Que vous soyez éditeur de contenu, responsable marketing ou gestionnaire de site, mesurer la performance de votre site web est une étape clé pour améliorer l’expérience -utilisateur de vos visiteurs pour augmenter vos résultats (engagement, conversions, ventes…).

Dans ce guide, Arij Gaied, consultante en marketing digital vous propose une méthode claire à suivre, des indicateurs à suivre, et les outils incontournables.

Pourquoi mesurer la performance d’un site web?
La performance d’un site ne se limite pas à savoir combien de personnes y visitent. Il s’agit aussi de comprendre: Qui sont vos visiteurs? (leur profil, sources, appareils utilisés), comment naviguent-ils dans votre site? (pages vues, temps passé, interactions), quelles actions réalisent-ils? (inscriptions, achats, téléchargements), où se situent les problèmes? (taux de rebond élevé, abandon de formulaire)

Cette compréhension vous permet d’ajuster votre contenu, interface et offres pour optimiser l’expérience utilisateur et maximiser vos objectifs (fidélisation, conversion).

1) Les différentes sources de trafic
Pour analyser efficacement la performance d’un site web, il faut d’abord comprendre l’origine du trafic. Les sources principales se divisent en plusieurs catégories:

Recherche organique: les visiteurs arrivent via les moteurs de recherche classiques comme Google, Bing ou Yahoo.

Recherche payante (SEM): Ce sont les visiteurs issus des campagnes publicitaires payantes, comme Google Ads, Bing Ads ou Yahoo Ads.

Réseaux sociaux: le trafic peut provenir de plateformes comme Facebook, Instagram, LinkedIn, Twitter ou TikTok.

Email marketing: via les newsletters, campagnes automatisées (drip campaigns) ou emails transactionnels.

Trafic direct: les visiteurs qui tapent directement l’adresse URL dans leur navigateur.

Trafic référent: ce sont des utilisateurs arrivant par des liens sur d’autres sites, blogs ou via des partenariats.

Affiliés et influenceurs: le trafic généré par des sites partenaires ou des liens promotionnels d’influenceurs.

Campagnes offline: par exemple, les visiteurs qui scannent un QR code sur une affiche, ou ceux exposés à une publicité physique ou lors d’un événement.

2) Quels outils pour mesurer la performance web?
Arij Gaied conseille des outils à la fois puissants et complémentaires pour une analyse à 360°:

Google Analytics 4 (GA4)
L’outil de référence pour la mesure d’audience et le suivi des conversions. Très complet, il fournit des données précises sur le trafic, les comportements, les conversions…Même si GA4 est assez formel et parfois complexe à prendre en main pour des novices, il reste indispensable.

Microsoft Clarity
Un outil gratuit qui vient en complément idéal à GA4, offrant une analyse visuelle du comportement des utilisateurs. Vous verrez des heatmaps (cartes de chaleur), des enregistrements de sessions. Il permet de comprendre plus facilement comment les utilisateurs interagissent, sans se noyer dans des chiffres. Facile à configurer et très intuitif, il se lie aisément avec Google Analytics via Google Tag Manager.

Looker Studio
Cet outil vous permet de visualiser et de rendre intelligibles vos données analytiques via des rapports personnalisés, clairs et partageables.

SimilarWeb
Utilisable quand vous n’avez pas accès aux données internes d’un site web (données publiques, benchmarking).

Cet outil est idéal pour analyser la performance d’autres sites comme ceux de vos concurrents. Il offre une visualisation externe du trafic, des sources, et du positionnement concurrentiel.

3) Comment organiser votre suivi ?
Pour bien analyser la performance de votre site, il est important de suivre avec précision l’origine du trafic et les actions réalisées par vos visiteurs.

• Identifier les sources de trafic: d’où viennent vos visiteurs?
  Par exemple: recherche organique, publicités payantes, réseaux sociaux, email, trafic direct, affiliés, campagnes offline…
• Choisir les actions importantes à suivre appelées “événements”: il s’agit des comportements que vous voulez mesurer.
  Par exemple: consultations de pages, clics sur boutons, soumissions de formulaires, téléchargements, achats, partages sociaux, engagement vidéo, profondeur de scroll…

A titre d’exemple, pour un trafic venant des réseaux sociaux, il est important de savoir suivre combien ils ont cliqué, combien ils ont rempli un formulaire, et combien ont finalisé un achat. Chaque événement nécessitera une configuration spécifique dans Google Analytics et Google Tag Manager.

4) Passer à l’action: combiner les outils pour obtenir une vision globale

Chaque source bénéficie d’outils spécifiques pour une mesure optimale:

• Le trafic organique s’analyse avec Google Analytics (GA4), Google Tag Manager (GTM) pour la configuration des événements, avec le suivi UTM sur les campagnes, et l’outil Looker Studio pour visualiser les données.
• Pour le trafic payant, on combine GA4 et GTM mais aussi les outils de tracking des plateformes publicitaires comme Google Ads Conversion Tracking.

Le trafic provenant des réseaux sociaux utilise GA4, GTM ainsi que les pixels (Facebook Pixel, TikTok Pixel, LinkedIn Insight Tag) pour affiner la mesure.

• Pour l’email marketing, on ajoute le tracking propre à la plateforme d’envoi comme Mailchimp ou Brevo, en plus de GA4, GTM et UTM.
• Pour le trafic direct, on s’appuie principalement sur GA4, GTM et Looker Studio.

Les sources référentes et les affiliés s’analysent aussi avec GA4, GTM et UTM, parfois avec des pixels spécifiques pour les influenceurs.

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Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) a publié, ce mardi, un guide intitulé “OQTF, IRTF et assignation à résidence, droits, recours et stratégies : à l’usage des ressortissants tunisiens en France”.

Réalisé par l’expert en droit migratoire et droit social, Faouzi El Ouertani, ce guide est “un outil de résistance pour contrer la criminalisation du statut administratif des Tunisiens en France et l’exploitation de leur méconnaissance des lois ou de l’absence d’un soutien juridique adéquat”, souligne le FTDES dans un communiqué publié sur sa page officielle.

Ce guide permet de se familiariser avec “les mesures de contrainte” telles que l’OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français), l’IRTF (Interdiction de Retour sur le Territoire Français), l’assignation à résidence ou la rétention administrative.

Il permet aussi aux Tunisiens résidents en France de connaître leurs droits, les délais légaux pour former un recours ou s’opposer aux décisions et de prendre connaissance des textes juridiques et des accords bilatéraux, notamment l’accord de 1988 entre la Tunisie et la France.

Il comporte aussi des modèles de courriers juridiques et des informations sur les associations et les militants mobilisables en cas d’urgence.

Selon le FTDES, ce guide s’adresse à toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens en France, quel que soit leur statut administratif.

“Qu’ils soient menacés d’expulsion, visés par une obligation de quitter le territoire, interdits de retour, ou en attente de recours juridique, ils y trouveront un appui concret, humain et associatif”, précise le communiqué.

D’après la même source, ce guide pratique est le fruit de plusieurs années de plaidoyer, d’accompagnement de terrain, de mentorat, d’analyse juridique et de luttes collectives menées avec les partenaires du FTDES.

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