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Sécurité routière à Médenine | Sensibilisation contre l’alcool au volant

L’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) a mené une campagne de sensibilisation, à Médenine, en mettant l’accent sur deux problématiques majeures : la conduite sous l’influence de l’alcool et la sécurité des motards.

Cette initiative a été organisée, hier, par la Direction régionale de la sécurité nationale de Médenine, le pôle régional sud de l’Observatoire national de la sécurité routière et la Fédération Tunisienne des Sociétés d’Assurances (FTUSA).

L’objectif principal de cette opération était de sensibiliser les conducteurs sur les dangers de l’alcool au volant et des tests d’alcoolémie ont, par ailleurs, été effectués à l’aide d’éthylotests, pour leur faire prendre conscience des risques qu’ils encourent et font courir aux autres usagers de la route.

L’alcool réduit la vigilance, ralentit les réflexes et altère le jugement, augmentant considérablement les risques d’accident, ont rappelé les participants à cette campagne, menée parallèlement, là une autre ayant ciblé les utilisateurs de deux-roues en vue d’encourager aux bonnes pratiques.

« Des casques ont été distribués aux motocyclistes, un geste symbolique fort pour insister sur l’importance de cet équipement de protection indispensable. Le port du casque est non seulement une obligation légale, mais aussi la meilleure protection en cas de choc, réduisant drastiquement les risques de blessures graves à la tête », lit-on dans le communiqué.

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Décryptage : Pourquoi le Tunisien aime-t-il tant l’alcool ?

En Tunisie, pays au riche héritage viticole antique, la consommation d’alcool révèle un paradoxe profond entre tradition historique et tabous religieux. Malgré les interdits, l’alcool coule toujours dans les ruelles comme dans les hôtels touristiques, témoignant d’une réalité complexe et contrastée. Retour sur les racines millénaires et l’ouverture touristique qui ont façonné cette relation ambivalente.

Selon les données récentes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Tunisie affiche une consommation moyenne d’environ 12,8 litres d’alcool pur par adulte et par an. Ce chiffre place le pays en tête du monde arabe et au 9ᵉ rang mondial. Une statistique surprenante dans un pays à majorité musulmane, où l’alcool reste officiellement proscrit par la religion et encadré par la loi.

Une échappatoire sociale et psychologique

Pourtant, une enquête menée par le Pew Research Center révélait dès 2013 que plus de 80 % des Tunisiens désapprouvent la consommation d’alcool. Cette contradiction entre discours et pratiques illustre un paradoxe profondément ancré dans la société.

En Tunisie, la vente d’alcool est strictement réglementée : interdite aux musulmans ( en théorie) selon le Code pénal, suspendue durant le mois de Ramadan, les vendredis et les jours de fêtes religieuses. Mais ces restrictions légales n’entravent pas réellement l’accès aux boissons alcoolisées. Cette rareté officielle nourrit un marché noir florissant, qui alimente aussi bien les consommateurs réguliers que les acheteurs occasionnels.

Dans les bars et points de vente autorisés, la taxation élevée des boissons pousse une partie des consommateurs vers des produits moins chers et souvent de qualité médiocre, augmentant ainsi les risques sanitaires.

Pour de nombreux Tunisiens, l’alcool devient un exutoire face aux pressions économiques et sociales. Les années qui ont suivi la révolution de 2011 ont vu croître une forme d’angoisse collective, traduite chez certains par une consommation accrue.

Lire aussi : Lutte contre l’alcool au volant : la Tunisie déploie des alcootests de nouvelle génération

Les jeunes, notamment dans les grandes villes, y voient aussi un moyen de désinhibition sociale dans un environnement où d’autres formes de divertissement sont limitées. Ce phénomène s’accompagne d’une banalisation progressive de l’alcool dans certains milieux urbains, en dépit des normes religieuses et familiales.

Les taxes sur l’alcool ont fortement augmenté au cours des dernières années, rendant certaines boissons jusqu’à deux fois plus chères qu’en 2010. Pourtant, la demande ne faiblit pas. Elle se déplace vers des alternatives abordables, souvent artisanales ou issues de contrebande, qui échappent à tout contrôle sanitaire.

Des associations médicales et sociales tirent régulièrement la sonnette d’alarme face à l’augmentation des intoxications et des violences liées à l’alcool, mais leurs appels peinent à trouver un écho dans les politiques publiques.

Des racines antiques à l’essor touristique

La relation de la Tunisie avec l’alcool remonte bien avant l’ère moderne. Dès l’Antiquité, la région était connue pour ses vignobles, notamment sous l’influence des Phéniciens et des Carthaginois. L’illustre agronome carthaginois Magôn, auteur d’un traité sur la viticulture, avait posé les bases de techniques qui allaient influencer la production vinicole dans tout le bassin méditerranéen. Les Romains, héritiers de ces savoir-faire, développèrent encore la culture de la vigne, exportant vins et amphores depuis les ports de Carthage, Dougga ou Thuburbo Majus.

Au fil des siècles, la conquête arabe et l’islamisation de la région ont freiné cette tradition, sans toutefois l’effacer totalement. La production de vin et de bière a continué de manière marginale, notamment dans les zones à forte présence européenne ou au sein des communautés non musulmanes.

