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Éclipse totale de lune | La CST organise une soirée d’observation exceptionnelle

Le dimanche 7 septembre 2025, le ciel nous offrira un spectacle rare : une éclipse totale de lune. La totalité est visible depuis une grande partie du globe, notamment l’Europe, la majeure partie de l’Asie, une portion de l’Afrique de l’Ouest et l’ouest de l’Australie.

Ce phénomène débutera à 16h28 HL (heure locale) avec l’entrée de la Lune dans la pénombre terrestre. Le moment fort surviendra à 19h11 HL : notre satellite naturel sera alors entièrement immergé dans l’ombre de la Terre, se parant d’une somptueuse teinte rouge cuivré. L’éclipse s’achèvera à 21h55 HL, lorsque la Lune quittera définitivement la pénombre.

À cette occasion, la Cité des sciences à Tunis (CST) invite à une soirée d’observation exceptionnelle sur son site avec notamment une conférence grand public intitulée « Éclipse lunaire totale du 7 septembre 2025 » et une observation aux télescopes des différentes phases de l’éclipse et de la majestueuse Saturne

Communiqué

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Bourse Tunis : échanges modestes à 33,3 MD, PGH valeur la plus dynamique

Le marché a terminé, la semaine du 18 au 22 août, sur une note morose. L’indice de référence a glissé de 0,2 % à 11820,6 points, ramenant sa performance annuelle à +19,5 %, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Les échanges de la semaine ont été relativement modestes, cumulant une enveloppe de 33,3 MD, soit un flux moyen quotidien de 6,7 MD. Notons la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre POULINA GROUP HOLDING, portant sur un flux de 5 MD.

Analyse des valeurs

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING s’est offert la palme des hausses. L’action du leaseur s’est envolée de 15,1 % à 34,590 D, en drainant des échanges de 1,7 MD.

Le titre SOTUMAG semble avoir retrouvé les faveurs des investisseurs. L’action du gestionnaire du marché de gros s’est adjugée une progression de 6,6 % à 8,740 D. La valeur a été transigée à hauteur de 940 mille dinars sur la semaine.

Le titre BH LEASING a accusé la plus forte correction à la baisse de la semaine. L’action du loueur adossé au groupe BH a dévissé de 11,3 % à 4,170 D. La valeur a brassé un flux très réduit de 12 mille dinars sur la semaine.

Le titre DELICE HOLDING a figuré parmi les plus grands perdants de la semaine. L’action a reculé de 8,9 % à 11,8 D, en animant le marché avec un volume de 1,3 MD.

PGH a été la valeur la plus dynamique de la semaine. L’action du holding a fait sur surplace à 15,240 D, en alimentant le marché avec des capitaux de près de 6 MD.

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La Bourse de Tunis termine sur une note positive, TLF valeur vedette

Le marché a terminé la séance du vendredi sur une note d’optimisme. Le benchmark a signé une avancée de 0,23 % à 11820,6 points, dans un modeste volume de 5,8 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre NEW BODY LINE s’est offert la palme d’or. Sans faire l’objet de transactions, l’action du spécialiste des vêtements intelligents a inscrit une progression de 4,6 % à 4,560 D.

Le titre SOTIPAPIER a figuré parmi les plus grands gagnants de la séance. L’action du producteur du papier Kraft et Test liner a affiché une embellie de 2,8 % à 3,340 D. Les échanges sur le titre ont été faibles, se montant à 19 mille dinars.

Le titre BH LEASING a essuyé la plus forte baisse de la séance. Dans un flux très réduit de 9 mille dinars, l’action du leaseur a reculé de 4,1 % à 4,170 D.

Le titre TAWASOL GROUP HOLDING n’a pas fait bonne figure sur le marché. L’action du holding s’est pliée de 2,9 % à 0,660 D. La valeur a brassé un volume limité de 49 mille dinars sur la séance.

TUNISIE LEASING & FACTORING a été la valeur vedette de la séance. L’action a terminé sur une note positive (+2 % à 34,590 D) en alimentant le marché avec des capitaux de 1MD.

