Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Tunisie : Vents violents et tourbillons de sable attendus ce soir dans le sud

Le temps de la soirée de ce vendredi sera marqué par des conditions météorologiques instables sur certaines régions du pays. Des nuages parfois denses sont attendus sur les hauteurs de l’ouest du nord et du centre, accompagnés de pluies éparses durant la fin de journée et en début de nuit. Le ciel s’éclaircira progressivement sur la plupart des régions.
Selon l’Institut national de la météorologie (INM), des vents du secteur nord souffleront sur le nord du pays, tandis qu’ils seront de secteur est sur le centre et le sud. Les vents seront généralement faibles à modérés sur le nord et le centre, mais relativement forts à localement violents dans le sud. Des rafales dépassant temporairement les 60 km/h sont attendues, accompagnées de tourbillons de sable locaux, pouvant réduire la visibilité.
La mer sera très agitée sur les côtes nord et agitée sur le reste du littoral.
Côté températures, les minimales de la nuit varieront entre 24°C et 29°C sur la plupart des régions. Elles descendront à 21°C sur les hauteurs de l’ouest et grimperont jusqu’à 31°C dans l’extrême sud du pays.
L’INM appelle les usagers de la route, notamment dans les zones sahariennes et désertiques, à la prudence en raison des vents de sable, et recommande aux pêcheurs de faire preuve de vigilance sur les côtes nord du pays.

Tunis se prépare à la saison des pluies : le gouverneur appelle à des mesures préventives renforcées

Le gouverneur de Tunis, Imed Boukhris, a présidé une réunion du Comité régional de prévention des catastrophes et d’organisation des secours, consacrée aux préparatifs en vue de la prochaine saison des pluies et aux mesures à prendre face aux risques climatiques attendus durant l’automne et l’hiver.
À cette occasion, il a souligné l’importance d’une coordination rigoureuse entre toutes les structures concernées afin d’assurer la pleine mobilisation des moyens humains et matériels inscrits dans le plan régional de gestion des catastrophes. Il a insisté sur la nécessité de vérifier la disponibilité des équipements, de garantir leur bon fonctionnement et d’étab
lir des plans d’intervention dans les zones identifiées comme sensibles aux inondations, notamment les quartiers résidentiels, les zones industrielles et les sites touristiques.
Le gouverneur a appelé à l’organisation de permanences spécifiques et a donné les instructions suivantes :
Tenue de réunions des comités locaux de prévention et de secours dans les délégations, sous la responsabilité des délégués locaux.
Accélération du curage et du nettoyage des oueds, canalisations et ouvrages hydrauliques, en particulier ceux orientés vers Sebkhet Sejoumi, par les services compétents : l’ONAS (assainissement), les directions régionales de l’agriculture, de l’équipement, les municipalités concernées et la direction des ressources en eau urbaine.
Renforcement du système de propreté urbaine pour éviter l’engorgement des réseaux d’évacuation avant les premières pluies.
Inspection des centres d’hébergement d’urgence afin d’en garantir la fonctionnalité et l’équipement nécessaire.
Lancement de campagnes de la police municipale pour éliminer les gravats et déchets de construction entassés sur la voie publique, avec des actions de sensibilisation et de répression contre les comportements portant atteinte à l’environnement.
Organisation d’exercices de simulation impliquant l’ensemble des intervenants afin de tester leur niveau de préparation.
Mise à jour du stock stratégique de produits de première nécessité (aliments, couvertures, matelas) avec un dispositif de distribution rapide en cas d’urgence.
Suivi régulier de l’état d’avancement des travaux de curage et d’entretien, ainsi que de l’application des recommandations issues de cette réunion.
Imed Boukhris a conclu en appelant l’ensemble des intervenants à une vigilance accrue, une coordination continue et une réactivité maximale afin de prévenir tout risque et garantir la sécurité des citoyens pendant la saison des pluies.

