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Spiritueux sous pression : l’UE exige un allègement des taxes US

L’UE continuera à faire pression pour une baisse des tarifs sur le vin et les spiritueux, à la suite d’un accord commercial avec les États-Unis qui a suscité de fortes réactions de l’industrie, car les exportations vers l’Amérique sont soumises à des tarifs de 15%, selon des responsables européens.

Le problème concerne le traitement du champagne, des spiritueux et autres produits alcoolisés exportés vers les États-Unis, l’un des principaux marchés pour les vins et spiritueux de l’UE. Depuis des semaines, les dirigeants européens font pression, sans succès, sur les autorités américaines pour qu’elles exemptent ces produits des droits de douane réciproques de Donald Trump.

Bien que l’UE n’ait pas obtenu cette concession, « ces portes ne sont pas fermées pour autant », a déclaré à Bruxelles le responsable du commerce des 27, Maros Sefcovic. « Nous avons travaillé très dur pour y parvenir. Nous n’y sommes pas parvenus dans ce cas précis, mais je peux vous dire que la Commission européenne s’est clairement engagée à mettre ce dossier sur la table et que nous avons tout mis en œuvre pour élargir le nombre de secteurs concernés ».

Les actions des sociétés européennes de spiritueux, dont Pernod Ricard SA, Remy Cointreau SA, Davide Campari-Milano NV et Diageo PLC, ont chuté après le rejet de la demande de réduction des tarifs douaniers de l’industrie, selon Bloomberg.

Une déclaration conjointe des États-Unis et de l’UE laisse ouverte la possibilité que davantage de produits européens soient éventuellement exemptés des tarifs douaniers de Trump, les soumettant uniquement aux taux minimaux de la nation la plus favorisée (NPF).

Cette réduction s’appliquera aux avions européens, aux produits pharmaceutiques et au liège à partir du 1er septembre, selon l’accord, mais les deux parties se sont engagées à « prendre en compte d’autres secteurs et produits importants pour leurs économies et leurs chaînes de valeur, afin de les inclure dans la liste des produits pour lesquels seuls les tarifs de la nation la plus favorisée s’appliqueront ».

Un haut responsable européen a souligné que les spiritueux sont un secteur où les flux commerciaux transatlantiques sont plus équilibrés que dans le secteur des vins, avec une forte demande des consommateurs des deux côtés et la présence d’entreprises actives sur les deux marchés désireux de trouver une solution, un facteur qui pourrait rendre les États-Unis plus réceptifs à un allègement tarifaire.

Le ministre délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, a adopté une position de défi jeudi 21 août, déclarant dans un message sur X que «la défense de nos secteurs d’exportation reste notre priorité».

La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) indique que la décision avait provoqué une « énorme déception » dans le secteur et a appelé l’UE à fournir un soutien immédiat pour aider le secteur à court terme et à poursuivre les négociations pour garantir que les vins et spiritueux soient ajoutés à la liste des produits exemptés.

« Ce sera une période extrêmement difficile pour tous les exportateurs français et européens », a souligné le président de la FEVS, Gabriel Picard, dans un communiqué.

Le conseiller commercial de la Maison Blanche, Peter Navarro, a refusé de répondre jeudi à la question d’un journaliste lui demandant si l’administration envisageait de réduire les tarifs douaniers sur le vin et les spiritueux.

Plaintes de l’industrie

Certains producteurs de spiritueux américains ont également encouragé un accord, mettant en garde contre les impacts négatifs potentiels sur leurs propres produits des éventuels droits de douane de rétorsion sur leurs exportations vers l’UE, ainsi que des pertes pour les bars et restaurants américains qu’ils approvisionnent.

« Sans un retour permanent à des tarifs zéro pour zéro sur les spiritueux, les distillateurs américains n’ont pas la certitude de planifier les exportations futures et la croissance de l’emploi sans craindre le retour de tarifs de rétorsion », a déclaré Chris Swonger, PDG du U.S. Distilled Spirits Council, dans un communiqué jeudi…

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Hyundai Tunisie offre une première vague d’espoir à des enfants orphelins

Ils n’avaient jamais vu la mer. Pour une vingtaine d’enfants orphelins issus de régions défavorisées de l’intérieur du pays, cette semaine à Hammamet restera gravée comme une parenthèse enchantée.

Une première rencontre avec la mer

Du 15 au 22 juillet, ils participent à un séjour au Centre national de vacances pour enfants, dans le cadre d’une initiative conjointe entre Alpha Hyundai Motor, Tunis Sports University et l’Association Rose de l’Espoir.

Un projet humain

Cette action s’inscrit dans le programme de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise (RSE) d’Alpha Hyundai Motor, distributeur officiel de la marque sud-coréenne en Tunisie. Organisé avec l’aval du Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, le séjour regroupe 30 participants, dont une dizaine de mamans encadrantes, venus des quatre coins du pays.