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Gestion de l’eau en Tunisie : des barrages à 31,9 %, un défi urgent

Gestion de l’eau en Tunisie : des barrages à 31,9 %, un défi urgent

Au 15 août 2025, le stock d’eau dans les barrages tunisiens s’élève à environ 754,4 millions de mètres cubes, ce qui correspond à un taux de remplissage de 31,9 % seulement. Ce chiffre reflète une situation préoccupante face aux besoins croissants du pays en eau potable, en irrigation et en usages industriels. La faiblesse de […]

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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Snapshot : Les soixante-dix ans de l’école Chevreul

À Mutuelleville, rue du 1er juin, les locaux de l’école Chevreul sont ouverts depuis 1957 et accueillent un établissement privé d’enseignement dont l’origine remonte à 1904.

En effet, c’est à cette date que la congrégation catholique Notre-Dame de Seillon s’installe à proximité de Nabeul pour y créer un pensionnat.

Ce pensionnat évoluera pour devenir dès 1938 la matrice des écoles de Chevreul qui finiront par s’installer à Tunis en 1954.

La première rentrée de l’école Chevreul a eu lieu en octobre 1957. Depuis, cet établissement a connu plusieurs époques et finira par être cédé par les sœurs.

Aujourd’hui, l’école Chevreul continue son parcours et compte parmi les plus anciens établissements scolaires à Mutuelleville où l’établissement est installé rue du 1er juin.

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Architecture : Quand le Tunis des années soixante rêvait de modernité

C’est à cheval entre la fin des années soixante et le début des années soixante-dix que Tunis a connu de nombreux grands chantiers, les premiers à voir le jour au sein de la jeune république. C’est d’ailleurs à l’époque que le palais présidentiel de Carthage avait vu le jour.

C’est durant cette même période que les immeubles modernes de Bab Aleoua et ceux de Bab El Assel avaient été érigés dans un style qui rompait avec les canons antérieurs. Peut-on l’oublier : en ce temps, les cartes postales faisaient circuler la nouvelle image du Pont de Carthage ou de la place Barcelone.

L’Africa

L’architecture hôtelière de cette époque s’est également distinguée par sa quête de modernité et quatre hôtels contemporains. Ces hôtels sont le Hilton, l’Africa, l’International et l’hôtel du lac aujourd’hui en sursis.

À cette époque, ces hôtels étaient nés dans un esprit de modernisation de l’image de Tunis et continuent d’ailleurs à représenter l’image du centre-ville de la capitale.

Faut-il préserver ces édifices et comment le faire ? Cinquante ans après cette question est posée aux jeunes générations et trouve toute son acuité dans la polémique actuelle autour de l’hôtel du lac.

L’International

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Sidi Hassine : Un nouvel acte de vandalisme contre un bus en plein trajet !

Dans un communiqué publié samedi 16 août 2025, la Société des Transports de Tunisie (Transtu) a annoncé qu’un bus neuf de la ligne 34A avait subi un jet de pierres vers 16h50 dans le quartier de Sidi Hassine, alors qu’il roulait vers le centre-ville de Tunis. Un jeune homme a lancé les pierres après être descendu du véhicule, brisant une vitre latérale.

La Transtu a immédiatement ouvert un procès-verbal et utilisé les caméras embarquées pour enregistrer l’incident. Elle a transmis les images aux forces de sécurité afin d’identifier les responsables. L’entreprise affirme qu’elle défendra ses droits et poursuivra en justice les auteurs du vandalisme.

Il convient de rappeler que deux jours plus tôt, jeudi 14 août 2025, une rame de la ligne 4 avait été la cible d’un incendie volontaire près de la station Slimane Kahia. Un groupe d’enfants avait allumé des papiers et les avait jetés entre les sièges, endommageant une partie du plancher et des câbles électriques sous les banquettes.

Ces incidents posent la question de la sécurité des transports en commun à Tunis. Quelles mesures pourraient être mises en place pour prévenir de tels actes à l’avenir ?

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L’hôtel du lac va-t-il être démoli à partir de cette semaine ?

