dénonce un secteur du transport public en « étouffement sans précédent », victime selon elle d’un « désintérêt systémique » de la part des autorités tunisiennes. « Nos institutions sont marginalisées, ignorées, et leur rôle vital dans la cohésion nationale est méprisé », souligne le texte.

L’UGTT affirme avoir « tout tenté pour éviter l’escalade : dialogue, concessions, patience… Mais face au mépris gouvernemental, nous avons été contraints à la grève ».

Un secteur en crise malgré les efforts du gouvernement

Si la Fédération Générale du Transport dénonce une gestion défaillante, il convient de rappeler que le gouvernement a lancé plusieurs initiatives visant à moderniser le transport public, notamment dans le Grand Tunis.

Parmi ces mesures, un programme de développement des réseaux de bus et de métro est en cours, avec l’arrivée de nouveaux véhicules, dont certains importés de Chine, qui circulent déjà sur certaines lignes. Ces efforts visent à améliorer l’offre de transport urbain et à désengorger la capitale.

Cependant, pour les syndicats, ces avancées techniques restent insuffisantes face à la dégradation persistante des conditions de travail, aux retards dans le versement des salaires, et au manque de clarté sur les réformes structurelles. Ils estiment que ces progrès ne compensent pas les carences dans la gestion et le financement du secteur.

Une main tendue mais un ton ferme

Malgré cette action de grande ampleur, la Fédération Générale du Transport assure que sa main reste « tendue pour un dialogue sérieux et responsable ». Cependant, elle maintient sa position ferme, tenant le gouvernement « entièrement responsable de l’échec des négociations ».

Le mouvement, qui a commencé ce matin sur tout le territoire national, aurait été « massivement suivi », avec un taux de participation revendiqué de 100 %.

Une lutte qui s’inscrit dans la durée

Cette grève intervient au terme de plusieurs mois de tensions entre les syndicats du secteur et les ministères concernés. Les revendications portent principalement sur la dégradation des conditions de travail, les retards dans le versement des salaires dans certaines entreprises et l’absence de visibilité sur les réformes promises dans le secteur.

L’UGTT conclut avec détermination : « Notre lutte continuera. Le transport public ne sera ni vendu ni abandonné ».

Lire aussi: Tunisie : Un plan pour intégrer plus de 1300 bus dans le transport public

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Tunisie : Grève de 48 heures annoncée à l’aviation civile

Les syndicats de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports ont déposé, ce mercredi 23 juillet, un préavis de grève de 48 heures, du 12 au 14 août 2025, pour réclamer l’application d’un accord signé en janvier 2023.

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT), par le biais de sa section des offices et établissements publics, a annoncé une grève des agents de l’aviation civile à partir du mardi 12 août à 19h00 jusqu’au jeudi 14 août à 19h00.

Pousser la direction à respecter ses engagements

Le mouvement est prévu au sein de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports (OACA), acteur clé dans la gestion du trafic aérien tunisien.

Cette mobilisation vise à pousser la direction à respecter les engagements pris dans le procès-verbal d’accord signé le 24 janvier 2023.

Les principales revendications

Les syndicats de l’OACA reprochent à la direction de ne pas avoir appliqué plusieurs points de cet accord. Parmi les principales revendications figurent le versement de la prime d’encouragement à la productivité, l’attribution de la prime de fonctions, la mise en œuvre des formations continues, la préservation des droits financiers en cas de perte de qualification pour les contrôleurs aériens, l’annulation de certaines affectations imposées, notamment à la base de Monastir, et le respect du statut de base actuel des agents.

L’accord du 24 janvier 2023 visait à améliorer les conditions professionnelles des agents de l’aviation civile, notamment dans un contexte de reprise post-Covid. Depuis, les syndicats dénoncent une inertie de la direction quant à sa mise en œuvre.

Ce mouvement pourrait perturber le trafic aérien en pleine saison estivale si aucun accord n’est trouvé d’ici-là.

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25 juillet : Nous ne sommes pas concernés par les appels à manifester, rappelle l’UGTT

Alors que plusieurs organisations et partis politiques, dont le Front du Salut national, ont récemment appelé à des manifestations pour dénoncer la situation politique et économique du pays, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a tenu à se désolidariser de ces mobilisations, notamment celles prévues depuis la place emblématique de Mohamed Ali Hammi à Tunis.

