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Tunisie : La production nationale de pétrole recule de 9%

La production de pétrole brut en Tunisie a atteint 629 kt à fin juin 2025, soit une baisse de 9% par rapport à la même période en 2024, selon le rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Cette diminution concerne la majorité des champs pétroliers, tandis que quelques sites ont enregistré une hausse notable.

La production nationale de pétrole a reculé, passant d’une moyenne journalière de 29,6 mille barils/jour en juin 2024 à 27 mille barils/jour en juin 2025.

Epuisement progressif de certains gisements majeurs

Parmi les champs les plus touchés par cette baisse : Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79%), Gherib (-21%), Halk el Manzel (-13%), Sidi Marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%), Adam (-7%)

En revanche, d’autres champs ont progressé, dont Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%), Bir Ben Tartar (+17%).

Les experts du secteur énergétique attribuent cette baisse globale à l’épuisement progressif de certains gisements majeurs et à une dynamique contrastée entre champs en déclin et sites en redressement.

Demande de produits pétroliers en légère hausse

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%, atteignant 2248 ktep à fin juin 2025.

L’essence, le jet d’aviation et le coke de pétrole ont progressé de +2 à +3%. La consommation de GPL a bondi de +8%, représentant désormais 18% de la consommation totale (contre 17% en 2024). Le fuel a reculé, passant de 4% à 3% dans le mix énergétique. Les carburants routiers restent dominants, avec 63% de la consommation totale.

À noter : le coke de pétrole, utilisé exclusivement par les cimenteries, a progressé de 3%, mais son usage reste substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

Le secteur pétrolier tunisien confirme sa tendance à la baisse de production, tandis que la demande énergétique intérieure continue de croître modérément.

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Iran – Israël : Le baril flambe, le Brent frôle les 75 dollars

Les prix du pétrole repartent à la hausse, frôlant les 75 dollars pour le Brent, dans un contexte de tensions exacerbées au Moyen-Orient après l’attaque israélienne contre l’Iran. Les marchés anticipent une flambée durable si la crise s’aggrave.

Les cours du pétrole ont entamé la semaine en nette progression, dans le sillage de la flambée enregistrée vendredi, portée par les tensions géopolitiques au Moyen-Orient après l’agression menée par Israël contre des installations iraniennes.

Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne, s’échangeait à 74,97 dollars, en hausse de 0,99 %. De son côté, le WTI américain progressait de 1,15 %, atteignant 73,82 dollars. Ces hausses s’inscrivent dans la continuité du bond de près de 13 % observé en fin de semaine dernière.

Les marchés réagissent vivement à l’escalade entre Israël et l’Iran, dont les tensions font planer des risques majeurs sur l’approvisionnement en pétrole dans la région.

« Si le conflit s’intensifie, les prix pourraient franchir rapidement la barre des 80 dollars le baril », estime un analyste basé à Londres, qui pointe la sensibilité des marchés à toute perturbation dans le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20 % du pétrole mondial.

Par ailleurs, l’éventualité de sanctions renforcées contre Téhéran ou d’un blocage partiel de ses exportations de brut alimente les inquiétudes. L’Iran, membre de l’OPEP, demeure un acteur clé du marché pétrolier malgré les embargos en vigueur.

En réaction, plusieurs grandes compagnies de transport maritime ont commencé à redéfinir leurs routes ou à augmenter leurs tarifs d’assurance pour les cargaisons transitant par la région.

Alors que les investisseurs cherchent à anticiper les conséquences économiques de cette nouvelle donne géopolitique, les analystes soulignent qu’un conflit prolongé pourrait faire grimper les prix bien au-delà des niveaux actuels, pesant potentiellement sur la croissance mondiale.

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Frappes israéliennes contre l’Iran : Les prix du pétrole s’envolent de plus de 10%

Les cours du pétrole ont bondi de plus de 10% ce vendredi 13 juin, après des frappes israéliennes massives sur des sites militaires et nucléaires en Iran. Alors que le spectre d’une guerre régionale se précise, les marchés redoutent des perturbations majeures dans les approvisionnements énergétiques mondiaux.