Depuis hier, vendredi 15 août, des nouvelles alarmantes circulent sur les réseaux sociaux en ce qui concerne L’hôtel du lac à Tunis.

L’architecte et enseignante universitaire Amira Belhaj Hlali a ainsi affirmé dans un post abondamment relayé que les travaux de démolition de l’hôtel du lac avaient démarré le 15 août.

Suite à cette publication, l’Association de sauvegarde de la médina de Tunis ( ASM ) a interpellé l’opinion en regrettant la  » frénésie spéculatrice  » et en appelant à la mobilisation pour sauver cet édifice exceptionnel.

Se déplaçant sur le terrain, une architecte de l’ASM a constaté des travaux en cours et aucune signalisation quant à la nature précise de ces travaux.

Pour sa part, Amel Meddeb, également architecte et députée à l’Assemblée des représentants du peuple, a appelé à manifester en début de semaine prochaine, tout en alertant l’Institut national du patrimoine et les écoles d’architecture et d’urbanisme.

Sur un autre plan, les animateurs du groupe Harissaland ont appelé à préserver cet édifice pour y installer  » un centre pour les jeunes créatifs tunisiens « . Ce groupe préconise de dédier cet édifice à l’hébergement de deux cents startups grâce à un crowfunding national.

Toutefois, la question initiale reste posée : l’hôtel du lac va-t-il être démoli à partir de cette semaine ? À en croire les repreneurs de cette construction emblématique du Tunis des années soixante-dix, il n’y a aucun projet de démolition en cours. Les travaux qui sont envisagés et n’ont pas encore commencé ne concerneraient que les espaces intérieurs. La structure générale de l’édifice devrait être intégralement respectée alors que les espaces intérieurs seront rénovés.

Qu’en est-il vraiment ? Le fait est que quasiment aucun affichage n’est fait à proximité du site de cette intervention. Pourtant, cette publicité est une exigence légale. D’autre part, depuis quelques semaines comme le soulignait Webdo, une palissade métallique a été installée autour du site.

Lire aussi: Tunis – Hôtel du Lac : Ça bouge enfin mais dans quelle direction ?

Défendu par la société civile depuis plusieurs années, repris par un nouvel investisseur, l’hôtel du lac ne laisse pas indifférent. Sa structure en forme de pyramide inversée et son aspect brutaliste en font une œuvre architecturale rare que nous devons à Raffaele Contigiani, un architecte italien de renommée mondiale.

Une affaire à suivre en attendant la mobilisation à laquelle invite la société civile pour sauver l’hôtel du lac et, si c’est vraiment le cas, éviter sa démolition pure et simple.

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L’homélie de l’archevêque de Tunis, avant la procession de la Madone de la Goulette 

Au-delà du caractère religieux de la célébration de l’Assomption, la procession de Notre-Dame de Trapani qui se déroule à la Goulette, est un événement culturel de première importance. Cette procession souligne en effet la convivialité tunisienne et nos traditions plurielles dans la diversité méditerranéenne.
Hier, vendredi 15 août à la Goulette, à cette occasion annuelle, Monseigneur Nicolas Lhernould, archevêque de Tunis, a mis en exergue  » le signe d’une humanité fraternelle portant dans l’espérance la gravité du monde « .
Nous vous invitons à lire le texte complet de l’homélie qu’il a prononcée hier en l’église de la Goulette.

Mesdames et Messieurs en vos compétences et qualités, Chers frères et sœurs et chers amis, de toutes nationalités et de toutes confessions, Vous qui êtes dans l’église, sur la place, le parvis, ou qui participez à cette cérémonie par les moyens de retransmission numériques, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue, et de vous remercier pour votre présence si nombreuse à l’occasion de cette fête du 15 août ; de souhaiter aussi une très bonne fête, de manière particulière, à celles et ceux qui portent le beau prénom de Marie.

