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83ᵉ Golden Globes Awards – La critique tunisienne Neïla Driss confirmée comme votante internationale

La critique de cinéma tunisienne Neïla Driss vient d’être reconduite pour une seconde année consécutive en tant que membre du corps électoral des Golden Globes. Après une première sélection en 2024 en tant qu’alternate voter, elle accède cette année au statut de International Voter, avec voix délibérative pour la 83ᵉ édition. Ce renouvellement témoigne de la confiance accordée par la Golden Globe Foundation, qui évalue chaque année l’implication, la rigueur et la pertinence des contributions de ses membres.

Créés en 1944 à Hollywood, les Golden Globes récompensent chaque année les meilleurs films et séries, ainsi que leurs interprètes, réalisateurs et scénaristes. Ils sont considérés comme l’un des événements majeurs de la saison des prix, juste après les Oscars. Depuis leur réforme récente, les Golden Globes se sont ouverts à des journalistes du monde entier, afin de garantir une meilleure représentativité de la diversité cinématographique internationale.

Neïla Driss est critique de cinéma, membre de la FIPRESCI (Fédération internationale de la presse cinématographique), et collabore avec plusieurs médias tunisiens et internationaux. Elle couvre depuis de nombreuses années les grands festivals de cinéma, notamment Cannes, Le Caire, Carthage ou encore El Gouna, et signe des articles d’analyse, de critique et de reportage, toujours ancrés dans une perspective à la fois cinéphile et journalistique.

NEILA DRISS

Depuis 2024, elle fait également partie des critiques sélectionnés par le Centre du Cinéma Arabe pour participer aux votes des Critics Awards for Arab Films et des Arab Critics Awards for European Films, deux distinctions qui contribuent à mettre en lumière les œuvres les plus marquantes des cinémas arabes et européens contemporains.

Sa reconduction parmi les votants internationaux des Golden Globes consacre une reconnaissance du sérieux de son travail, mais aussi de sa singularité de ton et d’approche. Cette fonction, renouvelée chaque année, s’inscrit dans une volonté d’ouverture et de diversification des profils au sein du corps électoral, qui rassemble désormais plus de 380 journalistes spécialisés issus de près de 80 pays.

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Golden Globes 2026 – Les candidatures sont ouvertes, mais où sont les films tunisiens ?

Les Golden Globes Awards viennent d’ouvrir les candidatures pour leur 83e édition, prévue le 11 janvier 2026, en direct du Beverly Hilton à Los Angeles. Première grande cérémonie de la saison des prix, l’événement célèbre chaque année le meilleur du cinéma, de la télévision – et depuis peu, du podcast – dans une ambiance glamour qui lui vaut le surnom de « Hollywood’s Party of the Year® ».

Les inscriptions sont désormais ouvertes via la plateforme officielle de soumission :
👉 Soumettre un film ou une série

La date limite est fixée au vendredi 31 octobre 2025, et les nominations seront annoncées le lundi 8 décembre 2025.

La soirée sera diffusée en direct sur CBS et en streaming sur Paramount+ aux États-Unis. Pour la deuxième année consécutive, l’humoriste, actrice et comédienne Nikki Glaser, nommée aux Golden Globes, aux Grammys et aux Emmys, assurera le rôle d’hôte de la cérémonie, animant les remises de prix et les moments forts du direct.

À la production, Glenn Weiss et Ricky Kirshner, duo multi-récompensé aux Emmy Awards, rempilent pour une troisième année consécutive en tant que showrunners exécutifs, sous la houlette de Dick Clark Productions. Le show, diffusé dans plus de 185 pays, reste l’un des événements télévisés les plus suivis au monde.

Créés en 1944, les Golden Globes Awards se distinguent par la diversité de leurs catégories, notamment celle du « Meilleur film en langue étrangère », qui offre une visibilité rare aux œuvres non anglophones. Pourtant, malgré cette opportunité, on constate que les films tunisiens y sont pratiquement absents.