Tout en réitérant son attachement au droit de manifester et de protester pacifiquement, le syndicat a souligné son engagement à poursuivre la coordination avec les composantes de la société civile autour de causes communes, sur la base de principes partagés avec les organisations et associations concernées.

L’UGTT a par ailleurs lancé un appel au respect de la symbolique de la place Mohamed Ali, haut lieu de l’histoire syndicale tunisienne, exhortant à ne pas instrumentaliser cet espace ni outrepasser les structures syndicales, ou chercher à les mettre en difficulté ou à perturber leur action.

Enfin, la centrale syndicale a vivement dénoncé ce qu’elle qualifie de « campagnes de diffamation et d’incitation » menées par certains partisans du pouvoir et autres acteurs hostiles, à l’encontre de l’organisation syndicale, selon les termes du communiqué.

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Après le report de la grève agricole, Saïed recadre le rôle social de l’État

Quelques heures après l’annonce du report de la grève générale prévue dans le secteur agricole, le président Kaïs Saïed a reçu hier, mercredi 16 juillet, au palais de Carthage le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, pour donner le ton : réformer les caisses sociales en profondeur et replacer la justice sociale au cœur du projet national.

Cette réaction présidentielle intervient dans un contexte de dialogue social actif, marqué par la persistance de revendications professionnelles et l’examen de plusieurs dossiers économiques sensibles.

Un compromis syndical provisoire

La grève, initialement prévue pour ce mercredi 16 juillet, a été reportée au 20 août à la suite d’une réunion de conciliation tenue le matin même au ministère des Affaires sociales, en présence des représentants syndicaux et des directions concernées. Selon l’UGTT, plusieurs engagements ont été pris :

  • Transmission à la présidence du gouvernement des projets d’organisations de base pour les établissements agricoles, avant fin août ;
  • Adoption des textes d’ici fin 2025, selon un calendrier progressif ;
  • Réunion prévue le 15 août pour examiner les primes de productivité de l’Office des céréales (2021–2023) ;
  • Revalorisation des chèques-repas et traitement des dossiers des travailleurs précaires dans les domaines domaniaux ;
  • Saisine de la Kasbah le 17 juillet pour fixer une réunion de suivi.

Le Président précise le cadre

Reçu dans l’après-midi, le ministre a entendu des instructions présidentielles fermes : revoir de manière « radicale » le fonctionnement des caisses sociales pour qu’elles retrouvent leur équilibre et leur rôle. Le président a insisté sur la nécessité de repenser les politiques sociales :

« Le rôle social de l’État n’est ni une faveur ni une grâce, mais un droit légitime qui appelle une pensée nouvelle et des méthodes d’action novatrices », a-t-il déclaré.

S’il n’a pas directement pesé sur le compromis syndical, le président a réagi en posant un cadre stratégique plus large, signalant que les avancées sociales doivent s’inscrire dans une politique de réforme cohérente et soutenable.

En filigrane, la présidence rappelle que la stabilité sociale passe par une vision d’ensemble et non par des réponses fragmentées.

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Tunisie : La grève évitée à la STEG après accord

La grève prévue ce mercredi 16 juillet 2025 au sein de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) a été annulée à la suite d’un accord trouvé entre la direction de l’entreprise et les représentants syndicaux, après douze heures de négociations intenses. C’est ce qu’a annoncé, mardi, le média Echaab News, affilié à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Les discussions, entamées lundi et poursuivies jusqu’à l’aube du mardi 15 juillet, ont réuni plusieurs parties prenantes, dont le ministre des Affaires sociales, le secrétaire d’État à la Transition énergétique, des représentants de la présidence du gouvernement, ainsi que la direction de la STEG. Du côté syndical, la Fédération générale de l’électricité et du gaz, conduite par Slaheddine Selmi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, a mené les négociations.

L’accord porte sur un ensemble de revendications professionnelles formulées par les agents de la société publique. Les détails de l’entente n’ont pas encore été rendus publics, mais la conclusion du dialogue a permis d’éviter une grève qui risquait de perturber un service essentiel en pleine saison estivale.

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