Nous célébrons aujourd’hui l’Assomption de la Vierge Marie, qui, dans l’intégrité de son être, fut élevée au Ciel sans avoir connu la dégradation du tombeau. Très tôt dans l’histoire les chrétiens eurent l’intuition qu’ayant mis au monde le Verbe de Dieu, éternel et sans péché, il fallait que Marie ait été préservée elle aussi du péché par une grâce unique. Selon les Ecritures, la mort est le fruit du péché (cf. Rm 6,23). Là où il n’y a pas de péché, il n’y a pas de mort, sauf pour Jésus lui-même, qui a choisi librement de mourir pour nous donner la vie. Comme aiment le dire nos frères et sœurs orthodoxes, Marie, conçue sans péché, s’est « endormie » à la fin de sa vie terrestre sans connaître la corruption, et fut élevée au Ciel, dans la vie même de Dieu.

Nous le disions l’année dernière : l’Assomption est la fête de la joie, celle de cette vie du Ciel qui ne finira pas. Une joie dans laquelle Marie nous précède. Une joie que nous sommes tous appelés à connaître un jour. Une joie qui vient non pas du monde, mais de Dieu. L’Assomption est la fête de la joie ; elle est aussi la fête de l’espérance, le thème de cette année particulière où nous célébrons un jubilé : l’espérance d’une terre nouvelle où « amour et vérité se rencontrent », où « justice et paix s’embrassent » (cf. Ps 84,11) ; l’espérance d’une éternité déjà commencée, que Dieu promet à tous les peuples dans une communion qui ne finira pas (cf. Is 25,6-7).

Cet horizon, pourtant, peut sembler bien lointain ! Ici même, l’an passé, tous ensemble, nous avons imploré Dieu pour que la paix revienne, à Gaza, en Terre Sainte, et dans toutes les régions du monde meurtries par la violence. Un an après, en bien des lieux, à commencer par Gaza, la situation est pire, terrifiante, insupportable, au point que les mots manquent face au naufrage d’humanité que la guerre entraîne dans son sillage.

La prière serait-elle vaine ? Espérer serait-il vain ? A quoi bon, dira-t-on, prier pour une paix qui semble s’éloigner un peu plus chaque jour ? « Quand je crie, Dieu, réponds-moi, Dieu, ma justice ! Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière ! » (Ps 4,2) Seraient-elles inutiles ces paroles du psaume, inutile cet appel à espérer envers et contre tout, malgré ce qui arrive ?

Le même psaume invite avec force à la persévérance : « Fils des hommes, dit le Seigneur, jusqu’où irez-vous dans l’insulte à ma gloire, l’amour du néant et la course au mensonge ? […] Faites confiance au Seigneur » (Ps 4,3.6).

« La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant », disait saint Irénée (Contre les Hérésies, IV). Là où l’humanité meurt ou fait mourir dans la violence, la gloire de Dieu est piétinée ; or cette gloire est sacrée.

La gloire de Dieu est piétinée quand des êtres humains tuent d’autres êtres humains, quelle qu’en soit la raison, toujours contraire à ce que Dieu désire. La gloire de Dieu est piétinée quand des hommes, des femmes, des enfants sont blessés, séquestrés, affamés, privés du nécessaire pour tout simplement vivre. Elle est piétinée quand les intérêts particuliers prévalent sur le respect inconditionnel des personnes, toutes créées à son image et à sa ressemblance, quand les droits des peuples sont bafoués et que la volonté de dominer l’emporte sur la solidarité, quand les morts restent sans sépultures, les blessés sans possibilités de soin, les enfants sans nourriture, les sociétés sans espérance. Elle est piétinée chaque fois que la violence, l’injustice et la haine défigurent l’humain, pourtant capable de tant de grandeur et de tant de beauté.

La violence conduit à la violence. Elle n’a pas le pouvoir de construire la paix. La prière, au contraire, parce qu’elle procède de Dieu, qu’elle est puissance de Dieu, élargit le sillon de la paix véritable. La violence défigure ; la prière reconfigure. La violence détruit ; la prière reconstruit. La violence divise ; la prière réunit. La violence, fébrile, s’impose dans la force ; la prière, confiante, avance désarmée. La violence sécrète la vengeance ; la prière conduit au pardon. La violence prend l’avenir en otage ; la prière le rend possible dans la concorde et dans la paix.