Ce constat étonne d’autant plus que les cinéastes tunisiens soumettent régulièrement leurs œuvres aux Oscars dans cette même catégorie. En 2024 encore, Les filles d’Olfa/Four Daughters de Kaouther Ben Hania figurait parmi les finalistes aux Oscars, mais n’avait pas été proposé aux Golden Globes.

La procédure de soumission est pourtant claire et accessible. Le règlement complet est consultable ici :
👉 Règles, calendrier et catégories

Aucune obligation de distribution américaine préalable n’est requise, et la plateforme permet de soumettre directement en ligne, que ce soit pour un film, une série ou un podcast.

Par ailleurs – et c’est un fait distinct mais significatif – depuis quelques années, les Golden Globes Awards ont élargi leur collège électoral à des critiques de cinéma du monde entier. En 2024, j’ai eu l’honneur d’être sélectionnée comme électrice internationale. Je suis ainsi devenue la première – et à ce jour la seule – critique tunisienne à faire partie des votants aux Golden Globes. Cette évolution témoigne d’une volonté réelle d’ouverture, de diversification des regards, et de meilleure représentation des sensibilités cinématographiques mondiales.

Alors que les candidatures pour l’édition 2026 sont désormais ouvertes, la question mérite d’être posée : pourquoi les cinéastes tunisiens ne soumettent-ils pas leurs films pour ce prix prestigieux dans la catégorie « Film en langue étrangère » ?

Neïla Driss

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« Hacks » : derrière la scène, la vérité d’un métier

Sous ses airs de comédie sur le stand-up, Hacks s’impose comme l’une des séries les plus fines de ces dernières années. Récompensée à de multiples reprises, notamment aux Golden Globes 2022 et 2025, elle explore les rapports de pouvoir, de transmission et de survie dans l’univers impitoyable du spectacle. Au centre : la relation tendue et bouleversante entre deux femmes que tout oppose, unies par la nécessité de continuer à faire rire — et d’exister.

 

Il y a des séries qui divertissent, d’autres qui observent le monde avec un regard chirurgical. Hacks parvient à faire les deux à la fois. Depuis son lancement sur HBO Max en mai 2021, la série s’est imposée comme l’un des objets les plus singuliers et intelligents du paysage télévisuel américain. Sous ses dehors de comédie acide sur le stand-up, elle interroge en profondeur les rapports de pouvoir, de transmission, de solitude et de création dans le monde du spectacle — et plus encore, elle explore avec une rare justesse la tension entre deux femmes que tout oppose, sauf l’urgence de continuer à exister sur scène.

Créée par Lucia Aniello, Paul W. Downs et Jen Statsky, Hacks suit la rencontre explosive entre Deborah Vance (Jean Smart), icône vieillissante du stand-up reléguée à une résidence à Las Vegas, et Ava Daniels (Hannah Einbinder), jeune scénariste talentueuse mais précipitamment éjectée du milieu hollywoodien pour un tweet jugé offensant. Les deux sont à un moment critique de leur carrière : Deborah sent que son public s’effrite, que sa parole n’a plus le même impact, tandis qu’Ava découvre brutalement que le monde de la télévision n’a pas de place pour les jeunes femmes trop sûres d’elles. Leur agent commun, Jimmy, tente un pari risqué : forcer ces deux femmes que tout oppose à collaborer. Ava devra réécrire les blagues de Deborah, et Deborah devra accepter d’ouvrir son univers. Le reste n’est que chaos, fierté, douleurs et éclats de génie.

L’intérêt de Hacks ne réside pas dans un retournement de situation ou une mécanique comique répétitive, mais dans ce lien unique et instable entre Deborah et Ava, que la série décortique avec une minutie remarquable. Deborah, incarnée par une Jean Smart au sommet de son art, n’est jamais présentée comme une mentor douce ou nostalgique. Elle est dure, brillante, méfiante. Elle a construit sa carrière seule, dans un univers dominé par les hommes, en renonçant à la tendresse, à l’amour, parfois même à l’éthique. Trop de trahisons l’ont rendue incapable de faire confiance facilement.