Aux premières heures du vendredi 13 juin 2025, Israël a lancé une vaste opération militaire – baptisée « Operation Rising Lion » – visant au moins 100 cibles militaires et nucléaires en Iran, notamment les sites de Natanz, Ispahan et ceux liés aux missiles balistiques. Parmi les victimes figurent des figures de haut rang : le général Mohammad Bagheri, chef d’état-major iranien, et Hossein Salami, commandant du CGRI, ont été tués.

L’attaque décrite par Israël comme un geste « préventif » pour contrer ce qu’il estimait être une menace nucléaire imminente, a entraîné une escalade rapide : l’Iran a riposté avec plus de 100 drones en direction d’Israël, poussant à la fermeture d’environnements aériens régionaux.

Sur les marchés, la réaction a été immédiate : le prix du baril WTI a bondi de 10,41% à 75,10 $, tandis que le Brent prenait 10,15%, atteignant 76,40 $. D’autres sources évoquent des hausses encore plus fortes : jusqu’à +12% pour le WTI et +11,7% pour le Brent. Reuters rapporte une envolée des prix de plus de 9% .

L’opération survient alors que les négociations américaines‑iraniennes étaient déjà au point mort suite à un blâme de l’AIEA envers Téhéran pour son manque de coopération.

D’un autre côté, le FMI estime qu’une hausse de 10% du pétrole fait grimper l’inflation mondiale d’environ 0,4% durant deux ans. A partir de là, les marchés financiers ont réagi avec volatilité : les actions chutent en Europe et en Asie, les indices américains plongent, tandis que l’or progresse.

Par ailleurs, les analystes craignent que l’élargissement du conflit perturbe le trafic au détroit d’Hormuz, voie vitale pour 20% du pétrole maritime mondial.

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Tunisie : Simulation d’un déversement pétrolier à Bizerte

Dans le cadre de sa visite officielle à Bizerte, le secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a effectué, jeudi 22 mai, une série d’activités visant à renforcer les dispositifs de sécurité et de développement énergétique dans la région.

La visite a débuté par une réunion de travail avec le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub. Les deux responsables ont discuté des principaux projets de développement à mettre en œuvre dans le gouvernorat, avec une attention particulière portée aux préoccupations liées au secteur énergétique et aux entreprises opérant dans ce domaine.

Point d’orgue de cette visite : une opération de simulation d’un déversement de produits pétroliers en mer a été organisée au quai pétrolier du port de Bizerte, exploité par la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR). 

L’événement s’est déroulé en présence du PDG de la STIR, Afif Mabrouki, de hauts cadres du ministère, de responsables d’organismes sous tutelle ainsi que de représentants des autorités locales et régionales.

Cette simulation, coordonnée avec les services du port de Bizerte-Menzel Bourguiba, visait à tester l’efficacité du système portuaire en cas d’accident, notamment les dispositifs techniques de réponse aux pollutions marines. L’exercice a permis de simuler un scénario réaliste de fuite de pétrole en mer.

L’événement a été organisé par la STIR en partenariat avec l’Association du Groupement Méditerranéen de l’Industrie Pétrolière (MOIG), spécialisée dans le renforcement des capacités de réponse aux déversements en Méditerranée, et le centre CEDRE, référence en matière de documentation et de ressources sur la pollution accidentelle des eaux.

À cette occasion, Wael Chouchane a souligné l’importance de ce type d’opérations, qui s’inscrivent dans les efforts du ministère pour élever les standards de sécurité et de préparation aux situations d’urgence. Il a affirmé que « la préparation constante et la coordination entre les différentes parties prenantes sont une pierre angulaire de la protection des installations et de la préservation de l’environnement ».

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La production tunisienne de pétrole baisse de 9% (30 juin 2025)

La production tunisienne de pétrole brut s’est située à 629 kt à fin juin 2025 enregistrant ainsi une baisse de 9% par rapport à fin juin 2024, indique le rapport sur la conjoncture énergétique pour juin 2025, publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines. (Ph. Champ pétrolier Nawara).

