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Festival international du théâtre expérimental du Caire : Expérimenter la scène, réinventer le mythe

Du 1er au 8 septembre 2025, le théâtre expérimental investit la scène égyptienne avec une nouvelle édition du Festival international du Caire. Entre mythe pharaonique, innovations scéniques et ouverture internationale, l’événement s’affirme comme une plateforme incontournable de la création contemporaine.

La Presse — Le Festival international du théâtre expérimental du Caire tiendra une conférence de presse le dimanche 24 août pour annoncer les détails de sa 32e édition, prévue du 1er au 8 septembre 2025. L’événement s’annonce particulièrement ambitieux, mêlant patrimoine, innovation et ouverture au monde.

La conférence réunira les principales figures de l’organisation : Dr Samah Meheran, président du festival, Dr Mohamed El-Shafie, coordinateur général, et Dr Dina Amin, directrice du festival, aux côtés de plusieurs membres du comité supérieur. Le metteur en scène Walid Aouni, qui signe le spectacle d’ouverture, sera également présent.

Lors de cette conférence, seront dévoilés les axes de réflexion de cette édition, la liste des spectacles participants, les critères de sélection, ainsi que les noms des artistes honorés lors de la cérémonie d’ouverture. Le jury international, composé de figures majeures du théâtre venues d’Egypte et d’ailleurs, sera également présenté, tout comme les ateliers artistiques programmés en parallèle du festival.

Créé en 1988 à l’initiative du ministère égyptien de la Culture, le festival s’est imposé au fil des années comme une plateforme majeure pour le théâtre expérimental dans le monde arabe et à l’international. Il ambitionne de favoriser les échanges interculturels, tout en faisant découvrir au public égyptien les formes les plus contemporaines du théâtre mondial. En retour, il sert également de vitrine pour les créations arabes, mettant en lumière la vitalité et la diversité du théâtre régional.

Pour incarner visuellement cette nouvelle édition, le festival a dévoilé son affiche officielle, conçue par l’artiste Mostafa Awad. S’inspirant de la statue d’Horus, symbole de puissance et de protection dans l’Égypte ancienne, l’artiste y mêle éléments historiques et langage graphique contemporain. En arrière-plan, une scène de théâtre illustre le cœur du festival : un espace ouvert à l’innovation scénique.

Les couleurs vives, empruntées aux fresques des temples pharaoniques, insufflent une énergie vibrante tout en rappelant les racines culturelles égyptiennes. Awad précise avoir eu recours à des technologies d’intelligence artificielle dans la conception, qu’il considère comme des outils complémentaires à la créativité humaine, à l’instar des logiciels de graphisme traditionnels.

Moment fort de l’édition, le spectacle d’ouverture, intitulé « La victoire d’Horus », sera présenté le 1er septembre sur la grande scène de l’Opéra du Caire. Mis en scène par Walid Aouni, il transpose un mythe pharaonique dans une esthétique contemporaine. L’œuvre est inspirée d’un manuscrit datant de l’époque ptolémaïque, gravé sur les murs du Temple d’Edfou, relatant le combat entre Horus, dieu du ciel, et Seth, dieu du chaos, pour le trône d’Égypte.

Le spectacle, dont la dramaturgie est signée Mohamed Samir El-Khatib, professeur à l’université Ain Shams, mêle textes anciens tels que les « Textes des Pyramides » ou le « Livre des Morts » à des techniques modernes : vidéo mapping, danse dramatique, et chorégraphie visuelle. Le récit s’articule autour de trois dimensions temporelles,mythe, antiquité ptolémaïque, et époque contemporaine, reliées par le regard d’un archéologue qui traverse les époques.

En accueillant chaque année des créateurs venus des cinq continents, le festival renforce sa position de carrefour culturel et artistique, tout en célébrant l’audace et l’innovation sur scène. La 32e édition s’annonce à la fois spectaculaire et réflexive, fidèle à l’esprit expérimental qui fait sa renommée.

6e édition du festival Massarat du théâtre à Mahdia : Histoire, mer et passion théâtrale

Dans une vision résolument tournée vers l’avenir, Houssem Ghribi exprime un rêve audacieux mais profondément sincère et légitime : « Notre ambition est de faire de Mahdia un rendez-vous aussi important que le festival d’Avignon pour le Monde arabe. La ville a le charme, l’histoire, la mer, les infrastructures et surtout une culture basée sur la curiosité et le désir de découverte. Il ne nous manque qu’un soutien solide», déclare-t-il.