Ava, de son côté, incarne une génération qui croit encore au pouvoir des mots, à la transparence, à la liberté créative. Mais elle est aussi arrogante, mal armée face à la brutalité du métier, pétrie de contradictions. Ce qu’elle méprise chez Deborah — ses compromis, son goût du public — est aussi ce qu’elle envie : une carrière, une voix, une liberté.

Entre elles, la série invente une relation rare à l’écran : ni amicale, ni maternelle, ni franchement antagoniste. Une relation faite de heurts, de silences, de micro-évolutions. Elles ne deviennent pas amies. Elles deviennent indispensables l’une à l’autre. C’est par la confrontation qu’elles avancent. Et c’est ce qui rend Hacks si poignant : son refus de simplifier, son refus du spectaculaire.

Mais Hacks est aussi une immersion dans les rouages concrets de la scène. À travers les répétitions, les discussions d’écriture, les soirées de rodage devant un public indifférent, la série dévoile les coulisses du métier d’humoriste, non pas sous un jour romantique, mais comme un travail d’orfèvre et de stratégie. Comment rendre une blague plus percutante ? Que vaut une anecdote personnelle si elle ne fait pas rire ? Quand faut-il choisir entre honnêteté et efficacité ? Chaque épisode est traversé par ces questions, souvent sans réponse, mais toujours ancrées dans la réalité du métier.

On découvre aussi tout ce que la réussite exige : des sacrifices personnels, des renoncements éthiques, une disponibilité totale au public, et surtout, une capacité à tout transformer en récit, même les douleurs les plus intimes. Deborah ne cesse de repousser le moment où elle parlera vraiment d’elle sur scène, et Ava la pousse à ce saut, sans toujours comprendre le prix à payer.

La série interroge aussi, en creux, la place des femmes dans ce milieu. Deborah a survécu là où beaucoup ont disparu. Elle a dû accepter d’être « l’exception » dans un monde d’hommes, quitte à reproduire certaines logiques de domination. Ava, elle, refuse de se soumettre, mais découvre à quel point la marginalité a un coût. Hacks ne les juge pas, mais les observe, avec une précision cruelle et parfois bouleversante.

Les premières saisons scrutent le métier d’humoriste : l’écriture d’un sketch, les répétitions, les retours de public, la peur du flop, les longues tournées, les hôtels impersonnels. Hacks déjoue la tentation de l’idéalisation. Tout est montré : les soirs de triomphe et les humiliations, les conseils cruels et les rivalités mesquines, les regards sexistes et les exigences commerciales. La scène devient un lieu d’exposition mais aussi de combat, de solitude et de stratégie. Ce n’est pas une série sur la célébrité, c’est une série sur ce qu’il faut sacrifier pour y rester.

 

Hacks
Affiche de la saison 4 de « Hacks »

 

Et c’est justement la saison 4, diffusée en 2025, qui pousse ce regard un cran plus loin. Deborah quitte Las Vegas pour animer un late show à la télévision américaine, un rêve qu’elle avait enterré, et qu’elle obtient enfin… au moment où elle pensait ne plus le désirer. La série change alors de décor et entre dans un autre monde : celui de la télévision généraliste, avec ses codes, ses censures, ses producteurs, ses annonceurs, ses décisions absurdes. On découvre comment chaque minute à l’écran est négociée, comment les invités sont sélectionnés, comment les blagues sont validées (ou coupées), et surtout à quel point le regard public — aujourd’hui démultiplié par les réseaux sociaux — peut devenir un piège.

Car la saison 4, en plus de dévoiler les coulisses de la télé, montre aussi comment une femme comme Deborah doit constamment négocier sa place : être drôle mais pas méchante, politique mais pas trop, moderne sans trahir son image. La moindre erreur devient virale, la moindre expression mal interprétée devient polémique. Et Ava, toujours présente à ses côtés comme co-autrice, devient le témoin inquiet de ces tensions. Entre elles, rien n’est jamais acquis. Leur lien se transforme : moins frontal, plus intime, mais toujours traversé de fêlures.