Cette baisse a touché la plupart des champs :  Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79), Gherib (-21%), Halk el Menzel (-13%), Sidi Marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%) et Adam (-7).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production : Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%) et Bir Ben Tartar (+17%).

La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 29 600 barils/j à fin juin 2024 à 27 000 barils/j à fin juin 2025.

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Production pétrolière tunisienne : chute des champs Nawara et Ashtart, reprise à Ezzaouia

La production nationale de pétrole brut s’est située à 629 kt à fin juin 2025 enregistrant ainsi une baisse de 9% par rapport à fin juin 2024, c’est ce qui ressort du rapport sur la conjoncture énergétique pour juin 2025, publié par l’observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs; à savoir à savoir Nawara (-54%), Ashtart (-19%), El Hajeb/Guebiba (-19%), Barka (-79), Gherib (-21%), Halk el Manzel (-13%), Sidi marzoug (-4%), Hasdrubal (-9%) et Adam (-7).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production à savoir Ezzaouia (+83%), Gremda/El Ain (+179%), D.S.T (+69%), M.L.D (+12%) et Bir Ben Tartar (+17%).

La moyenne journalière de la production de pétrole est passée de 29,6 mille barils/j à fin juin 2024 à 27 mille barils/j à fin juin 2025.

Légère hausse de la demande des produits pétroliers

La demande nationale de produits pétroliers, a enregistré entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une légère hausse de 1% pour se situer à 2248 ktep.

L’observatoire a fait état d’une hausse de 2 % pour l’essence, 3% pour le jet d’aviation et pour le coke de pétrole. Cependant, la demande du gasoil a enregistré une quasi-stabilité.

La structure de la consommation des produits pétroliers n’a pas connu de changement significatif entre fin juin 2024 et fin juin 2025, à l’exception de quelques produits, notamment le fuel dont la part est passée de 4 % à 3 % et le GPL de 17 % à 18 % sur la même période.

La consommation de carburants routiers a enregistré entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une légère hausse de1%. Elle représente 63% de la consommation totale des produits pétroliers.

La consommation de GPL a enregistré, entre fin juin 2024 et fin juin 2025, une hausse de 8%. La consommation de coke de pétrole a enregistré une hausse de 3% fin juin 2024 et fin juin 2025 (données partiellement estimées). Ce produit est utilisé exclusivement par les cimenteries et qu’il est substituable par le gaz naturel et le fuel lourd.

D’autre part, la consommation de jet aviation a enregistré une hausse de 3% à fin juin 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

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Déficit énergétique en Tunisie : 2,8 Mtep et un taux d’indépendance de 38% en 2025

Les ressources d’énergie primaire se sont situées à 1.8 Mtep à fin juin 2025, enregistrant ainsi une baisse de 8% par rapport à la même période de l’année 2024.

Selon le rapport sur la conjoncture énergétique pour mai 2025, publié par l’observatoire national de l’énergie et des mines, cette baisse est due principalement à la diminution de la production nationale du pétrole brut et du gaz naturel.

Les ressources d’énergie primaire restent dominées par la production nationale de pétrole et du gaz qui participent tous les deux à hauteur de 70% de la totalité des ressources d’énergie primaire.

La part de l’électricité renouvelable (production STEG et privée et autoproduction) reste timide et ne représente que 3% des ressources primairesLa demande d’énergie primaire a enregistré entre fin juin 2025 et fin juin 2024 une hausse de 6%: la demande du gaz naturel a augmenté de 10% et celle des produits pétroliers a enregistré une légère hausse de 1%.

La structure de la demande en énergie primaire a enregistré un léger changement, ajoute la meme source, précisant que la part de la demande des produits pétroliers est passée de 51% à fin juin 2024 à 49% durant la même période de 2025. La part du gaz naturel a augmenté, par contre, de 48 % à fin juin 2024 à 50% à fin juin 2025.

Le bilan d’énergie primaire fait apparaître à fin juin 2025, un déficit de 2.8 Mtep, enregistrant ainsi une hausse de 17% par rapport à fin juin 2024. Le taux d’indépendance énergétique, qui représente le ratio des ressources d’énergie primaire par la consommation primaire, s’est situé à 38% à fin juin 2025 contre 44% à fin juin 2024.

sans comptabilisation de la redevance, le taux d’indépendance énergétique se limiterait à 29% à fin juin 2025, contre 33% durant la même période de 2024.