Au programme : premiers bains de mer, initiation à la natation, activités ludiques et éducatives, mais surtout découverte et partage, dans un cadre sécurisé et bienveillant. Pour ces enfants suivis par l’Association Rose de l’Espoir – qui accompagne plus de 1 400 orphelins à travers les 24 gouvernorats du pays – ce séjour représente une ouverture sur le monde, un moment rare de répit et d’insouciance.

Des souvenirs durables, bien au-delà d’une simple sortie

« Ce n’est pas qu’un voyage à la mer, c’est un souvenir fondateur que nous voulons offrir à ces enfants », confie Mehdi Mahjoub, Directeur Général d’Alpha Hyundai Motor. Pour lui, la responsabilité sociale ne se limite pas à des discours : « Nous croyons que la performance d’une entreprise se mesure aussi à l’impact humain qu’elle génère autour d’elle. »

Une action parmi d’autres dans une stratégie solidaire

Cette opération s’ajoute à plusieurs initiatives solidaires portées par Hyundai Tunisie : la distribution de couffins alimentaires durant le mois de Ramadan, le programme « Un arbre planté pour chaque véhicule vendu », ou encore les caravanes médicales déployées dans les zones reculées.

Avec cette nouvelle action estivale, Alpha Hyundai Motor réaffirme son engagement pour une société plus solidaire, où chaque geste de partage est vu comme un levier d’inclusion et d’espoir.

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Tunisie – Facultés de médecine : Une injection massive contre la pénurie de médecins

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belhaj Ali, a annoncé une augmentation de 30 % du nombre d’étudiants admis dans les facultés de médecine. Cette décision, prise en coordination avec le ministère de la Santé, vise à répondre aux besoins urgents du secteur sanitaire national et à renforcer la sécurité sanitaire dans les différentes régions du pays, en particulier dans les zones de l’intérieur souffrant d’un manque de personnel médical.

Lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre a souligné que cette orientation s’inscrit dans le cadre d’une vision réformatrice globale que le ministère déploie, notamment en lien avec le système d’orientation universitaire.

Il a également reconnu une baisse du nombre de bacheliers dans la section mathématiques, un fait préoccupant qui fait actuellement l’objet d’une concertation avec le ministère de l’Éducation. L’objectif : soutenir cette filière et encourager les élèves à s’orienter vers les disciplines scientifiques, en leur offrant davantage d’opportunités d’accès aux filières scientifiques et techniques de l’enseignement supérieur.

En ce qui concerne le volet recherche, le ministre a salué les compétences présentes au sein des établissements universitaires tunisiens. Il a affirmé que les résultats obtenus en matière de publications scientifiques et l’amélioration du classement des universités et laboratoires tunisiens témoignent de la qualité du travail académique mené dans le pays.

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Tunisie : choix des stages médicaux du 16 au 19 juin pour les internes en médecine

Le ministère de la Santé a annoncé que le choix des centres de stage pour les jeunes médecins se déroulera à l’Institut supérieur des sciences infirmières de Tunis, du 16 au 19 juin 2025.

Les internes de cinquième année choisiront leur centre lundi de 9h à 11h. Ceux de quatrième année suivront à partir de 11h. Les troisièmes années effectueront leur choix mardi, les deuxièmes années mercredi, et les premières années jeudi.

Le ministère considère ce communiqué comme une convocation officielle. Il appelle les internes concernés à se présenter selon le calendrier fixé.

Depuis le 12 juin, les jeunes médecins mènent une grève générale de cinq jours. Ils dénoncent l’absence de réponse à leurs revendications. Ce mouvement bloque les activités hospitalières et universitaires. Les services d’urgence et les gardes fonctionnent normalement. Plusieurs internes boycottent également la procédure de sélection des stages.

Malgré ce climat de tension, le ministère maintient le déroulement du processus. Il souhaite éviter tout retard dans la formation des internes.internes.

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Tunisie : Les jeunes médecins entament, demain, une grève de 5 jours

Les jeunes médecins entameront, à partir du jeudi 12 juin, une grève présentielle de cinq jours, accompagnée d’un boycott total du processus de choix des centres de stage, afin de revendiquer une amélioration de leurs salaires et le versement de leurs indemnités de gardes non payées.

Dans un communiqué publié ce mercredi sur les modalités de la grève, l’Organisation des jeunes médecins a précisé que la grève se tiendra les 12, 13, 16, 17 et 18 juin. Elle concernera l’ensemble des activités hospitalo-universitaires, y compris les cours académiques et les enseignements complémentaires inscrits dans le programme universitaire. Les gardes de nuit et les services d’urgences sont toutefois exclus de la grève afin d’assurer un minimum de continuité des soins de première ligne.