Frères et sœurs, chers amis, nous nous sentons souvent petits devant ce qui se passe, démunis, parfois découragés. Soyons de ceux et celles qui rendent l’avenir possible. Notre prière commune, fervente et persévérante, prépare le terrain des vraies reconstructions. Ayons le courage de croire en la promesse de Dieu : « Je connais les pensées que je forme à votre sujet, pensées de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance » (Is 29,11). « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira […] Il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute ma montagne sainte ; car la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond des mers » (Is 11,6.9).

Lors de la Journée Mondiale de la Paix, le 1er janvier 2002, le saint Pape Jean-Paul II prononçait ces paroles, qui restent brûlantes d’actualité (Message pour la Journée Mondiale de la Paix – 1er janvier 2002, n. 15) :

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux annoncer dans ce message aux croyants et aux non-croyants, aux hommes et aux femmes de bonne volonté, qui ont à cœur le bien de la famille humaine et son avenir […]. »

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : voilà ce que je veux rappeler à ceux qui ont entre leurs mains le sort des communautés humaines, afin qu’ils se laissent toujours guider, dans les choix graves et difficiles qu’ils doivent faire, par la lumière du bien véritable de l’homme, dans la perspective du bien commun […]. »

« Il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon : je ne me lasserai pas de répéter cet avertissement à ceux qui, pour un motif ou pour un autre, nourrissent en eux la haine, des désirs de vengeance, des instincts destructeurs. »

À ces paroles du pape, ajoutons qu’il n’y a pas de pardon possible sans courage de la vérité ni désir sincère de vraie fraternité ; pas de fraternité sans dialogue véritable, sans espérance réelle d’un avenir partagé ; pas d’avenir partagé sans présent solidaire ni conscience vive et humble d’avoir besoin les uns des autres pour donner tous ensemble le meilleur de nous-mêmes.

Cette espérance, c’est elle que nous manifestons tous ensemble dans cette rencontre de prière. Comme l’année dernière, la statue de la Vierge Marie, Notre-Dame de Trapani et de La Goulette, symbole de fraternité entre les rives de la Méditerranée et de paix pour notre monde, sera portée sur la place après la messe. Avec Marie, nous implorerons à nouveau Dieu en faveur de la paix, à travers cinq stations symbolisant les cinq continents. Nous demanderons à Dieu de bénir notre monde en lui donnant la paix.

Donnons une nouvelle fois ensemble, en ce jour de l’Assomption, le signe d’une humanité fraternelle portant dans l’espérance la gravité du monde ; et contribuons ainsi, à notre mesure, comme le disait le Pape François, à ce « nous puissions tous ensemble faire renaître un désir universel d’humanité » (Fratelli Tutti, n. 8).

Marie, en son « Magnificat » que nous venons à nouveau d’entendre dans l’Évangile, nous montre le chemin. « Mon âme exalte le Seigneur » (Lc 1,46) : Dieu tout-puissant, donne-nous de te reconnaître et de t’exalter dans le visage de tout frère, de toute sœur, que tu nous as donnés, à commencer par les plus fragiles et les plus petits. « Il s’est penché sur son humble servante » (Lc 1,48) : donne-nous le courage et la joie de prendre soin les uns des autres, de choisir les chemins de l’humilité devant les tentations de vouloir dominer.

« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,50) : désarme notre monde, apprends à tous les peuples la puissance du pardon et conforte l’action des artisans de paix. « Déployant la force de son bras, il disperse les superbes » (Lc 1,51) : déracine des cœurs le venin de l’orgueil, le poison des rancunes et les désirs égoïstes au détriment des autres. « Il renverse les puissants de leurs trônes » (Lc 1,52) : donne à tous les dirigeants du monde un cœur simple, sage et bon, et fais que le bien commun soit toujours l’horizon de ceux et celles qui exercent pour les autres le service de l’autorité.

« Il comble de bien les affamés » (Lc 1,53) : viens au secours de ceux qui n’ont pas le nécessaire pour vivre, qui souffrent de la faim, de la soif et du dénuement, et ouvre les chemins pour leur venir en aide. « Il se souvient de son amour » (Lc 1,54) : prends en grâce notre monde, et qu’en tournant ton visage vers nous, par l’intercession de la Vierge Marie, nous connaissions vraiment la paix qui vient de toi.