Flottille “Soumoud” : une campagne de dons pour soutenir la participation tunisienne à la mission vers Gaza

La flottille maghrébine « Soumoud » a annoncé, ce vendredi, le lancement d’une campagne nationale de collecte de fonds destinée à soutenir la participation tunisienne à la Flottille mondiale pour Gaza, une initiative internationale visant à briser le blocus imposé à la bande de Gaza.
La campagne, qui se déroulera du 22 août au 4 septembre 2025, aura lieu chaque jour de 9h00 à 19h00 au siège de l’initiative, situé au 61, rue de la Gare à Tunis. Les fonds collectés seront essentiellement consacrés à l’acquisition et à l’équipement de navires qui prendront part à la mission humanitaire.
Dans un communiqué publié ce jour, les organisateurs ont précisé que seuls les citoyens tunisiens munis d’une carte d’identité nationale pourront effectuer un don. Aucune contribution anonyme ni paiement par chèque bancaire ne sera acceptée, dans un souci de transparence.
La collecte sera effectuée uniquement au siège de la campagne, par deux personnes habilitées portant un badge officiel, sous la supervision d’un expert-comptable et d’un huissier de justice. Chaque donateur devra présenter une carte d’identité nationale ou un passeport en cours de validité, et recevra un récépissé comportant ses informations personnelles, le montant versé et le numéro de pièce d’identité.
Les organisateurs ont également assuré que les fonds excédentaires, une fois les frais liés à la flottille couverts, seront reversés au bureau de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies) à Gaza.
Pour rappel, les préparatifs logistiques de la Flottille mondiale pour Gaza sont déjà en cours. Le départ des navires est prévu pour le 31 août 2025 depuis l’Espagne, et le 4 septembre depuis la Tunisie.

Saison des olives 2025/2026 : des indicateurs très positifs pour la Tunisie selon le ministre de l’Agriculture

Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Becheikh, a fait part d’un bilan très encourageant concernant la prochaine saison des olives. Lors de la réunion du Conseil national de l’olive tenue vendredi 22 août 2025, il a souligné les avancées du processus d’exportation ainsi que les indicateurs mondiaux de production et des prix. Cette rencontre a également permis d’examiner le programme des actions et mesures prévues pour garantir le succès de la saison 2025-2026.
Au terme des échanges, le ministre a indiqué que toutes les propositions formulées seront prises en considération. Il a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre tous les acteurs concernés afin de corriger les lacunes constatées lors de la saison précédente. Ezzedine Becheikh a également appelé à un renforcement de la coordination et à une intervention rapide pour assurer un déroulement optimal de la campagne.
Le ministre a rappelé que les exportations tunisiennes d’huile d’olive ont atteint 239 000 tonnes pour la saison 2025/2026, ce qui représente une progression significative de 35 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette performance souligne la position stratégique de la Tunisie sur le marché international de l’huile d’olive.

Réserves en devises à 27,3 milliards de dinars selon le rapport 2024 de la BCT

Dans un contexte économique international complexe et instable, la Tunisie a poursuivi ses efforts de stabilisation macroéconomique en renouant avec une croissance modérée de 1,4 % en 2024, après une stagnation en 2023, a déclaré le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouhair Nouri, dans son mot d’ouverture du rapport annuel de l’Institut d’émission pour l’année 2024.

Ce résultat est essentiellement soutenu par une bonne campagne agricole, grâce à l’amélioration des conditions climatiques, ainsi que par la performance du secteur des services marchands, en particulier le tourisme.

Cette évolution a permis de compenser la contre-performance du secteur industriel, affecté par le ralentissement de l’activité manufacturière dans la zone euro, principal partenaire commercial, ainsi que par les difficultés rencontrées dans le secteur extractif. L’activité économique a été principalement portée par la demande intérieure, moteur principal de la croissance, grâce à la vigueur de la consommation privée et à la reprise de l’investissement. Cela, malgré un impact négatif de la demande extérieure lié au ralentissement économique des principaux partenaires dans la zone euro.

Selon le gouverneur, ce rythme de croissance demeure cependant insuffisant pour absorber le chômage, qui a légèrement reculé pour atteindre 16 % à la fin du troisième trimestre 2024, contre 16,4 % à la fin de 2023.

En ce qui concerne le secteur extérieur, l’année 2024 a été marquée par la poursuite de la maîtrise du déficit courant, qui est revenu à 2,425 milliards de dinars, soit 1,5 % du PIB, contre 2,2 % un an plus tôt. Cette amélioration est attribuable à la bonne performance des secteurs générateurs de devises, notamment la consolidation des recettes touristiques et des transferts des travailleurs tunisiens à l’étranger.

En revanche, le déficit de la balance commerciale (FOB-CAF) s’est creusé d’environ 11 % par rapport à 2023, en raison d’une hausse des importations conjuguée à une stagnation des exportations, malgré un accroissement des recettes d’exportation dans le secteur oléicole.