L’organisation a indiqué que la présence à la faculté de médecine de Tunis est obligatoire pour tous les médecins résidents et internes pendant toute la durée de la grève. Ils sont également tenus de participer aux sit-in et mouvements de protestation organisés au sein de la faculté. Le boycott du choix des centres de stage sera total et sans exception, précise-t-elle.

Par ailleurs, un arrêté conjoint des ministres de la Défense nationale, des Finances et de la Santé, publié récemment au Journal Officiel n°69, fixe à 2000 dinars le montant de la prime spécifique accordée aux médecins résidents effectuant leur service national au sein du ministère de la Santé et de ses structures affiliées. Cette somme sera versée mensuellement, le ministère de la Santé prenant en charge la part de cette prime destinée à la couverture sociale.

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Tunisie – Jeunes médecins : Première revendication satisfaite, grève maintenue

Le gouvernement tunisien a annoncé ce mercredi 4 juin 2025, par le biais d’une décision conjointe entre le ministère de la Défense nationale, le ministère des Finances et le ministère de la Santé publique, l’octroi d’une prime exceptionnelle de 2000 dinars par mois aux jeunes affectés au service national dans les structures sanitaires publiques.

En plus de cette indemnité mensuelle, la prise en charge par le ministère de la Santé du paiement de la cotisation relative à la couverture sociale a également été décidée.

L’Organisation des jeunes médecins a salué cette mesure, y voyant une première réponse aux revendications portées depuis plusieurs mois. Dans un communiqué, elle qualifie cette décision de « début d’interaction » de la part du ministère de tutelle avec les doléances jugées « légitimes » des jeunes médecins.

Cependant, l’organisation n’a pas manqué de souligner que plusieurs points de discorde restent en suspens, notamment la rémunération dérisoire — voire inexistante — des heures de garde, qui oscillent entre 1 et 3 dinars de l’heure, ainsi que le faible niveau des salaires mensuels, toujours sans issue concrète à ce jour.

En l’absence de réponses structurelles, l’Organisation maintient son préavis de grève générale de cinq jours dans les établissements hospitaliers, prévue à partir du 12 juin 2025. Elle menace également de boycotter les stages à compter du 1er juillet. Des mesures qui, si elles sont appliquées, pourraient aggraver la crise hospitalière et accélérer l’exode des médecins.

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Tunisie : Salaires dévoilés, les jeunes médecins répondent au ministre

Le président de l’Association tunisienne des jeunes médecins, Wajih Dhakhar, a dénoncé l’absence de volonté réelle de la part du ministère de tutelle pour résoudre la crise des jeunes médecins, engager des négociations sérieuses autour de leurs revendications et améliorer leurs conditions matérielles afin de les retenir dans le système public.

Il a précisé que le ministère de la Santé a exprimé sa compréhension de leurs demandes qu’il juge « légitimes », mais se dit incapable d’ouvrir la discussion sur tout volet financier en raison de blocages juridiques et administratifs.

Invité de l’émission Midi Show ce mardi, Wajih Dhakhar a souligné que le ministre de la Santé considère que le système de travail complémentaire pourrait améliorer la situation financière des médecins, mais « nous travaillons déjà 120 heures par semaine, nous n’avons tout simplement pas le temps pour y recourir », a-t-il affirmé.

Face à cette situation, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins a décidé d’entrer en grève de cinq jours à partir du 12 juin.
Les urgences continueront de fonctionner normalement

Wajih Dhakhar a précisé que le service dans les services d’urgence de tous les hôpitaux se poursuivra normalement, tandis que les autres services continueront à fonctionner grâce aux autres médecins. Il a dénoncé une forme de mépris de la part du ministre, qui a estimé que les jeunes médecins étant encore en formation, leur grève n’aurait pas d’impact majeur sur le fonctionnement des hôpitaux.

Il a également contesté les déclarations du ministre affirmant que les jeunes médecins en Tunisie perçoivent les salaires les plus élevés du Maghreb, les qualifiant de « fausses et infondées ».
Une hémorragie migratoire inquiétante

Concernant les départs à l’étranger, Wajih Dhakhar a rappelé que le nombre de médecins ayant émigré était de 266 en 2010, contre 1 590 en 2023, une évolution qu’il considère comme le reflet direct de la dégradation de leurs conditions de travail.

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Tunisie : Le ministre de la Santé dévoile les salaires des jeunes médecins

Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple, le ministre de la Santé Mustapha Ferjani a présenté en détail les salaires et primes des jeunes médecins en Tunisie, avec un focus particulier sur les régions intérieures et les zones prioritaires.

L’Assemblée des représentants du peuple a tenu, lundi 2 juin 2025, une séance plénière présidée par M. Ibrahim Bouderbala, en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani. L’ordre du jour comportait la présentation de quatorze questions orales adressées au ministre concernant l’état du secteur sanitaire dans plusieurs régions du pays.