L’époque contemporaine a vu une renaissance de cette culture vinicole et brassicole, notamment à partir du protectorat français (1881-1956) et, plus récemment, avec l’essor touristique. Dans les années 1970 et 1980, le développement des zones balnéaires et l’ouverture au tourisme international ont entraîné une offre plus visible d’alcool dans les hôtels, restaurants et complexes touristiques.

Cette politique d’ouverture visait à répondre aux attentes des visiteurs étrangers, faisant coexister un marché destiné aux non-musulmans et une consommation locale qui, bien que taboue, continuait à croître en marge des circuits officiels.

S’agissant de la consommation de l’alcool, selon le Dr Faten Driss, spécialiste en traitement des addictions, la dépendance doit être considérée comme une maladie, non un délit. Elle insiste sur l’importance de lever la stigmatisation, notamment au sein des familles, qui doivent accompagner avec écoute, compréhension et soutien, et non jugement ni répression. Le traitement demande patience, temps et suivi régulier en thérapie, souvent sans hospitalisation. Le centre de Jebel Ouest, unique en Tunisie, accompagne surtout la réinsertion sociale post-consommation. Dr Driss rappelle que l’addiction est une maladie cérébrale chronique avec risque permanent de rechute. Elle appelle à la bienveillance des proches face aux rechutes, soulignant que la guérison reste possible grâce à un soutien constant.

Un paradoxe qui interroge

Cependant, la Tunisie vit dans une forme de schizophrénie culturelle : d’un côté, un discours officiel et religieux qui condamne fermement l’alcool ; de l’autre, une consommation réelle qui rivalise avec celle de nombreux pays occidentaux.

Ce paradoxe, entretenu par le poids du tabou, le manque de prévention et les tensions sociales, continue de façonner la relation des Tunisiens à l’alcool — une relation à la fois cachée, tolérée et difficile à briser.

Lire aussi : Bière en Afrique du Nord : La Tunisie reste leader

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En Tunisie, plus de 30% des jeunes conduisent sous l’effet de l’alcool

En Tunisie, le problème de l’alcool au volant chez les jeunes demeure préoccupant. Face à cette réalité, les autorités viennent de moderniser les contrôles avec des alcootests électroniques de nouvelle génération.

Le colonel Chamseddine Adouani, chef du bureau de coordination et de communication à l’Observatoire national de la sécurité routière, a déclaré ce lundi 28 juillet 2025 sur les ondes de Mosaïque FM que plus de 30% des jeunes Tunisiens prennent le volant en état d’ébriété.

Les accidents mortels sont souvent liés à l’alcool

Il a précisé que la plupart d’entre eux conduisent dans des lieux et à des moments spécifiques, soulignant que les accidents mortels, tant en Tunisie qu’à l’étranger, sont souvent liés à l’alcool : les conducteurs sous influence sont beaucoup plus susceptibles d’être à l’origine d’un accident que les conducteurs sobres.

Le colonel Laâdouani a martelé qu’« un accident peut survenir en une seconde », et a incité les citoyens à prendre conscience des dangers liés à la conduite sous alcool, rappelant que « ta vie et celle des autres sont prioritaires ».

Par ailleurs, une campagne nationale de sensibilisation, lancée en décembre 2024, est en cours et vise à informer le public avant la publication d’un décret réglementaire encadrant les contrôles.

Nouveaux outils de contrôle

Dans ce contexte, le colonel Sami Saoudi, porte-parole de l’Observatoire national de la sécurité routière, avait annoncé le 17 juillet, le déploiement de dispositifs électroniques de détection d’alcoolémie à travers le pays.

Ces appareils de nouvelle génération mesurent le taux d’alcoolémie dans l’air expiré avec une grande précision et en temps réel, contrastant avec les anciens éthylotests chimiques. Le résultat étant immédiat, les agents peuvent engager les procédures légales sans attendre.

Ce dispositif s’inscrit dans une stratégie nationale progressive de réduction des accidents de la route liés à l’alcool.

Cadre légal

Depuis 2016, la législation tunisienne a abaissé la limite légale d’alcoolémie à 0,3 g/l de sang (contre 0,5 g/l auparavant). Certains conducteurs, notamment les jeunes permis (< 2 ans), les chauffeurs de poids lourds ou de transport collectif, sont soumis à une tolérance zéro.