Nicolas LHERNOULD
Archevêque de Tunis

Lire aussi: La Goulette : Aujourd’hui, messe de l’Assomption, procession de la Madone et prières pour la paix

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Tunisie : Une équipe de la SONEDE agressée lors d’une réparation

La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) a signalé, ce vendredi 15 août 2025, un grave incident survenu aux Jardins d’El Menzah 1, rue 7553, dans le district d’el Manar.

Pendant la réparation d’une canalisation endommagée, un individu s’est approché de l’équipe technique. Il a agressé les agents, les a empêchés de poursuivre leur mission et a brisé une pompe à eau.

Les responsables de l’agence d’el Manar ont aussitôt alerté les autorités locales. Celles-ci ont contacté le poste de police compétent, qui a rédigé un procès-verbal.

La SONEDE condamne fermement cet acte. Elle précise que l’agression a retardé l’intervention, mais assure déployer tous les moyens pour rétablir le service au plus vite. L’entreprise invite ses abonnés à faire preuve de patience et de compréhension.

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Environnement : Que reste-t-il de la faune du lac de Tunis ?

Les oiseaux qui nichent du côté du lac de Tunis ne sont plus très nombreux. En cause, l’urbanisation des berges, un processus en cours depuis plus d’un demi-siècle.

Les oiseaux qui nichent du côté du lac de Tunis ne sont plus très nombreux. En cause, l’urbanisation des berges, un processus en cours depuis plus d’un demi-siècle.

Les berges du lac de Tunis étaient l’habitat de prédilection de nombreux volatiles qui deviennent de moins en moins nombreux.

Ainsi, de nombreux oiseaux ont longtemps vécu dans les parages de ce lac. On peut citer plusieurs espèces dont le bécasseau, le chevalier et le gravelot.

On pouvait aussi admirer au bord du lac les hérons cendrés et aussi les cormorans.

Ces lieux étaient aussi l’habitat de prédilection des flamants roses, si majestueux sur leurs longues pattes, plongeant leur bec dans la vase pour en extraire algues et crustacés.

Parmi ces oiseaux du lac, citons aussi les limicoles qui sont de petits échassiers migrateurs.

Notons que la ville de Radès a longtemps abrité un centre de baguage qui permettait de retracer l’itinéraire des oiseaux.

Le lac abrite par ailleurs quantité de poissons, notamment des daurades grises et des pageots qui s’introduisent de la mer par le canal de Khereddine.

Malheureusement, la faune du lac n’est plus ce qu’elle fut après la mise en valeur des berges, depuis trois décennies.

Il reste parfois quelques spécimens venant nicher dans ces parages. Ils sont surtout visibles autour de l’île de Chikly.

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Entrée sud de Tunis : Fin des travaux prévue fin 2025, selon le ministre

Salah Zouari s’est rendu ce mercredi 30 juillet 2025 sur le chantier de l’entrée sud de Tunis pour constater l’avancement des travaux. Le ministre de l’Équipement a assuré que le projet sera achevé d’ici fin 2025.

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a effectué une visite sur le chantier des deuxième et troisième tranches du projet d’aménagement de l’entrée sud de la capitale. Accompagné du directeur général des ponts et chaussées, d’ingénieurs et des représentants du groupement d’entreprises en charge des travaux, il a tenu une séance de travail sur site.

Taux d’avancement des travaux

Selon le ministère, la deuxième tranche, située à La Cagna, est réalisée à 67%, tandis que la troisième, couvrant l’Hôpital des grands brûlés et la zone d’El Mourouj, enregistre un taux d’avancement de 73%.

Salah Zouari a réaffirmé l’importance stratégique du projet, qui concerne plus de 200.000 véhicules par jour. Il a insisté sur le respect du calendrier, fixant la fin des travaux à décembre 2025, tout en appelant à maintenir un haut niveau de qualité dans l’exécution.