Lors de son intervention, le ministre a dressé un état des lieux des rémunérations des médecins dans la santé publique, en particulier dans les régions de l’intérieur, au mois de mai 2025. Il a notamment dévoilé les salaires des jeunes médecins.

Selon le ministre, un médecin perçoit une prime mensuelle de 1 250 dinars, à laquelle s’ajoutent 200 dinars versés par le ministère de la Défense, soit un total de 1 450 dinars. Le gouvernement prévoit d’augmenter cette rémunération pour l’aligner sur celle des médecins résidents, dont le salaire mensuel est actuellement de 1 794,5 dinars pour les première et deuxième années, et de 1 950 dinars pour les troisième et quatrième années.

Concernant les primes de garde, un résident touche 80 dinars par garde, tandis qu’un interne (bac+6) perçoit 48 dinars en plus de sa prime mensuelle de 1 545 dinars. La prime des zones prioritaires varie selon les régions : 350 dinars dans les gouvernorats de Béja, Zaghouan, Nabeul et Bizerte ; 750 dinars dans les autres régions de l’intérieur, à l’exception de Ben Guerdane et Tataouine où elle atteint 1 000 dinars.

Ces rémunérations restent temporaires, a précisé le ministre, indiquant qu’après l’obtention du diplôme, un médecin perçoit 600 dinars par garde en plus d’un salaire mensuel de 3 000 dinars dans les zones classées 3. Il a également souligné que les primes tunisiennes sont plus élevées que celles des médecins en Algérie, au Maroc ou en Égypte.

Enfin, le ministre a reconnu un retard dans les paiements, précisant toutefois que tous les personnels finissent par être payés, avec un rythme de paiement trimestriel dans les hôpitaux.

Rappelons que cette déclaration intervient sur fonds d’appel lancé par l’Organisation des jeunes médecins à une grève nationale à partir du 12 juin.

Une projection des salaires et primes des jeunes médecins, selon la déclaration du ministre de la Santé

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Tunisie – Les jeunes médecins annoncent une grève nationale de cinq jours

À partir du 12 juin 2025, les jeunes médecins tunisiens entameront une grève nationale de cinq jours et boycotteront les centres de stage. Soutenus par leurs aînés hospitaliers et l’Ordre des médecins, ils dénoncent la précarité de leurs conditions de travail et réclament des réformes concrètes.

Le secteur de la santé se prépare à une nouvelle secousse. L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé une grève générale de cinq jours dans tous les établissements hospitaliers publics, accompagnée d’un boycott des centres de stage, à compter du jeudi 12 juin 2025.

Dans une déclaration accordée aujourd’hui à Mosaïque FM, Wajih Dhakar, président de l’OTJM, a indiqué que ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une série de revendications longtemps ignorées par les autorités. Il a précisé que la grève bénéficie du soutien des médecins hospitaliers ainsi que du Conseil national de l’Ordre des médecins, signe d’un front médical uni face au mutisme du gouvernement.

Revendications : conditions de travail, primes, service national

Les jeunes médecins dénoncent une dégradation continue de leurs conditions de travail, jugées indignes et épuisantes, tant sur le plan matériel que moral. Ils réclament également une revalorisation des primes, souvent jugées insuffisantes par rapport à la charge de travail assumée, notamment dans les hôpitaux régionaux et les services d’urgences.

Autre point de crispation majeur : l’application effective de l’exemption du service national pour les médecins, une promesse de longue date restée lettre morte selon l’OTJM. Pour nombre de praticiens en formation, cette obligation est perçue comme une double peine qui entrave leur carrière et leur stabilité personnelle.

Une crise structurelle plus large

Ce nouveau bras de fer intervient dans un contexte de crise chronique du système de santé public, marqué par la fuite des compétences, le manque d’équipements, et des réformes structurelles à l’arrêt. En 2024, plusieurs mouvements similaires avaient déjà secoué le secteur, sans aboutir à des avancées concrètes selon les syndicats.

Face à cette mobilisation qui risque de perturber fortement les services hospitaliers à la mi-juin, l’OTJM appelle les autorités à ouvrir un dialogue sérieux et à cesser de « traiter les jeunes médecins comme une variable d’ajustement ». Si aucun accord n’est trouvé d’ici là, le syndicat n’exclut pas d’intensifier le mouvement au-delà du 17 juin.

Les regards sont désormais tournés vers le ministère de la Santé, qui devra répondre à ces revendications sous peine d’aggraver une tension sociale déjà palpable dans les hôpitaux tunisiens.