La Presse — La ville de Mahdia s’apprête à accueillir, du 24 au 28 août 2025, la 6e édition du Festival Massarat du théâtre, placée cette année sous le signe de l’hommage au grand artiste Fadhel Jaziri. À quelques jours du lancement, une conférence de presse s’est tenue en présence de M. Moez Khraief, délégué régional aux affaires culturelles, ainsi que d’un large public de journalistes, artistes et membres de la société civile.

Durant cette conférence, le directeur du festival, Houssem Ghribi, également à la tête du Centre des arts dramatiques et scéniques de Mahdia, a dévoilé les grandes lignes de cette édition : des spectacles pour adultes et enfants, un espace « Massarat de l’enfant et de l’imaginaire», des représentations en salle comme en plein air, ainsi que des ateliers de formation et des masterclass autour des métiers du théâtre. Parmi les spectacles phares et très attendus « Jacaranda », une production du théâtre national tunisien, mise en scène Nizar Saidi, texte de Abdelhalim Messaoudi, « Bi ridhak» de Lassaad Salaani,  production du théâtre natioal aussi, «  Ad Vitam » de Leila Toubel, «14/11 » de Moez Ghdiri produite par le Théâtre de l’Opéra) et « Trous noirs » de Imed El May pour la clôture.  Le festival sort aussi des sentiers battus en s’ouvrant pour la première fois à la ville de Rejiche, qui accueillera des spectacles de rue et des représentations dédiées au jeune public, à l’espace ZED dirigé par l’artisite Jamel Aroui.

En plus des représentations théâtrales qui meublent les soirées, deux stages sont programmés : « Du corps à l’incarnation » encadré par Hassen Mouadhen. Un atelier technique sur les métiers de la scène, destiné aux étudiants de l’Institut supérieur des arts et métiers de Mahdia.

Comme chaque édition, Massarat, pour sa 6e édition, rend hommage à Mohamed Kraïa, Hédi Sayoud, deux piliers du théâtre régional, ainsi qu’au Dr Abdelhalim Messaoudi, directeur de l’Institut supérieur d’art dramatique de Tunis.

Dans une vision résolument tournée vers l’avenir, Houssem Ghribi exprime un rêve audacieux mais profondément sincère et légitime : « Notre ambition est de faire de Mahdia un rendez-vous aussi important que le festival d’Avignon pour le monde arabe. La ville a le charme, l’histoire, la mer, les infrastructures et surtout une culture basée sur la curiosité et le désir de découverte. Il ne nous manque qu’un soutien solide», déclare-t-il.

Le choix de l’été n’est pas anodin. Il s’agit, selon Ghribi, de casser les préjugés selon lesquels le théâtre n’a pas sa place en saison estivale. Dès la première édition, le public a répondu présent  et le festival s’est imposé comme un rendez-vous artistique majeur en dehors de la capitale.

Massarat est plus qu’un festival. C’est un projet de territoire, un espace de rencontre entre professionnels et amateurs, entre jeunes diplômés et figures consacrées, entre création artistique et ancrage local. « Massarat est né d’un questionnement : et si nous réunissions les différentes esthétiques tunisiennes dans un même espace, pour interroger les modèles de production  et encourager le dialogue entre générations?», explique le directeur. Mais malgré une reconnaissance grandissante, Massarat est encore freiné par des moyens financiers limités. D’ailleurs, «nous avons reçu plus de 35 candidatures, mais le budget nous oblige à restreindre notre programmation à cinq jours uniquement ».

Du 24 au 28 août, la médina, les places publiques et les salles de Mahdia vibreront au rythme du théâtre. Massarat est une invitation à rêver, à débattre, à créer   et, surtout, à croire au potentiel immense de la culture dans les régions.

Tunisie : Vers la création d’un centre régional de formation en biotechnologie

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a tenu, ce vendredi, une séance de travail avec plusieurs chercheurs et experts en biotechnologie afin d’examiner la possibilité de créer un centre régional de formation dans ce domaine stratégique.

Ce projet ambitionne de proposer des parcours de formation de haut niveau, de développer la production de biomatériaux, d’attirer des investissements et de renforcer la coopération, notamment avec les pays africains.