La bonne tenue des principaux indicateurs du compte courant de la balance des paiements a permis de reconstituer les réserves de change, qui se sont élevées à 27,3 milliards de dinars fin 2024, soit l’équivalent de 121 jours d’importations, contre 120 jours un an auparavant. Ce maintien s’est fait malgré une forte augmentation des dépenses liées aux remboursements du service de la dette extérieure à long terme. En conséquence, le taux de change du dinar vis-à-vis des principales devises a connu une quasi-stabilité.

Concernant les finances publiques, le gouverneur a rappelé que le déficit budgétaire hors privatisations et dons s’est réduit, revenant à 6 % du PIB en 2024, contre 7,6 % en 2023. Cette consolidation budgétaire témoigne d’une gestion plus rigoureuse des dépenses combinée à un accroissement des recettes de l’État, soutenu par la reprise de l’activité économique. Le taux d’endettement public a également diminué de 3,4 points pour s’établir à 81,2 % du PIB, contre 84,6 % l’année précédente.

En matière d’inflation, le taux annuel s’est replié progressivement pour s’établir à 6,2 % en glissement annuel à fin 2024, contre 8,1 % un an plus tôt. Le taux d’inflation annuel moyen est quant à lui revenu à 7 % contre 9,3 % en 2023. Cette détente est principalement attribuable à la baisse des prix des produits de base sur les marchés internationaux, à la stabilité du taux de change du dinar ainsi qu’à l’impact de la politique monétaire restrictive sur la demande.

Malgré cette tendance désinflationniste progressive, le contexte international reste marqué par des risques haussiers sur les prix, ce qui a conduit la BCT à maintenir une politique monétaire prudente, en gardant le taux directeur à 8 % tout au long de l’année 2024.

Par ailleurs, la BCT a poursuivi en 2024 la mise en œuvre de son deuxième plan stratégique (2023-2025), en renforçant le pilotage et le suivi des projets et en veillant à leur alignement avec les objectifs institutionnels. Cette dynamique s’est notamment traduite par l’achèvement du projet stratégique de mise en place d’un dispositif de management et d’innovation à la Banque Centrale.

Tunisie : les interventions de la Banque centrale reculent à 13,7 milliards de dinars en 2024

Les interventions de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur le marché monétaire ont enregistré une baisse en 2024, s’établissant en moyenne à 13,688 milliards de dinars, contre 14,604 milliards un an plus tôt, selon le rapport annuel de la BCT pour l’exercice 2024.
Cette réduction a concerné presque tous les instruments, notamment les opérations principales de refinancement qui ont diminué de 2,531 milliards de dinars, les opérations de refinancement à plus long terme d’un mois qui ont reculé de 244 millions de dinars, ainsi que les swaps de change à des fins de politique monétaire, en baisse de 14 millions de dinars.
À l’inverse, les opérations d’achats fermes ont été renforcées en 2024, augmentant de 1,649 milliard de dinars. Il convient également de souligner que la BCT a introduit en octobre 2024 un nouvel instrument de refinancement à plus long terme d’une durée de six mois, qui a représenté une enveloppe annuelle moyenne de 234 millions de dinars.
Grâce à ces interventions, la Banque Centrale a pu répondre à la quasi-totalité des besoins en liquidité des banques, limitant ainsi le déficit moyen sur le marché monétaire à 176 millions de dinars en 2024, contre 293 millions en 2023.
Ce rapport annuel a été remis le 20 août 2025 par le gouverneur de la BCT, Fathi Zouhair Nouri, au président de la République, Kaïs Saïed.

Fathi Zouhair Nouri : “La Tunisie peut renforcer sa croissance en 2025 malgré un contexte mondial incertain”

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouhair Nouri, a exprimé un optimisme mesuré quant aux perspectives économiques du pays pour l’année 2025, estimant que la Tunisie pourrait renforcer sa croissance économique malgré un contexte international marqué par l’instabilité et l’incertitude.
Dans son allocution publiée dans le rapport annuel 2024 de la BCT, Nouri a souligné que la résilience progressive de l’économie tunisienne face aux chocs mondiaux, conjuguée à une bonne campagne agricole, à la reprise du secteur touristique et à l’amélioration des activités minières, devrait soutenir l’accélération de la croissance en 2025.
Toutefois, il a mis en garde contre le ralentissement économique dans la zone euro – principal partenaire commercial de la Tunisie – qui pourrait affecter la performance des industries manufacturières exportatrices.