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Caravane humanitaire : Les médecins tunisiens appelés à se mobiliser pour Gaza

Dans un contexte de détresse humanitaire aiguë dans la bande de Gaza, le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie, par la voix de sa présidente Dr Rym Ghachem Attia, a lancé un appel pressant à la mobilisation des professionnels de santé pour participer à un convoi terrestre humanitaire prévu pour le 9 juin 2025. Intitulée « قافلة الصمود – Caravane de la Résilience ».

Titre : Une caravane médicale vers Gaza : appel urgent à bénévoles lancé en Tunisie

Cette mission vise à apporter une aide sanitaire et un soutien psychosocial aux populations gravement affectées par les conflits en cours.

La caravane, organisée en coordination avec la plateforme « Coordination of joint action for Palestine / تنسيقية العمل المشترك من أجل فلسطين », recherche un large éventail de professionnels de santé, notamment :

Médecins spécialisés : urgentistes, généralistes, chirurgiens (orthopédique, viscéral, plastique et réparatrice, maxillo-facial), anesthésistes-réanimateurs, psychiatres, pédopsychiatres, gynécologues et neurochirurgiens. Personnel paramédical : infirmiers d’urgence, infirmiers de bloc opératoire, techniciens en anesthésie.

L’objectif est de constituer une équipe médicale solide, capable de répondre aux besoins urgents d’une population éprouvée, en manque cruel de soins, d’interventions chirurgicales spécialisées et d’accompagnement psychologique.

Les volontaires intéressés sont invités à manifester leur interet t le 2 juin 2025.

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La Tunisie se positionne pour devenir un hub régional de production de vaccins et de médicaments

En marge de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé, qui se tient à Genève sous la présidence des Philippines, le ministre tunisien de la Santé, Mustapha Ferjani, a réaffirmé la volonté de la Tunisie de s’imposer comme une plateforme régionale pour la fabrication de vaccins et de médicaments.

Cette ambition s’inscrit dans le prolongement de la sélection de la Tunisie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les pays bénéficiaires du transfert de technologie pour les vaccins à ARN messager (ARNm), une reconnaissance stratégique dans le domaine biomédical.

Profitant de cette tribune internationale, le ministre a multiplié les entretiens bilatéraux avec ses homologues d’Arabie saoudite, du Qatar, d’Irak, de Mauritanie, de France et d’Irlande. Il a également rencontré le directeur exécutif du Medicines Patent Pool (MPP), une organisation soutenue par l’ONU œuvrant pour l’accès équitable aux médicaments essentiels dans les pays à revenus faibles et intermédiaires.

Ces discussions ont porté sur les perspectives de coopération dans plusieurs domaines clés, notamment la formation, le financement et le développement de l’industrie pharmaceutique. La Tunisie espère ainsi renforcer sa souveraineté sanitaire tout en devenant un acteur incontournable dans la région.

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Tunisie–OMS : vers une plateforme régionale de fabrication de vaccins

Dans le cadre de la 78e Assemblée mondiale de la santé à Genève, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, le 17 mai 2025. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération, notamment dans la production locale de vaccins, avec l’objectif de faire de la Tunisie une plateforme régionale dans ce domaine.

Le ministère de la Santé bénéficie également du soutien de l’OMS pour promouvoir l’approche dite « santé unique ». Cette démarche sera au centre du prochain Forum régional Moyen-Orient Afrique du Nord, qui se tiendra à Tunis les 14 et 15 juin 2025.

Le ministre a transmis les félicitations du président Kaïs Saïed à l’OMS pour l’accord international relatif à la prévention et à la gestion des pandémies, soulignant le rôle actif de la Tunisie dans son élaboration. Le Directeur général de l’OMS a rappelé l’importance de la contribution tunisienne, notamment lors des échanges avec le président tunisien depuis 2020.

La Tunisie fait partie des six pays bénéficiaires d’un programme de transfert technologique pour la fabrication de vaccins à ARN messager, selon un accord annoncé en février 2022 à Bruxelles.

Le Dr Ferjani a confirmé la volonté de la Tunisie de renforcer ses capacités de production vaccinale pour répondre aux besoins de la région africaine.

Par ailleurs, l’OMS prévoit de décentraliser certaines de ses activités hors de Genève, et la Tunisie est identifiée comme un pays prioritaire pour accueillir ces nouvelles implantations et développer le rôle de son bureau local.

Enfin, le ministre de la Santé a invité le Directeur général de l’OMS à se rendre en Tunisie pour assister au Forum régional sur l’approche « santé unique ».

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Hajj 2025 : les vols depuis la Tunisie commencent ce dimanche

La saison du Hajj 1446 H/2025 a débuté ce dimanche 18 mai avec le départ des premiers pèlerins tunisiens depuis le terminal 2 de l’aéroport de Tunis-Carthage.

Cette année, 10 982 Tunisiens accompliront le pèlerinage, dont 60 % de femmes. Le plus jeune pèlerin a 23 ans, le plus âgé en a 92.