Selon un communiqué du ministère, le ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer les étapes pour transformer cette initiative en un projet concret, en misant sur un partenariat public-privé.

Il a souligné que la Tunisie dispose de compétences scientifiques et d’un savoir-faire industriel capables de faire du pays une véritable plateforme régionale dans le domaine de la biotechnologie.

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Tunisie : Désormais, les transferts des TRE dépassent durablement les revenus du tourisme

Les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) continuent de dépasser les revenus du tourisme, s’imposant comme la première source de devises pour la Tunisie, selon les dernières données de la Banque Centrale et les déclarations officielles.

En 2024, ces transferts ont atteint un record de 8 506 millions de dinars, contre 7 050 millions de dinars pour les recettes touristiques. La tendance se poursuit en 2025, confirmant le rôle stratégique de la diaspora dans l’économie nationale.

Lors d’une rencontre régionale organisée sous le thème « Moderniser les visions pour un avenir prometteur », le chargé de la gestion du Bureau des Tunisiens à l’étranger, Helmi Tlili, a souligné que les transferts des TRE ont désormais dépassé durablement les revenus du tourisme, devenant la première source de financement extérieur pour la Tunisie. « Nous attendons encore que ces fonds soient orientés davantage vers l’investissement productif », a-t-il précisé.

Des flux importants mais sous-exploités

Jusqu’au 10 juillet 2025, les transferts cumulés des TRE se sont élevés à 4 353,2 MD, en hausse de 8,5 % par rapport à l’année précédente à la même date, selon les chiffres de la BCT. À la même échéance, les recettes touristiques étaient de 3 604,4 MD. Ensemble, ces deux ressources ont permis de couvrir près de 95 % du service de la dette extérieure, estimé à 8 375 MD.

Cependant, comme l’a rappelé Helmi Tlili, la majorité des transferts reste orientée vers les dépenses familiales et courantes, avec une faible proportion dirigée vers l’investissement direct, notamment dans des secteurs productifs.

Quelles régions reçoivent le plus de transferts ?

D’après les données partagées lors de la rencontre régionale, la gouvernorat de Tunis arrive en tête en matière de volume de transferts reçus, suivi de Ben Arous, puis Ariana et Manouba. Cette concentration reflète à la fois la répartition démographique des familles bénéficiaires et les réseaux familiaux à l’étranger.

Les investissements réalisés par les Tunisiens de l’étranger demeurent limités, mais lorsqu’ils existent, ils se concentrent principalement dans le secteur des services, suivi par l’agriculture puis l’industrie, selon Helmi Tlili.

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Passeport en 30 minutes et douanes allégées : La Tunisie facilite le retour des TRE

Passeports express, douanes allégées, guichets dédiés et sécurisation renforcée : le ministère de l’Intérieur tunisien déploie un dispositif complet pour faciliter le retour des Tunisiens résidents à l’étranger pendant l’été 2025.

Le ministère de l’Intérieur a dévoilé un ensemble de mesures pour faciliter le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, en réponse à une question écrite du député Halim Boussema. Ces mesures, en vigueur depuis le 1er juin 2025, concernent principalement l’amélioration des services aux points de passage frontaliers, l’établissement rapide de passeports, la simplification des procédures douanières (FCR), et la sécurité des voyageurs.

Le passeport en 30 minutes

L’« Espace dédié aux Tunisiens de l’étranger », réactivé à la Direction Générale de la Police des Frontières à Tunis, fonctionne tous les jours (week-ends et jours fériés compris) de 8h à 18h. Il permet de déposer et d’obtenir son passeport en une demi-heure. Nouveauté cette année : des agents de la police des frontières sont présents à bord des ferries Carthage et Tanit pour délivrer les passeports directement pendant la traversée.

Les postes frontaliers de l’aéroport Tunis-Carthage et du port de La Goulette continuent d’offrir la possibilité de renouveler les passeports sur place, y compris pour ceux qui découvrent leur document périmé à la dernière minute.

Autre amélioration : la généralisation d’un centre mobile de production de passeports dans les zones à forte affluence, pour renforcer les unités locales pendant la haute saison estivale.

Réduction des délais de traitement

Concernant le régime des exonérations douanières (FCR), le ministère annonce une réduction significative des délais de traitement, grâce à la dématérialisation des procédures et à la mise en place d’un échange électronique entre les directions concernées. Le délai de délivrance de la carte de mouvements frontaliers est désormais de 24 heures.