Inflation en recul, mais vigilance maintenue

Le gouverneur a indiqué que la baisse de l’inflation en 2024 a permis à la BCT d’abaisser son taux directeur de 50 points de base, le 26 mars 2025, pour le fixer à 7,5 %. Il a cependant averti que la trajectoire future de l’inflation reste entourée d’incertitudes et de risques haussiers, tels que la hausse des prix des matières premières, l’augmentation des coûts salariaux, les déséquilibres des finances publiques et la pression sur les ressources en eau.
Face à ces défis, la BCT continuera d’adopter une approche prudente et restera vigilante, prête à intervenir pour préserver la stabilité des prix et garantir l’équilibre économique et financier du pays. Elle poursuivra également ses efforts de coordination entre politique monétaire et politique budgétaire, dans une perspective de construction d’une économie résiliente et inclusive.

Résultats contrastés en 2024

L’économie tunisienne a enregistré en 2024 une croissance modérée de 1,4 %, après une contraction en 2023. Cette amélioration a été portée par un bon rendement agricole lié à des conditions climatiques favorables et par la reprise des services marchands, en particulier le tourisme. Ces gains ont compensé la contre-performance du secteur industriel, touché par la faiblesse de la demande dans la zone euro et les difficultés du secteur extractif.
Le taux de chômage a légèrement reculé pour atteindre 16 % à la fin du troisième trimestre 2024, contre 16,4 % un an auparavant, une baisse jugée insuffisante pour absorber pleinement la demande sur le marché du travail.
La BCT a en outre salué la maîtrise du déficit courant, réduit à 1,5 % du PIB en 2024, contre 2,2 % en 2023, grâce notamment à la hausse des recettes touristiques et des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger. Les réserves en devises ont atteint 27,3 milliards de dinars, soit l’équivalent de 121 jours d’importation, un niveau stable par rapport à l’année précédente.
Le déficit budgétaire, hors dons, s’est resserré à 6 % du PIB, tandis que l’endettement public a reculé à 81,2 % du PIB, contre 84,6 % en 2023, soit une baisse de 3,4 points de pourcentage.
Le gouverneur a conclu en soulignant que la fragilité de l’environnement mondial, alimentée par les tensions géopolitiques et le retour des politiques protectionnistes, pourrait peser sur la croissance mondiale en 2025, affectant les chaînes de valeur et la confiance des investisseurs.

Zarzis : départ ce soir de la plus grande traversée maritime de l’été vers Marseille

La plus importante traversée maritime de la saison estivale quittera, vendredi soir, le port commercial de Zarzis (gouvernorat de Médenine) en direction de Marseille, avec à son bord 2 450 passagers et 610 véhicules, selon les précisions du directeur du port, Anis Zenad.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Zenad a précisé que le navire assurant cette liaison est arrivé dans la matinée en provenance du port de Gênes (Italie), dans le cadre de la première et unique traversée de l’été reliant l’Italie à la Tunisie via Zarzis.
Le départ de vendredi soir constitue la deuxième des trois traversées programmées entre Zarzis et Marseille pour l’été 2025. La troisième et dernière est prévue pour le 19 septembre, marquant la clôture de la saison maritime pour ce port.
Au total, le port commercial de Zarzis a assuré durant l’été le transit d’environ 8 500 passagers et 3 000 véhicules, confirmant son rôle stratégique dans la mobilité estivale des Tunisiens résidant à l’étranger.

Martyrs de la Garde présidentielle : la Fondation Fidaa à l’écoute des ayants droit