Les départs s’échelonneront jusqu’au 2 juin, avec 43 vols répartis entre les aéroports de Tunis, Sfax, Djerba, Gabès, Tozeur, Gafsa et Tabarka. En tout, 18 vols iront vers Médine et 25 vers Djeddah.

Pour préparer les fidèles, le ministère des Affaires religieuses a organisé des formations dans plusieurs régions. Les pèlerins y ont rencontré les membres de la mission d’encadrement, composée de 330 personnes, dont des guides, des médecins et des responsables logistiques.

L’hébergement à La Mecque est prévu à moins de 700 mètres de la mosquée, facilitant l’accomplissement des rites.

Les autorités tunisiennes, en coordination avec les services saoudiens, affirment que toutes les dispositions sont prises pour assurer un pèlerinage sûr. Le ministère de la Santé a rappelé les consignes sanitaires, tandis que les pèlerins sont invités à se présenter à l’aéroport cinq heures avant le départ, munis de tous leurs documents.

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Hajj 2025 : Premiers départs ce dimanche, près de 11.000 Tunisiens attendus aux lieux saints

Les préparatifs pour le pèlerinage 2025 entrent dans leur phase finale. Les premiers vols transportant des pèlerins tunisiens vers les lieux saints débuteront ce dimanche 18 mai, avec deux avions qui décolleront de l’aéroport international de Tunis-Carthage aux alentours de 10 heures. Les départs se poursuivront ensuite depuis les aéroports de Sfax, Monastir, Djerba, Tozeur et Tabarka.

Selon les autorités, 10.982 Tunisiens effectueront le Hajj cette année, issus de toutes les régions du pays. Le plus âgé des pèlerins a plus de 90 ans, tandis que le plus jeune n’en a que 24.

Dans le cadre de la préparation à ce voyage, le ministère des Affaires religieuses a organisé des sessions de formation dans sept régions. Celles-ci ont permis aux pèlerins de se familiariser avec les membres de la mission tunisienne – composée d’experts religieux, de professionnels de la santé et de représentants de la société chargée de l’hébergement – et de se préparer aux différents aspects du Hajj : rituels, santé, logistique, transport.

A La Mecque, les pèlerins seront logés dans la zone centrale, à moins de 700 mètres de la Mosquée, afin de faciliter leur accès et leurs déplacements durant les rites.

La mission officielle tunisienne est composée de 330 membres, mobilisés pour encadrer les pèlerins dans les meilleures conditions. Un travail de coordination étroit est mené avec les autorités saoudiennes, qui ont déployé des moyens logistiques importants malgré une réduction du nombre d’accompagnateurs autorisés cette année.

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Du nouveau dans l’affaire du médecin agressé à Sfax (OTJM)

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a annoncé l’arrestation de l’individu qui a agressé un médecin résident en chirurgie orthopédique à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax.

Dans un communiqué publié ce jeudi 21 août 2025, l’OTJM a affirmé que le suspect a été arrêté et qu’il est poursuivi pour « outrage à un fonctionnaire public » et « violences aggravées ».

La même source a annoncé que de nouvelles mesures de sécurité seront mises en place par les autorités, notamment l’installation de caméras de surveillance dans les couloirs de l’établissement, le déploiement d’agents de sécurité supplémentaires dans les services hospitaliers, ainsi que d’agents de forces de l’ordre au niveau du service des urgences.

L’OTJM a aussi indiqué qu’une enquête a été ouverte sur les éventuelles défaillances dans la prise en charge du médecin agressé et dans le signalement de l’incident, en affirmant par ailleurs que le seul et meilleur moyen de mettre fin aux violences dans les hôpitaux, est de garantir un bon service de santé.

Y. N.

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Sfax : arrestation de l’agresseur d’un interne à l’hôpital Habib Bourguiba

Sfax : arrestation de l’agresseur d’un interne à l’hôpital Habib Bourguiba

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins a annoncé, ce jeudi, l’arrestation de l’individu ayant agressé violemment un interne à l’hôpital Habib Bourguiba de Sfax. L’agresseur a été inculpé pour outrage à fonctionnaire et violences graves. Pour prévenir la répétition de tels incidents, l’hôpital a renforcé ses mesures de sécurité en installant des caméras de surveillance dans […]

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Prix Médias Droits Humains : candidatures jusqu’au 31 août 2025

Amnesty International Tunisie a lancé un appel à candidatures pour la troisième édition de son Prix Médias des droits humains 2025, dont la date limite de participation est fixée au 31 août 2025, a indiqué l’organisation dans un communiqué.

Ce concours national récompense les journalistes professionnels et amateurs ainsi que les photographes engagés dans la défense de la liberté d’expression, de la justice sociale et des droits humains. Trois catégories sont proposées : meilleur article de presse professionnel, meilleur article de presse amateur et meilleure photographie de presse.