Un investissement de 370 MD

Le projet d’aménagement de l’entrée sud de Tunis, lancé pour désengorger l’un des axes les plus fréquentés de la capitale, mobilise un investissement de 370 millions de dinars. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme national d’amélioration des infrastructures routières urbaines.

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Médina de Tunis : Salah et le grill de souk El Sakkajine

Au restaurant El Abed, côtelettes et poissons grillés rassemblent depuis plus de soixante-dix ans.

Au souk El Sakkagine qui se trouve entre les drapiers et les artisans selliers, Salah est connu de tous mais sous le prénom de Mourad. Il porte bien ses deux prénoms et, dans une noria de gestes, il grille à la perfection poissons et côtelettes d’agneau au célèbre restaurant El Abed.

Cette enseigne de la médina de Tunis a une longue histoire qui commence en 1953. Il y a plus de soixante-dix ans, deux compères, de véritables frères, avaient fondé ce restaurant.

Aujourd’hui, Mohamed Salah El Abed et Hassen Gharbi ne sont plus là et ce sont Fathi et Tarek, leurs fils respectifs qui entretiennent la flamme.

Imperturbable devant son grill, Salah veille à la cuisson des produits qui ont fait la réputation de cette enseigne où l’on vient de loin pour goûter les grillades.

Plusieurs heures d’affilée, Salah, le regard plongé sur l’âtre, dépose délicatement viande et poisson et les en retire toujours au bon moment.

Au milieu des crépitements du feu et des fumets qui l’entourent comme un encens gourmand, Salah ressemble autant à un Vulcain des aromates qu’à un jongleur aux côtelettes.

Immuable, au seuil de son open kitchen, devant son grill d’antan, Salah observe les braises rougeoyantes et apprête les mets du jour.

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Tunisie Telecom s’offre un nouveau visage high-tech

L’opérateur national a inauguré, en vidéo, son nouveau siège dans la zone urbaine nord de Tunis. Un bâtiment moderne, pensé pour le bien-être et la performance de ses équipes.

Tunisie Telecom a dévoilé officiellement, à travers une vidéo publiée sur sa page LinkedIn, son tout nouveau siège social implanté dans la zone urbaine nord de Tunis. Ce projet architectural d’envergure, couvrant une superficie totale de 4819 m² et une surface bâtie de près de 22000 m², marque une nouvelle étape dans la transformation de l’opérateur historique.

Conçu pour refléter l’équilibre entre élégance, fonctionnalité et confort, le bâtiment comprend sept étages, 251 bureaux, sept open spaces et environ 270 postes de travail. L’ensemble est aménagé selon les standards internationaux, dans une logique de bien-être au travail et de haute performance.

Le siège dispose de dix salles de réunion ultramodernes, de zones d’accueil confortables, et surtout d’un bureau dédié à la relation citoyenne, témoignant de l’engagement de Tunisie Telecom en tant qu’acteur à l’écoute de ses clients.

Chaque étage comprend également deux salles de repos et deux kitchenettes, et une infirmerie complète de médecine du travail est intégrée dans le bâtiment.

Le site est équipé d’un système de vidéosurveillance intelligent et d’un parking souterrain structuré en six zones, garantissant sécurité et accessibilité. Ce nouveau siège est à la fois une vitrine des ambitions numériques de l’opérateur et un espace de travail citoyen, ancré dans la dynamique nationale.

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Grève du transport terrestre maintenue du 30 juillet au 1er août

La Fédération générale du transport, rattachée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a confirmé la tenue d’une grève dans le secteur du transport terrestre. Le mouvement aura lieu les 30 et 31 juillet ainsi que le 1er août 2025. Il vise à dénoncer la détérioration des conditions de travail et l’absence de garanties minimales de sécurité.

Dans une publication en date du 28 juillet, Ghassen Ksibi, chargé de communication de l’UGTT, a annoncé l’échec des négociations avec le gouvernement. Selon lui, les représentants de l’État ont rejeté toutes les revendications syndicales lors de la réunion tenue le même jour.

La Fédération alerte sur la vétusté des équipements, l’absence de tenues de travail, le manque de prévention et les conditions climatiques difficiles. Elle mentionne aussi des agressions verbales et physiques subies par les agents pendant leur service.

