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Gaza : Les camions d’aide humanitaire pillés avec la complicité de l’entité sioniste

Alors que la famine s’intensifie dans la bande de Gaza, les rares convois d’aide autorisés à entrer auraient été détournés par des groupes affiliés à l’occupation sioniste. L’ONU, impuissante, appelle à une aide massive et sans entrave.

Pillage organisé des camions d’aide

À Gaza, 87 camions d’aide humanitaire ont été autorisés à entrer au cours des deux derniers jours, mais la majorité d’entre eux auraient été pillés et détournés, selon un communiqué du Comité d’urgence de Gaza publié mardi 29 juillet 2025.

Le comité accuse des groupes armés affiliés à l’occupation sioniste, opérant depuis l’intérieur de Gaza, d’avoir agi avec la complicité directe et planifiée du régime d’occupation.

Selon cette instance, ces détournements rendent l’aide inefficace et maintiennent une situation de famine extrême dans plusieurs zones de l’enclave, où des femmes et des enfants continuent de mourir chaque jour. Le comité appelle à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel.

L’ONU tire la sonnette d’alarme

Dans un appel conjoint lancé le même jour, les agences des Nations unies – PAM, FAO et Unicef – ont averti qu’une famine généralisée est imminente à Gaza.

« Nous devons inonder Gaza d’aide alimentaire massive et quotidienne, sans entrave », a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM). Elle a évoqué une crise comparable à l’Éthiopie ou au Biafra au XXe siècle, soulignant qu’aucune situation humanitaire contemporaine ne s’en rapproche.

Le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) a de son côté rapporté que plus de 20 000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet. Au moins 16 enfants de moins de cinq ans sont morts en martyrs depuis le 17 juillet, selon des hôpitaux locaux.

Blocus total et famine organisée

Depuis le 2 mars 2025, tous les points de passage vers Gaza sont fermés par l’armée d’occupation, empêchant l’entrée régulière de nourriture, médicaments et produits de première nécessité.

Le nombre de camions humanitaires autorisés reste très inférieur aux besoins : l’ONU estime qu’il faudrait 500 à 600 camions par jour pour répondre aux besoins vitaux des plus de deux millions d’habitants.

Le PAM souligne que les parachutages ne suffiront pas à inverser cette catastrophe. Seul un cessez-le-feu complet pourrait permettre un acheminement structuré de l’aide dans toutes les régions de Gaza.

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Trump promet des centres alimentaires à Gaza : faut-il le croire ?

Donald Trump a annoncé ce lundi 28 juillet que les États-Unis allaient établir des centres de distribution alimentaire à Gaza, évoquant une « famine réelle » dans le territoire palestinien. Une déclaration spectaculaire, mais qui soulève une question essentielle : faut-il vraiment le croire ?

Une promesse soudaine, sans détails

Depuis l’Écosse, où il rencontrait le Premier ministre britannique Keir Starmer, Trump a déclaré que ces centres seraient « accessibles librement, sans clôtures ni restrictions ». Il dit avoir été profondément touché par les images d’enfants affamés. « Certains vivent une famine réelle », a-t-il déclaré.

Mais l’annonce reste vague. Aucun calendrier n’a été donné. Aucun détail logistique ou partenaire n’a été mentionné. La coordination avec Israël, pourtant indispensable, n’a pas été évoquée non plus.

Un terrain miné par la guerre et la famine

Dimanche, Israël a annoncé une « pause tactique » dans certaines zones de Gaza. L’objectif : permettre le passage de l’aide humanitaire. Ce même jour, 120 camions venus d’Égypte ont pu entrer dans l’enclave. L’aide a été distribuée par l’ONU et d’autres organisations.

Malgré cette trêve partielle, les frappes israéliennes se poursuivent ailleurs. Au moins 54 Palestiniens ont été tués dimanche, selon la Défense civile. À al-Mawasi, une frappe a causé la mort de cinq personnes, dont une femme enceinte. Le bébé a été sauvé par césarienne.

Un président sous pression, des intentions floues

Trump peut-il vraiment tenir sa promesse ? L’ancien président a souvent fait des annonces spectaculaires sans suite. Lors de son mandat précédent, il avait déjà promis la paix au Moyen-Orient, sans aboutir.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi l’a appelé à intervenir, estimant qu’il pouvait « faire cesser la guerre ». Pourtant, malgré les efforts des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, la médiation reste au point mort. Le cessez-le-feu, que Trump juge « possible », paraît toujours hors d’atteinte.