Les candidats présélectionnés bénéficieront d’ateliers de formation avant la cérémonie de remise des prix. Les amateurs suivront une formation intensive, tandis que les professionnels auront accès à des modules avancés en journalisme d’investigation, journalisme de données, sécurité numérique et photojournalisme.

Les œuvres soumises doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 1er mai 2024 et le 30 avril 2025 dans un média tunisien (presse écrite, site d’information, radio, télévision ou plateforme audiovisuelle), en arabe, en français ou en anglais. Elles doivent traiter de questions liées aux droits humains, notamment les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, les enjeux environnementaux, le genre, la liberté d’expression ou la lutte contre la discrimination.

Un seul envoi par participant est autorisé, et chaque candidat doit s’engager à participer à toutes les activités organisées par Amnesty International Tunisie dans le cadre du prix.

La cérémonie de remise des prix se tiendra en septembre 2025 et comprendra une rencontre-débat ainsi qu’une exposition photographique.

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L’Etat doit protéger les médecins dans les hôpitaux publics ?

Les agressions contre les jeunes médecins sont en passe de devenir quotidiennes dans nos hôpitaux. Ces scènes, qui se répètent, ne représentent pas des cas isolés, elles constituent désormais un fléau social, qui doit nous interpeller, d’autant que ce sont souvent les jeunes médecins résidents qui en font les frais. De quoi les dégoûter de leur métier et de leur pays, et les inciter à émigrer. (Ph. Alors que nos médecins partent à l’étranger, allons-nous bientôt recourir à des médecins étrangers dans nos hôpitaux publics?)

Raouf Chatty *

Samedi dernier, un jeune médecin résident en orthopédie et traumatologie a été violemment agressé ** dans un hôpital public à Sfax dans le cadre de son travail par un patient exigeant d’être soigné en priorité. 

Ce grave forfait doit être condamné sans réserve. J’exprime mon entière solidarité avec la victime et avec les médecins et autres personnels de la santé dans nos hôpitaux publics dans des conditions souvent difficiles. J’appelle aussi les autorités publiques compétentes à se pencher sérieusement sur la situation des médecins dans les hôpitaux publics. Car il y a feu en la demeure et elles doivent prendre les devants et sévir contre les auteurs d’actes d’agression et de vandalisme. 

Les agressions contre les jeunes médecins sont en passe de devenir quotidiennes dans nos hôpitaux. Il y a quelques semaines, un groupe d’individus déchainé avait attaqué un hôpital public à Kairouan, fracassant tout sur leur passage, terrorisant patients et personnels et occasionnant des pertes en matériel médical, évaluées à des centaines de milliers de dinars. Ces scènes, qui se répètent de manière régulière, ne représentent pas des cas isolés, elles constituent désormais un fléau social, qui doit nous interpeller.  

Ce sont souvent les jeunes médecins résidents qui font les frais de ces agressions, alors qu’ils n’ont aucune responsabilité dans les conditions qui ont rendu ces agressions possibles. Ils en sont très affectés sur le plan psychique. Certains en viennent même à honnir le jour ils ont opté pour des études en médecine et consenti un investissement lourd en travail, efforts et en sacrifices. 

Le médecin victime de l’agression à Sfax.

Des conditions extrêmement difficiles

Ces médecins exercent leur profession dans des conditions extrêmement difficiles, voire très dures. Les hôpitaux manquent cruellement de ressources humaines, de moyens techniques et d’équipements médicaux. Ces quinze dernières années, la situation a beaucoup empiré dans les hôpitaux publics, suite à la démission des autorités administratives et à la montée des syndicats qui imposent désormais leur loi.

En effet, de nouvelles pratiques ont vu le jour dans les hôpitaux. L’autorité des médecins chefs de services s’est effritée. Le personnel paramédical fort de son nombre et de son ancienneté a occupé le terrain et fait désormais la loi dans les hôpitaux. Ils sont devenus quasiment intouchables. Cette situation a généré beaucoup d’abus et de dépassements. Aussi ne se passe-t-il pas une semaine sans que l’on entende parler des brimades et des misères que ces jeunes médecins subissent dans le cadre de leur travail. Maillon faible de la chaîne, ils sont entre le marteau et l’enclume, pris en tenailles entre l’autorité du chef de service dont ils dépendent pour la validation de leur cursus de stage et celle, non moins réelle, des agents paramédicaux qui font la pluie et le beau temps. Ces derniers travaillent à leur guise et sont souvent réticents à satisfaire les demandes des jeunes médecins qu’ils sont censés servir. 

Beaucoup de ces jeunes médecins souffrent de ce calvaire durant la période de résidanat qui, pour certaines spécialités médicales et chirurgicales, dure entre quatre et cinq ans répartis en dix semestres dans les hôpitaux de la République. Exploités et baladés, la suite de leur carrière dépend du bon vouloir de leur patron, voire parfois de l’humeur générale régnant dans l’établissement où ils opèrent. 