Des guichets spécifiques ont été mis en place pour les personnes âgées, les familles nombreuses, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap, dans tous les aéroports. Par ailleurs, les effectifs de la police aux frontières ont été renforcés pour garantir la fluidité du passage.

Des guérites installées

Chaque été, la Tunisie accueille plusieurs centaines de milliers de ses ressortissants résidant à l’étranger. Ces retours massifs, concentrés sur quelques semaines, entraînent des engorgements et des tensions aux frontières, d’où l’importance des dispositifs exceptionnels mis en place. En 2024, ces mesures avaient déjà montré une certaine efficacité, d’où leur reconduction et leur renforcement cette année.

Les autorités ont aussi prévu des mesures de sécurité autour des postes frontaliers pour éviter les troubles à l’ordre public et fluidifier les accès routiers et maritimes, notamment avec l’Algérie. Des guérites ont été installées pour séparer les flux piétons et motorisés.

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Tunisie – Recettes en devises : +8% pour le tourisme, +8% pour les transferts des TRE

Les indicateurs de la Banque centrale de Tunisie (BCT) montrent une progression notable des recettes touristiques (+8,1%) et des transferts des Tunisiens à l’étranger (+8,2%), tandis que le service de la dette extérieure recule légèrement.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié ses derniers indicateurs monétaires et financiers arrêtés au 20 juillet 2024. On y note plusieurs évolutions marquantes.

Les recettes touristiques cumulées ont atteint 3899,1 millions de dinars, enregistrant une hausse de 8,1% par rapport à la même période de 2023.

Les revenus du travail, principalement les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), ont également progressé de 8,2%, passant de 4286,2 MD en 2023 à 4640,5 MD en 2024.

En parallèle, le service de la dette extérieure a légèrement diminué de près de 3%, se situant à 8890,9 millions de dinars.

Ces chiffres confirment une dynamique positive dans les secteurs du tourisme et de la diaspora, deux sources essentielles de devises pour le pays. Ces données constituent ainsi un signal encourageant dans un contexte économique encore tendu.

Depuis plusieurs années, les transferts des TRE et les revenus touristiques représentent des piliers clés pour la balance des paiements tunisienne. Leur bonne tenue contribue à soutenir les avoirs en devises, qui s’élèvent à 22.979,2 MD, soit 100 jours d’importation, un niveau considéré comme relativement stable.

Quant au volume global du refinancement, il a légèrement augmenté de 3% sur un an, atteignant 14.477 MD au 22 juillet 2025, contre 13.877,9 MD l’année précédente.

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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Tunisie : Tous les élèves ayant obtenu 14 ou plus peuvent être admis aux collèges pilotes

Le ministre de l’Éducation, Nouredine Nourri, a annoncé lors de son intervention en séance plénière ce lundi 14 juillet 2025 à l’Assemblée des représentants du peuple, que le ministère a décidé d’admettre tous les élèves ayant obtenu une moyenne de 14 ou plus au concours d’entrée aux collèges pilotes.

Nouredine Ennouri a précisé que cette décision répond aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed, et fait suite à une étude des capacités disponibles pour accueillir ces élèves.

Le ministre a indiqué que la capacité d’accueil initiale était estimée à 3 850 élèves, avec 1 167 places restant vacantes dans les différents collèges pilotes. Il a également souligné que l’orientation générale des examens nationaux cette année a mis l’accent sur des épreuves évaluant les compétences de réflexion et d’analyse, plutôt que sur des connaissances toutes faites.

Les résultats du concours d’entrée aux collèges pilotes (le « sixième ») ont été récemment publiés, avec 2 683 élèves affectés à ces établissements.

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Tunisie : L’amphithéâtre d’El Jem prêt à vibrer au rythme des symphonies du monde

L’amphithéâtre romain d’El Jem s’apprête à vibrer aux sons du monde entier. Du 12 juillet au 16 août 2025, onze concerts mettront à l’honneur des orchestres et artistes venus de sept pays, dans le cadre de la 38e édition du Festival international de musique symphonique « Les Nocturnes d’El Jem ». La programmation a été dévoilée ce mardi lors d’une conférence de presse.