Les exportations des produits énergétiques ont enregistré une baisse en valeur de 38% accompagnée par une baisse des importations en valeur de 15%.

Le déficit de la balance commerciale énergétique est passé de 5577 MDT à fin juin 2024 à 5188 MDT à fin juin 2025, soit une baisse de 7% (en tenant compte de la redevance du gaz algérien exportée).

Les échanges commerciaux dans le secteur de l’énergie sont très sensibles à trois facteurs à savoir les quantités échangées, le taux de change $/DT et les cours du Brent , qualité de référence sur laquelle sont indexés les prix du brut importé et exporté ainsi que les produits pétroliers, précise la même source.

Et de rappeler qu’ au cours du mois de juin 2025, les cours du Brent ont enregistré une baisse de 11$/bbl par rapport au mois de juin 2024 : 82.6$/bbl en juin 2024 contre 71.5 $/bbl en juin 2025 et 64$/bbl courant le mois de mai 2025.

Au cours de la même période, le Dinar tunisien a enregistré une baisse de 6% par rapport au Dollar américain, principale devise d’échange des produits énergétiques en comparaison avec la même période de l’année dernière.

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La Tunisie est-elle en train de perdre son indépendance énergétique ?

GazLe bilan énergétique de la Tunisie au premier semestre 2025 révèle une situation complexe, marquée par une baisse de la production nationale et une augmentation de la demande. Selon le rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines, les ressources d’énergie primaire ont diminué de 8% par rapport à 2024, s’établissant à 1,8 million de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep). Cette régression est principalement due au déclin de la production de pétrole brut et de gaz naturel.

Parallèlement, la demande en énergie primaire a grimpé de 6%, tirée par une hausse de 10% de la consommation de gaz naturel et une légère augmentation de 1% pour les produits pétroliers. Cette dynamique a modifié la structure de la demande : la part du gaz naturel est passée de 48% à 50% entre 2024 et 2025, tandis que celle des produits pétroliers a légèrement reculé.

L’écart croissant entre la production et la demande a entraîné une augmentation du déficit énergétique de 17%, atteignant 2,8 Mtep à fin juin 2025. En conséquence, le taux d’indépendance énergétique du pays a chuté, passant de 44% à 38%. Ce taux se réduirait même à 29% sans la redevance sur le gaz algérien.

Malgré une baisse de 7% du déficit de la balance commerciale énergétique, ce secteur reste extrêmement sensible aux fluctuations des prix du Brent et des taux de change. Les exportations ont baissé de 38% en valeur, et les importations de 15%. La dépréciation de 6% du dinar tunisien par rapport au dollar américain a également pesé sur les échanges.

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Production nationale de pétrole en baisse de 9% à fin juin 2025 (Observatoire de l’Énergie)

La production nationale de pétrole brut a atteint 629 kt à fin juin 2025, en baisse de 9 % sur un an, selon le dernier rapport de l’Observatoire national de l’énergie et des mines (ONEM). La production journalière est passée de 29,6 à 27 mille barils.

La chute a touché la majorité des champs de production de pétrole brut, notamment Nawara (-54 %), Barka (-79 %), Ashtart (-19 %) et El Hajeb/Guebiba (-19 %). En revanche, certains gisements ont enregistré des hausses notables, tels que Gremda/El Ain (+179 %), Ezzaouia (+83 %) et D.S.T (+69 %).

Demande : légère hausse

La demande nationale de produits pétroliers a progressé de 1 %, atteignant 2248 ktep. Elle a été portée par l’essence (+2 %), le jet aviation (+3 %), le coke de pétrole (+3 %) et le GPL (+8 %). Les carburants routiers, qui représentent 63 % de la consommation totale, ont légèrement augmenté (+1 %).

À l’inverse, la part du fuel a reculé de 4 % à 3 % sur un an, tandis que le gasoil est resté quasi stable.

