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Qu’est ce que le mythe du Grand Israël ?

Le terme « Grand Israël » revient régulièrement dans les débats au Moyen-Orient. Mais que désigne-t-il exactement et quelles sont ses implications pour la région ?

Le « Grand Israël » est un concept politique et idéologique visant à étendre l’État d’Israël au-delà de ses frontières actuelles, en englobant notamment certaines zones historiques de la Judée, de la Samarie et de la Galilée. Dans sa forme la plus large, certains extrémistes incluent même des territoires du Liban, de la Syrie et de la Jordanie.

Ce concept trouve ses racines dans le sionisme religieux et nationaliste, qui considère que l’État moderne d’Israël devrait recouvrir l’intégralité de la « Terre d’Israël » telle qu’elle est décrite dans la Bible. Cependant, aucune définition officielle n’existe et les interprétations varient selon les courants politiques et religieux.

Sur le plan politique, l’idée de « Grand Israël » est fortement contestée à l’international. Elle implique souvent l’annexion de territoires palestiniens et la remise en cause d’une solution à deux États, ce qui soulève de sérieux problèmes juridiques et diplomatiques. La plupart des pays et organisations internationales considèrent ces revendications comme une menace pour la stabilité régionale et un obstacle à la paix au Moyen-Orient.

En pratique, certains responsables israéliens utilisent ce concept comme argument symbolique ou stratégique pour justifier le contrôle maximal sur la Cisjordanie. Pour les pays arabes et la communauté internationale, il reste un sujet sensible, symbole de tensions historiques et actuelles entre Israël et les Palestiniens.

Comprendre le « Grand Israël », c’est donc saisir un pan essentiel des conflits et des négociations au Moyen-Orient, entre revendications historiques, religion et réalités géopolitiques contemporaines.

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Cartes du monde : l’Afrique est-elle la grande oubliée de la géographie ?

Afrique du NordL’Union africaine (UA) a officiellement apporté son soutien à la campagne « Correct The Map », une initiative internationale qui dénonce les distorsions cartographiques héritées de la projection de Mercator, utilisée depuis le XVIᵉ siècle.

Cette représentation, conçue pour faciliter la navigation maritime, conserve les angles mais déforme les surfaces. Résultat : des territoires comme l’Europe ou l’Amérique du Nord apparaissent exagérément grands, tandis que l’Afrique est réduite de près de moitié. Ainsi, le Groenland (2,1 millions de km²) semble aussi vaste que l’Afrique, alors que ce continent pourrait y entrer près de quinze fois (30,37 millions de km²).

Selon plusieurs experts, ces cartes, encore largement diffusées dans les atlas scolaires ou sur Google Maps, alimentent un imaginaire eurocentré où l’Afrique paraît marginalisée.

Pour corriger ces biais, les organisations Correct The Map et Speak Up Africa plaident pour l’adoption de la projection Equal Earth, mise au point en 2018, qui respecte davantage les superficies réelles tout en restant lisible.

Mais au-delà de la technique, l’enjeu est politique et symbolique. « Corriger la carte touche à la dignité et à la justice, et participe à construire un récit positif autour du continent », explique Moky Makura, directrice exécutive d’Africa No Filter.

L’UA entend porter ce plaidoyer auprès des institutions internationales afin d’obtenir, à terme, une révision globale de la manière dont le monde est représenté. Une bataille qui vise autant à redonner à l’Afrique sa véritable taille qu’à déconstruire des siècles d’invisibilisation cartographique.

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L’incertitude géopolitique freine l’investissement mondial

Les investissements mondiaux en capital-investissement ont chuté de 505,3 milliards de dollars au premier trimestre 2025 à 363,7 milliards de dollars au deuxième trimestre, le volume des transactions passant de 4 527 à 3 769. Cette baisse reflète la prudence accrue des investisseurs en raison des tensions géopolitiques, de l’évolution des conditions du commerce mondial et de l’incertitude entourant les politiques douanières américaines. C’est ce que révèle le rapport « Pulse of Private Equity » de KPMG publié mercredi 20 août.

Par région, le ralentissement a été plus prononcé dans la région « Amériques », où les investissements ont chuté de 319,8 milliards de dollars à près de 214 milliards de dollars. Les États-Unis ont absorbé la part du lion, avec 202 milliards de dollars pour 1 608 transactions.

La région EMA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) a également enregistré une baisse, passant de 136,6 à 117,4 milliards de dollars pour 1 669 transactions.

La région ASPAC (Asie-Pacifique) a subi la plus forte baisse, passant de 36,2 milliards de dollars à seulement 20,8 milliards, tandis que les transactions sont passées de 282 à 220.

Les secteurs résistants

Malgré le déclin général, certains secteurs ont fait preuve d’une résilience impressionnante. Les sciences de la vie se sont distinguées avec 6,9 milliards de dollars d’investissements à la mi-année, dépassant ainsi les 4,2 milliards de dollars de 2024. Les secteurs de la santé (79,3 milliards de dollars), de l’énergie et des ressources naturelles (110,8 milliards de dollars) et des infrastructures (74,4 milliards de dollars) ont également affiché une forte croissance, tous déjà supérieurs à leurs totaux annuels de 2024.

Comme l’a déclaré Gavin Geminder, responsable mondial du capital-investissement chez KPMG International : « Nous constatons clairement un déplacement des investissements vers les entreprises nationales et régionales en raison de l’incertitude entourant les politiques commerciales. Cependant, les investisseurs ne manqueront pas l’opportunité de réaliser des transactions mondiales si des actifs véritablement exceptionnels émergent ».

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