Le coup d’envoi sera donné le 12 juillet avec une soirée dédiée aux « légendes italiennes ». Sur scène, l’Orchestra da Camera Fiorentina interprétera des œuvres de Morricone, Puccini ou encore Rota. Fondée en 1981 par le maestro Giuseppe Lanzetta, cette formation florentine est aujourd’hui reconnue comme l’un des meilleurs orchestres de chambre d’Europe.

La soirée de clôture, prévue le 16 août, sera portée par le violoniste autrichien Yury Revich – représentant honoraire de l’UNICEF – qui se produira avec l’Orchestre symphonique tunisien, sous la baguette de Shady Garfi.

Sept nations sont à l’honneur cette année : la Tunisie, l’Italie, la Belgique, l’Espagne, l’Algérie, le Canada et l’Autriche. Chaque représentation propose une immersion dans une culture musicale distincte.

La scène tunisienne sera particulièrement mise en valeur cette année. Le 17 juillet, le compositeur Mohamed Ali Kammoun présentera « Les Étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie », une œuvre monumentale réunissant 120 artistes, dont 50 jeunes virtuoses et 70 choristes, sous la direction d’Achraf Bettibi.

Le 19 juillet, « La Nuit des Chefs », une initiative du Théâtre de l’Opéra de Tunis, réunira plusieurs chefs d’orchestre tunisiens pour un programme explorant les chefs-d’œuvre de la Méditerranée et du répertoire classique occidental.

Le chanteur Hassen Doss offrira, le 6 août, un spectacle fusionnel aux côtés de l’Orchestre et du Chœur El Manar dirigés par Salma Masmoudi. Enfin, le Carthage Symphony Orchestra de Hafedh Makni se produira le 12 août, en avant-dernière date du festival.

Programme des soirées (21h30)

  • 12 juillet : Orchestra Fiorentina da Camera (Italie) – Morricone, Puccini, Rota…
  • 17 juillet : Mohamed Ali Kammoun – Les Étoiles symphoniques : 24 Parfums de Tunisie
  • 19 juillet : La Nuit des Chefs (Tunisie)
  • 24 juillet : Orchestre Royal de chambre de Wallonie – Alors on danse ! (Belgique)
  • 26 juillet : Orquesta de Cámara Villa de Madrid – Danses du monde et musique espagnole
  • 2 août : Orchestre du Bal de l’Opéra de Vienne – Les plus belles valses de Vienne
  • 6 août : Hassen Doss et l’Orchestre El Manar
  • 9 août : Orchestre Symphonique de l’Opéra d’Alger
  • 10 août : Oriental Heritage Choir (Canada)
  • 12 août : Carthage Symphony Orchestra (Tunisie)
  • 16 août : Yury Revich et l’Orchestre Symphonique Tunisien (Autriche/Tunisie)

Cette édition 2025 s’annonce comme un hommage vibrant à la diversité musicale, dans l’écrin majestueux de l’amphithéâtre d’El Jem, joyau architectural classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

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Le ministre français de l’Intérieur réagit au meurtre raciste d’un Tunisien 

Le samedi 31 mai 2025, dans le département du Var, un homme de nationalité tunisienne a été assassiné par son voisin, qui a également blessé une personne d’origine turque. 

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a réagi ce lundi 2 juin 2025 via un message sur X (anciennement Twitter), exprimant sa compassion envers les proches de la victime et sa solidarité avec la communauté tunisienne de France. 

Il a souligné que, bien que l’enquête doive établir le caractère raciste des actes, les vidéos publiées par l’auteur ne laissent aucun doute à ce sujet. Le ministre a également affirmé que le racisme doit être sévèrement puni et que, lorsqu’il conduit à une telle sauvagerie, la réponse pénale doit être implacable.

Un contexte de tensions raciales persistantes

Cet incident s’inscrit dans un contexte plus large de tensions raciales en France. L’enquête en cours devra déterminer les motivations exactes de l’auteur des faits. Cependant, les éléments disponibles, notamment les vidéos publiées par l’agresseur, semblent indiquer un mobile raciste. Les autorités françaises sont attendues pour appliquer la loi avec la plus grande rigueur afin de garantir que de tels actes ne restent pas impunis.

Cet événement tragique rappelle l’importance de la vigilance et de l’action continue contre le racisme et la haine. Il souligne également la nécessité d’un dialogue constant entre les communautés et les autorités pour prévenir de tels actes et promouvoir une société inclusive et respectueuse de la diversité.