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Légère baisse des prix du pétrole 

Les prix du pétrole ont légèrement baissé au début des échanges du mardi 19 août, alors que les marchés anticipaient la possibilité de pourparlers tripartites entre Moscou, Kiev et Washington visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

Selon le suivi de l’évolution du marché pétrolier effectué par Energy Platform, basée à Washington, les discussions à venir pourraient ouvrir la porte à la levée des sanctions sur le pétrole russe.

Les investisseurs attendent le résultat des efforts diplomatiques menés par Donald Trump, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, pour tenter de mettre fin à la guerre la plus longue et la plus violente d’Europe depuis 80 ans.

Les prix du pétrole ont augmenté d’environ 1% à la clôture des échanges lundi 18 août, le prix du brut Brent approchant les 67 dollars le baril, avant de baisser au début des échanges aujourd’hui.

Par contre, mardi 19 courant à 06h00 GMT, les contrats à terme sur le brut Brent pour livraison en octobre 2025 étaient en baisse de 53 cents, soit 0,8 %, à 66,07 dollars le baril.

Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate pour livraison en septembre ont également chuté de 44 cents, soit 0,7 %, à 62,98 dollars le baril, selon les données surveillées en direct par la Energy Plateform .

Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate de septembre devraient expirer demain, mercredi, tandis que le contrat pour livraison en octobre a chuté d’environ 55 cents, soit 0,9 %, à 62,15 $ le baril.

Analyse du prix du pétrole

Les analystes soulignent que tout dégel dans la crise entre la Russie et l’Ukraine pourrait apaiser les inquiétudes géopolitiques et faire baisser encore davantage les prix du pétrole, la probabilité de nouvelles sanctions ou d’une escalade des tensions diminuant à court terme.

L’analyste de la DBS Bank, Sevru Sarkar, a déclaré que les prix du pétrole réagissaient aux résultats des récentes réunions entre Trump, Poutine et Zelensky, notant que les risques d’escalade ou de durcissement des sanctions ont considérablement diminué cette semaine.

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Le pétrole dévisse après la réponse mesurée de l’Iran aux frappes américaines

Les prix du pétrole poursuivent leur repli ce mardi, portés par l’accalmie relative dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis. La riposte iranienne aux récentes frappes américaines, jugée symbolique, semble avoir éloigné le spectre d’une fermeture du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour l’approvisionnement mondial en brut.

Lundi, l’Iran a tiré des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar – la plus importante du Moyen-Orient – en représailles aux frappes américaines menées ce week-end contre trois sites nucléaires iraniens. Toutefois, cette attaque n’a causé ni blessés ni pertes humaines, selon les autorités américaines.

Le président américain Donald Trump a qualifié cette riposte de « très faible » et a même remercié Téhéran d’avoir prévenu Washington « à temps », permettant d’éviter toute victime. Une réaction qui a contribué à détendre les marchés.

« Les frappes iraniennes étaient plus symboliques que destructrices », explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB. Une lecture partagée par Jorge Leon, de Rystad Energy : « Le risque de fermeture du détroit d’Ormuz a nettement diminué, les tensions s’étant apaisées. »

Chaque jour, environ 20 millions de barils de pétrole – soit près de 20 % du commerce mondial – transitent par ce détroit, considéré comme l’un des points névralgiques du marché énergétique.

À 09h20 GMT,, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, chutait de 3,30 %, à 69,12 dollars. Le WTI américain, pour la même échéance, perdait 3,28 %, à 66,26 dollars.

Malgré l’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu accepté par les deux parties – confirmé par Israël –, le ministre israélien de la Défense a rapidement déclaré avoir ordonné une riposte à ce qu’il considère comme une « violation » de l’accord par l’Iran. Un flou persiste donc sur la suite des événements.

En attendant, la prime de risque géopolitique, qui avait alimenté la hausse des prix depuis la première frappe israélienne contre l’Iran il y a deux semaines, s’est « totalement évaporée », constate Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

Pour les analystes, un blocage total du détroit d’Ormuz reste improbable. Deux oléoducs stratégiques – l’un en Arabie saoudite, l’autre aux Émirats arabes unis – permettent déjà de détourner environ 6,5 millions de barils par jour de cette voie maritime, selon Sumit Ritolia, analyste chez Kpler.