Le syndicat critique également la gestion du dossier par les autorités. Il reproche au ministère d’avoir exigé les listes nominatives de réquisition avant même la réunion de négociation. Pour la Fédération, cette démarche nuit au dialogue social et ne constitue pas une solution acceptable.

En l’absence de réponse satisfaisante de la part du gouvernement, la grève sera maintenue. La Fédération affirme que les travailleurs continueront à se mobiliser pour faire valoir leurs droits.

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La Gondole, le Bagdad et la Pomme d’api : Des tables méconnues mais inoubliables

Parmi les restaurants disparus, quelques uns ont laissé une trace inoubliable et vivent encore dans nos mémoires.

Une promenade sur la grande avenue Bourguiba permet de faire renaître le souvenir de plusieurs restaurants aujourd’hui disparus.

C’est le cas de la Goulue et du Grill qui se trouvaient en face du ministère de l’Intérieur et ont compté parmi les bonnes tables de Tunis. De l’autre côté de la place, les dîners avaient pour théâtre l’Étable, une enseigne disparue qui eût de nombreux inconditionnels.

La Pomme d’Api était le restaurant de l’hôtel Claridge et se trouvait à la rue Pierre de Coubertin. Aussi bien l’hôtel que son restaurant ont disparu aujourd’hui comme ce fut le cas pour la Gondole, un restaurant célèbre pour sa fresque murale et dont il ne reste plus rien.

Pourtant, la Gondole était un des hauts-lieux du Tunis artistique des années cinquante. Lié par une convention avec le Théâtre municipal cet établissement de la rue du Caire accueillait les artistes après le spectacle et a longtemps eu la réputation d’offrir des dîners tardifs où la soupe à l’oignon figurait toujours en bonne place.

Un peu plus loin, le Bagdad était connu pour sa table orientale, la qualité de sa cuisine et la fresque en céramique qui se trouvait sur son seuil. Fermé depuis trois décennies, le Bagdad fut longtemps le premier restaurant de cuisine tunisienne et internationale de l’avenue.

Le Pub est le seul survivant de cette génération de restaurants. À l’enseigne des vrais gentlemen, ce restaurant était cossu et avait l’allure d’un club anglais au cœur de Tunis. De nos jours, le restaurant est toujours là mais étriqué, rétréci, sans l’étage qui lui donnait son caractère et son look inimitable.

(A Suivre)

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Tunisie : Entrée gratuite dans les musées et sites archéologiques ce 25 juillet

Ce vendredi 25 juillet 2025, les citoyens tunisiens ainsi que les résidents étrangers disposant d’un titre de séjour légal pourront visiter gratuitement tous les musées, sites archéologiques et monuments historiques gérés par l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle.

Cette initiative vise à encourager le public à découvrir la richesse du patrimoine national. L’Agence rappelle également que plusieurs journées dans l’année permettent une entrée gratuite :

  • le premier dimanche de chaque mois,
  • le 18 avril, Journée internationale des monuments et des sites,
  • le 18 mai, Journée internationale des musées,
  • les jours fériés officiels.

Toutes les informations utiles figurent également sur le site officiel de l’Agence : tunisiepatrimoine.tn.

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Inauguration d’un scanner de pointe à l’Institut Mongi Ben Hamida

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, s’est rendu le jeudi 24 juillet 2025 à l’Institut national de neurologie Mongi Ben Hamida à Tunis. Il y a inauguré un scanner médical de nouvelle génération et lancé l’exploitation d’un étage rénové du service de neurologie. Ces améliorations visent à renforcer la qualité des soins, raccourcir les délais d’attente et offrir un meilleur cadre aux patients.

Dans le prolongement de cette modernisation, le ministre a également annoncé la mise en service du deuxième étage du service de neurologie, récemment rénové. Ce nouvel espace vise à offrir un cadre plus accueillant et plus confortable aux malades.

La visite ministérielle a aussi permis de suivre l’avancement des travaux d’aménagement de la nouvelle unité d’IRM, en cours d’installation.

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