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La Tunisie parmi les 69 pays visés par les nouvelles taxes douanières américaines

À partir du 7 août 2025, les États-Unis appliqueront officiellement de nouveaux droits de douane, compris entre 10% et 41%, sur les importations en provenance de 69 pays et entités économiques. Cette mesure s’inscrit dans une offensive commerciale d’ampleur lancée par le président Donald Trump.


Le décret présidentiel a été signé le 31 juillet et est entré en vigueur juridiquement le 1er août, marquant le début du compte à rebours. Toutefois, afin de permettre aux services douaniers de se préparer, la mise en œuvre effective aux frontières a été différée au 7 août. À cette date, les nouvelles grilles tarifaires seront appliquées uniformément à tous les pays concernés, bien que les taux varient selon les partenaires commerciaux.

69 pays visés, des taux allant jusqu’à 41%

Cette mesure marque une escalade significative dans la stratégie dite de « réciprocité économique » défendue par le chef de l’État.

Annoncée pour la première fois le 2 avril lors d’un événement baptisé « Liberation Day », cette politique tarifaire vise à rééquilibrer les échanges commerciaux des États-Unis avec les pays accusés de pratiquer un commerce déficitaire ou jugé injuste. « C’est le moment de reprendre le contrôle de notre richesse », avait lancé Trump à cette occasion.

La Tunisie à 25%

Les droits de douane imposés varient entre 10% et 41%, selon les pays. Parmi les plus pénalisés figurent la Syrie (41%), la Birmanie (40%) ou encore la Suisse (39%). En revanche, des ajustements de dernière minute ont réduit les tarifs pour plusieurs partenaires, dont la Tunisie, qui passe de 28% à 25%.

Une baisse minime, mais qui traduit une reconnaissance partielle du faible excédent commercial tunisien vis-à-vis des États-Unis. Toutefois, ce taux reste élevé pour un pays en développement et pourrait impacter les exportateurs tunisiens, notamment dans les secteurs du textile ou des composants électroniques.

PaysAncien taux (%)Nouveau taux (%)
Angola3215
Bangladesh3720
Bosnie-Herzégovine3530
Botswana3715
Brunei2425
Cambodge4919
Cameroun1115
Tchad1315
Côte d’Ivoire2115
République Démocratique du Congo1115
Guinée Équatoriale1315
Union Européenne (majorité)2015
Îles Falkland4110
Fidji3215
Guyana3815
Inde2625
Indonésie3219
Irak3935
Israël1715
Japon2415
Jordanie2015
Kazakhstan2725
Laos4840
Lesotho5015
Libye3130
Liechtenstein3715
Madagascar4715
Malawi1715
Malaisie2419
Maurice4015
Moldavie3125
Mozambique1615
Myanmar4440
Namibie2115
Nauru3015
Nigeria1415
Macédoine du Nord3315
Pakistan2919
Philippines1719
Serbie3735
Corée du Sud3015
Sri Lanka4420
Suisse3139
Taïwan3220
Thaïlande3619
Tunisie2825
Vanuatu2215
Vietnam4620
Zambie1715
Zimbabwe1815

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Tarifs douaniers américains : Un séisme commercial mondial

La nouvelle salve tarifaire décrétée par Washington alimente tensions diplomatiques, incertitudes économiques et reconfigurations géostratégiques. Si certains pays y voient une opportunité, d’autres redoutent un choc durable sur leur compétitivité.

Un 1er août sous tension

Les tarifs douaniers annoncés par Donald Trump sont entrés en vigueur ce 1er août, bouleversant une nouvelle fois l’échiquier du commerce mondial. Symboles d’un protectionnisme assumé, ces mesures visent plusieurs partenaires, sans distinction de taille ni d’alignement stratégique.

Marchés asiatiques en repli

Les Bourses asiatiques ont réagi avec nervosité. Le KOSPI sud-coréen a plongé de 3,9 %, le Hang Seng de Hong Kong a cédé 1 %, tandis que le Nikkei 225 reculait de 0,7 %. Ces replis reflètent une crainte partagée : celle d’une guerre commerciale durable, érodant la confiance des investisseurs.