Le président de la Fondation Fidaa pour la prévoyance des victimes d’actes de terrorisme et les ayants droit des martyrs de la révolution, Ahmed Jaffar, a rencontré, vendredi, un groupe d’ayants droit des martyrs de la Garde présidentielle tombés lors de l’attentat terroriste du 24 novembre 2015, afin d’écouter leurs préoccupations et de réaffirmer son engagement à accélérer la mise en œuvre de leurs droits garantis par la loi.
Cette rencontre, organisée à l’occasion de la Journée internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, célébrée chaque année le 21 août, a permis de répondre aux interrogations liées aux dispositions de la nouvelle loi n°1 de 2025. Les échanges ont notamment porté sur la reconstitution du parcours professionnel des martyrs et ses implications juridiques et financières.
Il a également été souligné que la coordination avec les différentes structures concernées se poursuivra pour « respecter les engagements et obligations prévus par la loi dans les meilleurs délais possibles », selon un communiqué de la Fondation.
L’échange a permis de rappeler l’importance d’un accompagnement psychologique et d’un suivi régulier pour les enfants des martyrs, ainsi que la nécessité d’assurer la qualité des soins dans les structures publiques qui les accueillent.
La rencontre s’est conclue par la remise de certificats de reconnaissance et de cartes de transport gratuit aux ayants droit. Un accord a été pris pour renforcer la coordination entre parties concernées, notamment en vue d’institutionnaliser la commémoration annuelle du martyre.
La Fondation Fidaa a réaffirmé que l’assistance aux victimes du terrorisme et à leurs familles reste l’un des moyens les plus efficaces de lutte contre ce fléau, conformément à la stratégie mondiale de lutte contre le terrorisme.

Tunisie – Marché monétaire : Le TMM reste stable autour de 8 % en 2024

L’année 2024 a été marquée par une stabilité notable du Taux Moyen Mensuel du Marché Monétaire (TMM), qui s’est maintenu à des niveaux proches du taux directeur fixé à 8 %, selon le rapport annuel publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
Le TMM a débuté l’année à 7,98 % avant de s’établir à 7,99 % à partir de juillet, niveau qu’il a conservé jusqu’à la fin de l’année. Une évolution qui, selon la BCT, traduit un équilibre soutenu des conditions monétaires, en cohérence avec la politique monétaire en vigueur.
Le Taux Moyen Pondéré (TMP) des opérations principales de refinancement (OPR) a, lui aussi, évolué de façon stable, affichant une moyenne annuelle de 8,01 %, alignée sur le taux directeur.
Cette stabilité des taux traduit une situation maîtrisée sur le plan monétaire et conforte la trajectoire prudente suivie par la BCT en matière de pilotage de la liquidité bancaire.

Tunisie : le marché interbancaire en blanc gagne en profondeur et réduit la pression sur la BCT

Le marché interbancaire tunisien continue sa consolidation avec une croissance soutenue de ses volumes et un recentrage net sur les opérations à vue, selon le rapport annuel 2024 de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
L’encours moyen des transactions interbancaires en blanc a enregistré une hausse de 30,1 % sur un an, pour atteindre 3.450 MDT en fin d’exercice. La part des opérations au jour le jour a atteint 77,4 % des transactions, en forte progression par rapport aux 68,2 % observés en 2023.
Cette réallocation vers des maturités très courtes reflète un ajustement fin de la gestion de trésorerie par les banques, dans un contexte de liquidité relativement favorable. En parallèle, le ratio “encours moyen des transactions en blanc / VGR” a atteint un pic historique de 32,6 %, contre 11,3 % un an auparavant.
Pour les analystes, cette dynamique confirme un allègement structurel du recours des banques au refinancement de la BCT, traduisant un marché interbancaire plus autonome et fonctionnel.