Deux ONG israéliennes, B’Tselem et Physicians for Human Rights, accusent leur gouvernement de « génocide » à Gaza, ce que rejette fermement l’exécutif de Netanyahu.

L’ONU souligne que 500 camions par jour sont nécessaires pour Gaza, mais des milliers restent bloqués en Jordanie et en Égypte, faute d’autorisation d’Israël.

Une parole qui engage ou une simple posture ?

Donald Trump dit vouloir « nourrir les enfants » de Gaza. L’intention est louable, mais les moyens restent flous. Le président américain peut-il réellement contourner le blocus israélien ? Peut-il organiser la mise en place de centres d’aide sans négociations concrètes sur le terrain ? Et surtout, cette annonce marque-t-elle le début d’une véritable implication humanitaire ou s’agit-il, une fois de plus, d’un coup de communication ?

Face à l’ampleur de la crise, les habitants de Gaza attendent des actes, pas des déclarations. Et en l’absence de preuves tangibles, la promesse de Trump reste, pour l’instant, une parole suspendue.

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Gaza : 111 ONG alertent sur une famine de masse orchestrée, Paris hausse le ton

Alors que la situation humanitaire atteint un point de non-retour dans la bande de Gaza, plus d’une centaine d’organisations appellent à une action internationale urgente. La France, par la voix du Quai d’Orsay, condamne la poursuite des opérations israéliennes et exige la levée immédiate des restrictions à l’acheminement de l’aide.

Dans une déclaration commune publiée ce mercredi 23 juillet 2025, 111 ONG internationales, dont Médecins sans frontières, Amnesty International, Caritas et Médecins du monde, tirent la sonnette d’alarme sur l’ampleur de la crise humanitaire à Gaza. Elles dénoncent une « famine de masse » provoquée par le blocus total imposé par Israël depuis plusieurs mois, qui empêche l’entrée de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

Paris condamne l’extension de l’offensive israélienne

Les signataires réclament un cessez-le-feu immédiat, l’ouverture de tous les points de passage, et la fin du contrôle militaire israélien sur l’aide humanitaire, accusé d’avoir causé la mort de plus d’un millier de civils cherchant à se ravitailler.

Dans le même temps, la France a réagi officiellement, par un communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle condamne fermement l’extension de l’offensive israélienne au centre de Gaza, en particulier dans la région de Deir el-Balah, qui a entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils et l’entrave au travail des agences de l’ONU et des ONG.

Un système critiqué par les Nations unies

« Nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent », alertent les ONG dans leur déclaration. Elles affirment que leurs réserves sont épuisées et que leurs employés sont eux-mêmes en danger de mort. Le Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) a d’ailleurs confirmé que ses stocks sont vides et que certains de ses agents sont affamés.

Les organisations pointent du doigt la responsabilité directe du gouvernement israélien, accusé d’avoir sciemment instauré le chaos, la famine et la mort à Gaza, en maintenant un blocus total et en instaurant un système d’aide militarisé via la Fondation humanitaire de Gaza (FHG), soutenue par les États-Unis. Ce système est vivement critiqué par les Nations unies, en raison de son manque d’impartialité et des violences qu’il génère.

Le ministère français des Affaires étrangères rejoint ce constat alarmant et demande la levée immédiate de toutes les restrictions, conformément aux mesures conservatoires imposées par la Cour internationale de Justice. Il condamne les tirs israéliens sur des Palestiniens en quête de nourriture, qui ont fait plus de mille morts en deux mois selon l’ONU.

Une crise humanitaire sans précédent

Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive militaire à grande échelle contre la bande de Gaza, en réponse aux attaques du Hamas. Mais cette guerre prolongée, associée à un blocus quasi total, a plongé l’enclave palestinienne dans une crise humanitaire sans précédent.

Les ONG accusent Israël d’entraver volontairement l’acheminement de l’aide, malgré les injonctions répétées de la communauté internationale. De nombreuses associations, comme l’UNRWA, se plaignent de ne plus pouvoir travailler dans les zones sinistrées en raison des bombardements et du harcèlement administratif.

L’accès à une aide humanitaire massive, indépendante et continue devient une urgence vitale, alors que des millions de civils palestiniens font désormais face à une triple menace : les bombes, la faim et la soif.

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