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Tunisie : Le ministère des Finances clarifie la situation fiscale des TRE

Dans un communiqué publié ce vendredi 16 mai 2025, le ministère des Finances a tenu à clarifier certaines interrogations relatives à la situation fiscale des Tunisiens résidant à l’étranger.

Le ministère a clairement précisé que les Tunisiens vivant à l’étranger ne sont pas tenus de déposer en Tunisie des déclarations fiscales concernant leurs revenus réalisés hors du pays.

Le ministère a également précisé que, si besoin est, ces citoyens peuvent obtenir une attestation de non-assujettissement à l’impôt. Cette démarche peut être effectuée auprès du bureau de contrôle des impôts compétent, en se basant sur l’adresse figurant sur leur carte d’identité nationale.

Il a par ailleurs insisté sur le fait qu’aucune nouvelle législation fiscale concernant les Tunisiens vivant hors du territoire national n’a été promulguée récemment tout en rappelant que les services de la Direction générale des impôts restent à la disposition des citoyens pour examiner leurs éventuelles objections ou réserves.

Cette clarification intervient après la diffusion d’un message du député Taher Ben Mansour, qui interrogeait la ministre des Finances sur des demandes de paiement d’impôts adressées à certains membres de la diaspora.

Selon ses propos, l’administration fiscale aurait évoqué l’absence d’accords de non-double imposition avec certains pays, ou exigé des justificatifs de paiement d’impôts à l’étranger, même en présence de tels accords.

Intervenant à ce sujet sur les ondes d’Express FM, l’expert en fiscalité et membre du Conseil National de la Fiscalité (CNF) Mohamed Salah Ayari a tenu à rappeler les fondements juridiques de la question. Selon lui, l’article 36 du Code de l’impôt sur le revenu et sur les sociétés est clair : toute personne résidant à l’étranger, qui a déclaré ses revenus et dispose d’un justificatif en bonne et due forme, ne peut être contrainte de payer à nouveau des impôts en Tunisie sur ces mêmes revenus.

Il a également précisé que la Tunisie est actuellement liée à 58 conventions fiscales de non-double imposition. Ces accords visent à éviter que des contribuables ne soient imposés deux fois sur les mêmes revenus, dans deux juridictions fiscales différentes.

Cependant, certaines situations demeurent spécifiques. Par exemple, dans les pays avec lesquels la Tunisie n’a pas signé de convention (comme le Japon), les citoyens tunisiens résidant sur place peuvent être soumis à une double imposition, à la fois selon les lois fiscales locales et celles en vigueur en Tunisie.

Par ailleurs, les biens immobiliers situés en Tunisie ne sont pas couverts par ces conventions. En cas de vente, le propriétaire, même résident à l’étranger, reste redevable des droits d’enregistrement et de l’impôt sur la plus-value.

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Tunisie : Mehdi Ben Gharbia officiellement incarcéré dans l’affaire Rahma

Un nouveau rebondissement a eu lieu ce jeudi dans l’affaire du meurtre de la jeune Rahma, survenu en 2020 à Ain Zaghouan et qui avait profondément choqué l’opinion publique tunisienne. Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis a ordonné le placement en détention de Mehdi Ben Gharbia, ancien ministre et homme d’affaires bien connu de la scène politique.

Selon des sources judiciaires concordantes, cette décision serait liée à de nouveaux éléments d’enquête en lien avec ce dossier classé pendant un temps. 
Le nom de Mehdi Ben Gharbia, jusqu’ici jamais cité dans l’affaire, aurait émergé récemment à la faveur d’investigations approfondies, sans que les autorités ne précisent pour l’heure la nature exacte de son implication.

Pour rappel, la jeune Rahma Lahmar, âgée de 29 ans, avait été retrouvée morte en septembre 2020 dans un terrain vague à Ain Zaghouan, quelques jours après sa disparition. L’émotion suscitée par ce crime brutal avait donné lieu à une vague d’indignation sur les réseaux sociaux et à des appels à renforcer les dispositifs de sécurité pour les femmes.

Un homme, un récidiviste, avait été arrêté peu après et avait avoué le meurtre. Jugé, il avait été condamné à la peine capitale. L’affaire semblait donc résolue.