Une facture encore floue pour les consommateurs américains

Qui paiera le prix ? Selon William Lee (Milken Institute), le coût pourrait être assumé par l’importateur américain, l’exportateur étranger ou le consommateur final. D’autres économistes, à l’instar de Caroline Freund (UC San Diego), estiment qu’une hausse des prix est inévitable. Les entreprises n’ayant que peu de marge pour absorber de tels chocs.

Des pays gagnants, d’autres lésés

La réponse des capitales a été à la mesure de l’impact sur leurs économies :

  • Bangladesh : victoire diplomatique. Le taux passe de 41 % à 20 %, préservant la compétitivité du textile (85 % des exportations).
  • Pakistan : taux ramené à 19 %, le plus bas d’Asie du Sud.
  • Australie : satisfecit officiel pour un taux de 10 %, fruit d’une « relation de confiance ».
  • Nouvelle-Zélande : juge « injustifié » un tarif de 15 %.
  • Suisse : exprime son « grand regret » face à une hausse à 39 %, pénalisant ses secteurs-clés : pharma, montres, métaux précieux.
  • Canada : « déception » sur les 35 % appliqués aux secteurs hors ALÉNA (automobile, aluminium, bois).
  • Tunisie : un taux fixé à 25 %, contre 28 % initialement, mais qui reste élevé. Les exportations tunisiennes de textile, d’huile d’olive et de dattes risquent d’en pâtir, notamment face à des pays asiatiques mieux lotis.

Un choc global, durable ?

Ces tarifs s’accompagnent d’une complexification administrative pour les entreprises, note Caroline Freund, et d’une incertitude délétère pour les investissements. La croissance mondiale pourrait s’en ressentir, freinée par l’attentisme des acteurs économiques.

Chine–États-Unis : le cœur du bras de fer

Le volet le plus stratégique demeure le conflit sino-américain. Aucun accord n’est encore intervenu, et la perspective d’une escalade tarifaire reste ouverte. Une instabilité lourde de conséquences pour l’architecture commerciale mondiale.

À noter : la mise en œuvre des nouveaux tarifs est reportée au 7 août, pour raisons logistiques. Par ailleurs, plusieurs recours juridiques sont lancés, notamment par l’État d’Oregon, contestant le recours aux pouvoirs d’urgence présidentiels sans feu vert du Congrès.

Lire aussi: Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

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Commerce : Trump punit le Canada avec de lourdes taxes douanières

Le président américain Donald Trump a signé, jeudi, un décret imposant des droits de douane de 35% sur les produits canadiens non couverts par l’accord de libre-échange nord-américain. Le Canada dénonce une décision unilatérale et injustifiée.

Jeudi, le président Donald Trump a annoncé une hausse spectaculaire des droits de douane à 35% sur les produits en provenance du Canada qui ne sont pas couverts par l’accord de libre-échange entre les États-Unis, le Mexique et le Canada (ACEUM). Cette mesure, signée par décret présidentiel, entrera en vigueur à partir du 1er août.

Le Canada déçu

Selon un communiqué de la Maison Blanche, les biens canadiens passant par des pays tiers pour contourner ces droits seront frappés d’une taxe supplémentaire de 40%. L’administration américaine reproche à Ottawa son « inaction » et ses « représailles continuelles », justifiant ainsi ces sanctions économiques.

Le Premier ministre canadien Mark Carney, nommé récemment à la tête du gouvernement, s’est dit « déçu » par la décision américaine. Il a réaffirmé l’engagement du Canada en faveur de l’ACEUM, estimant que cette décision allait à l’encontre de l’esprit de coopération régionale.

Donald Trump, de son côté, a déclaré que Mark Carney avait tenté une ouverture diplomatique avant la date butoir du 1er août, mais que « aucune conversation n’avait eu lieu ».

Protectionnisme américain

Donald Trump a multiplié, ces derniers mois, les avertissements à l’encontre de ses partenaires commerciaux. Il avait prévenu que tout pays ne concluant pas un nouvel accord avec les États-Unis avant le 1er août verrait ses exportations lourdement taxées. Ce geste s’inscrit dans une logique plus large de protectionnisme économique qu’il défend dans le cadre de sa campagne électorale.