Stabilité monétaire en 2024 : un TMM en ligne avec le taux directeur

L’année 2024 s’est caractérisée par une relative stabilité du Taux Moyen Mensuel du Marché Monétaire (TMM), évoluant à proximité du taux directeur (TD) maintenu à 8 %, souligne le rapport annuel 2024 de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).
En effet, le TMM a débuté l’année à 7,98 %, avant d’atteindre 7,99 % à partir de juillet 2024, niveau auquel il s’est maintenu jusqu’à la fin de l’année. Cette stabilité reflète un équilibre soutenu des conditions monétaires, en adéquation avec les orientations de la politique monétaire (Cf. Graphique 1-14).
Parallèlement, le Taux Moyen Pondéré (TMP) des opérations principales de refinancement (OPR) a également affiché une tendance stable tout au long de l’année 2024, évoluant systématiquement autour du taux directeur, avec une moyenne annuelle de 8,01 %, précise la même source.
S’agissant des transactions interbancaires, le rapport souligne que la tendance haussière des volumes, observée au cours des dernières années, s’est confirmée en 2024, tant sur le marché au jour le jour (« en blanc ») que sur celui des pensions livrées. L’encours mensuel moyen sur le marché en blanc a enregistré une croissance significative de 30,1 % par rapport à 2023.
Cette dynamique a été principalement portée par les opérations à vue, dont l’encours moyen a progressé de 47,6 %, atteignant 1.683 MDT contre 1.140 MDT une année auparavant. En revanche, les transactions à terme ont connu une légère contraction de 7,4 %, revenant de 532 MDT à 493 MDT.
Cette évolution témoigne d’une consolidation progressive du marché interbancaire en blanc, marquée par une préférence accrue pour les opérations à vue, précise la même source.
L’analyse de la structure de l’encours annuel moyen des opérations interbancaires en blanc durant l’année 2024 met en évidence la consolidation de la prédominance des transactions au jour le jour.
Celles-ci représentent 77,4 % de l’encours global des transactions interbancaires en blanc, contre 68,2 % en 2023, soit une augmentation de 9,2 points. Parallèlement, une diminution de l’encours moyen des opérations à terme a été observée pour la majorité des échéances.
Les échanges à une semaine ont notamment enregistré une baisse significative, leur part dans l’encours total des transactions en blanc passant de 6,1 % en 2023 à moins de 0,8 % en 2024.
Une tendance similaire a été constatée pour les opérations à un mois, dont la part a diminué à 14,1 % en 2024, contre 17,7 % l’année précédente.
Seules les transactions à deux mois ont connu une légère progression, leur part augmentant de 1,9 % à 3,2 %.
L’encours moyen des opérations interbancaires en blanc s’est établi à 16,6 %, en moyenne, par rapport au Volume Global de Refinancement (VGR) des banques auprès de la BCT, contre 11,3 % en 2023. Cela témoigne d’un allègement de la dépendance des banques vis-à-vis des ressources de la Banque Centrale, dans un contexte de liquidité relativement favorable sur le marché interbancaire.
Au cours de l’année 2024, l’encours moyen des transactions interbancaires en blanc a connu une augmentation notable, atteignant 3.450 MDT à la clôture de l’année. Cette dynamique a entraîné une hausse du ratio « encours moyen des transactions en blanc / VGR », qui a atteint son plus haut niveau des cinq dernières années, s’établissant à 32,6 %.
Cette évolution reflète, selon le rapport, une amélioration notable des conditions de liquidité sur le marché interbancaire, ainsi qu’une réduction de la pression sur les mécanismes de refinancement de la Banque Centrale.

La Presse

Industrie : coup d’accélérateur attendu pour les projets de phosphate

La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a appelé vendredi à accélérer la réalisation des projets publics dans le secteur du phosphate, dans le cadre du programme national 2025-2030.
Présidant la réunion du comité sectoriel pour le suivi de ces projets, tenue au siège du ministère, la ministre a souligné l’importance stratégique de ces investissements pour stimuler la dynamique économique et créer de nouveaux emplois aux niveaux régional et national.

La rencontre a porté sur l’avancement du projet d’unité de production de phosphate commercial à Oum El Khashab, mené par la Compagnie des phosphates de Gafsa, ainsi que sur l’usine de triple superphosphate M’dhilla 2 relevant du Groupe chimique tunisien. Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre des conventions signées le 20 septembre 2024 à la présidence du gouvernement.

Les discussions ont également abordé les négociations entre la CPG et l’opérateur chinois pour l’unité d’Oum El Khashab, ainsi que les difficultés rencontrées dans la réalisation du projet de M’dhilla 2. Les participants ont passé en revue les principaux obstacles et convenu de renforcer la coordination entre les différentes parties afin de lever les blocages persistants.

Baisse de 30 % de la production de raisin à Ben Arous

La production de raisin dans le gouvernorat de Ben Arous a chuté de 60 000 à 40 000 tonnes cette année, soit une baisse de 30 % par rapport à la saison précédente, a indiqué Kilani Saheli, président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche, lors de son passage ce vendredi sur Dawaa FM.
Cette baisse est attribuée à la propagation d’une maladie fongique ayant touché les grappes de raisin, affectant directement la récolte. Le prix du kilo de raisin se situe actuellement à deux dinars chez le producteur.
Le responsable a également souligné que l’importation de raisins en provenance d’Égypte et d’Algérie a fragilisé le secteur, surtout dans un contexte de hausse des coûts de production.