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Menace de fermeture du détroit d’Hormuz : Un risque réel pour la Tunisie et l’économie mondiale

Alors que les tensions militaires s’aggravent entre Téhéran et Washington, la menace d’une fermeture du détroit d’Hormuz inquiète les marchés. Intervenant ce lundi 23 juin 2025 dans l’émission Midi Show sur les onde de Mosaïque FM, l’économiste Ridha Chkoundali a mis en lumière les possibles répercussions de ce scénario sur les échanges internationaux, mais aussi sur la situation économique tunisienne.

Une zone clé sous pression

Chaque jour, environ un cinquième du pétrole et du gaz mondial passe par le détroit d’Hormuz. Ce couloir maritime est donc vital pour l’approvisionnement en énergie. L’Iran menace de le fermer pour répondre aux attaques américaines contre ses installations nucléaires. Selon Chkoundali, ce geste s’inscrit dans une montée des tensions. L’Iran pourrait aussi viser des bases américaines dans la région.

Des prix du pétrole en forte hausse

Si l’Iran bloque le détroit, les prix du pétrole grimperont vite. Les assurances maritimes coûteront plus cher à cause du risque. Les compagnies devront revoir leurs routes, ce qui augmentera les coûts. Plusieurs pays voisins de l’Iran, comme l’Arabie saoudite, l’Irak ou le Koweït, enverront moins de pétrole. Cela réduira l’offre mondiale et fera monter les prix.

Une situation difficile pour la Tunisie

La Tunisie achète presque toute son énergie à l’étranger. Une hausse du pétrole aura donc un impact direct. Les prix des produits augmenteront, ce qui réduira le pouvoir d’achat. Le gouvernement ne pourra sans doute pas atteindre son objectif de croissance de 3,2 %.

En réponse à l’inflation, la Banque centrale pourrait encore augmenter son taux directeur. Cela rendrait les crédits plus chers pour les entreprises et les ménages. Le déficit commercial, qui s’était amélioré, repartira à la hausse. Le dinar tunisien risque alors de perdre de sa valeur face à l’euro et au dollar. La politique d’autonomie économique pourrait aussi en souffrir.

Une réponse collective nécessaire

Ridha Chkoundali appelle le gouvernement à agir vite. Il recommande à tous les acteurs économiques de travailler ensemble. Une bonne coordination permettra de limiter les dégâts. Il faut aussi chercher des solutions adaptées à la situation.

En résumé, une fermeture du détroit d’Hormuz aurait des effets en chaîne. La Tunisie, comme d’autres pays, devra s’adapter pour faire face à cette crise.


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Tunisie : La production de pétrole brut recule de 5%

La production nationale de pétrole brut a enregistré un repli de 5% sur un an, selon les dernières données de l’Observatoire national de l’énergie et des mines. Plusieurs champs pétroliers clés sont en nette baisse, malgré quelques hausses localisées.

La production tunisienne de pétrole brut a atteint 438 kilotonnes (kt) à fin avril 2025, soit une diminution de 5% par rapport à la même période en 2024, selon le rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse résulte principalement d’un repli de la production sur la majorité des principaux champs pétroliers, notamment : Nawara (-42%), El Hajeb/Guebiba (-29%), Ashtart (-16%), Cherouq (-14%), Miskar (-11%), Hasdrubal (-9%), Gherib (-21%) et Barka (-67%).

Malgré cette tendance générale à la baisse, quelques champs ont enregistré une hausse notable de leur production, dont Ezzaouia (+242%), D.S.T. (+66%), M.L.D. (+20%) et El Borma (+4%).

Ces progressions, bien que significatives pour certains sites, n’ont pas suffi à compenser le recul global de la production nationale.

Le rapport indique également une baisse de la production journalière moyenne, qui est passée de 29,8 mille barils/jour à fin avril 2024 à 27,3 mille barils/jour un an plus tard. Ce niveau reste bien en dessous des seuils historiques et souligne les défis structurels auxquels fait face le secteur pétrolier tunisien.

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