Cette saison est sans doute la plus cruelle, mais aussi la plus révélatrice. Elle questionne le rôle des femmes dans les médias, l’obsession du rajeunissement, les injonctions contradictoires à être « fun » mais inoffensive, « libre » mais lisse, « inclusive » mais rentable. Elle montre aussi le poids grandissant des réseaux sociaux dans la fabrique du succès, la manière dont chaque image, chaque mot peut être recadré, détourné, recyclé contre vous. À travers Deborah, Hacks ausculte une époque où la visibilité est à la fois une arme et une menace.

Dès la première saison, la série a été saluée par la critique. Jean Smart a remporté un Emmy Award pour son rôle, et la série a décroché deux Golden Globes en 2022, dont celui de la meilleure comédie. En 2025, elle réitère l’exploit : nouveau Golden Globe pour la meilleure série comique, nouveau prix pour Jean Smart, récompensée pour une performance d’une rare intensité. À ce jour, Hacks a remporté 92 prix et obtenu 192 nominations, un palmarès impressionnant pour une série qui refuse toute facilité.

 

Hacks
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure série télévisée – comédie ou comédie musicale

 

Hacks
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure actrice dans une série télévisée – comédie ou comédie musicale pour Jean Smart

Après quatre saisons d’une remarquable cohérence artistique, une cinquième saison a été confirmée, bien que la date de diffusion ne soit pas encore annoncée. La série continue à se renouveler, à approfondir ses personnages, et surtout à interroger ce que signifie faire rire aujourd’hui : à quel prix, pour qui, et jusqu’à quand.

Hacks n’est donc pas une série « sur » le stand-up. Elle est une série sur ce que le stand-up révèle : la solitude des artistes, la violence du regard public, la négociation permanente entre ce qu’on est et ce qu’on montre. Et au cœur de tout cela, deux femmes qui refusent de disparaître, qui se battent pour écrire, parler, exister — quitte à se détruire un peu au passage.

Neïla Driss

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Cannes 2025 – Les Golden Globes lancent leur prix du documentaire

Eugene Jarecki reçoit le tout premier Prix Golden Globe Cannes du documentaire

Cannes a vu naître un nouveau prix cette année : le tout premier Cannes Golden Globe Prize for Documentary, remis par la Artemis Rising Foundation. Ce prix inédit a été décerné au cinéaste américain Eugene Jarecki, figure incontournable du documentaire engagé. Annonce faite lors d’un événement spécial organisé dans le cadre du Marché du Film, cette récompense souligne la volonté affirmée des Golden Globes et de la fondation Artemis Rising de mettre en lumière l’importance croissante du documentaire dans le paysage cinématographique contemporain.

Lauréat à deux reprises du Grand Prix du Jury au Festival de Sundance, plusieurs fois primé aux Emmy Awards et aux Peabody Awards, Eugene Jarecki voit ainsi consacrée une œuvre qui ne cesse d’interroger les fondements de la démocratie, les dérives du pouvoir et la complexité de l’histoire américaine. Son nouveau film, The Six Billion Dollar Man, a été présenté en avant-première mondiale le 21 mai à Cannes, marquant une nouvelle étape dans une filmographie réputée pour sa profondeur analytique et sa puissance émotionnelle.

 

 

Le jury du prix était composé de personnalités majeures du monde de l’image et de l’engagement artistique : Helen Hoehne, présidente des Golden Globes ; Regina K. Scully, fondatrice et directrice générale de la Artemis Rising Foundation, plusieurs fois récompensée pour son travail de mécénat ; Geralyn White Dreyfous, productrice oscarisée et cofondatrice de Impact Partners ; et l’actrice et productrice Tessa Thompson, connue pour son engagement et sa sensibilité artistique.