Beaucoup de jeunes médecins se plaignent du manque d’encadrement dans certains services. D’autres ont peur de voir leur patron refuser de valider leur stage de formation, ce qui revient à les priver de candidature à l’examen national de spécialité en médecine. L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) a d’ailleurs souvent soulevé ces problèmes. 

De quoi vous dégoûter de la médecine

Les jeunes médecins parlent aussi souvent du stress qu’ils endurent dans les hôpitaux publics et qui n’est pas contrebalancé par un salaire décent, de bonnes conditions de travail ou un statut social, et ce au terme d’un cursus médical de onze ans, six ans d’études de médecine souvent très pénibles après un baccalauréat scientifique mention très bien et cinq ans de résidanat dans les hôpitaux dans des conditions pitoyables.

Dans ces conditions, il ne faut pas faire la politique de l’autruche et jouer aux vierges effarouchées, en voyant ces jeunes médecins faire leurs valises et quitter le pays à la recherche de meilleures perspectives de carrière à l’étranger. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit souvent d’un aller sans retour. Ce qui constitue une perte pour eux, pour leurs parents et pour leur pays, qui a beaucoup investi dans leur formation.

L’honnêteté exige de compatir avec ces jeunes médecins ainsi contraints à l’exil, de se pencher sur leur situation et de remédier aux problèmes auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leur métier, au risque de voir bientôt les bacheliers brillants se détourner des études de médecine et laisser cette filière dévalorisée aux médiocres. Ce qui ne manquera pas de rejaillir négativement sur l’image de notre médecine et de nos médecins qui, jusqu’ici, sont généralement appréciés dans les pays étrangers où la plupart réussissent très bien. 

* Ancien ambassadeur.

** Cela s’est passé à l’hôpital universitaire Habib Bourguiba à Sfax: un patient blessé à la main a agressé un médecin résident en lui assénant un coup sur la tête, lui faisant perdre conscience. Le jeune praticien a dû passer une nuit à l’hôpital, alors que lagresseur a été laissé en liberté par la police, au prétexte qu’il était blessé lui-même.

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Croissance en trompe-l’œil : l’INS rassure, Ecoweek alerte

L’INS annonce une croissance de 3,2 % au deuxième trimestre de 2025, portée par la demande interne. Mais le rapport Ecoweek révèle une réalité plus sombre : déficit d’investissement, marginalisation dans les flux d’IDE, retard numérique. Un contraste qui interroge la crédibilité des politiques économiques.

Une embellie statistique…

L’Institut national de la statistique (INS) a publié des chiffres flatteurs : le PIB a progressé de 3,2 % en glissement annuel, dopé par la demande interne (+3,3 %) et la reprise de l’investissement brut. La consommation et la formation de capital fixe expliquent à elles seules une contribution positive de +3,59 points à la croissance.

Mais cette amélioration apparente est fragilisée par les échanges extérieurs : malgré une hausse des exportations de 9,6 %, les importations ont progressé presque autant (+8,9 %). Résultat : une contribution négative (-0,43 point) du commerce extérieur au PIB.

… qui masque des faiblesses structurelles

Derrière ces indicateurs, Ecoweek tire la sonnette d’alarme. Le think tank rappelle que la Tunisie souffre d’un déficit d’investissement chronique, estimé à 72,5 milliards de dinars entre 2010 et 2024, dont les trois quarts au cours des cinq dernières années. Avec un taux d’investissement moyen de 15,1 % du PIB, loin des 25 % nécessaires, le pays s’enferme dans une croissance molle incapable d’absorber le chômage.

IDE et attractivité : la marginalisation

Les investissements directs étrangers (IDE) illustrent ce déclassement. En 2024, la Tunisie a capté 936 millions de dollars, soit à peine 1,8 % des flux vers l’Afrique du Nord, son plus bas niveau depuis 25 ans. Pendant que l’Égypte accaparait 92 % de ces flux, la Tunisie devenait un « trou noir » sur la mappemonde des investisseurs, selon Ecoweek.

Le décrochage est encore plus flagrant dans l’économie numérique. Alors que les IDE mondiaux dans ce secteur ont triplé depuis 2020, la Tunisie reste hors-jeu, avec une part insignifiante et un retard abyssal en fibre optique (89e sur 93 pays).

Mirage ou réalité ?

Le contraste est saisissant : d’un côté, une croissance conjoncturelle rassurante ; de l’autre, une dégradation structurelle profonde. Tant que la Tunisie se contentera de mettre en avant des chiffres ponctuels, sans stratégie d’investissement et de compétitivité, la croissance restera un mirage dans le désert économique.

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