My statement on Canada-U.S. trade: pic.twitter.com/0PSG9kKtiO

— Mark Carney (@MarkJCarney) August 1, 2025

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Trump frappe des dizaines de pays avec de nouveaux droits de douane

Le président américain Donald Trump a signé un décret relevant fortement les droits de douane sur des dizaines de pays jugés excédentaires vis-à-vis des États-Unis. La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent en tête des pays les plus touchés. Les nouvelles taxes entreront en vigueur le 7 août.

Jeudi soir, le président américain Donald Trump a signé un décret exécutif imposant une hausse significative des droits de douane sur des produits provenant de dizaines de pays avec lesquels les États-Unis enregistrent un déficit commercial important.

Selon un haut responsable de la Maison Blanche, ces droits de douane s’échelonneront entre 10% et 41% et entreront en vigueur le 7 août, soit une semaine plus tard que la date initialement prévue.

Dans un communiqué, la Maison Blanche a présenté cette mesure comme un levier pour « restructurer le commerce mondial au profit des travailleurs américains ».

La Syrie, l’Irak et l’Algérie figurent parmi les pays les plus lourdement touchés, avec le taux de 41% appliqué aux produits syriens, le plus élevé du décret.

Les nouveaux droits de douane ne concernent que les pays n’ayant pas conclu d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis. Pour les pays ayant signé de tels accords, les taux resteront conformes aux dispositions existantes.

Ainsi, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud verront leurs produits taxés à 15%, tandis que le Royaume-Uni sera soumis à un taux de 10%. Toutefois, les accords en vigueur sont pour la plupart cadres et encore imprécis, nécessitant des négociations complémentaires.

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La Tunisie peut-elle décrocher son propre « deal » commercial avec Washington ?

Alors que l’Union européenne vient de conclure un accord commercial stratégique avec Washington, obtenant un tarif douanier préférentiel de 15 % sur la majorité de ses exportations, la Tunisie se retrouve dans une position bien plus délicate. Ses exportations phares, comme l’huile d’olive, sont désormais soumises à un droit de douane de 25 % aux États-Unis, contre une exemption auparavant. C’est un choc pour un secteur vital déjà fragilisé.

La Tunisie sous pression tarifaire

Cette hausse tarifaire intervient suite à un réexamen américain des régimes douaniers spéciaux. Jusque-là exemptée, l’huile d’olive tunisienne doit maintenant faire face à cette taxe salée, menaçant la compétitivité d’un produit clé du commerce bilatéral.

La Tunisie, qui se considère comme un allié stratégique non-membre de l’OTAN et un partenaire crucial pour la sécurité en Méditerranée, plaide activement pour un alignement tarifaire similaire à celui accordé à l’UE, voire à certains pays latino-américains. Les négociateurs tunisiens mettent en avant la complémentarité agricole et l’importance de la coopération sécuritaire avec Washington. Des sources proches du ministère du Commerce indiquent que le dossier est traité « avec une attention particulière ».

Quels leviers pour un « deal » gagnant ?

Pour tenter d’obtenir une révision tarifaire avant la date butoir du 31 juillet, les autorités tunisiennes explorent plusieurs pistes :

  • Le principe de traitement spécial et différencié : La Tunisie pourrait invoquer son statut de pays à revenu intermédiaire non-industrialisé pour obtenir des exemptions ciblées.
  • La mobilisation des lobbies américains : Les acteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire aux États-Unis, friands d’ingrédients méditerranéens à bas coût, pourraient être des alliés précieux pour faire pression en faveur d’une baisse des tarifs douaniers.
  • La recherche d’un « mini-deal » bilatéral : Un accord ciblé incluant des produits clés comme l’huile d’olive, les dattes et certains textiles, dans une logique de réciprocité équilibrée, est également envisagé.

À l’heure actuelle, Washington n’a pas encore indiqué vouloir accorder à la Tunisie une exemption comparable à celle de l’Union européenne. Mais l’urgence est là : Tunis espère une décision favorable avant la fin du mois pour relancer ses exportations et sécuriser son avenir commercial avec les États-Unis.

Lire aussi: Lettre de Trump à Kaïs Saïed : 25 % de droits de douane et un avertissement sévère à la Tunisie

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