 

 

Dans leur déclaration commune, les membres du jury ont mis en avant la capacité de Jarecki à conjuguer les exigences du journalisme avec l’intuition du poète. « Ses films allient une analyse pénétrante à une audace constante, tout en restant empreints de compassion et d’empathie », ont-elles souligné. Elles ont salué sa volonté de « nous aider à élargir notre compréhension du bien et du mal » et son courage à « soulever le capot de la société pour révéler ce qui est en train d’être reconfiguré sans notre consentement ». Pour le jury, l’œuvre de Jarecki représente une invitation puissante à repenser nos perspectives et à défendre nos libertés fondamentales.

Tessa Thompson, qui a révélé le nom du lauréat lors de l’événement, a pris la parole pour souligner combien la quête de vérité constitue un combat exigeant. « Dans cette recherche acharnée de la vérité, nous ne devons jamais présumer que les gouvernements souhaitent nous en rapprocher. Le documentaire a ce pouvoir unique de montrer le coût humain de cette quête, les sacrifices consentis par celles et ceux qui s’y consacrent. Il est essentiel de continuer à fouiller, à interroger et à protéger la vérité, ainsi que celles et ceux qui s’en font les gardiens. »

Ce prix, dont la première édition à Cannes fait date, incarne une alliance forte entre les Golden Globes et la Artemis Rising Foundation, qui s’associent ici à Think-Film Impact Production pour défendre la place centrale du documentaire dans les combats culturels et politiques de notre époque. Ensemble, ces partenaires souhaitent promouvoir un cinéma qui ne se contente pas de documenter la réalité, mais qui la transforme, en influençant les lois, les mentalités et les politiques publiques.

Depuis sa création en 1944, la cérémonie des Golden Globes récompense les grandes réussites du cinéma et de la télévision. Au cours des trente dernières années, elle a permis de redistribuer plus de 55 millions de dollars à des causes liées à l’industrie du divertissement, allant des bourses d’études à la restauration de films, en passant par des actions humanitaires et des programmes d’accès pour les communautés marginalisées.

La Artemis Rising Foundation, sous la direction de Regina K. Scully, soutient depuis de nombreuses années des projets artistiques, éducatifs et médiatiques qui remettent en question les normes établies. Elle a notamment contribué à produire des films documentaires majeurs comme The Invisible War, The Hunting Ground, The Tale, Athlete A, ou encore Won’t You Be My Neighbor?. Chacun de ces films aborde, avec force et sensibilité, des enjeux de société cruciaux : agressions sexuelles, représentations genrées dans les médias, santé mentale, résilience, écologie ou justice sociale.

Quant à Think-Film Impact Production, la société européenne dirigée par Danielle Turkov Wilson, elle s’est imposée comme un acteur incontournable du cinéma d’impact. Co-initiatrice du programme impACT au Marché du Film de Cannes en 2021, elle a depuis étendu son action à la Mostra de Venise, avec la création du Collateral Impact Award. Parmi les films accompagnés par Think-Film figurent Navalny (Oscar et BAFTA du meilleur documentaire), Black Box Diaries (nommé aux Oscars et aux BAFTA), Dark Waters de Todd Haynes, ou encore le très attendu Facing War, qui suit les dernières années du secrétaire général de l’OTAN Jens Stoltenberg. Ce dernier a d’ailleurs marqué l’histoire en devenant le premier film non danois à ouvrir le festival CPH:DOX en 2025.

En créant ce prix, les Golden Globes et leurs partenaires entendent inscrire leur engagement dans la durée, en faisant de Cannes une tribune internationale pour celles et ceux qui, par l’image et la rigueur documentaire, œuvrent à une meilleure compréhension du monde. En distinguant Eugene Jarecki, ils honorent un cinéaste dont l’œuvre témoigne d’un humanisme intransigeant, doublé d’un profond respect pour la vérité – aussi dérangeante soit-elle.

Neïla Driss, d’après communiqué

 

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