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Théâtre de l’Opéra de Tunis : lancement des inscriptions pour “Sortir au théâtre 2025-2026”

Dans le cadre de la préparation de la saison culturelle 2025-2026, le Théâtre de l’Opéra de Tunis -pôle théâtre et arts scéniques- a annoncé dans un communiqué que la manifestation théâtrale “Sortir au théâtre”, aura lieu dans sa sixième édition du 26 septembre au 2 octobre 2025 à la Cité de la Culture Chedly Klibi et que la date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au 10 septembre 2025 avant l’annonce des résultats prévue le 15 septembre prochain.

Les dossiers de candidature doivent comporter une présentation de la production théâtrale collective professionnelle de l’année 2025 destinée aux adultes, le projet artistique et technique, un enregistrement audiovisuel complet du spectacle en haute qualité sur un seul support, un ensemble de photos promotionnelles, un résumé de l’œuvre en arabe et en français ne dépassant pas deux pages ainsi que le budget demandé.

Les candidatures doivent être envoyées exclusivement par courrier électronique, à l’adresse  theatre.opera@mac.gov.tn.

Les dossiers sur support papier ne seront en aucun cas acceptés, précise la même source.

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Les barrages remplis à 31,4% le 20 aout

Selon le bulletin  quotidien de l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI), les barrages tunisiens étaient remplis à 31,4 % le mercredi 20 août, soit un total de 743,66 millions m³, contre 564,71 millions m³ à la même date en 2024.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 36,9 % (685,05 millions m³ contre 529,59 millions m³ en 2024)

  • Centre : 10 % (45,21 millions m³ contre 32,49 millions m³)

  • Cap-Bon : 21,7 % (13,41 millions m³ contre 2,63 millions m³)

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Bientôt l’ouverture de 4 services de médecine nucléaire en Tunisie

Le ministère de la Santé prévoit l’ouverture, d’ici deux ans, de nouveaux services de médecine nucléaire dans les hôpitaux de l’Ariana (Abderrahmane Mami), Jendouba, Kairouan et Monastir. L’objectif est de rapprocher les soins des citoyens et de réduire la pression sur les services déjà opérationnels à Tunis, Sousse et Sfax. C’est ce qu’a indiqué Marwa Somai, assistante hospitalo-universitaire à l’Institut Salah Azaiez et membre de la Société tunisienne de médecine nucléaire (STMN).

Elle a rappelé que ces projets, programmés depuis plusieurs années, sont en phase de concrétisation, rapporte l’agence TAP. Ainsi, la STMN a récemment plaidé auprès du ministre de la Santé pour leur mise en œuvre et pour l’augmentation de la production de radio-isotopes utilisés en imagerie médicale, notamment pour le PET Scan, ainsi que pour le renforcement du nombre de spécialistes dans ce domaine.

L’ouverture de ces nouveaux services permettra, selon elle, de réduire les délais d’attente des patients et de répondre à une demande croissante en médecine nucléaire, discipline qui allie diagnostic et traitement avec une grande précision. Une avancée notable est attendue d’ici la fin de l’année avec l’introduction en Tunisie du radio-traceur « PSMA S-18 », utilisé dans le diagnostic et le traitement du cancer de la prostate.

Introduite dans le secteur public en 2019, la technique du PET Scan est aujourd’hui considérée comme un outil incontournable de détection précoce des tumeurs, même de très petite taille. Trois services en sont déjà équipés (Tunis, Sousse, Sfax) et un quatrième sera prochainement opérationnel à l’hôpital militaire de Tunis.

Outre le diagnostic oncologique, la médecine nucléaire intervient également dans la prise en charge de maladies endocriniennes (hyperthyroïdie), neurologiques (épilepsie, Alzheimer), infectieuses et cardiaques. Marwa Somai a tenu à rassurer sur la sécurité des substances radioactives injectées, soulignant que les doses sont « très faibles et sans danger », et font l’objet d’un contrôle strict.

Créée en 2008, la STMN œuvre à la promotion de la médecine nucléaire en Tunisie, à la formation continue des praticiens et à l’organisation de rencontres scientifiques nationales et internationales.

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Gafsa : préparation de la caravane médicale militaire à Belkhir

Une réunion de travail s’est déroulée, mardi 19 aout, au gouvernorat de Gafsa pour préparer l’organisation d’une caravane médicale militaire gratuite dans la délégation de Belkhir, prévue le 7 septembre.