Une nourrisson palestinienne meurt de faim à Gaza

Une nourrisson palestinienne est décédée aujourd’hui des suites de la faim et de la malnutrition à l’hôpital Nasser de la ville de Khan Younes, dans le sud de la bande de Gaza, portant à 272 le nombre total de victimes de la famine et de la malnutrition, dont 113 enfants.
Selon une source médicale, la fillette est morte des complications liées à la privation alimentaire, alors que les hôpitaux peinent à fournir les soins nécessaires en raison de la grave pénurie de nourriture et de médicaments. Sa mère souffre également de malnutrition.
La crise humanitaire se poursuit et s’aggrave en raison du maintien du blocus par l’entité sioniste sur tous les points de passage de Gaza et du manque d’approvisionnements alimentaires et médicaux. La famine sévère s’ajoute à ce que l’on décrit comme une guerre d’extermination menée par Israël contre les habitants de la bande depuis le 7 octobre 2023.
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait déjà alerté sur les effets de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans, dont le nombre a doublé entre mars et juillet derniers à cause du blocus. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné que les taux de malnutrition à Gaza ont atteint des niveaux catastrophiques en raison des pratiques de l’entité sioniste et du retard dans l’acheminement de l’aide humanitaire.

Campagne de contrôle : des centaines de climatiseurs dangereux retirés du marché

Dans le cadre de la campagne nationale conjointe de contrôle des climatiseurs individuels, le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé la saisie de 86 climatiseurs d’origine inconnue et de 3 295 unités ne respectant pas les normes en vigueur.
La campagne, lancée le 14 août et menée sur l’ensemble des circuits de distribution avec la participation de plus de 50 équipes de contrôle (commerce, douane, intérieur et Agence nationale pour le contrôle de l’énergie), a également permis de relever 124 infractions économiques et 22 infractions douanières.
Salwa Fattnassi, directrice de la qualité et de la protection du consommateur, a appelé les citoyens à ne pas acquérir de climatiseurs dépourvus de carte d’étiquetage énergétique.

Jamal Eddine Limam quitte ses fonctions de directeur sportif du Stade Tunisien

Le Stade Tunisien annonce le départ de Jamal Eddine Limam de ses fonctions de directeur sportif. Dans un message d’adieu, Limam a remercié la direction du club, le staff technique et tous les collaborateurs pour cette période qu’il décrit comme riche et fructueuse.
Il souligne que son mandat a été marqué par une expérience réussie, honorant l’histoire et la valeur du club sur la scène sportive. Limam a précisé que sa décision intervient après un long parcours au service du club et souhaite plein succès à l’équipe du « Baklawa » ainsi qu’à tous ses membres dans les prochaines échéances.

Le Tunisien Moez Chargui en finale du Challenger de Hersonissos en Grèce

Le joueur de tennis tunisien Moez Chargui, classé 191ᵉ mondial, s’est qualifié pour la finale du tournoi Challenger de Hersonissos en Grèce après sa victoire vendredi sur le Français Robin Bertrand, classé 315ᵉ mondial, sur le score de 2-0 (6-4, 6-1).
En finale, Chargui affrontera samedi le Français Dan Added, classé 286ᵉ mondial.
Lors des quarts de finale, le Tunisien avait battu l’Allemand Mats Rosenkranz, 352ᵉ mondial, 2-0 (7-6, 6-3), après avoir éliminé au tour précédent le Grec Pavlos Tsitsipas, 960ᵉ mondial, 2-1 (4-6, 6-4, 6-2), et le Japonais Hara Vand, 864ᵉ mondial, 2-1 (4-6, 6-2, 6-4).
Moez Chargui avait précédemment remporté le 3 août le tournoi Challenger de Porto au Portugal, avant de s’imposer le 10 août au tournoi de Monastir, consolidant ainsi sa série de succès cet été.

Tunisie : l’École d’été sur la migration voit le jour grâce à un accord OIM-INTES

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie et l’Institut national du travail et des études sociales (INTES) ont signé mercredi un accord de partenariat stratégique visant à renforcer les liens entre la recherche académique et l’action sur le terrain.
Selon un communiqué de l’OIM, cet accord prévoit l’organisation conjointe de l’École d’été sur la migration, la réalisation d’études et de recherches communes ainsi que la participation d’experts de l’OIM à certaines formations.
Ce partenariat traduit une volonté commune de faire de la recherche et de la coopération des leviers pour mieux comprendre et accompagner les dynamiques migratoires, souligne le communiqué.

❌