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Agneaux roumains, Tunisie boudeur, députés alertés : l’Aïd en crise

En Tunisie, l’Aïd el-Idha 2025 ne s’annonce pas festif, mais sous haute tension. Les citoyens boudent les moutons locaux, jugés inabordables. Ahmed Amiri, président des bouchers, sonne l’alarme : la demande s’effondre. Sur cinquante visiteurs dans une rahba, un seul achète. La tradition vacille.

En réponse, la Chambre nationale des bouchers lance une offensive : 5 200 agneaux roumains débarqués, prix cassés à 37,500 dinars le kilo dès le 3 juin. De quoi tenter de ramener les Tunisiens au comptoir, du Marché central à Djebel Lahmar, en passant par Sfax et Bizerte.

Mais pendant que la base s’adapte, le sommet vacille. Une mission parlementaire inspecte la Société Ellouhoum : ce qu’elle découvre ressemble à un naufrage. Dettes auprès de la BNA, abattoirs vétustes, station d’épuration bloquée depuis 2017, usage illégal des locaux, et personnel précarisé.

Les députés s’alarment. La structure censée réguler le marché est à genoux. La modernisation ? Encore au stade de la promesse. Pire : l’État a raté la préparation de l’Aïd, laissant la logistique s’enliser. Résultat : des familles sans accès, des prix qui s’emballent.

Le mouton se vend entre 1 700 et 1 800 dinars — une insulte aux budgets populaires. Beaucoup espéraient un sacrifice autour de 800 dinars. Faute de mieux, le congélateur prime sur la tradition.

La Tunisie entre dans l’Aïd non pas avec des barbecues, mais avec un goût amer d’abandon. Méchoui ou mirage ?

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Tunisie : Des députés alertent sur la gestion des viandes avant l’Aïd

Les députés alertent sur les failles de la Société des Viandes avant l’Aïd : dettes, gestion opaque, risques sanitaires et précarité du personnel.

À l’approche de l’Aïd el-Idha, une délégation parlementaire a effectué une visite critique à la Société Ellouhoum. Les députés de la commission Industrie, Commerce et Énergie ont voulu évaluer les préparatifs logistiques et sanitaires pour répondre à la forte demande saisonnière.

Reçus par le directeur délégué de l’entreprise, ils ont assisté à une présentation sur le rôle stratégique de la société : régulation du marché des viandes rouges et gestion des abattoirs, rapporte la radio nationale. Ce dernier a évoqué la location d’espaces commerciaux et de chambres froides pour améliorer les revenus.

Cependant, les parlementaires ont découvert de nombreuses failles. La société croule sous les dettes contractées auprès de la BNA depuis l’échec de l’importation de moutons en 2012. En parallèle, des acteurs informels perturbent la chaîne de distribution.

La visite a mis en lumière des usages illégaux des locaux d’élevage, utilisées comme points de vente, ainsi qu’une station d’épuration à l’arrêt depuis 2017, causant stagnation d’eaux usées et risques sanitaires pour les riverains.

Des employés ont aussi exprimé leur frustration face à la précarité de leurs contrats et l’instabilité administrative.

Les députés ont plaidé pour une restructuration en profondeur, combinant aides fiscales (déjà prévues dans les LF 2024-2025), modernisation des abattoirs et valorisation des déchets. Une réforme intersectorielle incluant alimentation animale et production laitière est préconisée.

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