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Tunisie : vers une nouvelle loi pour lutter contre l’alcool au volant

Tunisie : vers une nouvelle loi pour lutter contre l’alcool au volant

La capitaine Samia Massoud, cheffe du service de communication routière par intérim au sein de l’Observatoire national de la sécurité routière, a annoncé que l’Assemblée des représentants du peuple examinera, après la pause parlementaire, une initiative législative visant à réduire les accidents de la route liés à la conduite sous l’emprise de l’alcool. Selon ses […]

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Tunisie : 30 % des conducteurs dépassent le taux légal d’alcool au volant

Tunisie : 30 % des conducteurs dépassent le taux légal d’alcool au volant

Le moniteur national de la sécurité routière a révélé que 30 % des conducteurs contrôlés dépassent le taux légal d’alcool autorisé au volant. Pour les conducteurs ordinaires, cette limite est fixée à 0,3 g/l de sang, tandis que toute consommation d’alcool est strictement interdite pour les conducteurs professionnels. En cas de dépassement, la procédure se […]

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Trois tunisiens sur dix dépassent la limite légale d’alcool au volant

Le colonel Sami Saoudi, chef du bureau des données à l’Observatoire national de la sécurité routière, a révélé qu’en Tunisie, 30% des conducteurs dépassent la limite légale d’alcool au volant. Il parlait lors d’une campagne de sensibilisation organisée samedi 9 août 2025 au carrefour de Gammarth, banlieue nord de Tunis.

Cette campagne, lancée au début de l’année et qui se poursuit tout au long de l’année, vise particulièrement à réduire la conduite en état d’ivresse, notamment durant les périodes de vacances d’été caractérisées par une augmentation du trafic routier.

La campagne est pour l’instant principalement éducative, mais elle deviendra coercitive à partir de l’entrée en vigueur de l’arrêté numéro 146*, qui fixe la limite légale d’alcool autorisée à 0,3 gramme par litre de sang pour les conducteurs ordinaires, tandis que la consommation d’alcool devient strictement interdite pour les conducteurs professionnels.

Toute quantité d’alcool, même minime, affecte le temps de réaction et peut entraîner des accidents mortels en quelques secondes, souligne le colonel Saoudi, qui a assuré, dans une déclaration à Mosaïque Fm, que les appareils utilisés sont équipés des dernières technologies, incluant un système GPS et des registres horodatés garantissant la traçabilité et la transparence des opérations. Chaque infraction fait l’objet d’un enregistrement précis des données personnelles (nom, prénom, identité) et d’une notification signée par le contrevenant, accessible à tout moment par le parquet public. Et ce pour protéger les droits des citoyens et prévenir toute tentative de corruption ou de manipulation.

En cas de dépassement, la procédure prévoit l’information de la justice conformément à l’article 87 du code de la route, avec des sanctions pouvant aller d’une amende de 200 à 500 dinars, une peine de prison pouvant atteindre six mois, et le retrait du permis de conduire.

* Le Décret gouvernemental n° 2016-292 du 1er mars 2016, modifiant le décret n° 2000-146 du 24 janvier 2000, relatif à la conduite sous l’empire d’un état alcoolique stipule que:

– Un conducteur est considéré sous l’empire d’un état alcoolique, lorsque les résultats des vérifications effectuées conformément aux dispositions de l’article trois du présent décret gouvernemental, font apparaître la présence dans le sang, d’un taux d’alcool pur égal ou supérieur à 0.3 gramme par litre.
Le taux d’alcool pur dans le sang est réduit à 0.0 gramme par litre pour :
– les conducteurs stagiaires,
– les conducteurs des véhicules lourds destinés au transport routier de marchandises,
– les conducteurs des véhicules destinés au transport de personnes dont le nombre de places dépasse 8 celui du conducteur non inclus,
– les conducteurs des véhicules de transport public routier non régulier de personnes,
– les conducteurs des véhicules destinés au transport touristique,
– tous les formateurs et les formateurs des formateurs dans le domaine de la conduite des véhicules lors de l’exercice de la fonction.

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L’OMS appelle à une hausse de 50% des prix du sucre, de l’alcool et du tabac

L’Organisation mondiale de la santé recommande une hausse de 50 % des prix des boissons sucrées, de l’alcool et du tabac sur dix ans, via de nouvelles taxes. Objectif : réduire la consommation de ces produits nocifs et générer des ressources pour les systèmes de santé.

Face à l’augmentation des maladies chroniques et au recul de l’aide au développement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose une solution audacieuse : instaurer des taxes sur les produits nocifs pour la santé, avec pour objectif d’en augmenter les prix de 50% d’ici 2035.

Cette initiative, baptisée « 3 par 35 », a été présentée lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement tenue à Séville. Elle concerne trois catégories de produits : le tabac, l’alcool et les boissons sucrées, identifiés comme des facteurs majeurs de maladies telles que le diabète, les cancers et les affections cardiovasculaires.

Selon l’OMS, une telle politique fiscale pourrait rapporter jusqu’à 1000 milliards de dollars d’ici à 2035, tout en sauvant des millions de vies grâce à la baisse de la consommation. L’expérience de pays comme la Colombie ou l’Afrique du Sud, qui ont déjà mis en place des taxes similaires, renforce la crédibilité de cette approche.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que ces taxes pourraient aider les États à s’adapter à la nouvelle réalité budgétaire, en finançant leurs propres systèmes de santé de manière plus autonome, alors que de nombreux pays doivent faire face à la réduction de l’aide internationale, notamment des États-Unis.

Si l’OMS plaide de longue date pour des taxes sur le tabac, c’est la première fois qu’elle propose une cible chiffrée et commune pour les trois produits. Elle espère ainsi susciter une mobilisation mondiale, à la hauteur des enjeux sanitaires et économiques de cette décennie.

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