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Tunisie – croissance 2025 : Le Fonds Monétaire Arabe nettement plus optimiste que le FMI et la BM

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 3,2 % pour la Tunisie en 2025, information qui vient d’être relayée aujourd’hui par l’agence TAP. Cette projection contraste avec les estimations plus prudentes d’autres institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale.

Des perspectives contrastées selon les institutions

Le FMA mise sur une croissance plus dynamique, conditionnée par la poursuite des réformes économiques, notamment en matière de financement, de maîtrise du déficit budgétaire et d’amélioration du climat des investissements.

En revanche, le FMI prévoit une croissance plus faible, autour de 1,4 % pour 2025 et 2026, avec une inflation encore élevée. La Banque mondiale estime quant à elle une croissance intermédiaire à 1,9 %, portée par une amélioration sectorielle limitée.

De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance similaire à celle de la Banque mondiale, tandis que des analystes privés tablent sur une croissance plus modeste, autour de 1,5 %.

InstitutionPrévision de croissance en 2025
Fonds Monétaire Arabe (FMA)~3,2 %
Banque mondiale1,9 %
Banque africaine de développement1,9 %
Allianz Trade (privé)1,5 %
FMI1,4 %

L’importance cruciale des réformes pour la trajectoire économique

Ces différences illustrent l’impact des hypothèses et approches diverses des institutions. Le FMA fait preuve d’optimisme conditionnel aux réformes, tandis que le FMI et les autres restent prudents face aux défis économiques et sociaux.

La réussite des réformes et la stabilité macroéconomique détermineront la trajectoire future de la Tunisie.

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FMI et Afrique | La Tunisie n’est pas le seul pays récalcitrant

La Tunisie n’est pas le seul pays africain confronté à des retards prolongés dans les consultations économiques obligatoires au titre de l’article IV avec le Fonds monétaire international (FMI). Quatre autres pays du continent sont dans la même situation, le Soudan, l’Érythrée, le Libéria et le Sénégal, parmi les 13 États membres à travers le monde. (Ph. Siège du FMI à New York).

Latif Belhedi

Les consultations au titre de l’article IV sont des évaluations économiques annuelles menées par les services du FMI pour évaluer les politiques macroéconomiques, la stabilité financière et la gouvernance d’un pays. Ces examens sont essentiels pour maintenir l’accès aux financements concessionnels, inspirer la confiance des investisseurs et soutenir les efforts de viabilité de la dette.

39 mois de retard

Le retard de la Tunisie s’élève à 39 mois. Les autorités ont officiellement demandé un report en raison de difficultés politiques et économiques nationales. En fait, le président de la république Kaïs Saïed redoutent les impacts socio-économiques des réformes structurelles convenues par son pays avec l’institution financière internationale, notamment la révision du système de subventions, la réduction de la masse salariale du secteur public et l’assainissement des entreprises publiques déficitaires ou en difficulté. Il a aussi affirmé à plusieurs reprises qu’il rejetait les diktats du FMI, en mettant fin, dès octobre 2022, aux négociations pour un prêt de 1,9 milliard de dollars, estimant que les Tunisiens doivent compter sur leurs propres ressources qui sont immenses, mal exploitées et mal distribuées.  

Pour le Soudan, la dernière consultation a eu lieu en février 2020. Le retard de 34 mois est attribué à la poursuite du conflit civil et à l’instabilité politique.

L’Érythrée, pour sa part, n’a pas contacté le FMI depuis juillet 2019, ce qui a entraîné un retard de 45 mois. Les raisons sont classées comme «diverses», sans aucune explication formelle fournie.

Suite à un changement de gouvernement, le Libéria a subi un retard de 20 mois. Cependant, une mission du FMI a été menée du 4 au 17 juin 2025, et les discussions du Conseil sont prévues pour le 8 septembre.

Ajouté à la liste en 2025, le Sénégal est confronté à un retard de 18 mois. Le FMI a suspendu son programme de soutien après qu’un audit a révélé une dette de 7 milliards de dollars jusque-là non déclarée sous l’administration de l’ancien président Macky Sall.

Entrave à l’accès aux financements

Le FMI souligne que de tels retards peuvent entraver l’accès à ses instruments financiers et à ceux d’autres institutions comme la Banque mondiale. Ils peuvent également compliquer les efforts de restructuration de la dette et révéler des problèmes plus généraux de gouvernance économique. Cependant, la liste n’est pas punitive : elle sert de mesure de transparence et incite à un réengagement.

Trois pays – l’Égypte, l’Éthiopie et le Malawi – ont été retirés de la liste des consultations différées en 2025 après avoir repris avec succès les engagements au titre de l’article IV.

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Le dinar est-il réellement la monnaie la plus forte de l’Afrique ?

Sur les réseaux sociaux – et même sur certains sites web -, on parle ces derniers temps du dinar tunisien comme étant la monnaie la plus forte de l’Afrique. Les promoteurs de cette idée se basent sur le taux de change vis-à-vis du dollar américain. En réalité, ce n’est pas tout à fait vrai, car la force d’une devise dépasse bien ce simple taux de conversion.