Présidée par le gouverneur Selim Frouja et réunissant les représentants de la santé militaire et de la direction régionale de la santé, la rencontre a permis de détailler le dispositif. Selon Taha Maatoug, directeur régional de la santé, la caravane couvrira 12 spécialités médicales, allant de la médecine générale à la pédiatrie, et mobilisera 32 cadres médicaux et paramédicaux, dont 16 médecins.

Installée dans un établissement scolaire, la caravane proposera des consultations gratuites, la distribution de médicaments, ainsi que des analyses médicales rapides. Des équipes de la santé publique et des ambulances assureront la prise en charge des cas urgents.

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Tunisie : réserves de change à 105 jours d’importation

Les réserves de change de la Tunisie ont atteint un niveau confortable de 105 jours d’importation, représentant un montant de 24,231 milliards de dinars à la date du 18 août 2025. Cette nette amélioration est principalement attribuable à la hausse des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont atteint environ 4,6 milliards de dinars au premier semestre 2025 (+8,2% par rapport à 2024), et à une croissance soutenue des recettes touristiques, évaluées à près de 3,899 milliards de dinars au 20 juillet.

Par ailleurs, les recettes en devises du pays affichent une croissance dans leur ensemble, enregistrant une hausse de 10,5% en dollars et de 9,3% en euros.

Le renforcement des réserves de change a également été favorisé par une baisse significative des importations de produits de base, réduisant la pression sur la balance commerciale. Selon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les importations d’huiles végétales ont chuté de plus de 30% fin juillet, à 349,4 millions de dinars, tandis que celles de sucre ont reculé de 36%, s’établissant à 175,3 millions de dinars. Sur les sept premiers mois de l’année, les importations de céréales ont diminué de 20,5%, générant une économie de devises d’environ 407 millions de dinars, dans un contexte de récolte nationale attendue à environ 20 millions de quintaux.

 

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Kairouan : mise en service de l’IRM à l’unité El Aghaliba du CHU Ibn El Jazzar

Le nouveau service d’imagerie médicale (IRM) de l’Unité El Aghaliba de chirurgie, rattachée à l’hôpital universitaire Ibn El Jazzar, est désormais opérationnel.

Cette mise en service fait suite à la réhabilitation d’un ancien bâtiment, entièrement réaménagé et équipé de dispositifs médicaux de pointe, pour un coût total d’environ 4 millions de dinars, a déclaré, mardi 19 aout, à l’Agence TAP le directeur régional de la santé, Mâamer Hajji.

« Ce nouveau service constitue un véritable acquis pour la région et devrait significativement désengorger le service d’imagerie de l’hôpital Ibn El Jazzar, tout en contribuant à améliorer la qualité des prestations médicales et à alléger la charge pesant sur les professionnels de santé », a-t-il ajouté.

Le chef du service d’imagerie médicale de l’Unité El Aghaliba, Abdelrahmane Daâdoucha, a précisé que cette réalisation devrait soulager sensiblement l’activité du service d’imagerie de l’hôpital, qui enregistre quotidiennement plus de 50 examens au scanner et environ 30 échographies, la majorité provenant des services d’urgences.

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Alerte : formations paramédicales non réglementées

Les ministères de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de la Santé ont averti, mardi 19 aout, les établissements de formation privés contre toute publicité ou dispense de formations dans des domaines paramédicaux non réglementés, tels que l’acupuncture ou la chirurgie esthétique, sous peine de poursuites judiciaires.

Dans un communiqué conjoint, les deux départements rappellent que la formation en spécialités paramédicales est strictement encadrée par la loi. Toute publicité ou enseignement dans des domaines comme la saignée (hijama), la massothérapie, la phytothérapie, la chiropractie, la médecine esthétique, l’orthodontie, l’obturation dentaire ou l’amincissement par plâtre est formellement interdite, sauf pour les établissements dûment habilités.

Cette réglementation repose sur l’article 25 du cahier des charges des structures de formation privées et sur une circulaire conjointe du 27 juillet 2011. Les contrevenants s’exposent à des poursuites administratives et pénales.

Les ministères précisent que seules les spécialités paramédicales officiellement réglementées peuvent faire l’objet de formations. Une liste complète des instituts privés autorisés est disponible sur les sites officiels du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (https://www.emploi.gov.tn) et du ministère de la Santé (https://santetunisie.rns.tn).

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