En réalité, la force d’une monnaie correspond au pouvoir d’achat relatif d’une devise nationale, que ce soit par rapport aux biens et services qu’elle permet d’acquérir, ou bien par comparaison avec d’autres devises. Elle est mesurée en fonction de la quantité de biens et services que l’on peut acheter avec cette monnaie, ainsi que du montant de devises étrangères que l’on peut obtenir en échange d’une unité de cette monnaie nationale.

 Critère de force

En règle générale, une augmentation de la valeur économique d’une monnaie permet à ses détenteurs d’acquérir une plus grande quantité de produits, tandis que ceux qui la gagnent bénéficient d’un pouvoir d’achat accru grâce à un revenu plus valorisé.

La force d’une monnaie est déterminée par l’interaction de divers facteurs locaux et internationaux, tels que :

– L’offre et la demande sur les marchés des changes,

– La politique monétaire menée par la Banque centrale,

– L’inflation et la croissance économique au niveau national, et

– La stabilité politique et financière du pays.

En tenant compte de tous ces éléments, la force d’une monnaie peut être évaluée selon trois dimensions principales :

Valeur : le pouvoir d’achat relatif pour des biens et services, comparé à celui des devises étrangères.

Utilité : la capacité de la monnaie à être utilisée comme instrument d’échange et de valorisation dans les économies étrangères.

Réserve : le degré d’acceptation de la monnaie dans le commerce international, qui incite les pays étrangers à la détenir comme réserve.

À mesure que les activités de production intérieure ajoutent de la valeur à l’économie du pays, un pouvoir d’achat plus élevé stimule la consommation. L’augmentation de l’offre et de la demande dynamise les importations et les exportations, favorisant ainsi la croissance du commerce international.

La monnaie nationale gagne en utilité dans les pays partenaires commerciaux, ce qui pousse leurs Banques centrales à en constituer des réserves de change. Cette acceptabilité permet aux échanges commerciaux de s’effectuer directement entre les monnaies concernées, sans avoir recours à une devise plus forte comme le dollar américain.

À mesure que les activités de production intérieure ajoutent de la valeur à l’économie du pays, un pouvoir d’achat plus élevé stimule la consommation. L’augmentation de l’offre et de la demande dynamise les importations et les exportations, favorisant ainsi la croissance du commerce international.

Parité de pouvoir d’achat

Ce que nous venons de citer fait qu’il est vraiment compliqué d’évaluer la force d’une monnaie. Un autre indicateur, plus simple, permet cependant de le faire. Il s’agit de la Parité de pouvoir d’achat (PPA). C’est une théorie qui compare le coût d’un panier de biens dans différents pays, en utilisant les monnaies locales respectives.

Le concept général de la PPA repose sur la loi du « prix unique ». Cela signifie essentiellement que le prix d’un même panier de biens devrait être identique dans différents endroits si tous les autres facteurs (droits de douane, coûts de transaction, etc.) sont constants.

 

Le concept général de la PPA repose sur la loi du « prix unique ». Cela signifie essentiellement que le prix d’un même panier de biens devrait être identique dans différents endroits si tous les autres facteurs (droits de douane, coûts de transaction, etc.) sont constants.

Le calcul de la PPA se base sur l’hypothèse que les produits sont « prixés » en dollars américains à l’échelle mondiale. Lorsqu’elle est calculée, la PPA indique le taux auquel le dollar américain doit être échangé dans un pays donné pour pouvoir y acheter des biens et services dans la monnaie locale.

Comparée au taux de change du marché, la PPA est un outil très efficace pour évaluer l’état économique d’un pays. Elle est relativement stable et prend en compte les différences de niveau de salaire entre pays. Ainsi, elle offre une image plus fidèle du pouvoir d’achat réel des consommateurs à travers le monde.

Selon les estimations du FMI, le PIB par habitant de la Tunisie, en PPA, s’élève à 14 788 dollars. Nous sommes devancés par six pays comme les Seychelles (42 009 dollars), l’Égypte (21 667 dollars), la Guinée équatoriale (20 165 dollars), l’Algérie (18 525 dollars), la Libye (17 757 dollars) et l’Afrique du Sud (15 988 dollars). La moyenne de l’Afrique est de 7 373 dollars.

 

Source des données : FMI

Sur la base de tout ce que nous venons d’exposer, nous ne pouvons pas dire que le dinar soit la monnaie la plus forte de l’Afrique. Il faut travailler dur pour y parvenir.

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La Tunisie annonce une croissance de 2,4% au 2e semestre 2025  

L’économie tunisienne a enregistré une croissance de 3,2 % au 2e trimestre 2025, par rapport à la même période en 2024, a indiqué l’Institut tunisien de la statistique (INS) dans un communiqué publié vendredi 15 août 2025.

Le communiqué ajoute que, selon les estimations préliminaires des comptes nationaux, le produit intérieur brut (PIB) s’est amélioré de 1,8 % au 2e trimestre, par rapport au premier trimestre de cette année, ce qui signifie que l’économie a progressé de 2,4% au cours du premier semestre de cette année.

Rappelons que l’économie tunisienne s’est accrue de 1,6% au cours du 1er trimestre de cette année et qu’un rapport de la Banque mondiale (BM) publié en avril dernier prévoyait une croissance de 1,9% pour toute l’année 2025, alors que le Fonds monétaire international (FMI) a prévu un taux encore plus faible de 1,4% en 2025 et 2026, soit autant qu’en 2024.  

I. B.

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